Si je t'écris cette lettre, c'est parce que j'arrive pas à te le dire en face. Comme tu sais, je suis enceinte de presque cinq mois maintenant. Au début, quand j'ai appris que j'étais enceinte, je voulais pas y croire, j'avais l'impression d'être dans un cauchemar, mais malheureusement c'est la réalité, j'attends un enfant. J'ai déjà fais la première échographie, et je dois avouer que ça fait bizarre de voir qu'il y a réellement un bébé dans mon ventre. Je ne sais pas si tu te rappelle de la fête que t'avais fait en début d'année pour fêter la rentrée. T'avais beaucoup bu et moi aussi, on a commencé à danser, on s'est de plus en plus rapprochés, et après...voilà quoi, je te passe les détails. Si je te dis tout ça, c'est parce que ma première fois c'était y'a 8 mois, et je l'avais jamais refais, jusqu'à ta fête, où tout allé très vite entre nous.
Tout ça pour te dire qu'il n'y a aucun doute, le père de mon enfant c'est toi!
Je suis désolé de te l'annoncer comme ça et maintenant, mais sache que pour moi aussi c'est dur.
Élise :'(
Je suis choqué par ce que je viens de lire, j'ai relus la lettre je ne sais combien de fois, surtout l'avant dernière ligne, celle où elle m'annonce que c'est moi le père de son enfant. Sur le moment, j'ai commencé à repenser à la fête et à ce qu'il s'est passe entre nous, ça y est, je m'en rappelle maintenant, c'est vrai qu'on avait beaucoup bu, surtout moi, et donc on savait plus ce qu'on faisait. Après j'ai repensé aussi à tout ce qu'on a pu lui dire:
Flashs back
T'es qu'une grosse pute!
[...]
Salope!
[...]
Hé la chaudasse!
[...]
Oh, la pute!
[...]
Tu peux me dire qui a pu accepter de coucher avec toi?
[...]
Il devait être aveugle et débile pour faire ça!
[...]
C'est une fille ou un garçon?
[...]
Je pourrais être le parrain?
[...]
Tu vas l'appeler comment?
[...]
Est-ce que il sera aussi débile que toi?
Fin des flashs back
Toutes ses insultes qu'on a pu lui dire avec mes potes, on s'est moqué d'elle parce qu'elle était enceinte, alors qu'au final c'est moi qui l'ai mise enceinte.
[...]
PDV Élise
J'arrive en retard au lycée, c'est la première fois que je suis en retard en cours. Je passe au secrétariat pour prendre un billet de retard, et je vais en cours de sciences. Je m'installe à ma place, sors mes affaires et commence à finir ma nuit, sans me coucher sur la table, je reste discrète en dormant seulement dans ma tête.
Les cancres de la classe n'ont encore comme occupations que des insultes à égard. Mais bizarrement, Estebane lui ne dit rien, il a l'air effacé du cours, j'imagine que ma petite lettre le fait réfléchir. J'ai peur de sa réaction, je sais pas ce qu'il va faire, comment il va se comporter, comment il sera avec moi quand il va réaliser qu'il va être papa.
[...]
L'heure se passe assez vite, la sonnerie retentit, je range mes affaires et au moment de parler, Estebane me chuchote discrètement :
- Faut qu'on parle.
Je ne réponds rien et quitte la classe. Une fois dehors, Estebane me prend à part, dans un coin discret pour pas que ses potes remarquent qu'il parle à une bolosse.
- Qu'est ce que t'as?
Lui demandais-je.
- J'ai lu ta lettre.
Me dit-il.
- Ouai, en même temps c'était fait pour!
Lui répondis-je.
- C'est impossible!
Me dit-il.
- Qu'est ce qu'est impossible?
Lui demandais-je en devinant déjà la réponse.
- Je peux pas avoir de gosses!
Me dit-il.
- Tu peux pas ou tu veux pas?
- Élise, j'ai 16 ans! Je peux pas devenir "papa"! Je suis trop jeune et j'ai pas envie!
Me dit-il.
