Elle ouvre un oeil et prend le combiné qui se trouve sur sa table de chevet.
- Allô, dit-elle endormie.
- Kim, tu dors encore, grosse paresseuse, crie Sam dans ses oreilles. Tu devrais voir le soleil qui brille dans le ciel, c'est une journée merveilleuse.
- Sam ne crie pas si fort je ne suis pas sourde.
- Excuse-moi, mais je voulais te souhaiter bonne chance pour ta rencontre avec M. Telnat.
- Oh merde, j'avais presque oublié, dit Kim en se levant d'un bond. Sam quelle heure est-il ?
- Passé 11h, pourquoi ?
- J'ai rendez-vous dans moins d'une heure et je ne suis même pas prête. Je te laisse et te rappelle à mon retour, merci Sam, et elle raccroche sans attendre la réponse de son amie.
Elle se lève et cour à la douche qui fut pris en un temps record. S'habille en se félicitant d'avoir choisie la veille ce qu'elle porterait. Descend en coup de vent, prend le jus d'orange et le sanswich que John lui tend, prend ses deux toiles sous le bras et ouvre la porte.
John l'interpelle :
- Est-ce que tu veux que j'y aille avec toi, ça irai plus vite en voiture ?
- Tu ferais ça pour moi, petit frère ?
- Naturellement, qu'est-ce que je ne ferais pas pour mon peintre préférée.
- D'accord, alors allons-y.
- Je prends mes clefs et je te suis, dit-il en montant dans sa chambre.
Elle va attendre dehors.
Elle regarde le ciel et se souvient des paroles de Sam, ''C'est une journée merveilleuse !'' et sourit. Elle lui fait signe de la main de l'autre côté de la rue et monte en voiture.
Elle arrive 10 minutes à l'avance à la galerie. Elle prend une bonne respiration, demande à John de l'attendre ici et sortie ses toiles sous le bras.
Elle est contente d'être en avance, ce serais un avantage pour plus tard, il saurait qu'on peut se fier sur elle pour la ponctualité.
Elle prend son souffle et pousse la porte de la galerie.
John la voit sortir avec un sourire et sans ses toiles trois quart heure plus tard.
Elle vole presque jusqu'à la voiture, ouvre la porte et s'asseoit. Elle regarde son frère et lui saute au cou.
- Ils m'ont acheté les deux John, tu entends les deux, pas une mais les deux et devine pour combien, devine !
- Je ne sais pas Kim, dit le moi, lui répondit-il en la serrant contre lui ?
- Pour 450$ pièces.
- Tu as vraiment dit 450$ pièce.
- Oui je n'en revient pas.
- Je suis heureux pour toi petite soeur, je savais qu'un jour tu réussirais, je le savais.
- De plus écoute ça. Lorsqu'ils revendront mes toiles sûrement le double sinon le triple du prix qu'ils me les ont acheter, ils me remettrons un autre chèque de 450$, c'est pas merveilleux ça.
- C'est fantastique, attend de voir la réaction des parents lorsqu'ils sauront que leur fille, leur bébé va devenir indépendante financièrement.
- J'ai hâte de leur annoncer.
- Alors ne tardons pas ici, allons leurs annoncer au plus vite.
Il met le moteur en marche et part vers leur maison.
Kim est comme sur un nuage. Elle ne pensait pas vendre ses toiles aussi chères et appréciait beaucoup ce que faisais Katryn, la soeur de M. Telnat. Elle l'aidait à partir du bon pied dans le domaine artistique.
À leur arriver, Sam qui était dehors court les rejoindre. Kim la prend par le bras et l'entraîne avec elle pour aller voir sa mère et lui raconter son entrevue et ses chances d'avenir.
Kim leur saconte l'entrevue en détail et est heureuse de voir dans les yeux de sa mère une certaine fierté pour sa fille.
- Tu sais Kim, lui dit-elle lorsqu'elle eut finie son histoire. Tu n'es pas obliger de dépenser tout cet argent, mais tu peux en faire ce que tu veux, tu l'as bien méritée après tout les efforts que tu as fait pour parvenir là où tu es présentement.
