Chapitre 3 B. Importance de comprendre les défis spécifiques des femmes

B. Importance de comprendre les défis spécifiques des femmes.

Dans ce livre, nous allons discuter de quelques défis rencontrés par les femmes au quotidien. Le but n'étant pas d'enrager ou encore de rappeler une certaine injustice sociale, mais de partager des solutions qui pourraient nous aider à résister.

Résister à la tentation d'abandonner Dieu, résister à la tentation d'abandonner notre prochain et résister à la tentation d'être esclave des maux de ce monde. Tout cela, en dénichant nos idées dans la parole du Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Le Dieu qui a délivré Son peuple des mains de l'Égypte. Celui qui a soufflé en l'homme le souffle de vie. Oui, celui qui a permis à nos yeux de s'ouvrir pour la première fois. Et depuis, ne cesse de le faire chaque jour, malgré nos imperfections.

Pourquoi est-ce que je parle autant de résistance ? Parce que je trouve qu'il réside en ce mot une beauté excellente.

Oui, il y a de la beauté dans le fait de s'opposer à la tentation et/ou à la pression du monde, de faire face à elle, avec fermeté.

J'ai été éblouie et je le suis encore à chaque fois que je lis les passages qui relatent la vie de Christ. Je suis époustouflé par la foi et l'autorité qui l'animaient lorsqu'il résistait à la pression que lui mettaient les pharisiens.

Plus précisément, un passage me vient en tête. Le verset 8 de Jean 46, disant « Qui de vous me convaincra de péché ? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ? »

Oui, à chaque fois que je m'arrête devant ce passage, je pense au nombre de fois où, j'ai été convaincu de péché à cause de la pression sociale et où je n'ai pas su éviter le chemin du mensonge ou autre.

Bien sûr que nous ne sommes pas parfaits. Seulement, nos cœurs devraient être prêts à déclarer ce genre de parole, « Ce n'est pas que j'aie déjà remporté le prix, ou que j'aie déjà atteint la perfection ; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi, j'ai été saisi par Jésus-Christ. » (Philippines 3:12)

Effectivement, n'utilisons pas l'état imparfait de notre chair pour accepter d'être esclave du péché, mais osons par la foi du sacrifice du Christ courir après le meilleur.

On pense toujours quand le jugement de nos actions frappe à accuser les autres. C'est quand le malheur arrive que l'on reconnaît les hypocrites, les voleurs et les malfrats. Cependant, la parole dénonce celui qui se fit aux flatteries. (Proverbes 19:6-9, Galates 1:10).

Plusieurs hommes d'ailleurs coururent derrière le Christ à cause des miracles qu'il accomplissait. Mais Jean 2:24-25 dit, « Mais Jésus ne se fiait point à eux, parce qu'il les connaissait tous,

25 et parce qu'il n'avait pas besoin qu'on lui rendît témoignage d'aucun homme ; car il savait lui-même ce qui était dans l'homme. »

Nous, nous rougissons facilement devant toutes acclamations, oubliant que multiples d'entre elles sont fausses. Bien sûr, il faut apprécier les compliments des hommes, mais ne pas montrer notre intimité à tous parce qu'on pense que ceux qui nous complimentent ont des cœurs purs.

Non !

Si nous appliquions plus de sagesse dans nos relations, nous comprendrions que le secret ne se cache pas toujours dans le fait d'accuser les autres de tout ce qui nous arrive de mal, mais plutôt de travailler sur nous.

Et si nous arrêtions donc pointer du doigt à autrui pour nos erreurs ? Et si nous arrêtions de trouver des excuses pour pêcher et apprenions à naviguer à travers les défis avec grâce et spiritualité ?

À chaque fois qu'un mal nous arrive, c'est plus facile de dire, "il faudrait que je m'éloigne de telle personne, celle-ci est toxique et nuit à ma paix." Mais si Jésus s'était dit la même chose de toi et de moi, ou en serions-nous ? Parce que la vérité est que, ce même jugement que nous avons envers les autres pourrait être le nôtre.

Si les disciples ou même encore si Moise s'était dit la même chose, comment les choses se seraient-elles passées ?