- Attends t'es sérieux là? Moi aussi j'ai 16 ans, moi non plus je veux pas devenir "maman", moi aussi je suis trop jeune et moi non plus j'ai pas envie, pas maintenant et encore moins avec toi!
Lui dis-je.
- Désolé!
- C'est tout ce que t'as à dire?
Lui demandais-je.
Voyant qu'il ne répond rien, je continue alors.
- Pff, tu me fais pitié.
Lui dis-je.
- C'est toi qu'est enceinte, pas moi, donc c'est pas mon problème!
Me dit-il en s'apprêtent à partir mais je le rattrape.
- Estebane! Cet enfant, il est de toi aussi, je l'ai pas fais toute seule hein!
Lui dis-je en m'énervent un peu.
- J'en veux pas de cet enfant, j'ai pas envie de jouer les papas!
Me dit-il.
- Mais moi non plus j'en veux pas! Sauf que maintenant c'est trop tard, il est fait, il est dans mon ventre! Et dans 4 mois tu seras papa d'un gosse qu'aucun de nous deux a voulu!
Criais-je.
- Et mais ça va pas, t'es folle ou quoi? Tu veux pas aller gueuler sur les toits que je vais être papa non plus?
Me dit-il.
- Pourquoi? Ah bah non, ça en mettrait un coup à ta réputation, bah oui c'est sûr, si jamais t'es potes apprennent que t'as couché avec moi et qu'en plus tu m'as mise enceinte, là c'est sûr, le monde s'écroulerait pour toi!
Lui dis-je en me calment.
- Je suis pas le père de ton gosse, j'ai jamais voulu de cet enfant!
Me dit-il avant de partir.
Cette fois, je le retiens pas, je me contente juste de lui dire:
- Moi non plus!
Il ne dit rien et continu son chemin.
- Pauvre con!
Dis-je sans crier.
Je m'appuis contre le mur, je mets mes mains sur mon visage et je me laisse glisser pour m'asseoir sur le sol. Une fois assise, des larmes commencent à s'échapper de mes yeux, je prends même pas la peine de les essuyer.
- Bah qu'est ce que t'as? Pourquoi tu pleures?
Me demande une voix que j'avais reconnue, c'était celle de Quentin.
Il s'assit à côté de moi, je relève la tête vers lui, et il me prend dans ses bras. Dans ses bras, j'éclate en sanglot, mais ça me faisait du bien de vider toute ma tristesse.
- Qu'est ce qu'il se passe? Parles-moi, pourquoi tu pleures?
Me demande Quentin.
- J'ai envie de mourir!
Lui dis-je.
- Ça va pas? Pourquoi tu dis ça?
- Parce que je me sens tellement seule!
Lui répondis-je.
- Mais t'es pas toute seule.
Me dit-il.
- Bah tu parles, y'a que toi et Axelle qui me soutiennent, et encore toi c'est quand t'es potes sont pas là donc c'est pire.
Lui dis-je.
- N'importe quoi, depuis le début je te soutiens!
Me dit-il.
Je me décollés de lui, et lui dis:
- Ah bon? T'es là quand on est tout les deux, mes devant les autres: Élise je m'en bâts les couilles! T'es où quand je me fais insulter par toute la classe? Quand je passe pour la pute et la salope? Même t'es potes, qui d'habitude sont respectueux, ils m'insultent en permanence! T'es où quand je me fais humilier devant tout le monde, parce que y'a un connard qu'a balancé une connerie sur moi donc ça fais rire tout le monde? T'es où? ... T'es pas là, t'es jamais là devant les autres, tout ça pour quoi? Parce que tu veux pas faire comme Axelle elle a fait pour moi, te mettre toute la classe à dos...
Lui dis-je.
- Tu veux que je dise quoi? De toute façon ils m'écouteront pas!
Me dit-i.
- Bah c'est sûr qu'en pensant comme ça, ça marchera jamais! Pff, je sais même pas pourquoi je me prends la tête avec toi, t'es là tu réconforte et moi je te fais des reproches...
Lui dis-je.
- Non mais t'inquiète, je comprends! Mais tu sais faut pas te mettre dans des états comme ça pour leur gamineries, garde la tête haute!
Me dit-il.
