Chapitre 5 L'Aude de l'amour

De l'autre côté, Azoumi venait aussi de fermer son document après lecture. Elle se lève et sort dehors pour siroter le doux vent. Dans son habillement traditionnelle, elle ne cessait d'attirer l'attention de chaque personne qui passait de loin ou de près de sa porte. Elle se mot alors à balayer la cour et mit le feu pour la cuisine. Elle était là quand Abba et Arikè venaient du campus.

- Soyez les bienvenues mes puces.

- Merci répondirent simultanément Abba et Arikè.

- Comment a été votre journée.

- Ma sœur très épuisante répondit avec lassitude Arikè en faisant sortir une chaise pour s'asseoir.

- Elle a été bonne surtout avec le beau professeur que nous avons aujourd'hui.

- Et de ton côté ? Demanda Arikè à Azoumi.

- Hô mes chéries, la journée a été tant bien que mal bonne. Il y avait...

Et Azoumi leur narra toute sa mésaventure de la journée. Elle omit consciemment la présence de Percé à la cantine et sa venue à la maison. Elle finit, les autres s'éclatent de rire. Abba faisait part de ses méthodes de séduction qu'elle mettait en place. Azoumi fut vexée par ce qu'elle entendait et décide de mettre au clair certaines choses.

- Les filles, vous savez ? Nous sommes nouvelles ici et nos conditions de vie n'égalent pas à celles de ceux que nous rencontrerons dorénavant dans cette ville. Sur ce, la première des choses à faire, c'est de penser à notre futur d'abord en s'adonnant corps et âme dans nos cours. N'oublions pas qui nous sommes et d'où nous venons. Ici, nous représentons tout un village et nous avons pour mission de préserver la bonne morale que nous ont inculqué nos parents. Évitons au maximum tout ce qui ira au travers de la bienséance. Respectons les autres même si ces derniers ne se respectent pas afin de penser à nous respecter. Abba, je m'adresse surtout à toi, je ne suis pas une mère pour toi, je ne suis qu'une amie mais je t'aime comme une sœur. Sache que tout le monde ne peut obtenir à la même heure ce que l'on désire. Tu me prends déjà pour une fille vivant à son aise mais tu ignores ce que je subis. Derrière le beau sourire d'un matin, il y a toujours l'amertume d'une nuit. Prends patience et fixe devant ton avenir au lieu de jeter des coups d'œil envieux qui te feront trébucher de ta quête. Nous sommes ici une famille et je veux que tout le monde soit heureux. Maintenant, allez-y sous changer et venez, nous allons faire ensemble la cuisine.

Abba et Arikè entrent dans la chambre tout en pensant au myriade kyrielle de leur copine. Depuis leur tendre enfance jusqu'à ce jour, Azoumi a su voir loin que ses copines. Ces dernières s'efforcent tant bien que mal à suivre à la lettre les conseils de leur camarade et elles constatent véritablement qu'elles n'avaient pas tort de suivre les propos de Azoumi. Ce soir, elle vient de toucher à nouveau un autre point capital et il reste à savoir si elles prendront en compte de ses paroles.

Après quelque minutes, Abba et Arikè rejoignent leur amie et commencent par faire la cuisine ensemble. Un dialogue naquit en elles et elles parlaient avaient tendresse et joie. En dépit de certaines mésententes qui sont d'ailleurs éphémères, le trio a su garder le lien qui les ligaturait.

Au centre-ville là-bas, dans une boite de nuit ambiancée par une musique brouillant, des jeunes gens dansaient ici et là vers les environs de vingt-une heure. À une table de deux places, étaient assises Flora et clémence. Elles étaient en pleine discussion.

- Je te jure que Clémence, j'égorgerai cette fille si je l'attrape.

- Qu'est ce qui prouve que Percé sort avec une autre fille ?

- Sa réalisons d'aujourd'hui à la cantine, la façon de me parler quand j'ai été chez lui et surtout l'odeur sur son habile.

- Vraiment Flora tu te fais trop d'illusion à se propos.

- Tu penses ? Cette garce aura de mes nouvelles bientôt.

- Écoute, je ne t'ai pas amenée ici pour que ta colère se décuple. Mais bien au contraire, je t'ai amenée ici pour t'apaiser. Maintenant allons bouger notre corps un peu.

- Tu as raison ma chérie. À nous la danse.

Elles montent sur la piste et commence par danser. C'était leur idylle de certaines soirées lorsqu'elles ne sont pas surveillées par leurs parents. Elles boivent et au finish, elles rentrent en clandestinité à après s'être offertes sur un plateau comme des prostituées.

Ce matin, Azoumi était déjà à l'heure. Elle va s'assoir et quelques minutes plus tard, vint Zita. Celle-ci était de bonne humeur.

- Bonjour ma chérie. Comment ce que tu vas ?

- Je vais très bien. Et toi ?

- Sublime comme le mot.

- On dirait qu'hier, un prince charmant t'a promise la lune.

- Hô si c'était ça, je ne serai plus de ce monde ma copine. Je serai morte de joie lança Zita.

- Je suis heureuse mais tout le monde ne se lève pas aux mêmes pieds de chance. Ta reine boude tel un enfant qu'on refuse de s'amuser dans la boue.

- Je crois que tu dis vrai.

Elles se mettent à rire sans faire attention à Flora qui les lorgnait avec dédain. Cela fit de plus rire Zita et Azoumi qui ne pouvaient s'empêcher de s'esclaffer davantage. Peu de temps après, le professeur du jour entre et le cours démarre. Pendent la pause, Zita et Azoumi se dirigent vers la cantine. Clémence et son acolyte les rejoignent mais cette fois-ci en restant au portail pour guetter l'arrivée de Percé. Celui-ci venait pour voir Azoumi avant la reprise des cours. À peine avoir franchi le seuil de la porte, Flora s'agrippa à son cou et l'embrassa. Zita et Azoumi vivait cette scène avec un sentiment écœurant et étonnant. Après s'être accaparé des lèvres de Percé, Flora jeta un coup d'œil du côté de Azoumi et Zita en laissant un sourire moqueur. Ces dernières s'empressent de regarder dans leur plat et firent mine de rien voir. Elles vident rapidement leur plat et sorte sous le regarde de Percé, malingre vue la présence de Zita et de Flora pour aborder Azoumi. Il passe un petit temps interminable avec Flora et Clémence afin de ne pas laisser de soupçon du lien qui le lie avec Azoumi et Zita. Il quitte la cantine pour sa salle de cours. À midi, tout le monde s'empressa de rentrer. Percé alla chercher sa voiture pour déposer Azoumi en la rattrapant sur le chemin. Mais celle-ci ne laissa aucun mot. Elle marche en coulant silencieusement des larmes qu'elle essuie avec le revers de sa main. Percé décide alors de la suivre comme hier. Une fois à la maison, elle entre et ferme la porte. Percé pensait faire la même chose mais il fut ahuri de voir que la jeune fille ne faisait rien pendant des heures passées. Il était presque dix-neuf heures et Azoumi n'a toujours pas réagit. Las, Percé rentre chez lui tout triste. Azoumi ouvre la porte et se met dans la cuisine. Percé, une fois à la maison, alla directement dans sa chambre et une fois encore, Flora y était.

- Bon sang Flora laisse-moi tranquille.

- Pas tant que tu ne me dises avec qui tu flottes Percé.

- Là tu peur vraiment ton temps. Va puiser de l'eau dans un panier si tu n'as rien à faire Flora dit Percé en allant se déshabiller.

- Où penses-tu aller alors que nous n'avons pas fini de parler.

- Moi j'en ai fini et tu peux continuer à parler seule.

