Une vie d'amour ; MON ROI
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Chapitre 4 4

-assez ! je ne veux plus t'écouter. Tu te comportes comme si cette situation m'arrangeait ou comme si j'en était responsable.

-ce n'est pas ce que je voulais dire mais...

-garde tes commentaires pour toi Sylvie s'il te plait !

-ok je vois! Donc comme je ne suis pas mariée je n'ai pas le droit de parler ?

-non ce n'est pas ce que j'ai dit ! Sylvie excuse-moi, je suis vraiment énervée... ce n'était pas contre toi...

-ok ! ok ! c'est bon je comprends.

Nous sommes arrivées chez l'avocat et il nous a directement reçu.

-bonjour mesdames.

-bonjour maitre.

-veillez-vous asseoir... madame donnez-moi les documents dont vous m'avez parler au téléphone.

J'avais enlevé les documents de mon sac et je les lui avais tendus. Il les a feuilletés pendant environ 30 à 40 minutes avant de lever la tête vers nous avant de dire :

-à mon avis madame tout est en ordre, il vous donne la moitié de sa fortune et de toutes vos possessions matérielles. Le partage est équitable à mes yeux. Moi je crois que vous devriez accepter et signer.

-maitre et si je souhaite garder la maison ?

-madame si vous voulez mon avis laisser tomber ...vous ne pouvez pas gagner il est beaucoup trop puissant, vous dépenserez votre temps et votre argent pour rien.

-mais...

-n'oubliez pas de qui on parle madame. Votre mari est l'un des hommes les plus influent de la ville et il a le Bras très long si vous voyez ce que je veux dire.

-oui je vois ... vous avez raison maitre. Je...je vous remercie pour vos conseils... nous allons à présent prendre congés de vous

-bien sur madame c'est un plaisir de vous servir.

-Sylvie ? on y va.

-bien sur ma chérie.

J'avais déposé Sylvie chez elle et je m'étais dirigée vers la banque, ou je me suis directement plongée dans le travail, je voulais travailler au maximum pour oublier tous mes soucis. Cependant je n'arrivais pas me concentrer, j'avais beau essayer mais à chaque fois que je voulais travailler mes yeux se posaient sur mon alliance et mes yeux se replissaient de larmes et je me retrouvais en train de pleurer.

A un moment, j'ai enlevé mon alliance et je l'ai brutalement jeté contre le mur de mon bureau, a l'instant même où mon collège passait devant mon bureau.

-ou la ! carole ! je n'aimerais pas être à la place de cette bague !

J'ai eu un faible sourire, j'étais assez gênée car je ne voulais pas que mes collègues aperçoivent mon excès de colère, Bertrand, puisque c'était lui qui m'avait surprise. C'était rapprocher de moi et m'avait demandé d'un air inquiet :

-carole ... tu vas bien ?

-oui Bertrand merci.

-tu es sur ? tu as des problèmes avec ton époux ?

-Bertrand excuse-moi mais ça ne te concerne pas

-oh ! je sais mais je me disais que tu voudrais peut-être en parler a un ami.

-Bertrand je suis juste épuiser par le boulot et je fais une petite crise de nerfs.

-tu sais au moins que tu peux tout me dire n'est-ce pas ?

J'ai regardé Bertrand et je me suis demander si je pouvais vraiment tout lui dire. De trois ans mon cadet, Bertrand avait été embaucher dans la banque 8 ans après moi, comme directeur des ressources humaines.

Dès son arrivée, il n'avait pas caché son intérêt à mon égard et c'était montré près a tout pour me séduire, malgré le fait que je lui avais certifier que j'étais mariée et heureuse me ménage, il continuait d'insister. Je lui avais même dit que j'étais son ainée et qu'en plus les relations entre collègues étaient proscrites raison pour laquelle il devait se concentre sur son travail dans l'entreprise et non sur moi.

Et même en ce moment où j'étais au bord du divorce, l'idée qu'il puisse être pour moi autre chose qu'un collège ne me traversait pas l'esprit. Si je lui parlais de mes problèmes avec Patrick, je crois sur persuader qu'il ne me laissait plus respirer.