- Merci maman, mais sans vous tous, je me serais décourager bien avant, je vous dois beaucoup, surtout toi Sam et John aussi. Si vous n'aviez pas été aussi critique, je ne serais pas où je suis présentement, merci beaucoup di-elle en s'essutant une larme sur la joue.
- Mais voyons Kim, dit Sam en la prenant dans ses bras. Ne pleure pas, c'est tellement beau ce qui t'arrives, il faut sourire à un bonheur comme le tien.
- Sam je pleure de joie, je suis tellement heureuse que je ne fais pas exprès de pleurer, ça coule tout seul.
- Maintenant petite soeur, que vas-tu faire de tout cet argent ?
- Tu sais John, je ne sais pas vraiment, mais une chose est sur, c'est que je veux aller magasiner et je crois que je vais y aller maintenant, qu'est-ce que t'en dit Sam, ça te tente ?
- Sur, je ne te laisserai pas toute seule pour un million. Je vais me changer et terejoins ici dans disons 15minutes.
- D'accord, je vais me changer aussi.
Sam partie, Kim monta à sa chambre. Elle met un short jeans ainsi qu'une camisole mauve, ses espadrilles et redescend attendre Sam dehors.
- Petite soeur, est-ce que je te laisse au centre d'achat, il faut que j'aille voir mon entraîneur ?
- C'est une merveilleuse idée, répondit Sam qui venait d'arriver. Car j'ai une crevaison sur ma bicyclette.
- Mais comment allons-nous revenir ?
- Tu n'auras qu'à téléphoner et j'irai vous chercher, je n'ai rien d'autre aujourd'hui, répondit John.
- Alors c'est d'accord, allons-y.
Ils prirent tout les trois le chemin du centre d'achat. John les laissent devant et continu son chemin.
- Maintenant, que veux-tu acheter ?
- J'aimerais trouver un cadeau pour John, ma mère et aussi pour Nick. Car sans lui ma derniéere toile n'aurais pas vu le jour.
- Tu as raison, alors allons-y.
Elles trouvèrent presque tout de suite le cadeau pour sa mère, une chaîne en or avec un éléphant et son bébé comme pendentif.
Pour John se fut plus long, car Kim hésita entre une nouvelle raquette, celle qu'il voulait depuis un mois et des poignets avec son nom. N'arrivant pas à ce décidé, elle acheta les deux.
Nick ce fut autre chose, ne le connaissant pas très bien, elle ne savait pas ses goûts. Alors elle opta pour un bracelet en argent gravé de son nom.
Ensuite elle acheta pour elle un ensemble vert émeraude, un bermuda et une blouse ainsi qu'un chapeau. Elle acheta aussi pour Sam, le même ensemble mais en mauve et sans le chapeau.
Kim se trouva des sandales du même ton ainsi qu'une chaîne en argent avec une émeraude (fausse) comme pendentif.
Kim parle à Sam du souper à quatres que Nick lui a proposer. Elle accepte avec joie.
Elle finirent leurs emplettes vers 15h. Kim appela son frère qui vint les chercher.
En arrivant, Kim appel Nick, excuse son retard, lui dit en bref ce qui c'est passé et lui dit que Sam est d'accord pour le souper.
- Alors, lui dit-il, faite vous belles, ont va fêter ça.
- Je suis d'accord avec toi, ça mérite bien une petite fête.
- C'est vrai alors à ce soir l'artiste, lui dit-il en raccrochant.
Sam prit ses affaires, retourna chez-elle pour se préparer et revenir vers 17h45 pour attendre les garçons chez Kim.
Après le départ de Sam, Kim descend au salon avec les cadeaux de sa mère et de John et les leur donne.
- Kim tu n'étais pas obliger de faire ça lui dit sa mère en ouvrant le paquet.
- Maman ça me fait plaisir. Je voulais vous remercier, mais pas juste avec des mots. Ces cadeaux prouvent que je tiens à vous et vous remercie de votre patience avec moi lorsque je ne suis pas d'humeur, où que l'inspiration me manque, car je sais que je ne suis pas facile à vivre dans ces temps là.
