Chapitre 2 2

❄️ Mahira El Hassan ❄️

La soirée vient enfin de prendre fin, je suis si épuisée, j'ai juste envie de m'allonger et me blottir dans mes draps.

Harman me baise délicatement la main avant de s'en aller, il salut en passant Leïla qui s'approche de moi et semble en colère.

Leïla : Je vois que comme d'habitude tu as gagné !

Moi : Oh non Leïla ce n'est pas ça, je n'ai jamais voulu te blesser

Leïla : Mais tu l'as fais ! À présent vous êtes fiancés, tu dois t'en réjouir { S'en va triste }

Moi : Non attend je t'en prie... { Trop tard, en même temps une servante accourt vers moi } Ok respire

_ Prin... Princesse ça ne va pas, vos parents { Quoi mes parents ? } Je n'ai jamais vue le prince dans cet état, il est très en colère et casse tout dans la chambre

Moi : QUOI ?

""Quand le destin se mêle du sort des hommes, il ne connait ni pitié, ni justice""

#Charlie_Chaplin.

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Précédemment...

Leïla est jalouse de voir Mahira proche du prince Harman. Le banquet s'est bien passé mais quelque chose d'inattendu se produit.

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Mais que se passe-t-il ? Sans réfléchir je cour vers leur chambre et plus j'avance, plus la voix de mon père devint plus fort, cela alerte tout le palais, tout le monde se questionne car c'est la première fois que ça arrive entre les deux.

Je m'arrête brusquement devant la porte que je tente d'ouvrir, mon père sort aussitôt d'un regard rempli de colère et de douleur, il me regarde intensément, mon cœur lâche d'un coup.

Moi : Pa... Papa ! Que se passe-t-il ?

Il me regarde un moment avant de me tourner le dos sans sortir un mot, il n'a jamais réagit ainsi, j'ai mal, qu'est-ce qu'il a ? Je lui arrête en larme.

Moi : PAPAAAAAAA ! Parle moi je t'en prie { Il reste silencieux avant d'accélérer ses pas en s'éloignant de moi, je fond en larme } Papa...

Zahra : { Vint m'attraper } Ne pleure pas princesse, il a sûrement besoin de resté un peu seul

Moi : Mais il n'a jamais agit de la sorte avec moi alors pourquoi aujourd'hui ? Maman !

J'entre aussitôt dans leur chambre en voyant ma mère à terre, je cour vers elle pour la relevé et la déposé sur le lit, elle ne dit mot, ses larmes ne font que couler.

Tout est sans dessus dessous, je n'en reviens pas, je demande à Zahra d'amener un verre d'eau que je tend à ma mère.

Moi : Maman bois un peu ça { Elle refuse et se ressaisie comme si de rien n'était } Maman...

Selma : { Essuie ses larmes } Je vais bien ma princesse, tu ne devrais pas être là, ne fais pas attention à ce qui vient de se passé, va te coucher

Moi : Mais maman tout à l'heure... { Elle me stoppe }

Selma : Zahra ! { Cette dernière accepte } Conduisez la princesse Mahira dans sa chambre

M'embrasse sur le fond avant de me tiré vers la sortie avec l'aide de Zahra, elle referme tristement derrière elle. Je n'arrête pas de frappé qu'elle m'ouvre mais rien.

Moi : { En larme } Maman ouvre la porte je t'en prie...

Zahra : Princesse viens avec moi... Tes parents ont besoin de repos, tout ira bien demain

Tous les serviteurs sont en alerte, Zahra leur demande ce qu'ils regardent, chacun retourne à ses occupations.

Zahra me conduit dans ma chambre, je n'arrête pas de pleurer, c'est la première fois que mes parents se comportent ainsi. Qu'Allah nous vienne en aide, j'ai tellement peur.

{ Voix de l'auteur }

Pendant ce temps, le prince Yasim s'enferme dans son bureau, se mit à tout casser et hurle de rage, il ne veut ni parler, ni voir personne mais tout le monde semble inquiet de son état.

Et comme le prince Moulay, son petit frère est têtu, il vint frappé fortement à la porte. Les contes de Ro

Moulay : Mon frère ouvre moi la porte... Il faut qu'on parle, c'est très important { Toujours rien } YASIM ! Je sais ce qui t'arrive et j'ai des réponses à tes questions

Rukaya : { Frappe à son tour } Je t'en prie mon chéri ouvre cette porte { Voix colérique } Tout ça à cause de cette sorcière

Raoul : Père... Ouvre la porte s'il te plaît

Moulay : Bon il a besoin de se retrouver seul, laissons le { Il commence à éloigné tout le monde mais la porte s'ouvre }

Rukaya : { S'empressa vers Yasim } Qu'est-ce que cette femme ta fait ? Dis moi...

