Femmes d'aujourd'hui, Foi intérieure Chapitre 2 Introduction : Présentation du contexte contemporain ( Suite )
Nous pouvons retrouver une réponse aux questions posées précédemment dans le chapitre 14 du livre de Romains.
Ce passage démontre que celui qui vient à Dieu se rapproche de la sagesse. Puis, apprend à aimer assez son prochain pour ne pas moquer et dénigrer les efforts que celui-ci fait dans le but d'améliorer sa relation avec l'Éternel.
J'apprécie aussi le fait que quelque part le chapitre rappelle les paroles du Christ dans le livre de Matthieu. Le Seigneur Jésus explique en effet que le soleil se lève comme nous pouvons le constater sur les bons et les méchants. Ici, nous rappelant que Dieu fait grâce à qui Il veut et non pas à qui nous pensons qu'Il devrait faire grâce.
Oui, la Bible nous dévoile comment vivre. Seulement, c'est difficile pour nous d'éviter ce conflit. Le conflit entre ce que le monde veut que nous soyons et ce que Dieu veut.
Nous avons des difficultés à laisser certaines mauvaises habitudes pour embrasser des nouvelles. Nous savons que nous voulons aimer Dieu, le respecter, et lui obéir, mais c'est compliqué. C'est compliqué parce que la chair s'est habituée à autre chose pendant plusieurs années et lutte pour ne pas se séparer d'un fidèle compagnon.
Ainsi, nous essayons de mélanger la parole du Seigneur et la parole du monde, car ça nous paraît impossible de suivre le conseil de l'apôtre Paul. C'est-à-dire, résister. (Éphésiens 6: 13).
Ne croyez pas que je vous juge ! Je ne suis qu'une âme se battant contre les caprices charnels tout comme vous.
J'ai d'ailleurs un court témoignage. Il y'a de cela quelques années déjà, j'avais prise la décision d' arrêter d'écouter certaines musiques.
Tout allait bien et je tenais ferme pendant plusieurs jours, décider à me concentrer uniquement sur le message positif de la parole et à vomir tout ce que j'avais confondue à la vérité.
Je vous assure qu'il y avait un changement en moi. Je savais plus apprécier le moment présent et les connexions humaines.
Dans la curiosité de ce changement, je mettais mise à faire des recherches et découvrais que en fait, de nombreuses personnes avaient vécues des expériences similaires. Vous pouvez entendre leurs témoignages sur YouTube ou dans des livres. Et même mieux encore, en faire l'expérience vous même si cela vous parle.
Pour en revenir à mon cas, je vais révéler que, ce n'est pas simplement pour me rapprocher de Dieu que j'avais arrêter la musique. En fait, une plaie pourrissante en moi me pressait de le faire; mes pensées compulsives dont je ne voulais plus.
Lorsque j'étais plus jeune, je me souviens de combien l'on me traitait toujours de distraite ou encore on jugeait mon manque d'attention. Or, ses pensées étaient devenues un moyen pour moi de m'évader d'une réalité que je ne voulais pas vivre. Tout comme moi, les personnes qui souffrent de cela sont très souvent tenter de rester des heures dans ce monde imaginaire, lorsqu'elles écoutent de la musique.
Pour mieux comprendre ce sujet, je vous invite à faire des recherches si vous le désirez.
Dans tous les cas, les personnes qui font face à la rêverie compulsive, traduisent que la musique aide le cerveau à mieux dessiner, ce qui n'est pas réel.
A cette période donc où je constatais combien penser, trop réfléchir me polluait la vie et anéantissait ma vie spirituelle, je pus tenir en tout deux semaines sans avoir de pensées compulsives.
L'amour de Dieu, la prière et le fait que je mettais interdit de me soumettre à des envies telles que celles d'écouter certaines musiques m'avaient aidé.
Certains trouveraient sûrement cela drastique et je répondrais que ce qui m'a aidé encouragerait forcément quelqu'un d'autre, mais pas tous. Car, chaque être est différent. Nous sommes à des stades de vie, de foi, et de cultures différents. Seulement, la réalité est que, en amour, il y a toujours des sacrifices à faire. Et j'avais choisi de faire ce sacrifice pour connaître la délivrance.
Ne jugez plus avec facilité ceux qui se coupent brutalement de certaines habitudes. Au pire, animez vous d'une curiosité bienveillante et discutez avec eux.
Le Christ a d'ailleurs conseillé dans Matthieu 5:30 que si notre main droite est pour nous une occasion de chute, nous devons la couper.
Et lorsque je lis ce verset, je pense toujours à la douleur de l'amputation en général. La possibilité d'hémorragie, la cicatrisation, la perte d'un membre qui nous a aider à marcher, manger, boire, interagir. La séparation avec une chose qui fait en sorte que le monde nous voit comme étant une personne "normale". Oui, ça fait mal et le choc est lourd. Surtout que "couper" une main, ne se fait pas peu à peu mais d'un coup. Bien sûr, ici Christ parle en parabole, m'inspirant à rappeler les différences entre séparation drastiques et lentes.
Si vous deviez couper votre main en prenant votre temps, car vous avez du mal à vous séparer d'elle, vous subiriez plus d'heures de douleurs, vous risqueriez de perdre aussi plus de sang, d'énergie et conscience. Et honnêtement, n'est ce pas la même chose avec les relations ( que ce soit avec des personnes, des objects ou des actions ) qui nous mènent à la perdition ?
