Avoir choisi la guerre plutôt qu'une paix éphémère ou même une fausse paix, était le meilleur choix à faire.
Une fois rentré chez lui en compagnie de Angelica, Derrick lui montra l'enveloppe que son père lui avait laissé sur la table de nuit avant de s'en aller le jour même, tôt le matin.
Angelica : Mais...ton père te fait quasiment confiance on dirait...
Derrick : Oui...quasiment...
Angelica : Mais puis-je savoir pourquoi tant de confiance ? Et précisément en ce qui concerne les gens du ghetto ? Depuis quand d'ailleurs ton père s'intéresse t'il aux démunis ?
Derrick : Je me suis dis que si j'ai de côté compatissant en moi c'est parce que l'un d'eux possède ce caractère...tu ne crois pas ?
Angelica : C'est possible. Mais selon moi, si ça devrait venir de l'un de tes parents, ça doit être de ta mère et non de ton père...je ne le vois pas du tout avoir pitié d'un pauvre...
Derrick : Crois tu qu'il soit si sans cœur que ça pour mettre au monde un si bon que moi ?
Angelica : Hummm...c'est vrai que c'est plutôt bizarre...mais alors il serait en train de le cacher...?
Derrick : Cacher sa véritable nature !? Mais pourquoi ??...
Angelica : Tu sais que ton père est un homme puissant. Il doit avoir certaines obligations selon ses choix de politique. Ça doit sûrement beaucoup affecter ses affaires et ses actes dans la société.
Derrick : Et serait il en train de demander de l'aide pour s'en sortir ?
Angelica : C'est très possible.
Derrick : Si c'est le cas, alors je viens d'obtenir plusieurs raisons de faire sortir ces pauvres démunis de la misère...
Angelica : Et moi aussi de te soutenir.
Dit elle en s'approchant de lui.
Derrick : Mais dis moi Angel, pourquoi es tu si attachée à moi alors que je ne t'ai jamais fais la cour ? Je te prends beaucoup plus comme une amie, une confidente, qu'une petite amie.
Angelica : Je t'ai toujours aimé, ce n'est pas une affaire de jours ou de semaines...et si je dois forcer la porte de la friend zone pour avoir de ton amour, eh bien je le ferai avec tout le plaisir de ce monde. Compte sur moi.
Derrick sourit et dit : Hum hum...tu m'étonnes.
Angelica : Et j'ai l'intention de t'envoûter.
Derrick : Eh ben dis-donc...voyez vous ça...
Angelica : Hum hum...
Derrick : On se mate un film ?
Angelica : Avec plaisir.
C'est alors que leur soirée fut cool et zen.
Pendant ce temps, à la présidence...
Le père de Derrick devait rencontrer le président pour plusieurs projets diverses...
Le père se présenta devant le président...il salua : Bonsoir excellence.
Le président : Cher Monsieur Toheer...comment allez vous ?
Le père : Très bien monsieur le Président. Vous m'avez demandé...
Le président : Oui. Tout à fait. Prenez place s'il vous plaît. Vous êtes un homme d'honneur après tout...
Le père : Merci...
Il s'assoit et le président tourne son fauteuil dans le but de lui faire face...
Lui : Alors Monsieur Toheer, comment vont les projets que je t'avais confié ?
Le père : Nous sommes en attente des résultats.
Lui : J'espère que tu mets tout à disposition comme je te le confie ?
Le père : Bien entendu monsieur. Tout se déroule à merveille.
Lui : Avec un peu de chance nous ferons sortir ces malfrats de la misère pour obtenir un Etat parfaitement sain.
Le père : En effet. Mais pourquoi avoir choisi mon fils pour une telle mission ?
Le président : En vérité je ne l'ai pas choisi. Il s'est révélé être à la hauteur de cette mission. Moi, je n'ai juste été qu'un opportuniste.
Le père, surpris : Vous voulez dire que vous avez fait surveiller mon fils afin de savoir ce qu'il aime le plus ?
Le président : Disons que c'est une investigation que j'ai faite au sujet de tous les jeunes de ce pays et ton fils s'est révélé être le plus adapté à cette tâche. J'ai fais plus d'une analyse figure toi. Et ça n'a pas été facile de le dénicher. Encore est il qu'il était caché au monde ton fils...permet qu'on se tutoie mon ami...
Le père : Je croyais qu'elle était présente et raison pour laquelle tu étais si à cheval sur to vouvoiement.
Le président : Disons plutôt que c'est un des désavantages de l'habitude.
Le père : Je le reconnais. Toutefois, tu m'expliquais comment mon fils est entré dans cette équation...
Le président : Tout à fait...une perle rare qui apparaît précisément au moment où tout allait être abandonné. Alors c'est tout normal que je saute sur lui l'occasion trouvée.
Le père : Hum...
Le président : Dis moi, t'es tu déjà arrivé de tomber sur une solution que tu cherchais depuis bien longtemps et qui ne se présente qu'à la dernière seconde où tout finissait ?
Le père ne dit rien...
Le président continua : C'est exactement ce que j'ai ressenti en dénichant ton fils.
Le père : Ne t'es tu pas dis que quelqu'un le cachait pour qu'il te soit si dur de le trouver ?
Le président : Je vois...et puis-je comprendre pourquoi ne le voulais tu pas trouver par moi ?
Le père : Pour la même raison qui te pousse à cacher ton fils au monde politique.
Le président : Détrompe toi. Mon fils Hector fait parti du membre des jeunes représentants du pays en tant que futurs ministres ou ambassadeurs de l'État. Et il dirige ce groupe en tant que président du groupe.
Le père : Tu veux dire que ton fils est le représentant des jeunes de tout le pays ?
Le président : C'est exact. Alors avec ça tu ne peux plus trouver d'arguments concernant le choix que j'ai fais sur ton fils. Sache mon ami que tu as un très grand talent comme fils. Et si tu ne le laisse sauver le peuple de la misère, je ne vois pas qui d'autre pourrait le faire. Sa mission à soi, personne d'autre ne peut la mener à bien à part nous même.
Les deux amis venaient ainsi donc de se donner quelques explications de ce qui poussa le père Toheer à laisser tant d'argent et une lettre de motivation à son fils.
De ce fait, Derrick et Angelica étaient embarqués dans une affaire que même la politique de leurs pères ne pouvait régler.
La seule chose était qu'ils ignoraient que les États-Unis au complet comptait sur eux...
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