Chapitre 3 « AMOUR » gueulaient-ils.

L'Amour.

Qu'il aille se faire enculé ce charlatan. Tant de rêves envolés, parti en fumé. Disney et leur princes imaginaires, qui quand tu tournes le dos, tue sa femme et viole son môme. Bravo L'Amour. Merci l'Amour.

Tout ce qu'elle a croisé ne sont que le contraire de ces films Disney. Ça commence par un je t'aime puis ça finit par un est-ce que tu baises ? Ça commence par un t'es belle, puis combien tu pèses ? Non vraiment une perte de temps et d'énergie, mais ce qu'elle ne savait pas c'est que la vie avait jurée d'avoir sa tête sur la table ce soir. De voir son âme à l'agonie ce soir.

Amour dérisoire, qui mènera à laboratoire. Amour sans espoir, qui mènera aux désespoirs.

Une rencontre de trop, une rencontre mal venue. Si elle avait été comme d'habitude, si elle allait réellement bien, elle ne se serait pas agrippé à lui. Elle ne lui aurait jamais aimé, mais dans cette océan de connerie et d'infinie tristesse c'était sa seule bouée, dans son ivresse.

L'impression d'être stone sans même avoir connu le goût de l'alcool.

Impression bizarre. Comme le fait de voir son cœur s'effriter, et ses poumons se compresser, quand elle se rend compte que ce n'était pas un prince de Disney. Elle aurait s'abstenir, ne pas le laisser la ternir. Ses mots laisseront une plaie que personne ne pourra soigner.

« Je ne t'ai jamais dis je t'aime. Tu n'as fais que le croire. »

« Et si tu enlevais ton voile tu serais plus jolie sans. »

« Les gens ne t'aiment pas, ne t'aime plus. Je suis le seul encore là. »

« Pourquoi tu ne veux pas que je te touche ? Tu sais je peux toujours aller voir Émilie elle au moins elle-»

. . .

Stop. Ce fut la goûte de trop. Quand il posa ses mains sales sur sa peau. Prenant ses sentiments pour acquis. Reniant sa foie et ses amis.

Mais elle le gifla. Et ça le choqua. Elle avait encore des neurones qui n'étaient pas parasités. Des neurones qui envoyèrent l'ordre de le gifler à son bras et sa main. Le temps de comprendre, il la regarda comme si elle venait de l'agresser. Les rôles sont inversés. Elle prit ses jambes à son coup, et il tenta de balbutier des justifications très peu ficelées. La rumeur parti, comme une traînée de poudre.

« Sale pute. »

« Haha pathétique ! »

« Elle me dégoûte... »

Il avait dit à tous qu'elle avait baisé avec lui. Triste connerie, mettra fin à une vie.

Elle a pris par la suite que "ses amis" avaient aidé à cette imposture. A cette mascarade. A ce mensonge infâme. Elle se sentait conne, l'amitié n'existe pas et l'amour encore moins. Quand sa famille l'apprendra, elle aussi la reniera. Elle sentait encore ses mains sur sa peau. Ses câlins vicieux juste en bas de son dos. Et ses mains qui descendaient encore, et encore. Qu'avait elle dit pour qu'il pense qu'elle était d'accord ? Ce qu'elle voulait ce n'était que du réconfort. Un câlin d'un être chers, et un mot qui lui donnerai des ailes. Pourquoi pensait-il qu'elle voudrait de ca ? Que dieu en soit témoin elle n'y avait même jamais pensé. Est-ce de sa faute ?

O U I .

Ça devait être de sa faute. C'est tout le temps de sa faute.

Dépression gagne, Insomnie grandit, Et un nouvel ami s'ajoute, Mutilation.

Mme Mutilation lui chuchote à l'oreille. Des mots sans gêne. « Rien qu'une fois, pour "essayer" ! J'ai vu Sarah le faire, elle a dit que ça la soulageait. » Au début elle ne faisait qui pensait. Elle ne faisait qui songer. Puis elle a testé et elle a détesté. Elle n'a plus recommencé. Mme Mutilation fut frustrée.

Au fond d'elle elle voulait être sauvée. Elle voulait quitter Dépression et ses amis. Mais à chaque fois qu'elle essayait, elle retombait encore plus bat. Encore plus profond. Pour tenir le coup elle se choutait au sucre. Saviez-vous que le sucre était une drogue ? Que l'on pouvait en devenir addict ? Elle, elle l'apprît a ses dépends. Elle ne faisait que ça, manger du sucre. Tout le temps, a telle point où quand elle n'en avait pas sous la dent, elle se m'était à faire une crise de nerf. Violente, gr ossière, voilà comment on la décrivait. Les profs ne valaient pas mieux que les élèves, indifférents et froid, il la traitaient de raté. De malade, de dépressive. Se moquant de son état, et ne pensant qu'à des chiffres écris en rouge sur une feuille. Alors elle ne les supportait plus, rien que de les voir la ferait vomir tout son sucre. Et dans se cas elle devrait en retrouver et vite. Elle peut donc la décision de ne plus aller en cours. Tous les elle se rendait à l'école, mais ne rentrait pas en classe. Elle partait traîner par-ci par-la.

Et puis un jour la ciel lui tomba sur la tête.

Ses parents avaient eu vent de ce qui se tramaient à l'école. Elle n'allait plus en cours. Jurons, insultes, questions. Elle y passa pour tout. Ils lui priaient mais elle n'entendait pas, ils lui demandaient mais elle ne répondait pas. Trop tard pensait-elle. C'est trop tard. Mais elle essaya. Elle vit un psy, mais rien ne changea. D'ailleurs elle ne voulait pas que ça change. Dépression s'en irait et qui resterait à ses côtés ?

P E R S O N N E . Pensait-elle. Croyait-elle.

Le ciel voulait son âme, et il lui enlèvera de force.

            
            

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