Chapitre 5 4. Souvenirs

Pdv : Jeffrey

- Heu...humm. Gemit-elle assise à califourchon sur mes cuisses, elle embrasse chaque partie de mon torse et mon cou avec envie, ses gémissement ayant pour unique but de m'exciter.

Sa poitrine vêtue uniquement de son soutif contre mon torse nu se frotte de temps en temps. Nos t-shirts ont déjà sauté, nous nous trouvons dernière le volant de ma voiture, à l'étroit dans une danse imprévue, moi qui pensait la ramener chez elle, décidément ma demoiselle est beaucoup trop pressée de conclure.

Elle pose une nouvelle fois ses lèvres rouges sur les miens et s'arrête.

- T'es toujours avec moi? Me dit-elle de sa voix suave et je la regarde avec attention, putain pourquoi ça ne marche pas?. Elle affiche un large sourire et un petit sourire étire les miennes.

- Non. Je lache sans préambule. Tu peux rhabiller. Dis je en soupirant avant de lui lancer son haut posé sur la cabine, décidément je ne suis pas prêt à conclure.

- C'est une blague? S'étonne-t-elle.

- Écoute, t'es vraiment magnifiques comme meuf, en plus t'as un cul d'enfer mais disons que...je gratte mes cheveux déjà en bataille. Tu ne m'excites pas. Dis je calmement.

- Va te faire foutre enfoiré. Dit elle en sautant de mes cuisses pour s'asseoir côté passager, elle remet rapidement son t-shirt d'hôtesse en me foudroyant du regard

- J'aurais bien aimé mais en attendant c'est toi qui à besoin d'aller te faire decoincer. Dit-je en tournant légèrement le regard pour la regarder d'un air moqueur.

- Connard. Dit elle en sortant de ma voiture la frappant super fort et je retire mes verres avant de souffler.

Ils ne me servent pour la plus part du temps qu'à la lecture mais j'aime les portés constamment quand je suis au boulot, je suppose que ça me donne un petit genre intello, en plus les femmes craquent toutes pour les hommes à lunettes alors j'en joue un peu j'avoue. .

Je remet ma chemise et démarre pour me rendre chez moi, enfin chez nous.

- Ah déjà là, ça c'est bien passé? M'accueille mon coloc et meilleur ami Jim. Il est concentré sur ses copies, c'est un professeur de mathématiques dans un lycée de la place.

- Bof. Dis je en jetant ma veste sur le canapé avant de prendre place sur celui ci lasse

- Pas d'affaires personnelles au salon. Râle t-il en me fusillant du regard mais je m'en fou, je suis trop fatigué pour faire attention à ses règles.

- Qu'est ce qui t'es arrivé? Ta chemise est dans un mauvais état, je pensais que tu l'avais mise pour l'impressionner? Elle n'était pas là ? Enchaîne t-il rapidement

- Si, elle était bien là.

- Et alors?

- Qu'est ce que tu veux que je te dise? Elle était là, elle portait une somptueuse robe si tu l'avais vue, aucune femme de cet soirée ne lui arrivait à la cheville, elle avait...

- C'est bon, je crois que j'ai compris, à chaque fois que tu l'as vu, après tu deviens incontrôlable.

- Je lui ai parlé aujourd'hui. Dis je avec un sourire triomphant.

- Sérieux? Dit-il en subitement

- Oui et deux fois. Dis je comme si j'avais gagné à la loterie. En journée quand je suis allée chez elle et...

- Tu es allé chez elle?

- Ouais son mari avait... bref et tout à l'heure à la soirée. Elle avait toujours cet air d'indifférence. Dis-je en serrant fortement les points me rappellant des yeux rouges à sa sortie des toilettes.

- Arrête Jeff tu te fais du mal pour rien et tu le sais. Changeons plutôt de sujet, qu'est-ce qui est arrivé à ta chemise?

- Oh ça? Dis-je en regardant ma chemise blanche froissée. J'ai juste essayé de m'envoyer en l'air dans ma voiture mais je n'ai pas pu.

- On revient toujours à elle je suppose ?

- Ouais. Ça devient de plus en plus compliqué, je pense de plus en plus à elle. Jim, tu penses que je deviens fou?

- Je pensais que tu l'étais déjà? Dit il d'un sourire moqueur.

- Je n'arrive même plus à baiser comme avant, tu penses qu'elle m'a ensorcelé avec son regard ?

- Je pense juste que tu devrais arrêter de ressentir ce que tu ressens pour cette femme, elle est mariée Jeff.

- Merci je suis au courant mais c'est plus fort que moi, en plus je travaille pour son mari bon sang. Dis je enfonçant mes doigts dans mes cheveux pour les tirer.

- Ça tu l'as dit. Et ce n'est pas tout, elle te dépasse en âge je te signale.

- Et alors? C'est seulement cinq ans, depuis quand l'âge est-il devenu un frein? Dis je me redressant d'un coup.

Pff je préfère aller me prendre une douche peut être comme ça, elle cessera de me tourmenter.

Barbara

Je l'ai observé toute la soirée, chacune de ses expressions. Cette femme est ma drogue, mon obsession. Celle qui ne me sera jamais permis, non interdit mais qui ne cesse de hâter mes pensées.

Je me rappelle de la première fois que je l'ai vu, je n'étais encore qu'un adolescents, je devais avoir quatorze ans et je séjournais depuis peu dans un hôtel de la place avec mes parents. J'étais sortie baladé mon chien quand sa faire exprès sa lesse s'est lâchés, il s'était mis à courir dans le hall de l'hôtel sous les cris des clients et du personnel quand elle m'est apparue, dernière un couloir

Elle avait réussi à le stopper et de sa main, elle caressait sa tête tandis que son autre main lui donnait des biscuits.

Elle était souriante, belle, plein de vie. Rien a voir avec la femme que j'ai revu quelque année plus tard. J'avais été éblouie par tant de simplicité et quand elle avait posé ses yeux sur moi qui l'observait depuis un moment. Mon coeur d'adolescents s'est emballé pour la première fois.

Qui aurait cru que je la rêverais plus tard? Dix ans auprès de cet homme qui ne semble pas faire attention a cet perle qu'il possède? Je donnerai tout juste pour revoir ce sourire et detruire cet tristesse qui la ronger à petit feu.