Je lisais un article, il n'y a pas longtemps qui s'étendait sur les disciples de Christ. D'après eux, ils ont commencé à suivre Christ à un bien jeune âge. Ils auraient de ce fait pu choisir de s'enfoncer dans des loisirs de la jeunesse au lieu de suivre Christ. Mais grâce au choix qu'ils ont fait, le partage d'un beau témoignage a eu lieu.

Tout ça grâce à Dieu. Il est celui qui connait le cœur des disciples et des prophètes choisis.

Ces hommes et femmes avaient un cœur résilient et rempli d'amour envers Dieu et nous.

Malgré le péché de Sodome et Gomorrhe, Abraham, s'est inquiété pour eux. Avez-vous, déjà, prié pour quelqu'un que vous considérez comme étant toxique ? Lorsque quelqu'un d'autre (Christ ) a déjà intercédé pour vos imperfections. Quelqu'un est même mort en ayant conscience de vos imperfections.

Il est dit dans Matthieu 22 : 18 « Jésus, connaissant leur méchanceté, répondit : Pourquoi me tentez-vous, hypocrites ? »

Ne croyez-vous pas que vous avez déjà été un pharisien à un moment dans votre vie ? Parce que pour vous dire la vérité, j'ai déjà été une menteuse, bien que je haïsse le mensonge. J'ai déjà été hypocrite bien que je hais l'hypocrisie.

C'était plus facile pour moi de voir les défauts des autres, lorsque je justifiais toujours les miens en disant que mon environnement me forçait à être comme ça.

Néanmoins, rappelons-nous du verset évoqué plus haut (Jean 48:46), « Qui de vous me convaincra de péché ? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ? »

Regardons donc le répondant de notre Seigneur, face à "des fils" du menteur originel, qui faisait tout pour le pousser à bout.

Regardez ainsi son autorité face aux propagandes, à ce qui contredit son identité et la parole du Seigneur. C'était la même chose dans le désert. Face à la tentation et aux affirmations grotesques de l'ennemi, Jésus répondait par la parole avec grâce et spiritualité. La ou nous, nous nous taisons et absorbant souvent les mensonges de l'ennemi ou répondons avec arrogance et regardons les autres de haut.

Or, lorsque nous entendons quelqu'un dire quelque chose qui est contraire à ce que Dieu dit de notre identité, même dans notre cœur, sachons-nous répéter la parole. Afin que notre âme et notre cœur ne s'habituent pas aux mensonges, mais demeurent dans la vérité.

Alors, malgré les défis, mes sœurs, résistons. Ne baissons pas les bras, n'abandonnons pas la foi et l'amour envers notre prochain. Si nous n'aimons pas ceux que nous voyons, comment pouvons-nous prétendre aimer Dieu ?

Lorsqu'une personne nous met en colère ou cause notre dégoût, sachons aussi nous poser des questions sur ce que nous avons fait. La raison pour laquelle je vous demande de le faire, ce n'est pas pour justifier le mal d'autrui envers vous, mais de vous apprendre à ne plus répéter certaines erreurs.

Vous vous souviendrez dorénavant que tous les êtres sont imparfaits et toute relation connait des hauts et des bas. Cela ne serre à rien de courir en cherchant quelqu'un de meilleur, lorsque la plupart du temps, c'est nous qui devons devenir meilleur.

Mais alors, est-ce que cela veut dire que tout le monde doit entrer dans notre intimité ? Non, et c'est justement ça le problème. Que ce soit émotionnellement, sexuellement, moralement, sentimentalement ou encore spirituellement, nous laissons trop tôt l'entrée à tout le monde. Puis, lorsque nous nous rendons compte que cette personne n'est pas celle que nous pensions qu'elle était, il est souvent trop tard. Des relations se brisent, ainsi que des cœurs.

Avec plus de sagesse et surtout d'obéissance, Car la sagesse vient de la crainte de Dieu, Il nous guiderait à ne pas laisser entrer toutes paroles mondaines ou toutes personnes dans notre intimité. Intimité qui ne caractérise pas que la sexualité, mais aussi tous les points cités plus haut ; émotions, morales, sentiments ou encore spirituels.