Chapitre 5 Rien que pour toi

Au fil des ans, Rozanne continuait de travailler tout en s'occupant chaque jour de ses deux enfants. Avec le temps, elle finit par développer une hypoglycémie.

Chaque fois qu'elle se mettait en colère, elle tombait malade. Elle devait donc contrôler ses émotions.

Voir ce couple sans vergogne avait créer un manque d'oxygène dans son cerveau.

Elle en eut donc le vertige.

À ce moment précis, deux silhouettes arrivèrent du coin.

« Zayden, Grand-père va mieux. Tu peux à présent te reposer ; En plus, tu pourrais en profiter et traiter ta gynéphobie puisque tu es déjà à l'hôpital. »

Hugo Green était prêt à se mettre en danger juste pour taquiner son frère ; La seconde d'après il était en état de choc. Ce qu'il venait de voir était tout simplement incroyable.

Une silhouette sur le bord de la route venait de tomber dans les bras de Zayden. Qui était-ce ?

Une femme, magnifique, venait de s'effondrer dans les bras de son frère !

Tout le monde savait que Zayden avait toujours détesté l'approche des femmes.

Hugo n'avait donc pas besoin d'une boule de cristal pour prédire que cette femme finirait misérablement.

Alors qu'il s'attendait à voir la femme brutalement rejetée, ce qui se passa le choqua complètement.

Zayden était sur le point de repousser la femme, mais sa main se figea à la découverte de son visage. Il la sera alors dans ses bras. Cette étreinte mit si long qu'on eut l'impression qu'il ne la relâcherait jamais.

Entourée d'odeurs inconnues, Rozanne retrouva immédiatement ses esprits et leva les yeux. Surprise, elle réalisa qu'elle était dans les bras d'un homme.

Un homme aussi beau qu'une divinité, avec des yeux d'un bleu profond qui semblaient vouloir l'aspirer. Il était rempli d'une attitude noble et inviolable. Cet homme dégageait la confiance en soi, l'assurance.

« Je... Je suis désolée », dit Rozanne, embarrassée et essayant de reculer.

Mais il gardait son regard fixé sur son visage, tout en la retenant fermement sur place.

« Monsieur, lâchez-moi, s'il vous plaît. » Se doutant que l'homme pouvait ne pas l'entendre, elle répétait gentiment ces mots.

Sentant sa main descendre le long de sa taille, Rozanne fut stupéfaite et devint si furieuse qu'elle commença à se débattre : « Espèce de pervers, lâchez-moi ! »

Hugo n'en croyait pas ses yeux. Où était son frère prudent et réservé allergique aux femmes ?

Comment pouvait-il étreindre de la sorte une parfaite inconnue ?

Réalisant enfin son impolitesse, Zayden relâcha lentement son étreinte.

Rozanne aurait voulu gronder ce crétin, mais elle n'en avait pas la force, elle était bien trop faible pour cela. Aussi dut-elle s'appuyer contre le mur et se contenter de frotter son front étourdi.

A ce moment, une voix d'enfant en colère retentit au loin : « Rozanne », avant de se précipiter devant elle.

Elle baissa les yeux. Oh, son féroce garçon.

Jase se leva d'un bond, exaspéré, et lui enfonça un morceau de chocolat dans sa bouche : « Est-ce que le chocolat peut guérir une maladie en se posant simplement sur le bureau ? Tu sais que tu fais de l'hypoglycémie, ne peux-tu pas faire plus attention à toi ? Pourquoi me laisses-tu m'inquiéter de ça à longueur de journée ? »

Bien que l'expression de Jase soit féroce et avec raison, ses yeux étaient pleins d'inquiétude. Quel petit garçon remarquable ! Si jeune pourtant si vieux !

Rozanne s'excusa en prenant la main de son fils et tous deus rentèrent ensemble.

« Zayden, à quoi penses-tu ? » demanda Hugo en s'avançant et tapotant l'épaule de son frère.

Zayden fronça les sourcils, sentant la chaleur résiduelle sur le bout de ses doigts.

Cette femme, son parfum, son souffle et le contact de sa taille, tout cela lui était étrangement familier; mais pour quelle raison ?

Et l'enfant apparu de nulle part ; Qui étaient ces gens ?

En pensant à cela, il leva soudainement la tête.

Jase se retourna en soudainement comme s'ils avaient un accord tacite.

Un homme et un garçon se regardaient de loin, l'atmosphère était un peu étrange.

« Zayden, ce docteur est effectivement une femme rare et belle, mais tu ne peux pas te lancer comme ça, tu risquerais de l'effrayer. »

« Rozanne Clark », le nom était écrit sur son badge et il y était marqué qu'elle était psychologue.

« Quoi ? »

« Il semble que ce soit un service d'andrologie alors elle y travaille en tant que psychologue. »

« Je me fiche de savoir où c'est. Zayden, que vas-tu faire ? »

« Ne m'as-tu conseiller de traiter ma gynéphobie ? »

« Je... Je babillais juste. Zayden, ne le prends pas au sérieux, pas comme ça. »

« Obtiens moi un rendez-vous dans le département d'andrologie de cet hôpital. »

« Tu n'es pas sérieux ! »

Hugo se dépêcha de le rattraper et observa attentivement l'expression de son visage pour déceler s'il était sérieux ou pas.

Etait-ce une blague ?

Le brillant et puissant Zayden allait vraiment voir un docteur en andrologie ?

Hugo eut du mal à le digérer ; Il rumina la nouvelle en silence pendant un long moment.