Percé se dirige vers la salle de bain. Il ouvre le robinet et commença par se laver. Pendant quelques minutes, Percé sentit autour de sa taille deux bras qui l'entourent. C'était Flora qui s'est déshabillé, elle se colla totalement au corps du jeune homme en le caressant. Percé resta stable sans réagit. Flora continuer et attrape le membre de Percé. Ce dernier demeure le même, gardant son sang-froid et espérant voir là où Flora voulait en venir. Sentant que son empressement autour du membre du jeune ne déconcentra pas ce dernier, Flora décide de se mettre à genoux pour le sucer. Malgré la grande sensation excitante que devrait procurer le geste débile de la jeune fille, Percé resta le même, ne manifesta aucune excitation. Cela épata Flora qui s'arrête brusquement en se posant plusieurs questions dans le silence.

- As-tu fini ton sale besogne ? Tu perds vraiment ton temps Flora. Maintenant, laisse-moi tranquille prendre ma douche.

Percé s'écarte et continue de se laver sous le regard de Flora. Quand il finit, il sort et la laisse seule sous la douche. Il s'habille et sort de la maison. Flora se rince le corps et va s'habiller. Quand elle sortir, elle demande d'après Percé et on l'apprit qu'il était serti. Elle s'empresse aussi de rentrer toute perplexe.

Percé venait de se garer devant la maison de Azoumi. Celle-ci l'ayant vu depuis longtemps, ordonna à Fanny et à Arikè de dire à Percé qu'elle était sortie depuis l'après-midi. Elle alla s'enfermer dans la chambre à coucher et resta tranquille. Percé descends de sa voiture et se dirige vers Fanny et Arikè qui étaient hébétées de voir que c'était le jeune de l'autre fois au marché des bois qui était venu.

- Bonsoir les filles. Comment vous allez ?

- Bien. Comment vous allez ?

- Je vais bien. Je cherche Azoumi.

-Elle n'est pas là. Elle est sortie depuis l'après-midi.

- Puis-je l'entendre ?

- Si vous voulez dit Fanny qui l'apporta une chaise.

Percé s'assit pendant qu'il manipulait son portable. Pendant ce temps, Arikè et Abba commencèrent par parler dans la langue locale pour ennuyeux Percé. Au bout d'une heure, leur manigance eut raison sur la patience du jeune homme qui décide de rentrer. Après son départ, Azoumi sort tout en soupirant.

- J'avais cru à un moment qu'il ne partira plus.

- Pourquoi tu malmènes ce jeune homme ainsi ?

- Il le mérite bien dit Azoumi en s'assaillant.

- En tout ça moi je me trouve beau et je pense qu'il a succombé sur ton charme.

- Merci pour l'information Abba. Maintenant, mangeons car j'ai faim.

Le soleil venait de se lever avec sa beauté naturelle. Sur le campus, le monde estudiantin s'amplifiait ici et là. Fanny et Arikè étaient déjà à leur place quand un jeune homme vint à elles.

- Bonjour mademoiselle. Puis-je rester avec vous ?

- Mais tu vois que nous sommes déjà au nombre sur la table répondit.

- Pourquoi toi tu ne me réponds pas demanda-t-il à Arikè.

- Parce qu'on ne répond pas aux idiots comme toi car c'est perdre le temps précieux.

- Cela veut dire que tu viens de m'insulter ?

- Non je viens de te qualifier. Maintenant rejoins ta place, idiot.

Le jeune homme se retire tranquillement sur ces mots. Abba regarde avec dédain son amie qui ne tarda pas à lui demander :

- Je peux savoir pourquoi tu me regardes ainsi ?

- Pourquoi Azoumi et toi êtes si dures avec les garçons.

- On n'apprécie jamais de bienséant la valeur d'une personne qui se laisse aller à tout.

- Il était juste sympa c'est tout.

- Moi aussi je l'étais. Tu as ta vision de voir les choses et moi je n'en ai la mienne. Maintenant cessons de nous disputer car le professeur est là.

Elles se concentrent pour suivre le corps qui venait de commencer. De l'autre de l'université privée. Azoumi suivait son corps comme d'habitude. Pendant le cours, une question fut posée à Flora qui ne savait à quelle tête se donner pour répondre à la question. Le professeur désigne Azoumi qui répondit avec exactitude et le professeur demande à ce qu'elle soit applaudie. Toute la salle le fit sans Flora et Clémence qui avaient une mauvaise mine. À la pause, Zita et Azoumi décident de ne pas aller à la cantine. Elles vont ailleurs pour manger. Percé alla comme d'habitude pour voir Azoumi mais non seulement il fut saisi par Flora, mais il fut déçu de ne point repérer la jeune fille après mante coup d'œil. À la sortie, Azoumi accepte l'offre de Zita de la déposer chez elle. Azoumi a accepté parce qu'elle ne voulait pas voir la tête de Percé. Ce fut ainsi qu'elle évitait au maximum Percé qui avait fait de son possible pour la rencontrer mais hélas, il ne réussit point. Toute la semaine s'écoule et le vendredi avant de séparer de son amie, Zita informa à Azoumi qu'il y aura une soirée de fin de semaine sur l'établissement. Là, tous les écoliers, élèves et étudiants de ladite école viennent pour se régaler un peu. Zita supplia Azoumi pour qu'elle vienne car elle ne sera pas déçue. Elle décide de venir avec ses amies Fanny et Arikè pour ne pas se sentir seule malgré la présence de Zita. Azoumi n'était pas habituée à ces soirées en fête.

Le samedi à vingt heures précise, Zita était déjà là avec son chauffeur. Il demanda à ce dernier de l'entendre sur la voie pour qu'elle appelle ses amies. Elle va dans la chambre et retrouve Abba et Arikè toutes prêtes.

- Bonsoir les filles. Vous êtes toutes belles.

- Toi aussi tu es très sublime dans ta tenue dit Arikè.

- Où est Azoumi ?

- J'arrive répondit cette dernière depuis la chambre à coucher. Elle sort dans son habilement traditionnel tout en mettant les cauris sur sa coiffure.

Quand elle sortit, Zita resta ahuris par ce qu'elle voyait. C'était pour la première fois qu'elle voyait un tel habillement. Azoumi respirant dans une beauté naturelle, flamboyant tel le lambeau des cieux. Zita n'en revenait pas, elle regarde encore et encore Azoumi qui finalement, lui demanda :

- Tout va bien Zita ?

- Oui très bien même. Laisse-moi te dire que tu es une déesse dans ton habillement.

- Merci beaucoup. Maintenant à nous pouvons partir.

- Non nous ne partirons pas d'ici sans que je ne te prenne au moins dix photos sur dix différentes positions.

Zita sort son appareil et prit les photos dans les différentes positions qu'elle indiquait à Azoumi. Quand elle finit, elle demanda la permission de faire une photo avec la future star de son école. Azoumi ne comprenait rien mais elle se contentait de faire ce qui lui disait Zita. Cette dernière appelle Abba et Arikè pour un selfi. Après quoi, Zita remit son long pardessus à Azoumi en disant.

- Là beauté d'une star ne se divulgue pas ainsi. Personne ne verra ta beauté dans ton habillement que sur la scène. Ce soir ma chérie, je te promets que tu déclencheras ton succès avec ta beauté si tu fais exactement comme je te dis.

- D'accord j'ai compris dit toute perplexe Azoumi, toujours dans les ombres d'incompréhension.

- Aujourd'hui, tu vas décevoir les filles de notre école qui se croient très belle que la lune. Aller les filles, notre hégémonie est à nos pieds. Allons dans le monde des stars.

Elles partent dans la voiture de Zita qui ne cessait de rêver du grand succès qu'elle fera de Azoumi. Elle était tellement excitée de voir l'étonnement qui balkanisera la foule ce soir. L'on dit toujours, contente toi de ce que tu as et ne méprise jamais d'où l'on vient. Si Arikè et Abba avaient eu le privilège de s'habiller comme leur copine, elles seront sans doute sur le point d'ouvrir un grand libre de leur histoire. L'origine de l'homme et la seule richesse qui ne le manque jamais. Lecteur, fais des particules de ton origine les péripéties de ton quotidien et ta bénédiction sera une merveille.