- Tu as raison petite soeur, mais nous t'aimons comme tu es et nous sommes fiers de toi, peu importe ton caractère.
- Merci John.
- Tu sais, je rêvais d'avoir des poignets avec mon nom, comment as-tu su ?
- Tu sais lorsque tu poses, je suis capable de voir en toi, alors ...
- Petite cachottière va, merci Kim.
- De rien grand frère.
Elle décide d'attendre pour lui donner sa nouvelle raquette.
Ensuite elle monte, se fait couler un bain chaud et s'y laisse tremper presque une heure.
Puis elle se maquille légèrement et se coiffe en laissant ses cheveux libres sur ses épaules.
Vers 17h elle revêtit ses achats de la journée. Son ensemble vers lui allait à ravir, avec sa chaîne elle mit des boucles d'oreilles argent et un bracelet. Ensuite elle descend montrer tout ça à sa mère et son frère.
Ils la trouvèrent resplendissante.
Sam arrive à 17h30 avec un paquet sous le bras. Sam avait aussi mit l'ensemble mauve. Elle avaient l'air toutes les deux de belles jeunes femmes et avaient hâte de voir ce que dirais les garçons.
- Pour toi, lui dit Sam en lui tendant le paquet. J'ai oublier de te le donner hier.
Kim prit le paquet et l'ouvrie. En découvrant la robe rouge, le foulard et la chaîne ainsi qu'un autre petit paquet à l'intérieur.
- Sam tu n'aurais pas dû.
- Tu sais le petit paquet n'est pas de moi mais e Shirley.
- C'est vrai, dit-elle en l'ouvrant. Elle est magnbi
que, j'aimerais la porter, mais elle ne fera pas avec mon ensemble, alors je la porterai une autre fois. Merci Sam, la robe est vraiment splendide.
- De rien Kim, ça me fait plaisir de te faire des cadeaux, tu le sais.
- Je le sais et je dois être l'amie la plus gâté au monde.
- Je crois que tu as raison, mais crois-moi en te gâtant je me gâte aussi, alors ...
Six heure pile, on sonne à la porte.
Kim va ouvrir et attend le verdict.
- Wow! Tu es superbe. Cette couleur te vas bien, elle rehausse l'éclat de tes yeux et te donne un charme fou.
- Merci Nick, mais entre ma mère voudrait faire ta connaissance.
- C'est que Ted attend dans la voiture.
- Ben dit lui de venir aussi.
Nick fit signe à Ted de venir le rejoindre. Il descend de voiture et approche d'un pas nonchalant.
Kim le regarde et lui trouve un charme fou. Avec ses cheveux long et ses yeux vert, son jeans noir et sa chemise verte roulé sur les coudes, il a l'air d'un gars bien dans sa peau.
- Kim, Nick l'arrache à ses pensées, je te présente Ted Martone, Ted je te présente Kim Logan, l'artiste.
- Enchanté, lui dit-il en lui serrant la main.
Il a une voie chaude et sa main est ferme et douce. Elle ressent comme une décharge électrique qui lui parcourt le bras.
- Je suis heureuse de te rencontrer Ted, Nick m'a un peu parlé de toi cette fin de semaine, lui dit-elle un peu gênée.
- Bonjour Nick, dit Sam qui venait d'apparaître derrière Kim.
- Salut Sam, j'aimerais te présenter Ted. Ted c'est Samantha Riders, Sam, Ted Martone.
- Enchanté Ted.
- Moi de même Sam, répondit-il en lui serrant la main.
- Maintenant que les présentations sont faite, entrer ma mère désire vous rencontrer.
Ils rentrèrent à la queuleuleu et se dirigèrent vers le salon où étaient John et madame Logan.
- Maman j'aimerais te présenter Nicolas et Ted. Nicolas était mon modèle.
- Je le reconnais. Enchanté jeunes hommes.
- Moi de même, répondirent-ils en même temps. Tout le monde pouffa de rire, ce qui détendit l'atmosphère.
- Maintenant voici mon frère John, Ted et Nick.
