Chapitre 2 « AMITIÉ » disaient-ils.

La tête pleine, ses cernes décrivent la nuit qu'elle a passé. Une nuit accompagnée d'Insomnie sa fidèle amie, plus fidèle que l'air qu'elle respire pour se tenir en vie, et de sa tendre Dépression qui sait trouver les mots pour la faire se haïr.

Une nuit comme tant d'autres. Une nuit de plus où elle y a pensait, encore et toujours. L'appel du vide inlassablement demandé.

Vous savez elle a des amis cette fille. Mais bon elle n'y croit plus à ces conneries. Peut-être que petite les insultes et les moqueries ont joué la dessus. C'était pour quoi déjà ? Ah oui ces origines et sa foie. La connerie de l'homme la fair vomir. En soit qui en a quelque chose à foutre qu'elle prit tout les jours cinq fois par jours. D'ailleurs pour ces vautours, elle a fini par plier le genoux. Dieu elle l'aime tant, pourtant ses derniers tant elle ne cesse de maudire se cadeau qu'il lui a fait. Vivre. Tant d'âme errantes y rêveraient, mais elle elle ne fait que cracher et fulminer à cette idée.

Elle a lâché sa foie, une raison de plus, un passant de trop pour Dépression. La porte s'ouvre, sa mère s'y trouve. Elle lui dit de se lever, et elle le fait. C'est parti allons nous chouter d'âneries et de cocaïne ! Mettons ce masque de la petite fille modèle, et partons à la guerre pour se faire descendre à coup de traitre.

Le temps passe, Dépression et Insomnie sont la, mais elle arrive à maquiller et cacher, masque pratique pour ce genre de pratique. Rire, blagues, hypocrisie, on y voit que du feu. Pourtant tout sonne creux, ils ne le remarque pas ? Dépression lui susurre à l'oreille qu'elles n'ont que faire de ses larmes. Alors elle les ravalent. Toujours, plus, encore, jusqu'à ce que tout déborde. Le masque se fissure.

« Tu as changé. »

« Plus comme d'habitude. »

« Blagues nulles. »

« Et ton sens de l'humour ? »

« Ces cernes. Aucune tenue »

« Mets du fond de teint ! »

Les mots s'enchaînent.

Elle se referme.

Dépression grandit, Elle gagne la bataille.

***

Son cœur est meurtri. Ses cernes grandissent, et ses se durcissent. Incapacité à sortir, elles se noircissent.

Insomnie grandit, Ces lèvres s'étirent.

Le temps passe encore, il ne l'attend guère. Pourquoi lui laisser le temps de souffler ? Bientôt cet air elle devra aussi le payer. Ses copines parlent d'amour pendant les cours, elle elle dort essayant de rattraper les jours. Ses notes flottent et se cassent la gueule sur le bitume, pour cause de travaille insuffisant.

Oui son cœur n'arrive plus à pomper l'air. C'est vrai. Pour tant elle a essayé. Mais le temps ne veut pas se stopper, ni même ralentir sa course effréné.

Dites, pourquoi dans vos livres on apprend pas à respirer ?

            
            

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