L'enfant du diable milliardaire Azzario
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Chapitre 4 04

Quand il se rapprocha, les mains dans les poches, avec son costume noir impeccablement repassé, Emma sentit une fragrance de parfum lui monter au nez, cette senteur était virile et épicée. Le long de sa colonne vertébrale, elle sentit un petit frisson faire son chemin jusqu'à sa nuque. Emma se mit à le dévisager, il était magnifique, purement et simplement l'homme le plus beau qu'elle n'ait jamais rencontré. Tout en lui exprimait la virilité et la force d'une réussite visibles sur ses traits.

Pendant un instant, elle se laissa dominer par ses pensées, elle se demandait si son futur enfant lui ressemblerait et s'il serait aussi brillant qu'il en avait l'air.

- Et bien, je ne suis pas ce genre de personne, je n'utiliserai jamais mon enfant pour me sortir d'une situation. Dit-elle enfin au bout de ses pensées.

- Pourtant je connais des femmes qui n'auraient pas hésité un instant pour me supplier avec ce genre d'argument.

Rétorqua-t-il d'un ton aussi froid qu'un glacier.

Emma recula d'un pas, incapable de réprimer son effroi.

- Je ne suis pas ce genre de femme comme vous dites. Répliqua-t-elle en se retournant.

Elle marcha jusqu'au meuble où étaient posées ses affaires, elle inspira avec beaucoup de difficulté. Il fallait à tout prix qu'elle s'en aille loin de lui.

- Que faites-vous en Italie, mademoiselle Brok ? Est-ce là le genre de carrière à laquelle vous aspirez ? Demanda-t-il juste derrière elle.

Emma retint un sursaut et se retourna.

- Vous ne pensez tout de même pas que j'aspire à une carrière de mannequin ?

Il secoua des épaules.

- C'est pourtant ce que recherchent les jeunes femmes non ?

Emma n'en revenait pas d'avoir une conversation avec cet homme et encore moins celle-ci !

- Et bien encore une fois je ne dois pas faire partie du même moule ! J'aspire à gagner de l'argent, du moins suffisamment pour payer mon loyer ! Rétorqua-t-elle en manquant de vaciller tant son imposante présence lui donnait le tournis.

Les hormones, la chaleur ainsi que la panique qui s'insinuait en elle, Emma recula en le dévisageant timidement et tourna les talons pour sortir du studio avant de faire un malaise. Laissant le mannequin ainsi que le photographe terminer seuls.

Elle referma la porte soigneusement et se laissa glisser contre le mur vers le distributeur à eau. Sa gorge lui faisait mal comme si elle avait avalé du papier de verre.

Elle prit un gobelet d'une main tremblante et s'acharna sur le distributeur automatique en tentant vainement de faire couler l'eau avant qu'une main ne lui vienne en aide en lui prenant son gobelet. Quand ses doigts effleurèrent les siens, Emma garda la tête baissée. Du moins pour l'instant.

- Tenez...

- Merci.

Elle l'avala d'une seule gorgée et seulement à ce moment-là, elle releva la tête pour affronter son regard.

- Inutile de vous mettre dans un état pareil mademoiselle Brok, ma remarque n'était pas méprisante, c'était uniquement un sous-entendu.

À sa grande surprise, elle perçut dans sa voix glaciale une note de regret. Il se tenait droit, seuls ses yeux étaient baissés vers les siens.

- Ai-je l'air d'une femme qui est sur le point de défiler ?

À sa surprise, il se fendit d'un sourire en coin.

- Non, évidemment, mais sans ce ventre, vous auriez le mérite d'essayer...

Instinctivement elle posa sa main sur son ventre. Ce compliment, elle ne savait dans quel sens le prendre. Était-ce une façon à lui de lui dire qu'il la trouvait jolie ?

Emma divaguait et s'exhorta à revenir sur terre et cesser de s'enfoncer dans une situation gênante.

- Merci po... our le verre d'eau je... jai...

- Azzario ? Tu es là ! Je te cherchais partout. S'écria la mannequin en dardant un regard vaguement méprisant dans sa direction.

Emma replaça une mèche de ses cheveux, gênée.

- Qui t'a autorisé à couper ma conversation Sharon ? S'enquit le milliardaire d'un ton sec comme un coup de fouet.

La fameuse Sharon partit d'un rire nerveux et posa sa main sur son avant-bras.

Emma n'eut aucun mal à comprendre qu'ils étaient amants. Ce qui augmenta davantage ses raisons de se taire sur les vraies raisons de sa présence au Palazzo.

- Alors comment as-tu trouvé Sergio n'est-il pas un bon photographe ? Demanda cette dernière.

L'homme se tourna vers elle et planta son regard dans le sien.

- Un excellent photographe, tu pourras lui dire que c'est d'accord pour demain, que toute son équipe soit au Palazzo à dix heures précises.

Pendant son discours, leurs yeux s'accrochèrent avant qu'il ne le brise en reportant son attention sur Sharon.

- Va donc lui dire, ordonna-t-il en désignant la porte du geste de la tête. Silencieusement, elle s'exécuta.

Les laissant seuls.