Zita et sa colonie d'amie descendent de la voiture. Elle ordonna au chauffeur de rentrer car dès qu'elles auront fini leur soirée, elle rentrera en taxi. Les filles s'engagent à l'entrée de l'école avec une démarche extraordinaire. Zita était devant, Arikè et Abba était l'une à gauche et l'autre à droite de Azoumi. Cette dernière était encadrée comme une star et les yeux de désirent se posent sur Zita, Arikè et Fanny. Azoumi était reléguée au second plan car elle n'avait pas laissé à la bonne vue de tout le monde sa beauté. Néanmoins, cela ne la dérangeait du tout pas. Elles prirent une table à quatre places et commencèrent par discuter de tout et de rien. Des yeux étaient faits à Arikè, Abba et Zita. Mais elles feignent ne pas les voir tout en riant à leur petite blague. Quelques minutes plus tard, la chorégraphie commença et les danseurs donnaient tous leurs talents pour impressionner le publique. S'en est suivit des interprétations, théâtre, de slam. Il sonnait maintenant vingt-deux heures, c'était enfin le moment tant désiré par Zita pour mettre son plan à exécution.Avant que la colonie des slameurs ne parte, une dizaine de filles se réfugiaient dans les coulisses. Azoumi devant de plus en plus nerveuses quand elle finissait par comprendre petit à petit l'enjeu de Zita. Elle essaie quand même de garder son sang-froid. Le Dj prit le micro et commença par exciter le public.

- Cher public nous sommes à la plus grande étape de notre soirée de fin de semaine. Il est dit que les merveilles de Dieu sont le plus souvent rependues sur le sexe féminin. Aujourd'hui, ce soir, à cette heure précise, notre chère école vous présente ses déesses. Elles sont belles, miroitantes, flamboyantes, brillantes, ensorcelante si bien que depuis cinq années successives, les juges sont incapables de trouver la déesse des déesses. Sous vos applaudissements chers amis, recevez les diamants de notre école, de notre collège, de notre université.

Et en file indienne, les filles sortaient et s'alignaient par ordre d'arrivée. Parmi ses filles, il y avait Flora et Clémence. Les filles tournent sur elle dans leur habillement, sourient au public avec des bisous de mains lancés. Quand la dizaine de fille monta sur le podium, Zita touche la main de Azoumi qui tremblait déjà.

- N'ai pas peur ma chérie. J'ai confiance en toi en te regardant. Je sais que tu arriveras, sourire au public aussi possible que tu peux, fais des gestes qui prouve que tu respectes le public et l'adore. Promet moi que tu vas réussir.

- Mes ancêtres de le promettent car ils seront en moi quand je serai sur le podium.

- Maintenant attends un peu. Et va quand je te dirai d'aller.

- D'accord.

Le public ovationnait avec une grande enthousiasme, de joie et de cris ici et là. Le Dj avait de la peine à réclamer le silence. Après supplication sur supplication, il obtint le calme. Il soupire et dit :

- Voilà chers amis nos déesses. Elles sont toutes belles, et vos réactions l'ont confirmé. Mais n'y-t-il pas de belles filles dans cette foule ?

- Siiiii répondit le public au grand nombre de voix féminine.

- Aller qu'elles viennent les plus audacieuses à se mesurer à nos déesses. Que ces filles viennent montrer leur clarté écarlate qui flamboyant le monde.

Alors, trois filles commençaient par montrer sur le podium avec des sourires aux lèvres. Elles vont et tournent sur elles-mêmes sous les applaudissements de la foule.

- Il n'y a que ces trois filles seulement qui sont des déesses dans cette grande foule ? Que celle qui a la conviction de sa beauté vienne car d'ici peu de temps, la liste sera bloquée.

C'est en ce moment que Zita tapoter Azoumi et lui fit signe de la tête qu'il était l'heure. Elle voulait enlever son manteau mais Zita la recommande de le faire une fois sur le podium. Alors, Azoumi se lève avec hésitation et contourne la foule et monte sur le podium. Quand la foule vit Azoumi dans son manteau noir qui couvrait tout son corps, elle se lançait de rire sarcastique. Azoumi resta comme une poule mouillée et fit un geste de visage qui faisait plus rire. La foule et même les autres filles sur le podium ne cessaient de se moquer d'elle. Flora et Clémence étaient les pires de toutes les filles dans cette moquerie. Alors tendrement, sous les rires et moqueries, Azoumi détache son manteau. Le public resta stupéfait, espérant voir ce qui suivra. D'un geste machinal, elle laissa tomber son manteau et offrit au plus grand étonnement de la foule sa beauté. La foule, était morte dans l'exploration de ce corps farouchement habillé en traditionnelle.

- Aller les idiots et idiotes, moquez-vous maintenant de la déesse des déesses, nous allons voir, cria si fort Zita qui risquait de perdre sa voir le lendemain.

Ce fut le déclenchement total de l'euphorie de la foule. Elle criait déesse des déesses ! Déesse des déesses ! Déesse des déesses ! Déesse des déesses ! Déesse des déesses ! Déesse des déesses ! Déesse des déesses ! Déesse des déesses! Azoumi marcha à pas lestés, souriante, les mains à sa taille, elle tourne sur elle-même, souriant encore et encore. Se prosterner devant la foule avec des signes de respect. Cela épatait toute la foule qui ne se maîtrisait plus. D'autres voulaient monter sur le podium et prendre Azoumi. Des photos se prenaient ici, des flashs sortaient de tous les portables, de toutes les marques. On aurait cru à une émission de presse. Ici, le Dj avait vraiment du mal à maîtriser la foule, il parlait mais sa voix n'était qu'une fibre dans l'écho du brouhaha. Quand la foule était comblée de cette contemplation, elle se tut pour l'instant. Le Dj remit le micro aux filles qui se présentent. Quand se dut le tour de Azoumi, un silence naquit immédiatement. Elle prit le micro et dit :

- Bonsoir à tout le monde. Je m'appelle Aloua Azoumi, je suis en première année de l'administration de entrepreneuriat, merci.

- Et voici les déesses de cette année qui vont faire vivre la compétition de la beauté en cette année scolaire. Mais avant de se séparer, c'est la dernière tour du galaaaaa. Tout le monde sur le podium.

Une musique assourdissante déchira l'air. Toutes les personnes montaient pour faire bouger leur corps. Zita vient prendre Azoumi dans ses bras. Fanny et Arikè en firent de même. Elles étaient toutes contentes.

- J'étais sûre de moi que tu les épaterais quand tu montais sur le podium disait Zita en dansant.

- Je ne m'attendais pas à ça.

- Tu n'as encore rien vu. Le lundi, tu seras à la une des conservations dans cette école.

- Je déteste cela.

- Il te faut apprendre dès maintenant car ton statut est scellé et les yeux sont braqués sur toi.

- Si tu le dis.

Elle continue de danser quand Azoumi sentit quelqu'un tirer sa main. La personne la tire avec force qu'elle ne pouvait riposter. Elle l'amène derrière une salle et la fit adosser contre le mur. Quand Azoumi réussit à voir le visage de la personne, elle cria :

- Percé ! Pourquoi tu me tires ainsi ?

- Pourquoi tu m'évites depuis le mardi ?

- Moi je ne t'évite pas.

- Et où passes-tu tes nuits puisque chaque soir que je te rends visite, tu n'es toujours pas là.

- Je n'ai pas de compte à te rendre. Et je ne te demande non plus un compte rendu de qui s'agrippe à ton cou tous les jours pendant la pause.

- Haaaa oui ?

- Que je dorme là où je veux et quand je veux ne te regarde pas Percé. C'est ma vie et je ne te demande pas de me faire le compte rendu de ta vie. Laisse-moi tranquille.

- Tu es nouvelle ici et tu ne restes pas à la maison. Depuis quand tu as commencé par être comme...

- Comme une prostituée ? Termine ta phrase Percé. Pour toi, je ne suis qu'une campagnarde qui se fait partager toutes les nuits. J'ai compris la leçon dit Azoumi en partant.