On est conscient qu'on devrait arrêter par exemple de critiquer ou de sortir avec de mauvaises fréquentations mais on se dit, je vais le faire progressivement. Voici donc le risque, c'est que nous courons toujours vers la mort, ou le danger, et nous ne sommes maîtres de rien. Un jour, le pire peut arriver même si nous ne sommes plus dans la même façon de critiquer ou plus aussi impliqué dans des atrocités.
Une personne hurlait un jour que, un péché reste un péché. Peu importe la fréquence à laquelle tu le pratique ou le fait que tu pense qu'il n'est pas aussi grave que celui de ton prochain.
Se séparer d'une chose fait et fera toujours mal, je le sais. Mais à certains moment, il faut être décisif et courageux. Sinon, on ne quittera jamais le sol de la misère.
Un autre exemple qui me vient à l'esprit porte sur un ami. J'admire énormément les personnes autour de moi. Je ne regardes ni à l'habit ni à la poche. Selon moi, le riche à autant à t'apporter que celui qui tend sa main vers toi dans la rue, te suppliant de lui donner quelques pièces.
En effet, l'un pourrait te montrer le chemin de la fortune, mais l'autre pourrait te montrer comment éviter de tout perdre.
Donc, cet ami dont je désire parler, de sa vie, n'a jamais goûté à l'alcool. Plusieurs personnes ont déjà moqué ses convictions lorsque à un point, j'ai éprouvé de l'admiration envers lui. Car, j'ai déjà vu des gens tomber dans l'addiction et devenir des parents immatures à cause de l'alcool. Des parents qui laissaient des enfants en bas âges très tôt le matin pour aller dans les bars et revenaient déranger, faire du bruit très tard, sachant que les gamins devaient aller à l'école le lendemain.
Oui, il vaut mieux quelqu'un qui se prive et se sacrifie qu'une personne ne remarquant pas qu'elle est esclave d'un plaisir qui fait non seulement souffrir sa vie spirituelle, mais crée des traumatismes chez ses enfants et probablement son époux/se.
Je ne juge point ceux qui boivent. Chacun connaît ses limites. Et c'est pour cela que nous devons aussi apprécier ceux qui font l'effort de ne pas toucher à une chose qu'ils estiment pourraient leur nuire. Sachons respecter cela.
En plus, d'autres personnes se donnent interdiction de boire parce que par le passé, elles ont été des accros / toxicomanes et étaient mentalement instables. Imaginez donc comment elles se sentent lorsqu'elles se trouvent en face de gens qui se moquent de leurs efforts.
Bien sûr qu'elles devraient dans ce cas veiller sur leurs compagnies, mais nous aussi, sachons veiller sur nos discours. La Bible parle mainte fois de la sagesse, et de la compassion.
En ce qui concerne la musique, j'approfondirais ça plutôt dans un autre livre. Pour l'instant, je voulais dire que nous consommons énormément de choses dans la société actuelle, qui nous font douter de notre identité. Ce n'est pas pour rien que l'apôtre Paul parle de résistance. Une chose facile n'a pas besoin de résistance, c'est une chose difficile qui nous appelle à résister parce qu'elle demande de l'effort et de la maitrise de soi.
Puis, chacun devrait apprendre à se connaitre et aussi, mais surtout à connaitre la volonté de Dieu pour sa vie. Dans mon cas, la musique devenait toxique. J'en étais obsédée et accro, ne pouvant guère me passer de l'écouter pendant des heures chaque jour. J'avais même des problèmes de sommeil et des troubles alimentaires. Je préférais rester allongée à m'envoler dans un autre monde que de me lever pour me nourrir; que ce soir spirituellement, mentalement ou encore physiquement.
La musique était ainsi liée à un élément qui me causait d'idolâtrer des gens, des événements et j'en passe. Oui, je compare cela à de l'idolâtrie parce que c'était un moyen pour moi d'échapper à la réalité et trouver un confort quelque part. Je négligeais Dieu, mon prochain et moi même.
L'apôtre Paul explique que toute chose est permise, mais toute chose n'est pas nécessaire. Ainsi, j'ose espérer que chacun connaît, et travaille à mettre plus l'accent sur les choses nécessaires et ne se laissent pas comme moi être esclave de quoi que ce soit. Soyez conscient de vos consommations telles qu'elles soient. En soi, la musique n'est pas mauvaise. Prenons simplement garde à notre état intérieur, les paroles dont elles font l'apologie et la relation que nous avons avec elle.
Femmes, prenez soin de vous. N'empilez pas de la boue sur votre face parce que vous voyez un singe le faire.
Prenez soin de vous émotionnellement, physiquement, moralement, et spirituellement. Surtout spirituellement, car notre identité spirituelle est très importante et elle qui nous aide finalement à savoir comment marcher dans ce monde.
J'ai rencontré dans mes années lycées des filles qui faisaient en sorte que d'autres jeunes filles, se sentent honteuses, et mal dans leurs peaux. Tout cela parce que ces dernières étaient encore vierges ou ne buvaient et/ou ne fumaient pas.
Cela m'a toujours étonnée, en fait, de savoir que ce qui est commandé dans la loi du Seigneur et était respecté avant est devenu une raison de honte. Plusieurs ainsi, déshonoraient leur alliance avec Dieu, dans le but de faire cesser les moqueries.