Je veux que tu sois à moi pendant 90 jours
img img Je veux que tu sois à moi pendant 90 jours img Chapitre 1 01: Rencontre brutale !!
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Chapitre 6 05:Les femmes ne me disent rien !! img
Chapitre 7 06: Jerry, l'amant de Jackson !! img
Chapitre 8 07: La manière au restaurant !! img
Chapitre 9 08_A: Casse-couilles !! img
Chapitre 10 08_B img
Chapitre 11 09: Ne fait qu'à sa tête !! img
Chapitre 12 10: Sourire bête img
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Je veux que tu sois à moi pendant 90 jours

Mael
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Chapitre 1 01: Rencontre brutale !!

« Eh bien, à l'année prochaine ! On se retrouve en deuxième année de master pour celles et ceux qui seront admis. Pour les paresseux, je serai là pour vous rire au nez après les résultats. N'oubliez pas : vous avez deux mois de stage à effectuer. Aucune excuse ne sera acceptée. J'espère que vous avez déjà vos binômes. »

C'était le directeur des études de l'université que je fréquente. J'attendais une seule chose : qu'il prononce enfin sa phrase fétiche :

« Vous pouvez disposer. »

J'étais affalée sur un banc, l'esprit ailleurs, presque à l'ouest.

« Vous pouvez disposer. »

Ouf ! Ce n'était pas trop tôt. Je saisis aussitôt mon sac et me levai d'un bond pour quitter cette salle où je suffoquais presque.

Je ne pris même pas la peine d'attendre mes deux amies et colocataires. Je sortis seule dans la cour de l'établissement.

- Princesse ? Ma princesse ? Mais doucement, non ?

Je reconnaîtrais cette voix entre mille. Ça ne pouvait être que cet idiot qui ne me laisse jamais respirer avec ses éternelles déclarations d'amour. Je m'arrêtai quand même, le temps d'attendre mes amies pour que nous rentrions ensemble.

- Aïe... Tu pourrais, un jour, faire l'effort de me répondre quand je te parle, Belle ? dit-il en arrivant devant moi, tout essoufflé.

Je le dévisageai froidement.

- Fred, pousse-toi de ma face. Répondis-je d'un ton sec.

- Pourquoi es-tu toujours aussi agressive ? Regarde... j'ai couru depuis la salle juste pour te rattraper et discuter un peu avec toi, tu...

- Je ne t'ai rien demandé, Fred. Et puis, t'as vu l'heure ? Il est 18h. Tu veux discuter avec qui, là ?

Il continua à parler, racontant sa vie... Mais moi, mon esprit était déjà ailleurs. Tout ce que je voulais, c'était voir mes amies sortir pour qu'on puisse enfin s'éclipser.

__ Belle, tu m'écoutes ?

__ Ah ah !! Ah ah !! Fred, laisse-moi tranquille ! Qu'est-ce que tu veux à la fin ?! - lançai-je en haussant le ton.

Il commençait sérieusement à m'agacer.

__ Fred, fiche-lui la paix, toi aussi ! - s'exclama une voix familière.

Je reconnus immédiatement cette voix : c'était Kesia, l'une de mes amies. Je tournai la tête et la vis s'approcher, accompagnée de Ronya. Parfait. Une fois les deux à mes côtés...

__ On y va, les filles - dis-je en prenant la direction de la sortie.

__ Belle ? Belle, tu ne me dis pas au revoir ? Belle ?

Toujours Fred. Ce garçon me harcèle, il me harcèle !

Une fois hors de l'établissement, mes amies éclatèrent de rire. Je les lançai un regard noir.

__ Qu'est-ce qui vous fait rire ?

__ Fred et toi - répondit Ronya.

__ Ton amoureux et toi - ajouta Kesia.

__ Ce n'est pas mon amoureux.

__ Ce n'est pas parce que tu refuses de voir la réalité qu'elle n'existe pas, ma chérie - lança Ronya.

Je ne répondis pas.

__ Il t'aime vraiment ce gars - dit Kesia.

__ On peut changer de sujet, s'il vous plaît ? - lançai-je, agacée.

__ Enfin, l'année est terminée ! - s'exclama Ronya, un large sourire aux lèvres.

Je poussai un profond soupir de soulagement. Dieu merci, elle avait changé de sujet.