- S'il te plaît Azoumi, arrête, ce n'est pas ce que je voulais dire lança Percé en arrêtant Azoumi.

- Ne me touche plus idiots répliqua Azoumi à Percé en lui administrant une paire de gifle.

Elle court et pour rejoindre les autres. Percé était debout, gardant sa joue chaude par la gifle reçue. Il se rend compte qu'il a été trop dans ses paroles. Azoumi fit signe à ses amies, qu'elle voulait rentrer. Elles n'étaient encore satisfaites de la danse mais elles ne pouvaient rien lorsque la déesse des déesses décide de rentrer.Elles hélèrent un taxi. Pendant le trajet, Zita, Abba et Arikè se parlaient de la grande surpris qu'a fait Azoumi à la foule. Mais Azoumi était préoccupée par autre chose. Quand le chauffeur gara au premier arrête c'est-à-dire chez Azoumi, les autres filles descendent. Avant que Azoumi ne sorte, Zita la retint et dit :

- Tu as l'air si triste. C'est pour la première fois que je te vois ainsi. Alors que ce soir, tu devrais être la plus heureuse.

- J'irai mieux Zita. Ce sont les séquelles de la vie et tout ira mieux.

- Si tu as besoin de quoi que ce soit, dit le moi. Je serai là.

- Merci pour tout ce que tu as faite pour moi.

- Demain, je vendrai vers dix heures. Tu seras à la une des réseaux sociaux je t'assure. Bonne nuit.

Elle acheva ainsi leur soirée et chaque prit la direction du lit. Pendant le sommeil, Azoumi ne cassait de pelure en silence. Sur son lit, elle voyait encore les accusations cinglantes de Percé. Elle souffrait l'amertume que tout cela vienne de Percé, de ce jeune homme qu'elle croyait différent des autres. Elle se rend compte en cette nuit qu'elle avait commis la plus grosse erreur de l'avoir donné confiance. Elle suffoqua de douleur mais tiens le moral haut.

Sur son lit, l'âme pleine de remord, de culpabilité, Percé se jette sur son lit sans daigner se déshabiller. Il revoit le visage lumineux de Azoumi sur le podium, de son sourire merveilleux qu'elle avait tant. Brusquement, il vit aussi se sourire qui se transforma en une grande tristesse, l'angoisse qui hantait Azoumi. Il voyait le regard résilié de la jeune fille, elle était abattue, humiliée et une rage l'empressait. Percé un donne un coup à la tête et dit :

- Bon sang ! Qu'-ai-je fait ainsi ?

Il se réveille tôt le matin, il fait dire qu'il n'avait pas pu fermer l'œil toute la nuit. Tellement le remord le hantait qu'il ne savait à quel saint se vouer pour amoindrir ce martyr qui le ronge le cœur. Il va dans le bureau de son père il était certain que ce dernier serait là.

- Bonjour papa.

- Bonjour fiston. Tu as une tête marrante. Ta nuit a été un cauchemar ?

- Je n'ai pas pu dormir père.

- Pourquoi ?

- J'ai merdé papa. J'ai gravement vexé une fille et je ne sais comment faire pour m'excuser car elle ne veut pas entendre parler de moi ni me voir.

- Là tu l'as vraiment blessée. Mais le temps est le remède des blessures des cœurs. Cependant, je te conseille de chercher quelque chose de particulier que cette fille aime et offre-le à cette fille en guise de ta mauvaise conduite vis-à-vis d'elle.

- Merci papa. J'ai une idée.Tu es le meilleur père.

Percé sortit en trompe du bureau de son père. Il alla prendre machinalement une douche et s'engouffra dans sa voiture après avoir lancé un petit bonjour à la famille qui était à table pour le petit déjeune. Percé se rend dans un magasin de vêtement traditionnel et à l'aide des spécialistes de la boutique, il acheta un linge étincelant avec toute sorte d'accoutrement pour être en une princesse. Il emballa tout et prit à, la hâte sa voiture pour la maison de Azoumi. Celle-ci et ses camarades dormaient encore car la soirée d'hier était longue. Percé alla quand même frapper à la porte. Au bout de quelques minutes, la porte s'ouvrit et au grand étonnement de Percé, il remarqua que c'est Azoumi. Celle-ci ayant vu le visiteur matinal ferma la porte avant que Percé ne puisse dire quoi que ce soit. Azoumi retourne pour se coucher et commença par pleurer son chagrin. Percé compris l'amertume de la fille et ne voulait pas insiste. Il dépose néanmoins le cadeau à la porte car le nom de Azoumi y figurait. Il partit avec l'espoir que la fille prenne le cadeau. Quand il démarra pour s'en aller, Arikè sortit et prit le cadeau. Sans réfléchir, elle alla le déposer sur le cheveu du lit de Azoumi en disant :

- Ouvre le dans vingt ans si tu veux mais laisse-moi te dire d'autre personnes envient ta place même si tu souffres.

Arikè sortit dans le salon et laissa Azoumi qui avait les yeux rivés sir le cadeau. Une grande sensation la prenait de voir ce que contenant le cadeau mais son orgueil t'interdisait. Elle ne sortit de la chambre qu'à l'arrivée de Zita à dix heures comme cette dernière avait dit.

- Comment vont la star de notre école demanda Zita en prenant Azoumi dans ses bras.

- Je vais bien dit Azoumi en essayant d'oublier sa situation.

- Comme je te l'avais, tu es à la une sur les réseaux sociaux de notre école. Tien et regarde les commentaires qui sont font sur toi ma chérie.

Azoumi prit l'appareil et lit tous les commentaires. Des filles qui étaient content d'elle avaient mis sa photo sur leur profil. Des garçons ne cessent de demander le numéro, la maison, tout de Azoumi. Au bout de dix minutes, elle n'en finit pas de lire les commentaires et les ignorent car cela ne l'intéressait guère.

- Alors ma chérie qu'en dis-tu de ce que tu as lu ?

- Ils exagèrent trop dans leurs commentaires. Je suis comme toutes les autres filles. Elles sont aussi belles.

- Et toi tu es la plus belle ma chérie. Voilà ce que je t'ai apporté. Un appareil et tout de suite même, nous allons créer une page pour toi, sur tous les réseaux sociaux.

- Je ne sais comment te....

- Surtout, ne me remercie pas Azoumi. Nous ne sommes qu'au début de notre hégémonie.

Elles passaient toutes la journée à parle rien que ça. Le temps avait tellement filé si bien qu'elles ne s'étaient pas rendu compte que la nuit tombe. Zita rentra après avoir montré à Azoumi toutes les procédures de navigation sur sa page, son profil et autre. Elle avait maintenant un nouveau portable de marque. Elle remit son appareil à Arikè pour que cette dernière l'utilise avec Abba en cas d'urgence. Tard dans la nuit, elle se rappelle du numéro de Percé. Elle l'enregistre dans son répertoire. Elle va sur WhatsApp et vit le profil de Percé. Elle regarde l'image pendant longtemps et jette un coup d'œil au cadeau. Elle voulait lancer l'appel sur le numéro de Percé mais elle rejette cette idée et se recouche.

Le soleil était dans son creux et nourrissait la nature de ses merveilleux rayons. Une nouvelle journée commença et une semaine de cours s'entama. Quand Azoumi franchit le seuil du grand portail de l'école, une petite foule s'attroupa autour d'elle avec des micros. C'étaient les étudiants journalistes de l'école. En effet, l'école que fréquentait Azoumi était une école de renommée dans son encadrement pluridisciplinaire. Il y avait toutes les filières et la formation était une grande merveille. Tout est surveillé à chaque point. Inscrire son enfant en cette école, c'est garantir l'avenir de cet enfant. Donc ayant participer au événements d'hier, tous les groupes en journalisme de cette école s'acharnaient à être le premier à écrire sur la nouvelle star.