J'ai levé la tête vers lui et j'ai dit :

-oui j'ai quelques petits problèmes mais ce n'est rien de grave.

-ah. Bon d'accord.

Il s'est courber, à ramasser mon alliance et la poser sur la table, il m'a ensuite couverte de l'un de ses regards sensuels dont j'avais déjà l'habitude, s'est penché vers moi - trop prêts à mon gout- et a dit en me regardant dans les yeux

-peu importe ce qui se passe... sache que tu peux toujours compter sur moi pour te consoler.

-hum...oui c'est ça... a plus Bertrand

-ok á plus ma douce.

Il était sorti de mon bureau et j'avais poussé un long soupir de soulagement, j'ai pris mon alliance et je l'ai remise à mon doigt, même si nous allions divorcer, je devais encore la portée jusqu'à ce que les papiers soient définitivement signées.

C'est avec beaucoup de peine que j'avais pu finir ma journée et c'est avec beaucoup de joie que j'ai quitté le bureau pour retourner chez moi. Au moins là-bas je serais tranquille...j'espérais que Patrick ne passera pas à la maison pour une raison ou une autre, je vouais passer toute ma journée avec ma fille.

Malheureusement pour moi, tous mes espoirs s'étaient évanouie lorsque j'avais vu la voiture de Patrick garée dans le parking de la maison

-mais il vient chercher quoi ici encore ? je ne veux pas de bruit j'ai besoin de paix et de tranquillité

J'ai inspirée par le nez et expirée par la bouche à 5 reprises, cela me permettais de m'apaisée. Je suis sorti de ma voiture et je me suis entrer chez nous, non chez lui puisque bientôt il prendra la maison. Une fois à l'intérieur, je l'ai trouvé assis avec la tête entre les mains. Je comptais passer devant lui comme si je ne l'avais pas vue mais dès que mes pas on résonner sur les carreaux blancs de notre salon, il a levé les yeux et m'a vue, il avait les yeux rouges on aurait dit qu'il n'avait pas fermé l'œil de la nuit ou encore qu'il avait...pleurer ? c'était très bizarre en tous cas.

-carole pourquoi tu me fais ça ?

-bonjour Patrick tu as passé une bonne journée au travail ?

-arrête carole je ne veux Pas jouer.

-tu pourrais au moins être poli non ? ou je ne mérite même plus ta politesse ?

-carole !

-oui ?

-pourquoi tu as tout raconter à Mira ?

-ah ! c'est donc ça !

-oui c'est ça ! dit moi pourquoi tu lui as tout raconté ?

-parce que j'ai jugé qu'elle méritait de savoir la vérité.

-mais ce n'est qu'une enfant ! tu... Tu te rends compte que tu eus la traumatisé à vie ?

Je n'ai pas pu me retenir et j'ai éclaté d'un fou rire, vraiment c'était trop drôle. Devant mon fou rire, la colère de mon mari avait décuplé

-carole je ne suis pas en train de rigoler.

-toi non mais moi oui ! non sérieusement c'est trop drôle tu trouve que...hum ... Sandra est assez mature pour être ta maitresse et portée ton enfant, mais tu trouves que ta fille qui a juste 4 ans moins qu'elle est trop petite pour savoir que tu as une maitresse ...quel paradoxe ! tu es vraiment pathétique

-ne m'insulte pas carole !

-ah ! donc maintenant c'est moi qui t'insulte. Je suis désole si ça te choque mais Patrick notre fille est majeure tout comme ta fiancée, elles sont déjà assez matures n'est-ce pas toi-même qui me la dit ?

-...

-tu ne peux pas utiliser un langage quand sa t'arrage et changer directement de Can si ça tourne à ton désavantage.

-tu essayes de retourné ma fille contre moi !

-non c'est toi qui a retourné ta fille contre toi et maintenant tu en paye juste le prix.

-je...

-oh pitié arrête ! je suis épuisée. Je t'en pris ne gâche pas le peu de temps que j'ai encore à passé dans cette maison puisque tu as décidé de me la prendre aussi.

-carole sache que je ne te laisserais pas monter ma fille contre moi.