__ Oui, mais les stages commencent bientôt.

__ Tu es avec qui, Ronya ? Moi je suis avec Belle.

__ Nera - répondit-elle.

Nera ? Cette fille de notre classe... Je ne la supporte pas. Comment dire... Elle est rabat-joie, jalouse, et toujours pleine de médisance.

__ J'aurais préféré une autre personne - dis-je.

__ Moi aussi - répondit Ronya avec une moue triste.

__ Désolée, ma chérie - répliquai-je.

__ Elle était la seule disponible - justifia-t-elle.

__ Évidemment... Avec sa langue de vipère, qui voudrait travailler avec elle ? - lançai-je.

Nous éclatâmes de rire.

__ Mais vous me connaissez, non ? Si elle tente quoi que ce soit, je la remets à sa place, elle apprendra à fermer sa bouche - affirma Ronya, déterminée.

__ J'ai confiance - dis-je, souriante.

__ Une fois à la maison, les filles, on se repose un peu et après...

__ ON SORT !!! - hurlèrent mes deux folles à l'unisson.

Je me joignis à elles, et nous criâmes toutes ensemble en riant. Nous rentrâmes à pied, l'immeuble où nous logeons n'étant qu'à quelques pas de l'école. Nous sommes complètement folles, mais dans le bon sens du terme. D'ailleurs, je suis sans doute la plus folle du groupe : nerveuse, impulsive, je ne laisse jamais rien passer. Tu me cherches, tu me trouves. Je suis une grande fêtarde et j'adore l'ambiance.

__ Je sens que je vais grave m'éclater ce soir ! Vous voyez le genre ? - dis-je en me mettant à twerker en pleine rue devant elles.

Elles éclatèrent de rire.

__ Oui, on voit bien le genre - répondit Ronya en m'imitant.

__ Twerke, baby, twerke ! - lança Kesia en la rejoignant.

Nous rîmes toutes les trois. C'est ainsi que nous arrivâmes à notre appartement, le cœur léger. Dans notre groupe, la joie est toujours au rendez-vous.

Ce soir, à 20h, Los Angeles va ressentir notre passage. J'en suis sûre.

___________________

Pendant ce temps, dans un autre appartement de la ville...

Un homme à la beauté saisissante, au corps d'athlète et à la stature imposante, était assis, les yeux rivés sur son téléphone, comme s'il attendait un appel ou un message d'une importance capitale. Il consultait son écran toutes les deux secondes. Finalement, un message s'afficha, et aussitôt, il se leva pour rejoindre le parking de l'immeuble.

__ Bonsoir, mec. Ce n'est pas trop tôt - dit-il en s'installant côté passager.

__ Désolé, les bouchons, gars. Alors ?

__ Le même que la dernière fois.

__ Parfait - répondit l'autre en démarrant.

__ Tu as trouvé celle qu'il te faut ?

Après cette question, il le fixa un moment, puis détourna son regard vers la vitre, songeur.

__ Jack ?

__ Oui, j'ai entendu ta question. Non, je ne l'ai toujours pas trouvée.

__ Le temps presse, mec.

__ Je sais, Eli. Mais il me faut une femme capable de jouer le jeu, une qui n'a pas froid aux yeux, qui saura tenir tête à mes sœurs capricieuses, toujours fourrées dans mes affaires. N'oublie pas qu'ils ont déjà découvert mes quatre précédents faux mariages.

Eli éclata de rire en y repensant.

__ Oui, mais c'est surtout ton père qui a engagé des détectives, pas tes sœurs.

Jackson roula des yeux en souriant.

__ Chez moi, quand il s'agit de moi, c'est toute la famille qui s'en mêle. Je suis le fils unique et l'aîné des Anderson. Mon père n'ayant pas de frère, je suis le seul à pouvoir perpétuer le nom.

__ Et depuis huit ans, tu refuses de le faire. Pourquoi déjà, Jack ?

Il esquissa un sourire.

__ Te moque pas de moi, tu veux ? Tu connais bien mon orientation.

__ Tes parents n'accepteraient jamais ça...

__ Ils ne doivent même pas en entendre parler. Ils en feraient une crise cardiaque.

Les deux amis éclatèrent de rire. Ils arrivèrent à destination : un bar très chic et hyper discret. Comme d'habitude, le lieu avait été entièrement privatisé pour eux.

