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Pour le bonheur de mes enfants
Épisode 5
Maxwell: Oui, c'est elle.
Nadine: Moi ?
Maxwell: Oui, s'il te plaît, viens avec moi.
Il m'a pris par la main et s'en va.
Jusque-là, je ne sais toujours pas de quoi il parle.
Il arrive dans une chambre bien équipée et me demande de prendre place. Je m'assois et j'attends impatiemment une explication.
Maxwell: Comment ça va ?
Nadine: Ça va très bien, monsieur.
Maxwell: D'accord, alors tu ne me reconnais toujours pas ?
Nadine: Pas du tout, monsieur.
Maxwell: Il y a de cela quelques semaines, j'ai été agressé par les bandits et c'était toi qui m'as appelé une ambulance. Tu te souviens maintenant de moi ?
Et c'est là que j'ai tout compris. Il s'agissait donc de lui ? Comment je n'ai pas pu garder son visage ? Je suis très heureuse qu'il aille bien maintenant et qu'il n'ait eu rien de grave.
Nadine : Vous ?
Maxwell : Oui, c'est bien moi. Je suis en forme maintenant et je te dois la vie. Je t'ai cherchée partout pour pouvoir te remercier mais je n'ai pas pu. C'est Dieu qui m'a permis de te retrouver aujourd'hui.
Nadine : Je suis contente que tu ailles bien maintenant. Ce n'est pas la peine de me remercier. J'ai fait ce qu'il fallait faire.
Maxwell : Et pour ça je te serai toujours reconnaissant. C'est pourquoi j'ai préparé un cadeau pour toi.
Nadine : Un cadeau pour moi ? Mais voyons, ce n'est pas la peine. Tu m'as déjà remerciée et c'est déjà bon.
Maxwell : Mais ce n'est pas suffisant pour moi. Je dois encore te remercier d'une autre manière.
Nadine : Non monsieur, je suis là pour travailler.
Maxwell : Oublie ce travail.
Nadine : Mais j'en ai besoin.
Il ne répond pas et s'en va. Il revient plus tard avec une enveloppe.
Maxwell : Tiens, c'est pour toi.
Nadine : Comme je viens de te le dire, je ne veux pas de ce cadeau. Tout ce que je veux maintenant, c'est que tu me donnes ce travail.
Maxwell : 5 millions, et avec cette somme, tu n'as plus besoin de travailler.
Nadine : Pardon ? Non mais vous me prenez pour qui ? Vous pensez vraiment que moi je vais accepter cet argent ? Je ne veux pas de votre argent, et si vous ne voulez pas me donner ce travail, je m'en vais.
Je veux m'en aller, mais il m'a retenue.
Maxwell : Ne pars pas s'il te plaît. Je n'avais pas de mauvaises intentions. Moi, je voulais juste te remercier pour m'avoir sauvé la vie. Pour moi, aucune somme ne suffit pour te montrer ma gratitude. Je ne sais pas pourquoi tu as mal pris les choses.
Nadine : Ce que j'ai fait, je l'ai fait de bon cœur et je peux le refaire à n'importe qui. Vous n'avez pas besoin de me payer pour ça. C'est comme si vous essayez de m'acheter avec votre argent. Donnez-moi juste ce travail, c'est assez suffisant pour moi.
Maxwell : Très bien alors, je te donne le travail si c'est vraiment ce que tu veux.
Nadine : Merci beaucoup monsieur.
Maxwell : Je t'en prie, moi je dois sortir. J'ai assez de travail qui m'attend.
Nadine : Bonne journée à vous.
Maxwell : Merci beaucoup.
Cet homme est vraiment bizarre. Il pense vraiment que moi je vais accepter cette grosse somme pour si peu ? Non, je n'aime pas les gains faciles. Je préfère gagner mon propre argent.
Je retourne vers Sabine. Elle m'a remis mon uniforme et je me mets à travailler.
