Chapitre 5 Feu et Fuite :*

INT. SANCTUAIRE – NUIT

Le brasero projette des ombres mouvantes sur les murs. Barok reste immobile au centre, le souffle lent, les yeux fermés. Puis un bruit sec : la porte explose. Trois membres de la Brigade Noire pénètrent dans la salle, menés par Velma, le sourire tranchant.

Velma (moqueuse) :

- Le vieux sage... seul, au milieu de ses jouets. Tu comptes nous lire un poème ou te battre ?

Barok, sans ouvrir les yeux :

- Et si je faisais les deux ?

Soudain, il frappe le sol avec sa paume. Une onde de choc traverse la pièce, éteint les lumières et fait voler la poussière. Il se dresse, enchaîne des mouvements lents et circulaires - une danse rituelle du café - activant des glyphes anciens. Mais malgré tout, la puissance de la Brigade est trop brutale.

Brask, le colosse, surgit de l'ombre et le projette contre un mur de pierre.

Velma :

- Charmant début. Dommage que ça se termine là.

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EXT. TUNNELS DE FUITE – MÊME TEMPS

Les jumeaux courent dans un couloir étroit, guidés par Nima, tandis que Korben ferme la marche, repoussant les éboulements. Des grondements résonnent dans le tunnel, l'air devient lourd.

Aka (haletante) :

- On aurait dû rester avec Barok !

Taika :

- Et mourir sans savoir ce qu'on est ? Non. Il nous a donné une mission. On continue.

Ils arrivent dans un carrefour effondré.

Nima :

- Passage Ouest, par là ! Mais on devra grimper. Silencieusement.

Korben (soupirant) :

- J'aime pas grimper. Je suis pas fait pour les sports... verticaux.

Ils commencent à escalader dans le silence. Juste avant de disparaître dans l'obscurité, Taika jette un dernier regard en arrière, vers le tunnel d'où ils viennent. Il ferme les yeux un instant, concentré. Comme s'il sentait quelque chose.

Taika (à lui-même) :

- Tiens bon, Barok...

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La scène se termine en split-screen dramatique : d'un côté, Barok au sol, le visage en sang, se relevant lentement, ses mains tremblantes invoquant une dernière défense... et de l'autre, les jumeaux disparaissant dans les ténèbres, le souffle court mais le regard déterminé.

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