- Bonjour mademoiselle Azoumi, hier vous avez émerveiller le public par votre clarté, pouvez-vous nous donner votre secret ?

- Mademoiselle Aloua, qu'elles sont vos ambitions depuis l'événement d'hier ?

- Mademoiselle Azoumi, comptez-vous effectivement se mettre en concurrence ?

- Mademoiselle Azoumi, pourquoi avez-vous opter le style traditionnel ?

Azoumi était là, sans savoir quoi faire. Elle était restée planter tout en regardant les grimaces des journalistes-étudiants. Elle ne savait comment se tirer de cette troupe très curieuse. Elle invoqua ses ancêtres à lui venir en aide car cette situation la dépassait. Subitement, elle entend la voix d'une personne qui la réconforte. C'était Zita qui venir la sauver de cette grande foule de journalistes en cria presque :

- Là nouvelle star de cette école n'est pas encore prête à parler. Quand elle sera disponible, elle vous le fera savoir. Merci.

Zita tire Azoumi pour se faire un passage avec force. Elle réussit à la tirer du monde des journalistes qui continuait de la suivre.

- Tu es mon ange gardien. J'étais sur le point de pleurer dit Azoumi.

- Ce n'est que le début du commencement.

Zita entraîna toujours Azoumi par le bras et elles entrent dans leur salle de cours. Les journalistes de l'école continuaient à les suivre mais ils sont malheureusement interdits de rentrer dans les salles pour interviewer une personne. Mais sur les escaliers, ils retrouvent Flora, ancienne star de l'école et tentent de la soutirer des mots pendant que Zita et Azoumi se réfugiaient dans la salle.

- Bonjour la star de cette école. Mademoiselle Flora, hier, une nouvelle beauté à faire vibrer le public par sa beauté. Qu'en pensez-vous de cette nouvelle ? Demanda un journaliste.

- Il faut dire que le public a exagéré puisqu'elle est belle autant que toutes les miss de cette école.

- Cela dit, avez-vous des frissons de perdre votre place avec l'arrivée de cette nouvelle qui a ému tout le public en quelques minutes ? Demanda un autre journaliste.

- Aucune crainte ne me siège. Je garde la tête haute et je maintiendrai coup que coup ma place car je suis unique en mon genre.

- Mademoiselle Flora, que pensez-vous du style de mademoiselle Azoumi ?

- C'est un style de l'Antiquité alors que nous sommes à l'air de la modernité.

- L'Antiquité ne serait pas la supérieure de la modernité cette année ?

- Chers journalistes, le monde est en perpétuelle évolution. Il ne régresse pas. L'Antiquité pourrait le remporter sur la modernité si le monde régressait. C'est fini pour aujourd'hui merci.

Flora entendre dans la salle de cours toute souriante et satisfaites des réponses qu'elle a données. Elle y était habituée et avait pris goût de la presse. Quand elle entre dans la salle, elle va directement vers Azoumi et dit :

-Tu penses t'amener où avec ce que tu as fait à hier ? Tu es loin de savoir que c'est qu'être miss. Commence par pleurer ton échec car tu seras éliminée à la première compétition de salle. Clémence donne lui les échos du grand sacerdoce des miss.

- Haaaa ma chérie je déplore ton cas. Tu te mets là où tu n'as aucune connaissance. Le monde de miss, ce n'est pas un jeu de mythe où tout est possible. Ne rêve pas sur une quelconque réussite. Et toi et ton acolyte, j'aurai de torchon pour effacer vos pleurs d'échec. Hooo elles commencent par pleurer en silence mes pauvres chéries. Allons-y Flora.

Elles partirent sous le regard de Azoumi et de Zita. Ces dernières n'avaient laissé aucune impression suite à leur provocation. Elles les écoutaient attentivement sans un mot. Quand Flora et Clémence rejoignent leur place, Azoumi et Zita se regardent pendant quelques secondes avant de se dire :

- Tu ne les réponds pas demanda Azoumi à Zita.

- L'acolyte de la nouvelle star n'est pas encore prêt pour répondre aux mesquineries de certaines perverses. Et j'en suis sûre que la star elle-même n'est pas encore prête pour ça.

- Je crois que j'ai trouvé mon homo répondit Azoumi.

Elles s'éclatent dans le rire en se tapant dans la main. Cela mis hors d'état Flora et Clémence qui pensaient angoisser leurs rivales par leurs moqueries. Elles comprirent que c'était de l'eau versée sur un canard. Pendant qu'elles se cessaient de se fier tant de soucis, le professeur du jour entre et le cours commença.

Pendant trente minutes de cours, un groupe des représentants des étudiants entre ayant pour président Percé. Quand il franchit le seuil de la salle, Flora se leva en criant :

- Mon prince est là.

- Mademoiselle, asseyez-vous et respectez la présence du docteur cria Percé. Bonjour monsieur, veillez excusez les mauvaises manières de nos camarades étudiants.

- Je t'en prie Percé. Que puis-je faire vous toi ?

- Nous sommes venus cous voler trente minutes de votre temps pour s'entretenir avec nos camarades.

- Vous pouvez commencer.

- Bonjour chers camarades étudiants. Je m'appeler Mazif Percé, je suis le président des représentants des étudiants de cette université. Voici Fidèle, le vice-président et Donatien le secrétaire général. Ce matin nous sommes venus pour vous entretenir sur certain point comme..........

Et il parla des points concernés avec des explications. Il maîtrisait bien sous travail si bien qu'il n'avait pas besoin de regarder sur un papier afin de trouver la chronologie des idées et des points à aborder. Il parlait avec une aisance et posément. Il fixait toute la salle. Azoumi le contemplant depuis quelque temps dans ses gestes et actions. C'est pour la première fois elle le voyait dans cette concentration. Zita ne manquait pas de sourire car c'est l'un des points qu'elle aimait chez Percé. Azoumi était émerveillée et ne savait ce qui la poussa à commencer par sourire. Quand Percé finit, il conclut :

- Voilà en résumé ce que nous pouvons garder de cet entretien. Si vous avez des questions, nous sommes là pour vous apporter des réponses.

- Une question lança Flora en se levant. Normalement, ces informations sont faites pour les villageois et les villageoises comme Azoumi.

Elle s'éclate de rire suivie de Clémence et de quelques étudiants de la salle. La réaction de Flora vexa Percé à un point très fâchant. Il jette un coup d'œil à Azoumi qui était restée sereine malgré cette grande provocation.

- Mademoiselle, votre cupidité vous aveugle et vous désigne comme la villageoise la plus pathétique de la planète. Alors veillez dorénavant conjuguer l'amour du prochain au lieu de la haine et de l'orgueil dont vous faites preuve. S'il vous plait monsieur, veillez à nouveau excusez cette maladresse de notre camarade.

- Excuses accordées.

- Nous allons demander à partir.

Percé sort avec ses amis sous le regard blessant, étonnant de Flora qui ne s'en revenait pas. Elle ne pouvait croire que Percé avait pris la défense de Azoumi. Cette dernière était heureuse même si elle ne laissait pas le voir que Percé ait pris sa défense publiquement. Flora regarde avec dédain Azoumi qui sourirait toujours. Elle se sentir mal à point si bien que suivre le cours n'est plus dans son vocabulaire. Elle voulait retrouver Percé et le crier dessus pour qu'elle apaise sa colère. À la pause, avant qu'elle ne sorte avec sa copine Clémence, elle alla laisser un mot à Azoumi :

- Ne rêvasse pas sur mon fiancé sale garce car il est à moi seule même s'il a pris ta défense. Il n'y a d'yeux que pour moi. Et je me battrai corps et âme pour le conserver pour moi seule.