-oh fait ce que tu veux je t'en prie. Je vais aller me reposer je suis fatiguée.

Je l'avais laissé là et j'étais montée dans à l'étage ou j'ai surprise Mira accroupie derrière la balustrade, elle semblait perdue dans ses pensées. Elle était sans doute en train de nous écoutés.

-Mira ?

Elle a sursauté Avant de me voir,

-ma...Maman tu es la ?

-non je suis au marchée...tu fais quoi ici ?

-hum...Euh rien maman...je...

-tu nous écoutais n'est-ce pas ?

-oui maman.

-bon ce n'est pas grave, de toutes les façons je suis trop éreinter pour me fâcher contre toi.

-si tu veux mon avis maman...je pense que tu as très bien répondu à papa

-ok ! merci ma fille

-cependant je trouve qu'il y a quelques choses qui cloche j'ai bien observe papa et...il n'est pas comme d'habitude, il a l'air bizarre maman, on dirait qu'il a deux personnalité : à un moment il semble sûr de lui et quelques temps après il semble regretter tout ce qui est en train de se passer. Tu n'as rien remarqué ?

Moi je ne pense pas Mira...

-ton père est un adulte... il faut que tu arrêtes d'essayer de lui chercher des excuses.

-maman ! ce n'est pas le cas, je ne lui cherche pas des excuses. Si tu prêtes plus attention à lui tu feras la même remarque.

-peut être ! mais moi je ne sais pas.

-maman...

-ma chérie, je sais que tout cela est difficile pour toi, que tu cherches des moyens pour que ton père et moi ne séparions pas ...mais ma chérie, c'est déjà trop tard pour revenir en arrière. Ton père a pris sa décision. Accepte le...bon ma puce je vais prendre une douche et je vais m'allongée un peu.

-d'accord maman.

Une fois dans ma chambre je m'étais dévêtus et j'avais directement rejoins la douche ou j'ai pris un long bain, je me suis ensuite vêtus de sous-vêtements et je me suis affalée sur le lit. j'essayais de m'endormir pourtant je ne cessais de penser à ce que Mira m'avait dit, je pensais a la dureté des mots que mon mari m'avait balancer le jour où il m'avait annoncer qu'il voulait divorcer, il était si cruel et méconnaissable et je le comparais au jour où il m'avait remis les papiers du divorce, c'est vrai que ce jour il était assez bizarre , je n'arrivais pas à comprendre ces changements de personnalités, mon mari était pourtant un homme très sûr de lui, il ne souffrais pas de manque de confiance en soi. Et aujourd'hui encore, il avait l'air très affecter du fait que sa fille puisse s'éloigner de lui pourtant il y a encore une semaine il me disais qu'elle était majeure et qu'elle allait s'habituer.

-carole réveille-toi ! ton mari ne t'aime plus. Il a fait son choix ! arrête d'espérer et passe à autre chose.

Je m'étais répéter cette phrase à plusieurs reprises avant de m'endormir.

Le lendemain matin j'avais appelé Patrick dans le but de lui dire que j'étais d'accord par rapport aux closes concernant le divorce, je voulais qu'on fixe la date du divorce le plus vite possible et ce n'est qu'à la deuxième sonnerie qu'on a décrocher l'appel

-allo ?

J'avais sursautée, car ce n'était pas la voie de Patrick au bout du fil, mais celle d'une jeune femme, ça devait être Sandra. Après le moment de surprise, je me suis reprise et j'ai dit :

-oui...oui allo ? j'aimerais parler avec Patrick s'il vous plait !

-tu veux lui dire quoi ?

-cela ne te regarde pas. Passe le téléphone à Patrick je pense tu c'est bien son numéro et non le tien.

-c'est le téléphone de mon mari donc je le décroche si je veux.

-ok...ok, je n'ai ni le temps ni l'énergie à gaspiller pour me disputer avec toi, passe le téléphone au propriétaire c'est tout ce que je demande.

