Chapitre 4 Chapitre 4

Point de vue de Camden

Cette fille me rend dingue. Pourquoi ne se comporte-t-elle pas comme toutes les autres, celles qui s'accrochent à moi sans réfléchir ?

Alors qu'elle s'éloigne, je saisis sa main et la tire d'un geste sec pour qu'elle pivote et se retrouve face à moi.

- Personne ne tourne les talons devant moi, lâchai-je d'une voix glaciale.

- Pas de chance pour toi, répondit-elle en me serrant brièvement la main avant de se libérer.

Je n'hésite pas une seconde. J'avance vers elle, déterminé, comme un prédateur qui resserre son cercle. Elle recule pas à pas jusqu'à heurter le mur derrière elle. Plus aucun échappatoire. Coincée, piégée, exactement comme je le voulais. Elle est cernée par mon corps, mes bras tendus, et le mur froid dans son dos.

- Fini de fuir, murmurai-je avec un sourire en coin.

Sa tête se relève d'un mouvement brusque, ses yeux verts plantés dans les miens.

- Qu'est-ce que vous attendez de moi ? demanda-t-elle, la voix vibrante.

- Toi, sous moi, criant mon nom, répondis-je avec assurance, persuadé qu'elle finirait par céder.

- Jamais, gémit-elle.

- Oh si, et tu finiras par me supplier, insistai-je en baissant les yeux vers sa bouche. Elle mordille sa lèvre inférieure, geste qui trahit son agitation. Son corps la trahit, son souffle vacille. Je vois bien qu'elle lutte pour garder le contrôle. Amusant.

Si j'avais la moindre once de patience, je jouerais plus longtemps, mais je n'en ai aucune. Alors je quitte la salle de bain, la laissant là, encore trempée, le regard troublé. Je parierais sans hésiter ma fortune entière qu'en cet instant précis elle m'imagine déjà entre ses cuisses.

Mon téléphone sonne et me ramène à la réalité.

- Lincoln ? Tout va bien ?

- Oui patron, une nouvelle cargaison arrive aujourd'hui. Trois hommes sont sur place.

- Parfait, tu me préviens quand c'est réglé.

Je raccroche et ajuste discrètement mon sexe durci, prisonnier de mon pantalon de costume. Elara Scott m'obsède. Son parfum, ses yeux, sa résistance feinte. Je vais devoir supporter sa présence pendant le cours de Nolan, et supporter aussi ses regards brûlants qu'elle croit dissimuler. Elle se donne l'air forte, mais je sais qu'elle brûle. Deux peuvent jouer à ce jeu.

En approchant du bureau de Nolan, je le trouve devant la porte, bras croisés, occupé à parler à une blondasse superficielle.

- Tu as vu Elara ? demanda-t-il sans accorder d'attention à la fille vexée qui s'éloigna en grimaçant.

- Non, je ne crois pas, répondis-je en mentant sans hésiter.

- Allons à l'auditorium, alors ?

- Oui, allons-y.

Le cours fut interminable, assommant au possible. Une véritable torture qui me rappela mes années d'université, ces interminables heures passées à supporter des professeurs pompeux et leurs discours creux. Dès la fin, je filai droit vers ma voiture noire qui m'attendait devant l'entrée. Direction le métro, comme prévu.

À l'intérieur, Lucy et Hannah se trémoussaient déjà sur une musique assourdissante. Je m'approchai derrière Hannah et, à son oreille, glissai une phrase sans détour :

- Ça te dirait de me sucer ?

Elle se retourna, un sourire provocant aux lèvres. Lucy nous rejoignit aussitôt, attirée comme un aimant.

Nous montâmes tous les trois à mon bureau. Je m'installai sur le canapé en cuir, calme, prêt à les regarder à l'œuvre. Elles savaient parfaitement quoi faire. Expérimentées, sexy, disciplinées. Conscientes de leurs rôles et surtout du mien.

Lucy défit la fermeture de mon pantalon et fit glisser mon caleçon. Je me soulevai légèrement pour faciliter son geste. Hannah, elle, se pencha pour embrasser le cou de Lucy. Vision excitante. Rien ne m'agite plus que deux femmes ensemble. Lucy entoura ma verge de sa main et commença un mouvement lent. Je saisis leurs cheveux, les poussant vers moi.

- Si vous voulez vous embrasser, ce sera avec ma queue entre vous, dis-je.

Elles éclatèrent de rire avant de s'exécuter, me léchant alternativement. L'excitation me traversa comme une décharge. Pourtant, l'image d'Elara surgit dans mon esprit. Sa bouche, ses lèvres mordillées. Mon désir s'accentua.

- Hannah, avale-moi. Lucy, occupe-toi d'Hannah, ordonnai-je.

Elles obéirent. Leurs gémissements se mêlaient à mes soupirs. J'attrapai Hannah par les cheveux, arrachai son chemisier et admirai ses seins fermes qui rebondissaient sous mes mouvements.

- Utilise-les sur ma queue. Fais-moi jouir, exigeai-je.

Lucy s'assit près de moi, écartant les cuisses. Sa chatte poilue s'offrait à ma vue. Elle y glissa deux doigts, mais je stoppai son geste, crachai sur mes doigts et les enfonçai en elle moi-même. Ses cris m'enflammèrent.

- Tu veux jouir ? demandai-je.

- Oui ! cria-t-elle.

- Non, pas encore.

Mais elle m'ignora, hurlant mon nom en jouissant malgré tout.

- Debout, lançai-je.

Elles comprirent immédiatement. Toutes deux se penchèrent contre mon bureau, seins et ventre écrasés sur le bois poli, fesses relevées.

- Montrez-moi ces culs.

Elles ouvrirent les jambes. J'attrapai un préservatif dans le tiroir, l'enfilai et, sans ménagement, pénétrai Lucy par derrière. Elle gémit de douleur, mais je n'en tins aucun compte. D'une main, je tirai Hannah par les cheveux et la poussai vers ma queue.

- Lèche-nous.

Elle obéit, goûtant ma bite à chaque retrait. Je la giflai sur les fesses, sentant ses tremblements annonciateurs.

- Viens, Lucy, dis-je enfin.

Comme sous l'effet d'un sort, elle jouit aussitôt, criant mon nom. Je relevai Hannah, la forçant à écarter les jambes.

- Laisse-moi voir.

Entièrement nue, elle me fit face.

- Baise-moi, supplia-t-elle.

Elle souriait, consciente que mes paroles visaient son sexe rasé, impeccable.

- Contre la vitre, je veux que tout le monde voie tes seins écrasés pendant que je te prends par derrière.

Elle se plaça, et je la pénétrai facilement. Elle était incroyablement serrée pour une fille comme elle. Vicky entra alors, se mit à genoux et se mit à lécher le clitoris d'Hannah, décuplant ses cris.

Je sentis ma limite approcher. Je me retirai, retirai le préservatif et les laissai toutes deux me vider de leur bouche.

Épuisé, je remis mon pantalon, m'assis sur le canapé, tête renversée.

- Dégagez.

Elles se rhabillèrent en vitesse et quittèrent la pièce.

Un jour, Elara. Ce sera ton tour. Garde bien ça en mémoire.