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Pour le bonheur de mes enfants
Épisode 3
Maurice est parti et je prends de profondes respirations. Je suis pleine d'espoir et déterminée à retrouver cette femme, peu importe le prix à payer.
Deux jours plus tard, j'ai été libéré de l'hôpital.
Enfin, je vais rentrer chez moi.
Mon chauffeur m'a conduit chez moi. Je suis vraiment content de revenir dans ma maison.
J'ai déjà déposé une plainte contre ces imbéciles qui m'ont laissé dans cet état. J'espère vraiment que la police va vite commencer les enquêtes et que ces idiots vont pourrir derrière les barreaux.
Je ne me suis toujours pas présenté.Je suis Maxwell, je suis un grand commerçant et tout le monde me connaît ici.
Si tu demandes d'après l'homme d'affaires Maxwell Santos, ils vont te conduire directement vers moi.
Je fais le commerce de tout et de rien.
Je suis surtout dans les domaines du transport et de l'export.
Ce qui signifie que je voyage beaucoup.
En ce qui concerne ma vie privée, je n'ai rien à vous dire mais comprenez juste que je suis un homme célibataire.
Je n'ai qu'un fils, il est devenu un homme maintenant.
L'année dernière, il s'est marié donc il vient de fonder sa propre famille.
J'ai tout fait pour qu'il revienne vivre avec moi mais il préfère rester en France avec sa femme. C'est son choix mais je vais quand même continuer à insister jusqu'à ce qu'il rentre.
Bref, voilà un peu le résumé de ce que je suis réellement.
Je viens de rentrer chez moi.
Comme cette maison m'a vraiment manquée.
J'ai été bien accueilli par mes employés.
Je me dirige directement vers ma chambre. J'ai besoin de repos.
Après un long repos, je me lève de mon lit pour prendre un bain.
Après ça, je m'habille et je descends au salon.
Maurice est venu au même moment.
Maxwell : C'est justement toi que j'attendais. Où en es-tu dans les recherches ?
Maurice : Monsieur, jusqu'ici, nous n'avons encore rien trouvé. Je ne sais pas si ce serait une bonne idée d'impliquer la presse, les détectives, pourquoi pas aussi la police.
Maxwell : Ne sois pas bête, ils vont juste nous arnaquer.
Maurice : Et si vous-même déposez un avis de recherche, peut-être que la nouvelle parviendra chez elle et qu'elle se présentera.
Maxwell : Non, je ne pense pas que ce serait toujours une bonne idée. Les gens vont profiter de ça pour se présenter avec de fausses identités. Il faut encore réfléchir. Je sais que tu es un homme très intelligent. C'est pour cette raison que je t'ai choisi. S'il te plaît, je te fais confiance et je sais que tu ne m'as jamais déçu. Fais tout ce que tu peux pour retrouver cette femme.
Maurice : D'accord monsieur, je vais continuer avec mes recherches.
Maxwell : Merci beaucoup, j'ai confiance en toi.
Maurice : Vous avez ma parole monsieur.
Maxwell : Bien, je dois sortir.
Maurice : Mais vous venez tout juste de quitter l'hôpital. Vous avez besoin de repos.
Maxwell : Ne t'inquiète pas, je vais bien.
Maurice : Laissez-moi vous conduire alors.
Maxwell : Allons-y alors.
Nous avons quitté la maison mon bras droit et moi pour régler quelques affaires avant ma réunion très importante demain.
Pendant ce temps, Nadine est rentrée du marché avec Nora et elles ont surpris Merveille en train de s'embrasser avec un homme juste devant la cour de la maison.
Nadine est encore sous le choc de cette situation inhabituelle de sa fille. Elle ressent à la fois de la colère et de la fureur.
Nadine : Merveille ?
Merveille a pris peur car elle ne savait pas que sa mère était déjà là et qu'elle a tout vu.
Elle pousse rapidement le jeune homme avec qui elle allait s'embrasser.
Merveille : maman ce n'est pas ce que tu crois.
Nadine : Et qu'est-ce que je dois croire ?
Merveille : Je suis désolée, maman.
Le jeune homme cherche à s'enfuir mais Nadine l'a arrêté à temps.
Nadine : Toi, écoute-moi très bien, mes enfants sont tout ce que j'ai de plus cher dans ce monde. Ils sont mes points faibles et en même temps ma force. Que ce soit la première et la dernière fois que je te vois avec ma fille. Elle n'est qu'un enfant. Je ne te laisserai pas détruire la vie de ma fille. J'espère que tu m'as compris ?
- Oui, madame, mais elle me doit de l'argent et comme elle ne rembourse pas, j'ai décidé de passer du bon temps avec elle en échange de mon argent.
paf pafff
Nadine : Pardon ? Tu viens de dire quoi ?
_ Demande la s'il ment ou pas.
Nadine tourne son regard vers sa fille qui tremble déjà de peur.
Nadine : C'est vrai ça, Merveille ?
Timidement, elle a répondu la tête baissée.