Elle partit dans un tourbillon de jalousie. Quand elle atteint le seuil de la classe, Zita et Azoumi s'éclatèrent dans un fou rire. Cela énerva de plus belle Flora qui marchait à vive allure. Zita et son ami vont prendre leur déjeuner dans leur petit coin. Des chuchotements se faisait ici et là par des filles et gardons qui les voyaient. Azoumi et Zita prirent une table et firent la commande. Depuis leur arrivée, une jeune fille ayant le même âge qu'elles, ne cessait de les regarder. Elle se lève et va-leur elles en disant :

- Bonjour les filles. Azoumi excuse-moi de te déranger un peu. Hier, tu as été sublime et compte sur moi pour ta candidature de miss pour cette année.

- Merci beaucoup heu...

- Je m'appelle Ariane. Et j'ai déjà aimé ta page.

- Merci beau Ariane je suis très flattée.

- Puis-je prendre une photo avec toi Azoumi ?

- Bien sûr que oui il n'y a pas de problème.

La fille s'approche d'elle et pris la photo. À son départ, quatre autres filles viennent faire la même chose. Cela laissait que Azoumi n'avait même pas toucher à son plat alors que Zita venait de vider pour elle.

- J'ai une faim de loup. Je n'aime même pas encore goûter à mon plat qui risque de se refroidir.

- Hahahahaha ce sont les conséquences d'être star ma cher et ta rivale t'aurait prévenu.

- C'est simple, je laisse tout tomber.

- Nous verrons bien.

Au chemin du retour, les filles prenaient des photos avec Azoumi. Ce n'est une fois en salle qu'elle soupire de s'être libéré. Le professeur revient et le cours commença à nouveau. Après une heure de cours, un étudiant vint signaler au professeur que le chef du département demande à voir Azoumi dans son bureau. Quand la nouvelle fut annoncée à Azoumi, elle eut une grosse peur en se demandant le problème qu'il y avait. Néanmoins, elle se lève et se dirige vers l'administration. Une fois qu'elle y entre, Azoumi se sentit tirer et propulser dans un bureau. La porte se ferme et elle demanda :

- Que me veux-tu Percé ? Demanda Azoumi dans une grande panique.

- Calme-toi Azoumi. Je ne te veux aucun mal. C'est moi qui faite venir et non le chef de département. Je voulais d'abord m'excuser pour ce que cette fille a dit à propos de toi.

- Celle fille tu dis ? Où ta fiancée ?

- Elle n'a jamais été ma fiancée, il n'y a plus rien entre elle et moi depuis deux ans.

- Cela ne m'intéresse pas.

- Je voulais aussi m'excuser pour l'autre fois. Tu ne me donnes pas l'occasion de te parler afin de t'expliquer plusieurs choses mais je tiens au moins à m'excuser pour ce que je t'ai dit la fois passée. Si un jour, tu te sens disponible à m'écouter, je viendrai te parler et après cela, je te rassure que je ne t'embêterai point. Mais sache que je suis vraiment désolé finit avec un ton sérieux qui convainquait Azoumi.

- C'est fini ?

- C'est fini si tu n'as rien à dire. Tu peux aller au cours maintenant.

Azoumi sortit et ferme la porte avec un sourire. Percé s'assied et se dit au fin fond de lui qu'il avait fait de son mieux. La balle est maintenant dans le camp de la jeune fille. Et ce fut vrai car dès ce jour, Percé ne chercherai pas à voir Azoumi. Il eut néanmoins un cœur soulagé d'avoir présenté ses excuses. À la fin des cours, il rentre chez lui et va dans sa chambre. Il vit Flora qui l'attendait.

- Je connais maintenant la solution pour que tu me fiches la paix.

- Percé tu oses m'humilier devant tout le monde ? As-tu pensé à ma place dans ta vie pour que tu prennes la défense de cette chimère, cette villageoise ?

- Tu n'as plus aucune place dans ma vie Flora et ceci depuis deux ans. Et la chimère fille, c'est toi qui s'acharne sur une innocente qui n'a même pas ton temps. Tu sais quoi Flora, je demande même ce qui m'a poussé à avoir une liaison avec toi. Tu es la pire des choses que je ne devrais connaitre.

- Oui c'est vrai, après m'avoir usée à ton gré, las de moi, tu me rejette. Mais si tu oses le faire...

- Que feras-tu Flora ? Absolument rien car tu n'es folle débile errant dans cette ville.

- Je n'ose imaginer ta vie et celle de cette garce que tu fréquentes si tu tentes de faire ce que tu es sur le point de faire. Elle et toi allez connaître l'amère savoir de la vie, vous connaîtrez l'amertume de m'avoir brisée le cœur.

- Commence alors à prendre tes mesures Flora puisque tes menaces ne me font pas peur et je ne suis pas sur le point de faire ce que tu crois mais je l'ai déjà fait il y a de cela deux ans. Alors gruge toi avant que le vent de te dépasse.

- Tu ne sais pas de quoi je suis capable Persée. Tu ne connais absolument pas celle à qui tu as affaire. Affaire à suivre cher Persée car tu viens de me déclarer la guerre.

Elle partit en fermant la porte avec fracas. Persée prend son appareil et compose un numéro. Une heure après, un homme vint changer la serrure de sa porte. Ainsi, Flora n'a plus les clés de sa chambre. Il prend une douche et se connecte. Il va sur la page de Azoumi et lis les commentaires des gens. D'autres le rendaient tellement furieux sans qu'il ne sache la raison. Il fit sa sieste et se réveilla à dix-huit heures. Il descend et reste avec sa famille. À cette heure, c'était le journal télévisé de l'université de Percé. Le journal fit le bref résumé de la soirée du samedi. Il montre aussi Azoumi qui ne répondait pas aux questions des journalistes-étudiants et l'intervention de Flora. En ce moment, Corine, la plus grande fille de la famille entre et jette un coup d'œil sur le géant écran avant de savoir.

- Hô maintenant une villageoise vient faire la une des la presse à l'université des ÉLITES. Épargnes-moi des flatteries incandescentes qui vénèrent cette fille comme l'étoile des filles. Je ne sais même pas où est sa beauté.

- Grande sœur, ne sois pas si dure avec toi-même. Regarde comme la fille est sublime et tu refusés de voir la réalité en face dit Rabi suit au propos de Corine.

- C'est vrai, la fille est belle si nous devons dite la vérité renchérit Diana.

- Vous êtes tous des perverses. D'ailleurs vous ne connaissez tien en miss alors je ne vois pas la raison pour laquelle je dois discuter avec vous. Bien dit m Flora, c'est L'Antiquité elle présente en pensant faire la beauté finit Corine en écoutant les interventions de Flora à la télé.

- Ou bien la grande sœur à peur ainsi que Flora de perdre la place à cause de cette sublime fille ?

- Ne me compare pas à cette vilaine Percé. En compétition, elle ne verra même pas ma poussière.

- Votre grande sœur à raison, cette fille n'a pas la chance devant Corine. Elle est une vilaine fille. Flora est même mille fois plus belle.

- Je crois que je vais vomir si je continue d'écouter cette conservation. Il est difficile de ramener la fille et la mère à la raison lorsqu'elles convergent dans la même rivière.

Percé sort et alla dans le jardin pour prendre d'air. Il pense un peu à sa vie et à Azoumi. Il espéré toujours son signe même si parfois, le désespoir prenait le dessus sur l'espoir dans cette situation. Il passa tant bien que mal le reste de son temps avec sa famille qui n'avait cesser de débattre sur la candidature de Azoumi. Dans la nuit, aucun signe de Azoumi jusqu'à ce que le sommeil l'emporte. Quand il se réveille à sied heure du matin pour se préparer pour le cours, elle jette un coup d'œil à son portable dans l'espoir de voir un appel ou un message. Mais il fut déçu et décide de se mettre à l'évidence. Azoumi ne lui fera plus signe. Ainsi, il décide de ne plus la gêner comme il l'avait dit. Et pendent le reste des jours de la semaine des secours, il ne chercha pas à voir Azoumi. Celle-ci ne fit pas étonnement du comportement du jeune homme. Elle décide de rester sur sa position et voir ce qu'en deviendra la situation. Et les deux se mettent inconsciemment dans un combat silencieux, espérance le signe de l'autre. Rien n'y fait ni du côté de Azoumi ni de Percé. Ce vendredi, à la sortir des cours, Azoumi rentre chez elle un peu lasse. Elle prend une douche avant de s'étendre sur le lit. Elle prend son appareil et se connecte. Instinctivement, elle alla vers le profil de Percé et commença par le contempler. Elle le contemple pendant des minutes et s'en dormir, la photo à l'écran de son portable. Quand elle se réveilla de sa sieste, elle constate la photo et maintenez, sans éviter, elle envoie un message à Persée.