- Pourquoi je ne ressens pas l'ombre d'une joie dans votre regard, commença-t-il en tournant sa tête vers elle, vous devriez être folle de joie mademoiselle Brok, vous allez pénétrer dans mon Palazzo.

Emma avança sa tête en avant croyant avoir mal entendu.

- Je... quoi ? Bafouilla-t-elle.

- Un shooting photo chez moi demain, il est évident que vous êtes de la partie ? Ainsi vous aurez le loisir de le visiter... et de vous éviter une situation gênante, celle d'être prise en flagrant délit d'espionnage.

On aurait entendu une mouche voler... Emma devint pâle comme un linge.

- À demain mademoiselle Brok...

Il eut un léger mouvement de tête, sans chaleur et s'en alla d'un pas furieux en direction de la porte et l'ouvrit sèchement pour la claquer derrière lui.

Emma resta plantée à côté du distributeur, encore figée sur l'annonce qu'il venait de lui faire. Impossible ! Le destin ne pouvait pas se montrer aussi sévère avec elle ! Pas maintenant !

Elle se retint au mur en tentant de retrouver une certaine sérénité pour son bébé. Il fallait juste qu'elle passe cette épreuve, se dit-elle mentalement.

Et ensuite, plus jamais elle ne reverrait Azzario Dantes.

Le lendemain, quand les grandes grilles s'ouvrirent devant elle, Emma en resta bouche bée. L'impressionnante demeure à l'architecture typiquement italienne élevait fièrement sa haute façade au milieu d'une végétation luxuriante. Emma remonta des sous son bras le matériel professionnel de Sergio en avançant au ralenti.

Un grand et large escalier en encorbellement donnait sur une terrasse magnifique bordée d'une piscine. La façade du Palazzo était ancienne si bien qu'elle lui donnait des allures de manoir. La brise fraîche du matin ramenait toutes les senteurs fleuries qui ornaient le domaine. Emma s'arrêta un moment sur une jonquille et tenta de la toucher avant d'être expressément rappelée à l'ordre par la compagnie du maître des lieux. Car si elle tentait jusque-là d'ignorer l'évidence, dès qu'elle aperçut l'homme dans l'encadrement de la porte principale sculptée en chêne massif, Emma se savait plus que jamais en danger. Son visage la trahissait, chacune de ses émotions pouvait se traduire dans son regard. Et à cet instant, il exprimait de la peur mélangée à la honte de se montrer ici, devant cet homme implacable qui ne se doutait pas une seule seconde qu'elle portait son enfant. Le soulèvement de son cœur lui fit rater une marche elle fut rattrapée de justesse par une main qui avait trouvé le temps de se faufiler entre Sergio et Sharon. Comme s'il avait prévu de la voir chuter.

Sa poigne de fer se resserra autour de son poignet avant qu'il ne fasse claquer sa langue.

- Auriez-vous la gentillesse de faire attention à vos employés, monsieur Lishiny.

Dérouté, le photographe prit un air désolé et se retourna vers elle.

- Miscusimia bella donne-moi le sac. S'enquit de dire Sergio en joignant le geste à la parole.

La main d'Azzario Dantes relâcha enfin son poignet. Emma se le massa en montant les marches sans lui accorder un regard.

Ils entrèrent dans la demeure et c'est seulement à ce moment-là qu'elle décida de relever les yeux.

La demeure était véritablement incroyable, très raffinée, tableaux de maître et meubles précieux, pas de doute, Emma se trouvait au cœur de la riche et puissante Dynastie Italienne. Soudain, elle eut l'impression de se jeter dans la gueule du loup. Surtout quand ce dernier se mit à la dévisager sans se cacher des autres. La situation était aussi surréaliste que terrifiante. Et elle en était l'unique responsable.

- Bienvenue chez moi, Déclara-t-il en les invitant à le suivre.

Elle resta un instant en retrait pour les laisser le suivre, elle avait besoin de reprendre sa respiration pour affronter ce shooting photo et surtout affronter cet homme.

- Je suppose que ce salon sera parfait ? Éluda Azzario en retroussant les manches de sa chemise.

- C'est parfait en effet, affirma Sergio en posant son matériel. Monsieur Dantes votre Palazzo est magnifique.

- Merci... se contenta-t-il de dire brièvement en plissant des yeux quand la jeune femme anglaise se faufila entre eux, les mains derrière le dos.

Elle était si timide que c'était presque tout nouveau pour lui, il voulait plonger dans l'intimité de la jeune femme et comprendre son comportement inédit pour lui.

Il avait l'habitude des femmes sûres d'elles et entreprenantes.

- Emma ? Les parapluies s'il te plaît.

Aussitôt, elle déplia l'un d'entre eux soigneusement pour le mettre derrière le fauteuil. Azzario la suivit du regard et surtout, observa son ventre, avec un arrière-goût amer dans la gorge.

- Où est le reste de votre famille ? Demanda Sergio.

- Ma mère sera malheureusement absente ainsi que mon frère, je serai le seul sur cette photo.

- On pourrait peut-être installer le fauteuil près de la fenêtre pour la lumière ? Proposa la jeune Anglaise d'une voix mal assurée.

- Oui c'est une idée Emma... Sergio déplaça le fauteuil.

            
            

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