- Salut John, ça fait un bail n'est-ce pas, lui dit Ted en lui serrant la main.
- Tu as raison, presque deux ans, que deviens-tu ?
- Je tavaille cher AirClair musique, pour payer mes cours de musique.
- Tu n'as pas lâcher alors. As-tu enfin choisie l'instrument que tu préfères ?
- Non pas encore, mais je crois que je vais opter pour un instrument à vent.
- Vous vous connaissez, demande Kim surprise ?
- Naturellement petite soeur, Ted est un bon adversaire au tenni, pas aussi bon que toi, mais pas mal.
- C'est vrai mais ça fait longtemps que je n'ai pas mis les pieds sur un terrain et toi toujours dans la compétition ?
- Sur et plus sur que jamais.
- Bon maintenant je crois que nous devrions y aller, dit Nick, car je ne voudrais pas perdre la table qui nous est réservé pour 18h30.
- Allez-y les enfants et amusez-vous bien. Kim rentre quand tu veux, aujourd'hui c'est ta journée.
- Merci maman, lui dit-elle en l'embrassant.
- John, on se donnent des nouvelles, lui dit Ted. Bonsoir Madame Logan et je suis enchanté d'avoir fait votre connaissance.
- Moi aussi Ted, et passer une bonne soirée.
- Merci Madame Logan, lui répondit Nick.
Et les jeunes gens quittèrent la maison.
- Ce sont des garçons charmant n'est ce pas John, ont peut leur faire confiance ?
- Pas de problème maman, avec Ted Martone les filles ne courrent aucun danger. Et ce Nick m'a l'air tout à fait sérieux, alors je ne vois aucun problème.
- Je suis rassuré, et elle retourne à son tricot.
* * *
- Wow ta mère est super Kim, je la trouve vraiment gentille, lui dit Nick un coup monter dans l'auto.
- C'est vrai elle est super. Elle vous a trouvé de son goût car sinon j'aurais eue un couvre-feu.
- En parlant de couvre-feu, le mien est à minuit, leur dit Sam peinée. Pour une fois que Kim peut sortir tard, moi je ne peux pas.
- Ce n'est pas grave Sam, lui dit Nick, car moi je ne dois pas me coucher trop tard je travaille à 8h demain matin, et toi Ted est-ce que tu travaille demain ?
- Non c'est ma journée de congé, lui dit-il en démarrant.
- Alors vous pourrez toujours continuer à fêter toi et Kim après notre départ.
- On verra en temps et lieu, répliqua l'intéresser.
Ted la regarda dans le rétroviseur et lui sourit. Elle lui rend son sourire et regarde pa la fenêtre en rougissant.
- Ted, Nick où nous emmenez-vous, leur demande Sam après un moment ?
- Nous allons au Sonora.
- Mais vous êtes fous, c'est un des restaurants du coin les plus cher.
- C'est vrai Sam, sauf que pour une journée aussi merveilleuse, il faut le plus merveilleux pour notre artiste.
- Vous êtes vraiment malade les gars, mais va pour le Sonora, depuis le temps que j'en rêve, leur dit Kim.
À leur arriver, le maître d'hôtel les conduitsit à leur table et quelques minutes plus tard un serveur vint les voir. Ils commandèrent du vin blanc avec leur repas.
Alors ils profitèrent de leur soirée. Le repas fut délicieux, le vin succulent. Ils quittèrent le restaurant passé 21h. Ensuite ils allèrent se promener dans la vieille ville, sur les terrases. Vers 23h45, ils retournèrent à la voiture, allèrent reconduire Sam et Nick. Kim ne voulant pas rentrer tout de suite décide de rester avec Ted.
Elle lui avait parlée de sa cabane et il mourrait d'envie de la voir, alors ils y allèrent
Kim se sentait détendue avec Ted, comme avec Nick sans le côté grand frère. C'était peut-être le fait qu'ils soient plus vieux alors ils la comprennait mieux.
Ils y arrivèrent au alentour de minuit-trente. Il faisait nuit et la lune étincelait seule dans le ciel.
- C'est un endroit calme, lui dit Ted en sortant de voiture.