- J'en ai rien à battre de leurs insultes, c'est pas pour ça que je pleure!
Lui dis-je.
- C'est pour quoi alors?
Me demande Quentin.
- C'est Estebane!
Répondis-je à Quentin.
- Tu lui as dit?
Me demande-t-il.
- Il a refusé d'être le père.
Dis-je à Quentin.
- Comment ça il a refusé? C'est pas à lui de choisir!
Me dit Quentin.
- Il a dit que c'était moi qu'était enceinte, pas lui, donc c'est mon problème.
Répondis-je.
- Peut-être, mais tu l'as pas fait toute seule cet enfant!?
Me dit-il.
- Bah je sais, mais qu'est ce que tu veux que j'y fasse, je peux pas le forcer à prendre ses responsabilités de père!
Lui dis-je.
- Non mais c'est connard de laisser une fille, qu'il a mise enceinte, seule!
Me dit-il.
- Bah ouai, mais en entendant il veut pas reconnaître l'enfant, donc je vais me retrouver seule à l'élever, donc vaux mieux que je le garde pas.
Dis-je.
- Mais non, dis pas ça, tu sais y'en qui arrive à élever leurs enfants seule.
Me dit Quentin.
- Sauf que moi j'ai 16 ans, j'ai pas d'avenir avec un enfant sur les bras!
Lui dis-je.
La sonnerie retentit et on rentre en cours.
[...]
Trois mois plus tard
Je suis à un mois du terme, j'attends un petit garçon, et j'ai juste l'impression de ressembler à une baleine échouée. C'est d'ailleurs le nouveau surnom qu'on m'a donné au lycée: "la baleine"! Estebane, bah il refuse toujours d'assumer que c'est lui père, donc personne n'est au courant, il m'a demandé de ne pas le dire aux autres, ce que j'ai fais. C'est sûrement pas pour lui, mais parce que pour moi non plus, maintenant, mon enfant n'a pas de père. Quand je pense qu'au début de l'année, j'étais amoureuse de lui, au moins cet enfant m'aura permis d'ouvrir les yeux sur Estebane. Je me demande encore si je dois le garder. Avec mes parents, c'est compliqué! Ils me demandent ce que je vais faire, si je veux le garder ou pas, qui est le père? Je leur ai juste dis que le père n'assume pas et que je réfléchis toujours à ce que je vais faire à la naissance de mon enfant.
Je rentre chez-moi, j'ai passée une journée de merde, je me fais de plus en plus insulter, Quentin il me parle à peine, il est de plus en plus avec ses potes, Axelle est la seule personne qui me défend, enfin comme d'habitude de toute façon. Quand je rentre, mon père me lance un regard noir, il a toujours pas accepté que je sois enceinte.
- Bonsoir.
Dis-je doucement en voyant que l'ambiance est tendue.
- Bonsoir.
Répond froidement mon père.
- Bonsoir ma chérie, t'as passé une bonne journée?
Me demande ma mère avec le sourire.
- Pourrie, je passe pour la baleine de la classe, et celle qui couche avec le premier venu, mais à part ça tout va très bien.
Répondis-je à ma mère.
- En même temps, fallait y penser avant!
Dis mon père.
- Hé bah bonjour le soutient!
Dis-je.
- Ce n'est pas moi qui a été faire n'importe quoi avec n'importe qui, sans même penser à se protéger en plus!
Dis mon père.
- Attend, t'es en train de me traiter de pute là?
Demandais-je à mon père.
- Je n'ai pas dis ça, mais pose toi des questions ma chérie vis à vis des autres.
Répond mon père.
- Moi c'est plutôt vis à vis de toi que je vais me poser des questions!
Dis-je froidement à mon père.
- Tu va me parler sur un autre ton!
Dit mon père en s'énervant et en se levant de sa chaise.
- Je te parle comme je veux!
Dis-je à mon père.
- Monte dans chambre avant que je t'en colle une!
M'ordonne mon père.
- J'y vais sans problème!
Dis-je avant de monter dans ma chambre.
[...]
