Chapitre 2 Début de solitude

Le quotidien avait fait place, ma mère travaillait longuement et mon papa adoptif, que je finirai par appeler tout simplement papa, également se donnait à fond dans son bar hôtel restaurant..

La belle vie, ma chambre, une salle de jeu rien que pour moi, et un grand labyrinthe ( complexe hôtelier) autant à l'intérieur qu'à l'extérieur dont j'étais seule maître.

Mais l'ennuie ne tarda pas à se montrer malgré la présence de ma cousine celle que je considérais comme ma jumelle mais qui n'était pas toujours là pour jouer avec moi.

Entre nous j'étais un vrai casse cou et elle, un peu froussarde et du coup nous n'avions pas les mêmes centres d'intérêts donc mon caractère dominant me faisait défaut surtout quand je la forçait à escalader ou explorer les hauteurs sans filets ...

Il faut dire qu'elle craignait 2 personnes.

Mon père et sa maman qui était finalement ma grand-mère par adoption.

Un sacré caractère cette femme qui parlait bizarrement et roulait les rrrr.

Mais elle me donnait l'impression de ne pas être à ma place tout comme ma mère, elle ne nous aimait pas.

Pourtant plus tard, elle deviendra mon exemple.

En attendant sur ce présent là ce n'était pas la joie avec elle et par conséquent ma cousine en avait peur.

Et moi j'en rigolait, j'avais l'innocence, la spontanéité, la joie de vivre et l'envie de croquer la vie. Rien ne me mettait à terre or mis le côté spirituel, les choses que l'on ne peut contrôler, cauchemars, visions ou plutôt intuitions que je ne comprenais pas à l'époque.

Ces petites voix qui me disaient... faut pas faire ça, attention ça tu peux ou il va arriver ça....

Assez traumatisant quand on ne peut mettre une explication sur ces faits et dont vous n'osez parler à personne de peur d'être prise pour une enfant anormale ou folle.

Juste une fois à ma jumelle, je me souviens lui avoir confier mes craintes et inquiétudes à ce sujet.

On était dans les escaliers qui montaient aux chambres pour les clients de l'hôtel et je lui ai dit : " tu te moques pas, il faut que je te parle, je pense que j'ai un problème, j'entends des voix dans ma tête, des fois elles me disent ce que je dois faire ou pas, d'autres fois elles me m'envoient des images qui vont arriver si je ne fais pas bien les choses ou même si je n'ai rein à faire "

Elle me répondit : " mais elles te font pas de mal ou elles te font pas dire ou faire des choses graves ? "

Bien sur ma répartie était évidente, malgré mon jeune âge, j'avais déjà une maturité prononcée, et je la rassurai aussitôt.

Elle rajouta, alors alors tant que s'est pour faire le bien, écoutes les. Ce que toute ma vie, je me promis d'exécuter.

Encore heureux que l'on pouvait tout ce dire toutes les deux. Elle était mon réconfort, elle savait comment m'apaiser lorsque moi je la forçais à se surpasser physiquement.

Ma jumelle était ma première expérience en amour Fraternelle.

                         

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