Maxwell
C'est la première fois de ma vie que je vois une femme refuser une somme d'argent aussi importante. Je me pose beaucoup de questions à ce sujet. J'imaginais qu'elle serait ravie lorsque je lui remettrais cet argent, mais elle l'a rejeté alors qu'elle en a besoin pour prendre soin d'elle. Je ne sais encore rien d'elle, mais étant donné son état, elle semble vraiment avoir besoin de cette somme. Je vais contacter Maurice pour qu'il fasse des recherches sur elle. Je veux tout savoir d'elle, elle pourrait avoir besoin d'aide mais ne sait pas comment faire.
Alors que je m'apprête à appeler mon collaborateur, mon fils m'appelle au même moment. Je réponds rapidement à son appel.
Au téléphone
Maxwell : Allô mon fils, comment tu vas ?
Jaurès : Papa, je vais bien et toi ?
Maxwell : Je suis en forme, surtout que je viens de retrouver cette femme que j'ai tant cherchée, mais malheureusement, elle n'a pas accepté mon cadeau.
Jaurès : Vraiment ? C'est étrange, ça, papa.
Maxwell : Vraiment étrange, mon fils. Je n'arrête pas de réfléchir depuis tout ce temps.
Jaurès : Papa, ne te préoccupe pas trop de ça, elle aura certainement ses raisons.
Maxwell : Exactement. J'ai dit aussi la même chose, mais la bonne nouvelle est qu'elle travaille maintenant chez moi.
Jaurès : Ah bon ? Cette femme doit être une vraie battante. Elle rejette cette grosse somme alors qu'elle en a besoin. Ça prouve qu'elle n'est pas une profiteuse. Si jamais tu as envie de refaire ta vie avec une autre femme, cherche une femme comme celle-là.
Maxwell : Arrête ça. Tu sais très bien que se remarier ne fait pas partie de mes plans. On en avait parlé à plusieurs reprises.
Jaurès : Je sais, Papa, je te parle juste en parabole. Bref, je t'appelle pour t'annoncer que je suis actuellement dans la ville avec ma femme et ma fille.
Maxwell : Mais il fallait commencer par là. C'est une très bonne nouvelle. Depuis quand es-tu venu ?
Jaurès : Depuis deux jours.
Maxwell : Et c'est maintenant que je suis au courant ?
Jaurès : Désolé, Papa, je voulais juste te faire une surprise.
Maxwell : Super, c'est une belle surprise. Vous êtes où ? Je vous envoie mon chauffeur tout de suite.
Jaurès : Non, Papa, nous ne voulons pas te déranger dans ta maison. Nous sommes bien ici. Tu sais, ma femme préfère qu'on reste dans la maison que tu as achetée pour nous.
Maxwell : Ah, cette femme, je me demande bien pendant combien de temps elle va encore te contrôler.
Jaurès : Papa, ne dis pas ça, elle ne me contrôle pas du tout. Nous allons te rendre visite plus tard. Passe une bonne journée.
Maxwell : Bonne journée mon fils.
Fin de l'appel.
Deux bonnes nouvelles pour moi dans la même journée. Comme je suis content surtout l'arrivée de mon fils. Je passerai plus tard les voir comme sa femme ne veut pas qu'ils viennent vivre dans ma maison, tant mieux. L'important c'est qu'ils sont de retour dans ce pays.
Après l'appel de mon fils, j'ai appelé Maurice, mon bras droit, pour qu'il enquête sur cette femme pour moi. J'ai besoin de savoir qui elle est vraiment.
Deux heures plus tard.
Nadine
Cela fait désormais deux jours que je travaille dans cette demeure et je ne me plains pas du tout. Monsieur Maxwell est rarement présent, donc nous nous croisons à peine dans la maison, ce qui me convient parfaitement. Il se montre très généreux à mon égard, ce qui est satisfaisant. À l'origine, il avait convenu de me payer 50.000 francs par mois, mais depuis qu'il a découvert qui je suis, il a décidé d'augmenter ma rémunération sans possibilité de négociation. Je me trouve dans l'obligation d'accepter cette proposition. Je suis conscient que notre situation financière n'est pas idéale et que nous avons besoin de cet argent pour subvenir à nos besoins. Par conséquent, je ne peux pas refuser cette hausse de salaire. Je suis déterminé à redoubler d'efforts pour satisfaire ses attentes. Je m'engage à fournir le meilleur de moi-même pour ne pas le décevoir.