Il est 22h, je suis dans ma chambre quand j'entends une violente dispute éclater entre ma mère et mon père. Je sors donc de ma chambre discrètement sans faire de bruit, je m'approche de l'escalier, et j'écoute mes parents.
- Non mais enfin t'es malade de lui parler comme ça, elle est enceinte tu te rends compte?
- Justement, elle est enceinte, c'est bien ça le problème ! Non mais tu te rends compte qu'elle va nous pondre un môme, hé bah bravo l'éducation!
- Comment ça "bravo l'éducation"?
- On va être grands-parents, à notre âge, tu te rends compte de ça? À je te jure, des fois je me demande pourquoi j'ai voulu un enfant moi!
- Non mais tu te rends compte de ce que tu dis là? J'en ai marre, depuis qu'elle est enceinte tu ne fais que la gueule et travailler! C'est pas comme ça qu'on va l'aider!
- S'il te plaît, Élise a décidé d'être maman, qu'elle assume maintenant!
- Mais comment tu peux dire ça?
Ils n'arrêtaient pas de crier, j'en avais marre de les entendre se disputer, je suis donc retourné dans ma chambre, j'ai mis mon casque audio sur mes oreilles, et j'ai mis la musique à fond, j'écoutais Now you gone - Basshunter
J'en avais marre, au lycée c'était les autres qui m'insultaient, et chez-moi, c'était mes parents qui se disputaient à cause de moi, je savais plus où me mettre. J'ai donc pris quelques affaires, je les mises dans mon sac, j'ai mis ma veste en cuir, mon sac, mon téléphone et mon casque audio, avec un peu d'argent.
Je descends discrètement l'escalier sans faire de bruit, ils sont en train de s'engueuler dans le salon, donc ils ne me remarquent pas. J'ouvre doucement la porte et sors en refermant doucement la porte derrière moi. J'avais réfléchit et pris ma décision: je veux pas abandonner mon bébé! Je sais pas comment je vais m'en sortir seule avec mon bébé, mais je peux pas l'abandonner, c'est mon bébé, mon enfant, mon fils!
J'ai donc marché dans les rues de Toulouse, j'ai fouillée dans mon sac, et j'ai retrouvée le papier que m'avais donnée la gynécologue, un centre pour jeune en détresse, à de pas de chez-moi. Je me suis donc dirigée vers le centre. Là-bas, j'ai été bien accueillit, je leur ai expliqué ma situation, et ils m'ont donné une chambre pour dormir.
[...]
Je me réveil au centre, je me lève, prend une douche et vais déjeuner. Après avoir déjeuné, la directrice m'a demandé de la suivre dans son bureau.
- Assied-toi je t'en prie. Donc Élise, tu es enceinte de 8 mois c'est bien cela?
Me demande la directrice.
- Oui, l'accouchement est prévu dans quelques semaines.
Répondis-je.
- Très bien, sache qu'ici tu es la bienvenue. Alors il y a des règles à respecter, et surtout je te demanderais de ne pas oublier tes rendez-vous avec la psychologue.
M'explique la directrice.
- Oui, bien-sûr!
Répondis-je.
- Bien, si jamais tu rencontre des problèmes, tu pourras te tourner vers Claudia, notre assistante sociale ou en parler directement à la psychologue.
- D'accord, et merci de m'accueillir et de m'aider dans ma grossesse!
Dis-je à la directrice.
- De rien Élise, c'est normal, on est là pour ça!
Me répond la directrice.
Je sors donc du bureau et retourne dans ma chambre, rejoindre ma voisine de chambre avec qui j'ai beaucoup sympathisé depuis hier soir, elle s'appelle Sarah, elle aussi est enceinte mais elle a 19 ans, comparée à moi qui n'en a que 16.
Une semaine plus tard
PDV Axelle
Ce matin, je passe chez Élise, ça fait une semaine qu'elle ne vient plus en cours et qu'elle ne répond ni à mes appels ni à mes SMS, donc je commence vraiment à m'inquiéter. Je sonne et la porte s'ouvre.
- Bonjour, je suis venu prendre des nouvelles d'Élise, elle va bien?
Demandais-je à la maman d'Élise.
- Désolé Axelle, mais Élise est très fatiguée, elle doit se reposer à quelques semaines de terme.
