Chapitre 9 Coco est sortie forte

« Je vais venger la mort de mes hommes! », a grogné l'homme.

Malgré tout, Coco n'avait aucune trace de peur dans les yeux. Elle n'a pas bougé.

« D'accord. Presse sur la détente et tue-moi tout de suite », a dit Coco.

Le kidnappeur a été surpris. « Qu'est-ce que tu dis? Tu ne crains rien? », a demandé le kidnappeur.

« Tes mains tremblent! Tiens tes poignets tranquilles. »

L'agent avait l'air tout aussi abasourdi. Celui qui avait un pistolet appuyé contre sa tête aurait paniqué, mais Coco semblait curieusement calme. Le ravisseur voulait ajuster sa position, quand Coco lui a donné un coup de coude.

L'homme a gémi de douleur. Elle s'est retournée et lui a donné un coup de pied à la tête avant d'attraper l'arme.

Coco a appuyé le pistolet contre sa tempe et l'a regardé fixement en lui disant : « Tu veux que j'appuie sur la détente? La balle traversera ta tête et te mettra le cerveau en pièces. Tu mourras sans souffrir. Tu veux que je tente le coup? »

Elle a appuyé l'arme plus fort contre la tempe du kidnappeur, le faisant frémir. Il ne pensait pas que l'un des otages allait le mettre à terre.

Le sourire cruel de Coco a donné des frissons à l'homme. « Tu es... Tu es... », Les yeux du kidnappeur se sont écarquillés alors qu'une prise de conscience traversait la tête.

« Rose rouge sang! », a-t-il hurlé, en fixant Coco avec un air incrédule.

L'homme a entendu que la femme avait disparu sans laisser de trace.

Les sourcils se sont froncés sur le visage de Coco quand elle a entendu les mots de l'homme. « Que signifie la rose rouge sang? », a demandé Coco.

Les agents ont saisi l'occasion et ont entouré le kidnappeur. L'homme a continué à la fixer avec un air incrédule. « Rose rouge sang? Que fait-elle ici? », a-t-il marmonné pendant que les policiers continuaient à le traîner.

Coco l'a fixé d'un air perplexe avant de regarder ses mains tachées de sang. La mauvaise odeur du sang la faisait vomir. Elle a couru vers l'évier et s'est lavé les mains.

Les policiers ont regardé Coco avec suspicion. Coco semblait étrangement calme même en tenant l'arme. Sa position et ses compétences de combat ont révélé qu'elle avait subi un entraînement intensif.

Coco a sursauté et a poussé un cri aigu. Les policiers l'ont immédiatement entourée pour voir ce qui se passait.

« Un cafard est près de l'évier! », a-t-elle déclaré en fronçant les sourcils et en pointant le mur.

Les flics se sont regardés avec étonnement.

« La femme s'était bravement débarrassée d'un ravisseur armé. Comment pouvait-elle être effrayée par un cafard? »

Le comportement de Coco a fait peur à tout le monde, car ils ne pouvaient pas comprendre sa vraie nature.

Les journalistes des stations de radio et de télévision avaient encerclé l'endroit. Les otages se tenaient les uns les autres, célébrant leur survie à ce désastre inattendu.

Coco a cherché son petit garçon avec inquiétude dans la foule. Son cœur a sombré quand elle ne le trouvait pas.

Soudainement elle a entendu : « Maman! »

Coco a fait demi-tour sur ses talons. Elle a vu un séduisant agent qui tenait son fils dans ses bras. Avec deux glaces à la main, Carl lui souriait.

« Carl! », Coco a pris son petit garçon et l'a serré dans ses bras. Son cœur était rempli d'émotions et elle ne voulait pas le lâcher.

« Ce Tonton m'a acheté des glaces, maman. Voici la tienne », a-t-il dit en donnant la glace à Coco.

« Maman, j'avais trop peur de te perdre », a dit Carl. Bien que Carl soit un brave garçon, il ne cessait de s'inquiéter pour sa mère.

« Tout va bien, Carl. Cesse de t'inquiéter », a répondu Coco. Coco étouffait ses pleurs alors que le petit garçon frémissait dans ses bras.

« Maman, tu es fainéante et idiote. Tu rates toujours tes rendez-vous. Tu ne sais pas cuisiner ni faire le ménage », a déclaré Carl et il a pincé les lèvres pour réfléchir avant de poursuivre : « Tu ne connais rien aux ordinateurs et tu es une terrible conductrice. » -

Coco a donné une tape sur la tête du garçon en guise de réprimande. « Aie maman! Pourquoi tu m'as tapé? », a demandé Carl.

L'agent suivait leur conversation tout en souriant. Ils étaient tous les deux adorables.

« Maman, laisse-moi terminer. Je souhaitais te dire que je t'aime malgré tous tes défauts. Je ne veux pas te perdre », a ajouté Carl en faisant la tête. Il a patienté pendant un bon moment dehors, et les glaces dans sa main ont presque fondu.

En dépit de la gravité de la situation, Carl était convaincu que sa mère s'en sortirait saine et sauve.

En voyant cela, l'agent sentait son cœur fondre en larmes.

Il a séché ses larmes et a souri.

Toutefois, son sourire a fait place au dégoût lorsqu'il a vu le petit garçon essuyer sa main sale sur la robe de sa mère. Coco a reniflé fortement et a frotté son nez qui coulait contre la chemise de son fils.