Merveille : Oui maman, c'est mon camarade de classe. Il habite également dans le même quartier que nous. Hier, il m'a prêté 2000 francs mais je ne sais pas comment le rembourser.
Nadine : D'abord, je rembourse l'argent et après, tu me diras ce que tu as fait de cet argent.
Nadine remet un billet de 2000 francs au jeune homme en question.
Nadine : Tiens ton argent et reste très loin d'elle. Ma fille n'est pas un jouet avec lequel tu peux jouer. La prochaine fois que je te surprendrai encore, c'est la police qui réglera cette affaire. Pour mes enfants, je suis prêt à faire n'importe quoi.
_J'ai compris, madame, merci pour l'argent._
Nadine : Maintenant dégage.
Il part en courant. Après son départ, Nadine traîne sa fille jusqu'à leur chambre.
Merveille : Maman, je suis désolée.
Nadine : Mets-toi à genoux là.
Merveille : Je ne veux pas me répéter.
Elle se met à genoux devant sa mère.
Nadine prend un bâton pour punir sa fille.
Nadine : Tends la main.
Merveille : S'il te plaît maman, ne me punis pas. Je regrette vraiment ce que j'ai fait. Je te promets que ça n'arrivera plus jamais.
Nadine : Justement, c'est pour cette raison que je vais te corriger pour que ça n'arrive plus jamais.
Merveille : Maman, je t'en supplie, Nora s'il te plaît, fais quelque chose.
Nora : J'ai honte à ta place, tu me déçois vraiment. Après tous les conseils que je te donne, tu peux aller aussi loin en faisant ces bêtises ?
Merveille : Je suis désolée, pardonnez-moi tous.
Nadine : Donne ta main.
Elle donne la main, Nadine la corrige bien avant de laisser tomber le bâton.
Nadine : Maintenant, tu vas me dire ce que tu as fait avec les 2000F que tu as prêtés.
Merveille : J'ai mangé avec.
Nadine : Ah bon, je ne t'ai pas donné de l'argent ici avant que tu ne quittes la maison ?
Merveille : Oui, mais c'est juste 500F. Qu'est-ce que je peux acheter avec 500F pour être rassasiée ? Quand Papa était encore en vie, il me donnait 1500F, 2000F pour toute une journée, mais depuis sa mort, je ne prends que 500F comme argent de poche.
Nadine ne sait plus quoi répondre, elle s'effondre en larmes et va dans sa chambre. Elle ferme la porte à clé et prend l'une des photos de son mari.
Nadine : mon chéri, tu me manques beaucoup. Je vois que je ne suis rien sans toi à mes côtés. Je ne peux pas m'en sortir avec l'éducation de nos enfants sans toi. Je fais tout mais je n'y arrive pas. J'ai besoin de toi mon amour. Si tu peux m'entendre, sache que tu nous manques tous. La vie est vraiment dure depuis ton départ. Je pense que j'ai échoué en tant que mère. Je n'arrive plus à donner la meilleure éducation à nos enfants. Je veux que tu m'aides mon chéri.
Nadine parle en larmes avec cette photo comme si cette personne était devant elle. Plus tard, elle s'est endormie avec la photo de son mari sur sa poitrine.
Au village
Rogatien, le frère du défunt mari de Nadine, est revenu s'installer dans la maison de Fabrice où il a chassé sa famille.
Rogatien est venu avec sa petite famille.
Rogatien : Installez-vous bien, mes enfants. Vous avez vu cette grande maison ? Tout ce qui s'y trouve vous appartient.
Vanessa : J'adore cette maison, c'est la meilleure vie dont j'ai toujours rêvé.
Tania : Moi, je préfère vivre au village. Ce que Papa a fait à cette pauvre femme avec ses enfants n'est pas du tout bon. Il leur a chassé de leur propre maison sans raison. Dieu seul sait où elles peuvent être en ce moment.
Rogatien : Ferme ta gueule, qu'est-ce que tu en sais.
Tania : Sache que rien ne reste impuni dans cette vie.
Rogatien : Femme, parle à ta fille avant que je ne lui casse la figure. En s'adressant à sa femme.
Ruth : Pourtant c'est l'enfant qui a raison, ce que tu as fait est vraiment grave.
Rogatien : Alors allez-vous-en si vous ne voulez pas vivre ici avec moi.
Ruth : Ça c'est une bonne idée, je m'en vais.
Tania : Je te suis maman, je préfère vivre au village que de rester vivre dans cette maison.
Vanessa : Moi je reste avec Papa.
Ruth : Tant mieux.
Ruth et Tania s'en vont. Vanessa reste avec son père.
Rogatien et sa fille font le tour de la maison. La nuit tombée, Rogatien fait un cauchemar impliquant son défunt frère. Il se réveille brusquement et, à sa grande surprise, voit Fabrice devant lui vêtu de blanc.
Rogatien s'exclame : Non Fantôme, tu es mort ! Au secours, à l'aide
À suivre ....