- Ce soir à dix-neuf heures, à la place publique de la gazelle.

Quand Percé reçu le message de l'autre côté, une incommensurable joie l'enivrait. La chambre était petite pour exprimer sa joie dans la danse. Il s'empressa de répondre à la jeune fille de peur qu'elle ne change pas subitement d'idée.

- Merci beaucoup à la nouvelle star des ÉLITE. J'y serai à l'heure et à plus.

Il se rassure plusieurs fois que le message est parti et lance vers le placard pour se choisir la plus belle tenue. Il était impatient que l'heure ne sonne. Entre temps, de l'autre côté de Azoumi, elle sourit aussi et se lève pour se préparer. Elle prévient ses copines qu'elle voulait sortir à dix-neuf heures. Celles-ci furent étonnées d'entendre cela car c'est pour la première fois qu'elle sortait seule.

- C'est le jeune garçon qui avait amené le cadeau ?

- Oui qu'il a des explications à mes données.

- Rassure-toi Azoumi, c'est pour t'avouer ses sentiments.

- Je le saurai dans quelque instant.

- Et le cadeau, il contenait quoi demande avec curiosité Fanny.

- Je n'ai même pas penser à l'ouvrier. Mais comme tu viens de me le rappeler, nous le feront ensemble.

Elle va dans la chambre à coucher pour prendre le cadeau. Une fois au salon, elles l'ouvrent ensemble et quand Azoumi vit le contenu de ce cadeau, elle reste perplexe, joyeuse et confuse à la fois.

- Waoooo un linge de qualité cria Rabi.

- Et tous les accessoires d'accoutrement. Vraiment ma chérie, tu as la chance de trouver ce jeune homme.

- Bon il fut je range ça. Je vais me préparer.

Elle se prépare et à quinze minutes du rendez-vous, elle se mit en route. Elle décide marcher. Une fois-là, elle repère la voiture de Persée. Elle s'avança et vit celui, assis avec impatience. Quand il la fit venir, il la contemple avec désire. Azoumi fut aussi assaillie par l'habillement de Percé. Il était au top pour faire chavirer le cœur d'une jeune fille. Il se lève et prends une main de Azoumi et la fit assis avant de s'assoir à son tour à côté d'elle.

- Je croyais que tu n'allais plus venir à un moment donné.

- Me voici à présent dit d'un ton sec Azoumi.

- Je te remercie de m'avoir accordé cette occasion de te rencontrer comme je le souhaitais. Dis-moi as-tu ouvrir le cadeau ?

- Oui il y a quelques minutes.

- D'accord. Et il t'a plu demanda Percé avec un ton déçu qu'elle n'eut ouvrit le cadeau plutôt.

- Oui et merci.

- C'était mon intention. Je vais directement droit au but. Si je voulais te voir, c'est pour qu'il n'y a pas de point d'ombre entre nous. Depuis quelques jours, je ne sais pas ce que je t'ai fait exactement pour que tu m'évites tant. Pour commencer, Flora n'est pas ma fiancée. Certes nous avons eu une liaison amoureuse il y de cela deux ans. Cette liaison naquit à cause de la complicité de sa famille et la mienne. Mes parents et les siens sont de bons amis. C'est delà qu'elle et moi nous nous sommes connue et rapprochés. Mais quand la famille et elle partirent au Etats-Unis, j'avais compris qu'elle n'occupait pas mes pensées. La séparation m'est été comme un petit voyage d'une journée. Et pendant deux ans, je n'eus aucun chagrin et je compris qu'en réalité, il n'y avait rien de pur amour en moi à son égard.

- Et pourquoi tu me dis tout ça maintenant ?

- D'abord pour que tu ne te fasses plus d'illusion et te dire ensuite que je n'ai jamais su te parler. Te parler avec la plus grande sincérité que j'ai puisque mes kyrielles ne sont pas très agiles et ne savent pas te faire danser comme le tambour. Dans la brise du soir comme dans le silence de l'aurore j'aimerai savoir comment te faire rire mais hélas je ne sais pas. Si tu savais comme dans ma tête je cause bien à toi sujet sans répit avec des belles phrases et muettes, si tu étais dans ma tête tout serait bien moins compliqué. Tu sauras l'amour sincère et direct sans aucune pensée falsifiée mais j'aimerai savoir comment faire pour te plaire. Pour te plaire en chacune de tes journées et de tes nuits, en chacune de tes pensées et de tes idées pour que de corps et d'âme, je t'appartienne et que tu m'appartiennes. Azoumi je ne suis pas le bon ni le génie poète pour te faire roucouler par des rimes. Mais de ma vie, je ne peux supporter ton regard perçant de clarté. Clarté d'une déesse africaine, corps souple en aubaine, candeur vrombissant aux pas lestes. Ô jeune fille noire, sainte créature, ton sourire est ta nature et ta splendeur, l'éclair d'une étoile, telle tes perles sous tes voiles. Et quand dans le royaume du silence ta voix naît, elle roucouler la muse et porte le cœur d'Orphée par la tendresse de ta beauté qui m'amuse. Ô jeune fille africaine, dans la danse de ta dignité, je m'enivre de tes cantiques et de ta douceur mais laisse-moi une voix, pour te dire une première fois avec ma plus grande foi dans cette foire romantique que mon cœur ne peut résilier la dignité de mon cœur. Oui jeune fille je suis amoureux de toi.

Durant tout ce long discours d'amour, Azoumi tremblait, frissonnait et ses yeux imbibés de larmes. Regardant tantôt le vide, tantôt le visage du jeune qui le dévoilait ses sentiments, elle était très silencieuse. Que pouvait-elle devant la puissance des beaux mots de Percé ? Lui plaire ? Il la plaisait depuis des lustres. L'aimer ? Elle l'aimait dans le secret des jeunes filles baignées dans la noble pudeur de leur existence. Alors impuissante soit-elle, malingre fut-elle, faible était-elle qu'elle n'eut trouvé son dévolu en déposant tout doucement la tête sur l'épaule du jeune homme. Amour tant attendu, sentiment réciproque, le destin croise le destin. Que peut le corps quand l'âme danse dans la romance des sentiments qui avivent le cœur ? Absolument rien, rien qui puise interdit cela. On aime sans savoir pourquoi on aime ni sans savoir pourquoi on tombe amoureux ou amoureuse de l'autre. L'amour ne contrôle pas, il vit à son aise et meurt de son propre gré. Même en dépit des tourbillons de la vie qui blessent le cœur, il demeure en ce dernier si son déclin n'est là. Ce n'est qu'à sa mort dans le cœur qu'on ne frisonne plus pour l'autre qui a tant blessé son conjoint ou conjointe. Lecteur, quand on est sincère avec soi-même, une part de vérité découle de cette réflexion...

Comme si leurs cœurs se compliquaient dans le silence, les deux jeunes décident de demeurer dans un mutisme, fixant le vide, écoutant le souffle de l'autre et le battement d'une grande chamade du cœur. Sa main enroulée dans le dos de la jeune fille, Percé caressait tout doucement le bras de sa dulcinée qui était encore dans les bonnes et joyeuses complaintes de son cœur. Au bout d'un moment, alors que les caresses du jeune homme offraient à sa douce peau la saveur de l'amour, elle demanda :

- Pourquoi moi ?

- Parce que c'est toi. Je ne suis pour rien. Ne me condamne pas. Juge plutôt le destin.

