Chapitre 5 Épisode 5

Papa: Vas tu te taire ?

Christian: Non papa. Tu abuses. Ça devient de trop. Et personnellement, je sortirai si j'en ai envie. Reste à savoir ce que tu feras.

Papa: Très bien. Je vois que tu as choisi ton camp. J'attendrai donc que tu sortes. Je vous laisse comploter contre moi. À plus tard.

Alida: Tu me vois ça ? Qu'est-ce qu'on a fait pour mériter un père pareil ?

Christian: Fais pas attention à lui s'il te plaît.

Alida: Qu'allons-Nous faire maintenant ?

Christian: nous n'allons pas sortir aujourd'hui. Je n'ai pas du tout l'énergie pour me disputer avec lui. Mais demain matin, nous irons avec des instruments afin de construire notre cabane comme prévu. Ne t'inquiète pas. Et j'espère que tout ira bien, que nous trouverons de solution pour que la paix puisse régner sous ce toit.

Alida: Tu crois vraiment ce que tu dis ? Qu'il y aura la paix dans cette maison un jour ? Je pense pas. Je ne ferai rien dans ce sens. Je m'en fou royalement de ce qui arrivera dans un futur proche ou lointain. J'en ai marre tout simplement. J'ai juste besoin de penser à moi. J'ai besoin de joie, de paix, d'amour, de bonheur. J'ai besoin de tranquillité.

Christian: Je te comprends petite soeur. Je peux bien imaginer ce que tu ressens mais crois moi sur parole, je ferai n'importe quoi pour que tout aille bien. Je veux te voir heureuse et je me battrai pour cela.

Alida se rapprocha alors de son grand frère et lui fît un câlin.

Christian: Maintenant, va te reposer et sois prête pour demain matin très tôt.

Alida: D'accord Christian. Je te laisse te reposer aussi alors. À tout à l'heure.

Christian: A tout à l'heure petite sœur.

Aussitôt, elle regagna sa chambre et y resta durant le reste de la journée.

Quelques heures plus tard, dans la soirée, au moment de dîner, Christian et Alida n'ont pas rejoint leurs parents malgré le fait qu'ils ont été appelés par leur père un bon nombre de fois.

Papa: Tu vois ce que font tes enfants ?

Maman: Je pense que je vais rester en dehors de tout ceci.

Papa: Ah bon ? Et pourquoi ?

Maman: Parce que tu n'aimes pas la vérité.

Papa: Intéressant. Très intéressant d'ailleurs. Tu as donc des vérités à me dire.

Maman: Non, je n'ai rien à te dire. Je préfère te laisser tout détruire. Quand tu t'en rendras compte, tu comprendras par toi même.

Papa: Je vois. Tu as peur de moi ?

Maman: Rire. Tu as un sérieux problème.

Papa: Parle dans ce cas.

Maman: Très bien. Je vais te dire ce qu'il faut que tu entendes vu que tu insistes;Tu es un égoïste. Tu penses savoir ce que tu fais mais tu te goures complètement. Tu es naïf. Je me demande même comment j'ai fait pour ne pas voir tout ça en toi. Tu as sû cacher tes défauts, je l'admets. Mais on finit toujours pas descendre le masque. Tout le monde voit enfin qui tu es. Tu me dégoûtes.

Papa: Tu as fini ? Est ce que tu sais que ça ne me fait ni chaud ni froid tout ce que tu racontes ? J'en ai strictement rien à battre de ce que vous pensez. Que ce soit toi ou tes enfants. Et vous savez très bien que j'occupe une très grande place dans ce village sans oublier que vous vivez sous mon toit. Rien ne se passera sans mon accord et voilà que vous n'avez nulle part où aller. Vous allez devoir tout faire à ma façon. Sinon, as tu autre chose à ajouter ?

Maman: Ne t'inquiète pas. Là nature a horreur du vide. Tu auras ce que tu mérites.

Papa: Peut-être bien mais en attendant, je mène la danse.

Sans rien ajouter de plus, elle se leva et s'en alla.

Papa: Oh, les femmes!