-tu veux encore le supplier de ne pas te quitter ? tu fais vraiment pitié, quand est-ce que tu vas enfin comprendre qu'il ne t'aime plus ? arrête de le harceler et laisse-nous vivre notre vie et notre bonheur. Tu n'as pas été capable ni de le garder, ni de lui donner le garçon dont il a toujours rêvé maintenant assume ton erreur.

Sa dernière phrase m'avait véritablement brisé le cœur, en plus d'être une croqueuse de diamant, cette jeune fille était également une vraie peste. Et même s'il me coutait de l'accepter, elle avait su frapper ou ça faisait mal, je n'avais pas réussi à lui donner une repartie, j'étais reste fige avec le téléphone coller à mon oreille, je n'arrivais plus à articuler un seul mot. Elle avait continué à vociférer a l'autre bout du fil mais je ne l'entendais plus, ce n'est que lorsqu'elle m'avait raccroché au nez que je suis revenus à moi. J'avais posé mon téléphone avec beaucoup de peine et je m'étais effondrer sur mon siège dans mon bureau. J'étais impuissante face au larmes qui s'étaient mis à ruisseler sur mon visage, je m'en voulais d'être aussi faible.au lieu d'être forte et courageuse comme je devrais l'être.

-mon Dieu quand es ce que je vais me réveiller de ce cauchemar ?

Quelques minutes plus tard, mon téléphone avait sonné et j'ai constaté que c'était le numéro de Patrick, mais cette fois je n'avais pas décrocher si c'était lui je ne voulais plus lui parler et s c'était encore sa prétentieuse de fiance, je préférais encore éviter les conflits, j'avais décidé de laisser le soin à mon avocat de géré toute la paperasse, maintenant, moi je voulais juste aller au moment venus et signer ces foutus papiers de divorce.

Deux semaines plus tard j'étais dans le bureau de procureur pour le divorce, il était temps de signer enfin le divorce. Même si j'essayais de le cacher c'était tout de Mme très dure pour moi car à partir de ce jour j'allais récupérer mon nom de jeune fille. C'était toujours un peu bizarre pour moi, même si depuis, beaucoup de choses avaient déjà changée dans ma vie.

Cela fait exactement 5 jours que j'avais quitté le domicile conjugal, je m'étais dépêchée de cherche un appartement car juste une semaine après ma dernière dispute avec Sandra, elle était arrivée à la maison un samedi matin avec toute la sérénité d'une lionne qui se sait sur son territoire. Elle était vêtue d'une petite robe noire, des talons aiguilles – que je trouvais beaucoup trop haut pour elle vus la taille de son ventre- et elle avait compléter le tout par une paire de lunettes de soleil, elle était resplendissante dans sa grossesse, tellement que j'en ressentais quelques pincements au cœurs. Sur le coup je ne l'avais pas reconnue, ce n'est que lorsqu'elle avait enlevé ses lunettes et s'était planter devant moi, avec un regard méprisant que je l'ai reconnu.

Elle m'avait dévisagé pendant deux minutes avant de dire :

-bonjour ʺmadame ʺ

Elle avait prononcé ces derniers mots avec une note particulièrement méprisante, néanmoins j'ai gardé mon calme et j'ai fait mine de ne pas l'avoir reconnu

-bonjour demoiselle ...je peux faire quelque chose pour vous ?

-oui tu peux même faire beaucoup

-c'est à dire ?

-oh ! arrête sa carole ...

-je ne vous comprend pas ...

-arrête de faire comme si tu ne me reconnais pas je sais très bien que c'est faux, aucune femme n'oublie celle qui lui a piquer son mec.

Je m'étais levé de mon siège et je m'étais tenus en face d'elle, avec les bras croisés, elle avait réussi à me déstabiliser une fois, je ne lui permettrais pas de le refaire une autre fois. Je l'ai regardé droit dans les yeux et j'ai dit :

-en effet oui je te reconnais, et je peux savoir ce qu'une arriviste comme toi fait dans ma maison ?

Elle avait éclaté d'un rire, elle semblait vraiment être en train de se moquer de moi

-TA MAISON ? laisse-moi rire. Cette maison et celle de mon mari et désormais elle est la mienne, car bientôt je vais mettre au monde le fils de Patrick, son premier fils qui seras son héritier.

            
            

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