- Le destin se leurre en des fois.

- Non le destin ne se leurre pas. C'est plutôt nous les hommes qui nous leurrons face au destin.

- Que dira ta famille face à ma classe sociale.

- Elle importe peu dans ma vie privée.

- Et si elle influence ton cœur ?

- Je demanderai d'aide au tout puissant de me maintenir sur ma droite ligne.

- Percé !

- Oui.

- Je crois que je t'aime.

- Je le sais depuis quelques temps.

- Mais je me suis enfournée dans une histoire qui me fait casser la nénette.

- Cette soirée est la merveilleuse soirée que j'espérais de toute ma vie et je veux pour l'instant oser oublier ce qu'on appelle soucis, peines, malheur, chagrin et tout le mal de la vie. Je veux être heureux. Alors nous reportons cette situation à une date ultérieure.

- D'accord si tu le dis lança Azoumi en se laissant choir sur le jeune homme.

Percé observa un moment de silence et lève le menton de Azoumi. Il approche ses lèvres et déposa un langoureux baissé sur la joie de la jeune fille qui se retire immédiatement en demandant :

- Mais Percé qu'est-ce que tu fais ?

Il ne répondit pas et tira Azoumi vers lui et l'embrassa. Même si la jeune fille était dépourvue en ce domaine, il se contentait de faire le possible. Au bout d'un instant, il s'arrête et la fixe pendant longtemps comme pour demander à la fille si elle avait aimé ce baissée. Avant qu'une quelconque réponse ne lui vienne à l'esprit en se plongeant dans l'innocent regard de la jeune fille, cette dernière caresse la joue de Percé avec des pleurs. Cette fois-ci, c'est elle-même qui l'embrassa avec passion.

- Je ne pensais pas que ce temps viendra un jour. J'avais parfois perdu espoir dans mes nuits de tristesse de t'avoir dans ma vie.

- Maintenant je suis là et je suis l'homme le plus heureux de l'existence.

- Tu sais quoi ? J'ai faim. Ramène-moi à la maison car nous n'allons pas passer tout le temps à s'embrasser pour assouvir ma faim.

- D'accord mais nous n'allons pas rentrer. Je connais un bon endroit.

- Écoute je ne t'ai pas fait venir ici pour que tu dépenses ton argent.

- Je le sais et en venant, j'avais l'intention de dépenser pour toi. Maintenant allons.

Percé entraîne sa dulcinée vers la voiture et l'ouvrit la portière, la fit installer. Il entre à son tour en contournant la voiture et démarre. Il amène Azoumi dans un endroit très calme et mangea avec grand appétit. Azoumi ne voulais pas profiter de la gentillesse de son amour alors elle décide de vite rentrer. Percé obéissait aux ordres de sa princesse. Il la ramène après avoir acheté des cadeaux pour Rabi et Fanny.

- J'ai passé la soirée la plus Belle de ma vie.

- Moi aussi mon amour. Je t'aime.

- Je t'appellerai avant de dormir. À tout à l'heure.

Azoumi regarde Percé s'en aller dans un grand sourire. Elle rejoint ses amies quand Percé se perdit dans son champ de vision. Arikè et Abba sautaient de joie en voyant leurs cadeaux. Elles possédaient maintenant des appareils.

- Je suis tellement contente cria Arikè en allant se jeter dans les bras de Azoumi. Et tout ceci à cause de toi. Je suis tellement heureuse.

- Moi aussi je suis tellement heureuse. Je ne sais comment te remercier Azoumi. Grâce à toi, j'ai ce portable dit Abba.

- Vous le méritez bien les filles.

- Maintenant, à toi de nous montrer comment s'abonner aux réseaux sociaux.

- D'accord venez.

Elles passeront ainsi toute la nuit à naviguer dans une immense joie. De l'autre côté, Percé venait d'ouvrir la porte avec un sourire et esquive quelques pas de danse de zouk. Toute la famille était devant l'écran géant. Il fait le tour de la famille et donnant à chaque de bisous même à son père qui était surpris de la relation de son fils.

- Fiston on dirait que tu as cueilli la nuit dit son père.

- Papa je ne saurais exprimer ma grande et débordante joie. Je suis heureux.

- Hô une fois encore, le grand Dieu Percé a frappé fort dur une innocente fille dit en riant Rab.

- Non je n'ai pas frappé. Je me suis accaparé et ceci jusqu'à ma mort.

- Là ça devient sérieux laissa épatée Diana. Comment elle est, la nouvelle ?

- Sublime, douce, fraîche, sensuelle, souriante, flamboyante, ensorcelante, innocente, merveilleuse. Hô mon Dieu, il n'y a pas de mot pour décrire cette créature disait Percé avec des gestes d'un fou amoureux.

- Tu veux dire qu'elle est comme celle qui fait à la une dans notre école ? Demanda Rabi.

- Bien dit petite fille intelligente dit Percé en allant donne un bisou à Rabi.

- Soyez sans crainte, il n'y a que des filles laides pour se leurrer quand la démence des garçons danse dit Corine en prenant son sac pour sortir en souhaitant bonne nuit à la famille.

- De toutes les façons, moi je ne trouve pas une fille plus belle et gentille que Flora. Elle est devenue plus belle à son arrivée. Elle te sied très bien. J'espère que la nouvelle n'est une passagère parmi tant d'autre ? Demanda la mère de Percé, les yeux fixés à la télé.

- Non maman, cette fille est et sera éternelle pour moi. C'est la mère de mes enfants.

- Moi je te trouve bien avec Flora et c'est avec elle que tu vas te marier car elle vient d'une famille de bonnes mœurs et d'opulence.

- Mais chérie tu n'es pas Percé pour savoir ses goûts et ses dégoûts et décider à sa place dit Isaac pour venir en aide à son fils.

- Non papa laisse à qui veut de me dire toutes les énormités ce soir car je ne sentirai rien. Je suis blindé par ma joie.

- Ça vaut la peine ainsi dit la mère.

- Monsieur Percé que je vous serve à manger ?

- Non je suis aussi blindé pour la faim. Et j'oubliais quelque chose dit Percé en allant donné un bisou à la bonne. Sublime nuit à tout le monde.

Il monta une à une les escaliers en chantant. C'était la façon de Percé d'exprimer sa joie quand il en avait. Tout le monde le sens rapidement. Une fois dans sa chambre, elle appelle Azoumi qui décrocha. Ils se parlent pendent des minutes et des minutes et s'endormirent sans s'en rendre compte. Au petit matin, Percé se réveilla avec un grand sourire. Il appelle Azoumi qui était encore sous l'influence du sommeil.

- Bonjour mon amour dit-elle avec une voix lourde.

- Comment va ma sublime ?

- Mal le sommeil ne me suivit pas tu me manques aussi.

- On se voit alors ?

- Non. N'oublie pas que je suis sur le point d'être la star. Et selon mon manager, les stars ne doivent pas s'afficher tout le temps.

- Je crois que je vais supprimer ce contrat avec ton manager. La personne a-t-elle pensé à moi ?

- Cela importe peu, pour cette personne, seule sa star comme le plus le reste est vacuité.

- Je vois. Alors que feras-tu de ta journée ?

- Je vais faire la lessive, réviser mes cours et aller à une répétition de miss.

- Je viendrai te déposer alors.

- Non ne te gêne pas mon amour. Je m'en sortirai.

- D'accord mes sache que tu me manques mon amour.

- Moi aussi mais nous devons être patients et surtout, je ne veux pas notre relation se sache maintenant. Je veux prendre un peu de vent à l'université avant ce que ne se sache.

- Tu as ma parole mon amour.

- Bye je t'appellerai après ma lessive.

- D'accord mon amour et bonne lessive.

Tout le monde se mit alors dans ses préoccupations de la journée. Les deux jeunes étaient au zénith. Et l'amour était au summum de leur espérance. Abba et Arikè appelaient par la suite Percé pour le remercier.

                         

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