__ Amenez-moi deux filles. Vous connaissez mes goûts, j'espère ? - dit Eli.

__ Oui, patron. Et Mr Anderson ?

Eli sourit.

__ Non, il ne veut rien - répondit-il.

__ Très bien, merci.

Puis il rejoignit son ami déjà installé.

__ La vie est belle, Jack, et les femmes sont jolies et bonnes.

Jack fit une grimace dégoûtée, déclenchant un fou rire chez Eli.

___________________________

Belle Rollins...

__ Allez hop, hop, hop les filles ! Il est 21h, on sort ce soir ! Levez-vous, bon sang ! - criai-je.

Elles finirent par se lever, enfin ! Je m'apprêtai également, et nous sortîmes.

__ On va où ? - demanda Ronya.

__ Je veux un endroit bien chic ce soir - dit Kesia.

Je souris malicieusement.

__ Tu vas être servie, ma belle. J'ai repéré un bar hyper classe et ultra discret.

__ J'ai trop hâte, baby - dit Kesia, l'eau à la bouche.

Je ris doucement. Nous arrêtâmes un taxi, direction le fameux bar. C'était un peu loin, mais pas de quoi nous décourager. Après quelques minutes, nous étions devant l'entrée. Nous réglâmes la course, puis nous approchâmes de la porte.

Étonnamment, celle-ci était fermée.

__ Tu es sûre que c'est ouvert ? - demanda Ronya.

__ Normalement, oui. Je vais voir - répondis-je.

En la touchant, je me rendis compte qu'elle était simplement rabattue. Sans doute pour préserver la discrétion du lieu. J'ouvris donc...

__ Allez, entrez les filles.

À peine avions-nous posé un pied dans la pièce que des gémissements retentirent.

Hein ?

En y regardant de plus près, je vis... non... deux filles sur un seul homme. L'une assise à califourchon sur lui, en pleine action, l'autre se caressant langoureusement devant eux. Et un autre gars, tranquillement installé un peu plus loin, fumait comme si de rien n'était. Mais... C'est quoi ce cirque ?! pensai-je, les yeux écarquillés.

__ C'est quoi cet endroit, Belle ? - demanda Ronya.

__ Ah, vous êtes là ? Je n'ai pas demandé d'autres filles, mais puisque vous êtes aussi belles... Mettez-vous au boulot ! Qu'est-ce que vous attendez là, plantées comme des statues ? Déshabillez-vous et commencez à vous toucher - lança l'homme dépravé, toujours en plein acte.

Je n'avais pas encore remis mes idées en ordre qu'il poursuivit :

__ Vous êtes sourdes ou quoi ? Toi et toi, embrassez-vous. Enlevez vos fringues et faites-vous plaisir. Je veux vous voir vous donner du plaisir. - dit-il en désignant Ronya et moi.

Quel culot !

Je balayai la pièce du regard. Rien à première vue... Puis je vis une bouteille de vin sur la table du type qui fumait. S'il est aussi détendu, c'est qu'ils se connaissent, c'est sûr.

__ Belle, on s'en va. Je ne comprends rien à ce qui se passe ici - murmura Ronya.

__ Oui, Belle, il faut que... - commença Kesia, la voix tremblante.

Mais je ne les écoutais déjà plus. Je marchai d'un pas déterminé vers la table, saisis la bouteille de vin et la renversai sans hésitation sur l'autre taré encore en train de coucher avec les deux filles. Il portait une chemise blanche : pas de chance, elle était à présent tachée de rouge.

__ Merde ! T'es malade ou quoi ? Tu veux que je t'en colle une ? C'est quoi cette pute ? T'as oublié ton rôle ou quoi ? - s'emporta-t-il.

Minute. Il vient de me traiter de pute ?!

PAFF !! PAFF !!

Je lui collais deux gifles magistrales.

__ Non mais t'es tarée ou quoi ?! - hurla l'autre en se levant.

Ma rage était telle que, sans réfléchir, je lui en administrai deux autres à lui aussi.

__ Les filles, on se tire d'ici. Rien que des abrutis - dis-je en me retournant pour sortir.

__ Pas si vite. Je n'en ai pas fini avec toi - lança d'une voix grave le fumeur, en me saisissant brutalement par le bras.

            
            

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