Dans son grand bureau au style assez boisé, Damon sirotait un verre de whisky en regardant l'entrée de son entreprise du haut de son étage. Aujourd'hui Calixte Mayer était censée y venir. Lors de leur conversation, elle n'avait pas littéralement accepter d'y mettre pied. Mais selon Damon qui ne dis mot consent alors vu qu'elle n'avait ni accepté ni refusé, il espérait la voir. Voir sa splendide silhouette arpenter les couloirs de cet immeuble. Voir ses si beaux si vert scannés inévitable son environnement. Il espérait la voir un peu plus décontractée et surtout sans ce chignon qui rendait son visage sévère et presque froid.
Damon s'était surpris à vouloir glisser sa main dans ses cheveux noir, et vouloir conduire son pouce à ses lèvres pulpeuses. Il en avala difficilement sa salive.
Pourquoi pensait il à elle ainsi ?
Ce n'était pourtant qu'une femme parmi tant autre. Une simple femme qui lui tenait pourtant tête.
C'est en expirant fortement qu'il délaissa sa contemplation de l'extérieur.
D'un pas lourd il se dirigea vers son bureau et se plongea dans le travail. Il ne releva même pas la tête lorsque l'on toqua à sa porte.
- Entrez ! Dis d'une voix fortement grave.
Une silhouette gracile se faufila dans la pièce.
- Bonjour monsieur, salua l'individu.
- Sarah ? Prononça t-il pour l'inciter à parler.
La jeune femme rousse cligna rapidement des paupières pour revenir à la réalité. Ses pensés s'étaient perdues en observant son patron. Sa musculature l'impressionnait grandement. Son charisme naturel l'envoutait encore plus depuis qu'elle s'était retrouvé dans ses bras, partageant le même lit que lui. Elle rougissait en se remémorant ces moments.
- Sarah ! s'exclama t-il un peu plus fort laissant entrevoir son impatience.
- Oh..heu..oui monsieur, begaya t- elle en serrant les dossiers qu'elle tenait contre sa poitrine.
Sarah avança le corps tremblant de désir pour lui. Elle déposa les dossiers sur le bureau en expliquant de quoi il s'agissait. Damon avait toujours le regard rivé sur ce qu'il faisait. Sarah soupira de déception car il ne verrait même pas la tenue qu'elle portait spécialement pour le reconquérir. Elle se dirigea derrière son bureau et fit doucement pivoter sa chaise pour qu'il soit en face d'elle et qu'il la regarde enfin. À peine leva t-il son regard sur elle, qu'elle remonta sa jupe et se mit à califourchon sur lui. Elle saisit ses grandes mains et les fit glissées sur cuisses vêtues de collant opaques avec au haut des dentelles s'arrêtant à mi-cuisses.
- Tu ne veux pas comprendre hein ?dit doucement Damon.
Sarah ne tiqua pas à sa phrase, elle continua à guider ses mains jusqu'à sa poitrine bombée et gémit pour l'exciter.
- J'ai envie de vous monsieur. Pourquoi vous ne m'appelez plus ? Je peux toujours vous donner autant de plaisir qu'avant, tenta t-elle désespérément.
Damon la souleva et l'allongea sur son bureau. Il remonta encore plus sa jupe et deboutonna son chemisier.
Damon ne pouvait nier l'attirance de cette femme. Elle était belle avec un physique avantageux. Son côté, bestial prit le dessus sur lui. Il était capable de résister mais il n'en avait pas envie. Quel homme refuserait de donner du plaisir à une telle femme qui s'offrirait ainsi à lui? En plus, pourquoi résister ?
De l'une de ses mains, il empoigna sa gorge et de l'autre, il écarta sa culotte et s'introduisit dans son jardin. Chaud, humide. Il appréciait de voir une femme se cambrer à ses simples mouvements. Il titilla son bouton de plaisir, la faisant gémir un peu trop fort. Il dût couvrir sa bouche de sa main l'obligeant à garder ses gémissements au fond de sa gorge.
Sarah ne tarda pas atteindre l'extase. Son corps fût pris de violents tremblements, la respiration étatique avant de se retrouver presqu'inerte et à bout de souffle. Damon s'écarta d'elle, satisfait. Ou plutôt son égo satisfait.
Il fît un petit tour dans la pièce adjacente à ce bureau qui se trouvait être les sanitaires. Il revint elle la trouva encore rouge mais avec une respiration plus lente.
- Laissez moi vous donner du plaisir, supplia t-elle en s'agenouillant entre ses jambes.