Me répond la maman d'Élise.
- D'accord, bah je lui apporterai les cours alors?
Proposais-je.
- Euh non! Non non, elle a besoin d'être seule en ce moment, laisse-les au secrétariat, j'irais les chercher,
Me répond-t-elle.
- D'accord comme vous voudrez!
Répondis-je.
- Bien merci, bonne journée Axelle!
Me dit-elle avant de refermer la porte.
- Merci, à vous aussi...
Dis-je dans le vide comme la porte était déjà fermée.
J'avais l'impression de déranger, au final, ça m'a plus inquiétée qu'autre chose de passer prendre de ses nouvelles. J'essaie encore de joindre Élise, mais je tombe encore sur sa messagerie, je lui laisse donc encore un message:
- Ouais, Élise, c'est encore moi, Axelle, tu sais ta meilleure amie que t'as abandonnée depuis une semaine. Je viens de passer chez-toi là, et j'ai vu ta mère, elle est été trop chelou, rappelle-moi s'te plaît, je m'inquiète, je t'aime fort, tu me manque, gros bisous!
J'espère qu'elle va enfin me rappeler. Je vais donc au lycée pour une autre journée de cours sans elle.
[...]
À la récré, je suis sur le banc avec Quentin, je traîne beaucoup avec lui depuis qu'Élise ne vient plus en cours. On est les deux seuls à s'inquiéter pour elle, même Estebane ça lui fais rien, il en a rien à faire d'Élise. Non seulement il l'a mise enceinte mais en plus il assume rien et se fout encore de sa gueule, la pauvre, elle me fait de la peine. Ça confirme les doutes que j'avais sur lui, un mec qui jette les filles comme de la merde, il me dégoûte!
- T'as des nouvelles d'Élise?
Me demande Quentin.
- Toujours pas, je suis passée chez-elle avant d'aller en cours ce matin.
Répondis-je.
- Et donc? Tu l'as vu?
Me demande-t-il.
- Non, sa mère m'a dit qu'elle avait besoin de repos à quelques semaines de l'accouchement, mais je suis sûr qu'il y'a autre chose.
Répondis-je.
- Pourquoi tu dis ça?
- Parce que ça mère elle était grave chelou, j'avais l'impression de déranger!
Répondis-je.
Jérémy vient nous rejoindre, il voulait m'embrasser, mais je lui fais seulement un petit bisou sur la bouche, ce qui le vexe un peu. Oui, on s'est remis ensemble depuis trois jours, après 8 mois de séparation. J'aurais aimé le dire à Élise, mais elle n'est pas là, et elle ne répond pas aux messages et aux appels.
- C'est tout? Je pensais je t'excitais plus que ça!
Me dit Jérémy.
- Non mais c'est pas ça le problème!
Dis-je agacée.
- Bah c'est quoi alors? Tu t'inquiète encore pour ta petite pucelle là?
Me dit-il en rigolant un peu.
- Euh déjà tu parles pas comme ça de ma meilleure amie, et puis en plus elle est plus vierge si elle enceinte, débile!
Lui dis-je.
- Je sais mais c'est une façon de dire, c'est vrai que maintenant c'est plus la pucelle mais la baleine!
Dit Jérémy encore en rigolant.
- Putain mais toi t'es vraiment plus con que ce que je pensais, ma parole!
Lui dis-je.
- Ouai j'avoue!
Ajoute Quentin.
- Oh mais ça va, tout le monde dis ça!
Dit Jérémy.
- Mais et alors? C'est pas une raison! Soit pas aussi con que ces connards qu'insultent tout le monde à longueur de journée!
Lui dis-je.
- Attends moi je suis con?
Me demande-t-il.
- Ouais t'es con, tu suis tout le monde comme un petit chien!
Dit Quentin.
- OK, merci, c'est sympa!
Dit Jérémy en râlant.
- Bon moi je vous laisse, à plus!
Dis-je avant de partir vers les toilettes.
Je me dirige donc aux toilettes, quand j'entends mon prénom.
- Axelle?
- Qu'est ce que tu me veux?
Demandais-je méchamment.