C'est la fin du boulot pour aujourd'hui. Je me débarrasse de mon uniforme avant de quitter la maison. Arrivée chez moi, je vois Merveille seule devant son cahier.
Merveille : Bienvenue maman.
Nadine : Merci ma fille, et ta grande sœur ?
Merveille : Elle ne t'avait pas dit qu'elle irait chercher du boulot aujourd'hui ?
Nadine : Ah oui, j'avais totalement oublié. Je croyais qu'elle avait déjà abandonné cette idée de travailler.
Merveille : Tu sais très bien comment elle est.
Nadine : Oui, elle ne va jamais changer celle-là.
Merveille : Mais il faut aussi comprendre qu'elle fait tout ça pour t'aider, maman. Tu ne peux pas tout faire seule. C'est donc normal qu'elle te donne un coup de main.
Nadine : Mais avec ce travail que je viens d'obtenir, je pense que beaucoup de choses vont changer, surtout que j'ai eu une augmentation de salaire.
Merveille : C'est une très bonne nouvelle ça, au moins tu as accepté ça.Ce monsieur est vraiment riche. Je ne sais pas pourquoi tu as rejeté son argent alors que cette somme pourra nous sortir de la pauvreté.
Nadine : S'il te plaît, je ne veux pas parler de ce sujet.
Merveille : Comme tu veux, maman. Ah, ma sœur est là.
Je vois Nora de loin qui sourit bêtement jusqu'à ce qu'elle vienne devant nous.
Merveille : Laisse-moi deviner ce joli sourire sur tes lèvres. Tu as obtenu le travail?
Nora : Bien deviné ma sœur chérie, j'ai enfin eu ce travail que j'ai tant cherché, et tu sais quoi ?
Merveille : Quoi ?
Nora : Je commence demain et mon salaire c'est 40.000 F.
Nadine : Félicitations à toi, mais tu sais que tu n'es pas obligée de faire ce travail ? Je travaille déjà et mon salaire me permet de prendre soin de vous.
Nora : Maman, on en avait déjà parlé, ne reviens pas sur le même sujet. Tu sais très bien que je vais commencer ma formation d'ici quelques mois. Je dois travailler pour te donner un coup de main. C'est juste pour quelques mois et dès que la rentrée commence, j'abandonne ce travail et je commence ma formation en esthétique. Souhaite-moi juste une bonne chance.
Nadine : Tu m'as encore convaincue, je ne sais plus quoi dire. Bonne chance à toi et n'oublie surtout pas de prendre soin de toi. Le dehors est vraiment risqué.
Nora : Tu ne me fais plus confiance, maman ?
Nadine : Bien sûr que j'ai confiance en toi. Je te rappelle juste pour que tu ne m'oublies pas. Vous êtes ma raison de vivre. Vous êtes tout ce qui me reste dans cette vie. Je vous aime beaucoup et je tiens à vous mes chéries. Je vous promets que tout va s'arranger et vous aurez une meilleure vie que vous méritez.
Nora : On ne se plaint pas, maman.
Nadine : Je sais ma fille, surtout toi Merveille, ne me cache plus rien ma fille, je t'en supplie. Si jamais tu as un souci, viens m'en parler. D'ailleurs, dès que je reçois mon premier salaire, j'augmente ton argent de poche. Je vais aussi régler le reste de la scolarité pour que le comptable ne t'embête plus.
Merveille : Merci beaucoup maman, mon père serait fier de toi.
Nadine : Tout ce que je fais, c'est uniquement pour vous. Je ferai de mon mieux pour vous rendre heureuse.
Nadine parle avec ses enfants en laissant échapper quelques gouttes de larmes.
Nora : Maman, tu pleures ?
Nadine : Non ma fille, ce sont les larmes de joie.
Je suis extrêmement reconnaissante de vous avoir dans ma vie. Venez dans mes bras.
Nadine serre ses enfants affectueusement dans ses bras. C'était vraiment touchant.
À suivre...........