- C'est vrai et je crois que c'est pour ça que j'aime y venir.
- Tu as raison car moi si j'avais une maison comme celle-la, je crois que je m'y installerais pour y rester toujours.
- J'aimerais beaucoup, sauf que pour moi ce n'est
pas facile avec l'école, je dois me voyager. Mais l'été j'y suis très souvent, au grand dam de mes parents.
- Pourquoi ils n'acceptent pas ce que tu fais ?
- Non, non pas du tout, au contraire ils m'appuient à 100 pour 100, c'est juste qu'ils s'ennuient facilement et même si je ne suis qu'à 15 minutes à vélo, il trouve ça loin, lui répondit-elle en ouvrant la porte de la cabane.
- Tu veux dire qu'ils ne te croient pas capable de vivre toute seule.
- Non ! c'est juste qu'ils me trouvent un peu trop jeune pour quitter définitivement la maison.
- Et ton frère dans tout ça, que pense-t-il de ce que tu fais ?
- John, il est très heureux que ça marche enfin, car ça fait environ 3 ans que j'essais de vendre des toiles et rien ne marche comme je veux, mais il est persévérant et lorsque je suis décourager il me remonte le moral.
- Tu as l'air de bien t'entendre avec lui.
Ted regarde autour de lui et reste surprit par ce qu'il voit et regarde Kim dans les yeux.
- C'est vrai, nous nous comprenons mutuellement. Moi je l'aide au tennis et lui m'aide comme modèle pour mes preintures, lorsqu'il en trouve le temps.
- Tu ne trouves pas plate de toujours faire les mêmes modèles.
- Non, pas vraiment. Veux-tu un Pepsi ?
- Volontiers, lui dit-il en s'approchant de la cheminer.
- Tu sais lorsque tu connais bien ton modèle, c'est plus facile de le peindre. Et souvent d'une fois à l'autre le personnage sur la toile prend plus de vie.
- C'est vrai, je remarque que d'une toile à l'autre, ton
frère à l'air plus vivant sur celle-ci que sur celle-là.
Il comparaît la toile de la cuisine avec une des premières de John qui se trouvait à côté de la porte d'entrée.
- Tu as raison. Celle de la porte, il y a déjà 5 ans que je l'ai peinte. Et John en joueur de tennis c'est une toile simple, tandis que celle-ci, je ne l'ai peinte qu'il y a quelques mois. Elle devait être exposée, mais M. Telnat ne l'a pas trouvé assez génial.
- Pourtant elle est superbe. Je ne savais pas que ton frère montait à cheval.
- Moi non plus, tu sais je me fis souvent à mon imagination pour créer les décors autour des personnages que je peins.
- C'est vrai !
- Oui, je trouve ça plus simple, la plupart du temps. Mais lorsque je ne connais pas le modèle, c'est plus difficile car je ne sais pas ce qu'il aime ou n'aime pas, alors j'y vais de mon imagination. La plupart du temps ça donne des résultats comme celui-là.
- C'est fantatique Kim. Ta maison aussi est belle et chaleureuse. Elle me fait penser à la maison de mon oncle dans les bois.
- C'est vrai ! Tu aimes la nature ?
- Beaucoup ! Pour un musicien, le calme aussi est important et l'été je vais souvent passer une semaine de vacances là-bas, ça m'aide à jouer mieux.
- Tu sais Ted, si tu cherches du calme, peux venir ici, ça me feras plaisir de t'entendre, naturellement si l'odeur de peinture ne te répugne pas.
- J'aime l'odeur que ça dégage et je te remercie, je vais en prendre note, et compte me voir souvent, car je joue très souvent, sauf que je casse les oreilles de ma mère, alors à l'avenir je viendrais ici.
- Pas de problème, tu seras toujours le bienvenu Ted.
- Merci Kim, tu es gentille.
- Ça me fait plaisir de t'aider. Maintenant, est-ce que tu me laisserais faire un croquis de toi ?
- Si ça te tente, je n'y vois pas d'inconvénient.
- Très bien, dit-elle en se levant. Je vais chercher ce qu'il me faut.