Loin d'être réellement tenté, il lui demanda de retourner à son poste. Elle tenta de s'y opposer mais son regard lui fit tellement froid dans le dos, qu'elle sortit rapidement après s'être arrangé. Tout de même satisfaite, elle retourna très enthousiaste à son poste.
Damon lui reconduisi ses pensées vers Calixte. Plus qu'une heure avant midi et elle ne s'était toujours pas montrer. Il ne pouvait que patienter jusqu'à midi car il avait un avion à prendre. Il devait aller en Russie pour des affaires d'ordre familial.
Lasse d'espérer que cette tête de mule passe sa porte, il décida de ranger ses affaires et de s'en aller. A la minute même son fixe sonna. Il mit le haut parleur.
- Monsieur Damon, il y'a une dame pour vous à l'accueil. C'est...
- Faites la monter, coupa t-il promptement.
Cinq minutes plus tard, la porte s'ouvrit sur celle qu'il attendait voir depuis longtemps. Ses yeux de jais se posèrent sur la jeune femme. Presque scintillant, son regard ne la lâchait pas. Son cœur résonna au rythme des pas de Calixte. Chaque pas les rapprochait. Le temps semblait ralentir pour mieux se jouer de Damon.
Calixte Mayer était toujours aussi belle et élégante. Toujours jonché sur des talons haut qui raffinaient sa silhouette gracieuse. Sa robe bordeaux faisait ressortir son teint laiteux et ses courbes telle une guitare. Elle arborait toujours son chignon assez neutre. Il aurait pu se perdre plus longtemps dans sa contemplation.
- Monsieur Tuck, le salua t-elle en lui tentant la main.
Il la saisit. Elle était aussi douce que sa voix.
- Je suis ravi de vous voir mademoiselle Mayer.
Il lui fit un baise-main et crût la sentir tressauter mais ses yeux ne laisser rien passer.
Un toussotement se fit entendre dans la pièce. Damon détourna les yeux de Calixte et il vit que Sarah l'accompagnait.
Bon sang ! Il était si absorbé qu'il ne l'avait même pas remarqué. Il la congédia et repris son entrevue avec Calixte. Quand il croisa son regard vert émeraude, il y distingua une petite lueur d'amusement.
- Vous allez peut-être me lâcher maintenant, fit elle d'une voix amène.
Avec un mince sourire, Damon la conduisit sur le canapé qui occupait son bureau puis, lâcha enfin sa main presqu'à contre cœur. C'était un espace où il s'accordait de petite pause. Calixte y remarqua une bouteille de whisky ouverte.
- Si tôt ? Questionna t-elle en désignant la bouteille de verre
- Pour faire passer le temps en vous attendant argumenta Damon.
- Ok, lança t-elle sans plus s'étendre sur le sujet. Peut-on aborder la raison pour laquelle je suis là ?
Si directe était elle. Elle ne lui laissait même pas le temps de plus l'observer.
- Puis-je vous dire que vous êtes magnifique, la complimenta t-il en observant toujours ses courbes délicates.
Calixte le fixa durement comme pour le ramener à l'ordre. Avec un sourire ténébreux il abdiqua. Ainsi il passa de séducteur à entrepreneur.
- Passant outre ma première proposition, aujourd'hui je vous demande d'être ma collaboratrice. Votre rôle sera d'organiser, agencer manager pour ainsi dire ma vie professionnelle, telle une assistante seulement, vous ne serez pas régi forcément par les même règles puisque vous ne serez pas une employée.
Sa proposition était déjà mieux comparer à la précédente. Mais la belle brune se demandait si leurs caractères respectifs ne poseraient pas de problème. Serait-il prêt à se soumettre à son management sans sourciller ? Elle en doutait.
- Donc j'organiserai votre vie ! Serez vous prêt à vous conformer à mes décisions ? Aux choix que je ferais pour vous, pour vous aider à rendre encore plus prospère cette entreprise ?
- Hé bien, commença Damon. Vous suivre à la lettre près je ne crois pas, avança t-il, mais nous pourrions à chaque fois en discuter afin de tomber d'accord.
Calixte fût très impressionnée par son sérieux. Elle l'imaginait très frivole mais il méritait bien sin surnom de génie des affaires.
- Bien monsieur Damon. Nous devons établir un contrat avec des closes bien détaillées mais de ce que vous avez dit, je suis dors et déjà d'accord, conclut Calixte.
Ils se serrèrent la main pour conclure leur contrat verbal.
- Je reste le patron, ajouta Damon pour la taquiner.
- Oui bien sûr, répondit elle. Ce n'est pas moi le patron mais c'est moi qui commande.