- Non, laisse-moi faire, dit-moi seulement où ça se trouve et je vais y aller.
- Très bien. Dans la cabane à l'arrière, dans une boîte noire et fait attention c'est fragile
- Pas de problème je reviens tout de suite, et il sortit de la cabane.
Kim passe un sarrau, pour ne pas salir son ensemble et prépare le chevalet.
Ted revint et dépose la boîte sur la table à côté du chevalet et va s'asseoir sur le divan.
Elle ouvre la boîte et sort un fusain neuf. Elle le regarde. Il a les yeux fixé sur elle et paraît perdu dans ses pensées. Elle ne parle pas et commence le croquis.
Ted étudie tout les mouvements de Kim. Il l'a trouve jolie, sans être belle à craquer, elle a un charme qui capte le regard. Il l'a préfère les cheveux libre, maintenant elle les a remonté pour ne pas qu'ils l'encombrent pour dessiner. Ses yeux reflète l'intelligence de la jeunesse, elle ne fait pas son âge, elle parait plus vieille, surtout ce soir. Il désire la connaître mieux et va faire ce qui est possible de faire cet été. Elle est loin de se douter qu'elle le verrait très souvent.
Kim, tout en dessinant, pense qu'elle a bien fait de lui offrir sa cabane s'il voulait jouer. Elle se reconnaît plus, elle Kim invite comme ça un jeune homme qu'elle vient à peine de rencontrer à venir quand bon lui semble jouer à la cabane, elle faisait des progrès, de véritables progrès. Elle aime beaucoup la musique mais ne possèdent pas le talent nécessaire pour en jouer, malgré que son plus grand rêve secret soit d'apprendre à jouer du saxophone alto. Ted pourrait peut-être l'aider, on verra. Elle le trouve beau, ses cheveux long lui donne un certain côté rebelle qu'elle désire capter pour une toile future. Ted serait un excellent modèle pour la toile qu'elle projette de faire prochainement pour la galerie, il faudrait qu'elle lui en touche un mot. De plus elle n'en revenait pas, en deux jours elle avait fait la connaissance de deux garçons qui semblaient l'apprécier pour ce qu'elle est. Elle ne se sent pas gênée avec eux comme avec les autres garçons de son âge.
un demi-heure plus tard, Kim pause son fusain et recule de deux pas. Elle sourit. Ted se lève et va la retrouver derrière le chevalet.
- Wow, c'est vraiment moi ?
- Oui, tu n'aimes pas ?
- J'adore Kim ! Mais comment as-tu fais pour peindre si vite ?
- Tu sais, le fusain ne se travaille pas comme l'acrylique ou autre chose, c'est plus facile et d'adore ça.
- Pourquoi alors ne fait-tu pas que ça ?
- Parce que ça ne se vend pas très bien, l'acrylique accroche plus l'oeil de l'acheteur, alors je fais avec la demande.
- Mais tu dois avoir beaucoup de toile au fusain si tu préfères cette méthode.
- Tu as raison, je dois en avoir environ 100 ou 150 sinon plus là-haut.
- Est-ce que je peux les voirs ?
- Tu aimerais vraiment ?
- Si je te le demande, c'est que ça m'intéresse.
- D'accord alors laisse-moi aller les chercher.
- Non, prend pas cette peine, montons plutôt, ce sera plus facile. Et je promets de bien me tenir, lui dit-il avec un sourire en coin.
- Je te crois, réplique-t-elle avec un sourire, viens suis-moi.
Elle monte les marches suivie de Ted. Elle ouvre une armoire, où s'entasse des dizaines et des dizaines de toiles. Elle les prends une à une et les lui montres.
Ted les trouves plus belles les unes que les autres. Mais son choix se porte sur une toile qui représentait deux enfants sur un radeau qui pleurait au large d'un lac.
- J'aime beaucoup celui-là, lui dit-il en le prenant dans ses mains. Tu as vraiment su capter la peine qu'ils ressentent.
- C'est vrai, il est pas mal. J'ai eu beaucoup de plaisir à les dessiner.
- Est-ce que se sont des enfants que tu connais ?
- Oui, c'est le frère et la soeur de Sam. Ils posent à l'occasion pour moi, ils adorent ça.
- C'est vraiment réussi Kim.
- Merci Ted. J'aimerais t'en faire cadeau.
- Mais voyons, pourquoi ?
- Parce que tu es gentil et que tu comprends ce que peut-être le métier d'artiste puisque tu en es un à ta façon.
- Mais tu n'es pas obliger de me donner une toile pour ça.
- S'il vous plaît prend-là. ça me fait plaisir de te la donner.
- D'accord je la garde. Je vais l'accrocher au-dessus de mon lit, comme ça tous ceux qui rentrerons dans ma chambre seront forcer de la voir et l'admirer, lui dit-il en prenant la toile délicatement. Je vais aller la porter dans ma voiture tout de suite pour ne pas l'oublier, et il dscenditen bas et sorti.
Kim referme l'armoire et redescend. Elle se prend un second Pepsi et en offre un à Ted à son retour.
- Non merci Kim, je crois que je vais rentrer, il est plus de 2h du matin et je ne veux pas te déranger plus longtemps.
- Tu ne me dérange pas, ça me fait plaisir de parler avec toi. Mais si tu veux partir, tu as le droit.
- Tu na veux pas que je te dépose chez toi ?
- Non, je dors ici ce soir, car si je rentre à cette heure je vais réveiller mes parents et mon père travaille de bon heure demain, alors c'est plus simple ainsi.
- Tu es chanceuse, mi je dois rentrer. Et je ne pourrai pas me baigner parce que je vais aussi réveiller ma mère.
- Mais alors reste et viens nager avec moi à la rivière. De toute façon c'est ce que je fais toujours avant de dormir, ça m'aide a relaxer et à oublier tous mes soucis.
- A la rivière, mais où ça ?
- Est-ce que tu as ton maillot ?
- Naturellement j'en ai toujours un dans le coffre de ma voiture.
- Alors va le chercher et met-le ensuite je te montrerai un autre petit paradis de mon paradis.
Il accepte et va chercher son maillot. Pendan ce temps Kim va se changer. Ted revient avec mon maillot déjà mis et sa serviette à la main. Kim prend sa serviette et ferme la porte. Elle le uide dans les bois et ils débouchent sur les rives de la rivière.
- Merveilleux, on dirait Adam et Eve perdu en pleine forêt qui découvre l'oasis tend chercher.
- Comme tu es drôle, comment trouves-tu cet endroit
- C'est magnifique, surtout avec cette lune et le chant des oiseaux nocturne, ont se croiraient seuls au monde.
- Tu as raison, c'est pour ça que j'aime venir ici à la nuit tombée.
- Tu n'as pas peur des animaux qui rôdent dans les bois ?
- Non, de toute façon, les seuls que l'on peut croiser sont des lièvres, des ratons laveurs ou des mouffettes.
- Des mouffettes, tu n'as pas peur de te faire arroser ?
- Non si tu lui montres que tu ne lui veux pas de mal, elle te regarde et disparaît dans les buissons.
- Tu en as déjà croisé une ?
- Une fois ou deux. C'est jolie et même qu'elle venait gratter à la porte de la cabane pour avoir de la nourriture.
- Est-ce que tu l'as nourrit, lui demanda-t-il plus étonner que jamais ?
- Mais oui et elle revenait a tout les soirs. Mais je ne l'ai pas encore vue cette année, elle s'est peut-être fait frapper l'hiver dernier, je ne sais pas.
- Tu es vraiment spécial. Qui penserait comme ça en te voyant que tu nourrisais une mouffette, peignait des toiles superbes et avait un sourire aussi beau au clair de lune.
- Voyons, arrête tu vas me faire rougir.
- C'est déjà fait. N'est pas honte de rougir Kim, c'est une qualité pour moi, car ça prouve que tu as des sentiments, que je ne parle pas dans le vide.
- Maintenant assez de blabla, le dernier à l'eau est une poule mouillé, dit-elle en s'élançant vers la rivière.