Yasim : { Ton sec } Vous pouvez tous partir, je n'ai pas besoin d'être déranger { Tous tournent le dos pour partir, il arrête Moulay } Tu disais pouvoir m'expliquer ? Alors entre

Une fois à l'intérieur du bureau qu'il referme derrière lui. Moulay semble un peu stressée pour sortir quoi que ce soit.

Yasim se sert un verre de whisky qu'il avale d'un coup sec avant de visé le verre contre le mur aux yeux choquants de son frère qui le regarde.

Moulay : Non arrête je t'en prie ! Depuis quand tu bois ?

Yasim : { Voix triste } Depuis que j'ai appris que ma fille, ma petite princesse, la prunelle de mes yeux n'est... { S'arrête pour retenir ses larmes }

Moulay : { Baisse sa tête tristement } Je sais ! Et je te jure que ta femme comptait te le dire depuis, c'est moi qui l'en empêchait pour éviter cette situation { Yasim n'en revient pas } Je...

BIM. Il reçoit un coup de poing en plein visage qui lui fit reculer.

Moulay : Mon frère je suis désolé...

Yasim : { Vocifère et casse tout ce qu'il voit } COMMENT AVEZ-VOUS PU ME CACHER ÇA ? Deux personnes que je faisais aveuglément confiance m'ont trahis

Moulay : { Hurle } ON L'A FAIT POUR TOI ! On avait pas le choix et je ne regrette rien { Yasim choqué } Si c'était à refaire, je le referai

Dit-il se servant à son tour un verre qu'il avale d'un coup et dépose le verre.

Moulay : Ce n'est peut-être pas ton sang mais c'est ta fille et tu sais ce qui l'attend si cela éclate en plein jour, à toi de voir

Yasim : { Tonne } OUI C'EST MA FILLE ! Ma princesse et ça personne ne pourra me l'enlever, c'est mon sourire, mon ange mais tu sais ce qui me fait plus mal ? { Moulay le regarde } C'est que vous m'ayez rien dit et maintenant cette journaliste qui semble avoir ces informations va tout foutre en l'air et mettra ma princesse en danger

Moulay : Je te promets de tout faire pour la protéger, tu sais qu'elle est comme ma fille également, je l'adore !

Yasim : { Soupir fortement et tombe assit dans son fauteuil } Personne ne doit apprendre ça, même pas elle

Moulay : D'accord mais... Tu fais quoi de la princesse Selma ? Tu sais que c'est moi le plus coupable, ne la puni pas

Yasim : { Soupir t'il } Je ne veux pas en parler et ne veux pas y penser ce soir, demain est un autre jour, tu sais à quel point je l'aime et je ne peux l'en vouloir longtemps, c'est impossible. Maintenant raconte moi exactement ce qui s'était passé, il y'a 16 années de cela

Moulay : Et bien tout à commencé...

Moulay se mit à relaté l'histoire pendant quelques longues minutes quand soudain, quelqu'un demande à entrer.

Yasim : Oui ! Vas-y entre ! { Cette personne fait son entrée } Ne reste pas figé devant la porte...

** Émirats Arabes Unis **

Notre histoire change de destination et nous emmène droit à Abou Dabi, capital des Emirats Arabes Unis.

Nous sommes dans le palais de l'émir d'Abou Dabi, président des Emirats Arabes Unis, son Altesse le cheikh Mohamed ben Amine. Dans cette énorme résidence où vit toute la famille.

Ce dernier à deux épouses qui lui ont donnés quatre fils et trois filles, deux d'entre elles sont chez leurs époux et la dernière juste fiancée, de même que deux de ses garçons mariés mais pas les deux plus jeunes.

C'est une énorme résidence bien sécurisé et compte environ deux cents (200) employés et plus de cinq cents (500 ) gardes royaux bien armés.

En faisant le tour de chaque recoin de cette grande demeure, nous écoutons au passage, deux employés murmurés dans un coin du palais.

_ Penses-tu vraiment qu'il s'en ira ? Son père ne lui laissera pas faire { Murmura le premier }

_ Je pari que si, tu sais comment est notre jeune prince, c'est la bête noir de la famille, il n'obéit à personne et n'en fait qu'à sa tête

Ajouta le second, les deux rigolent et furent surpris par la voix rauque d'un garde royal.

_ Puis-je savoir ce que vous faites là ? N'avez-vous pas des choses à faire au lieu de traîner ici ?

Voix d'ensemble : Désolé... Nous y allons maintenant

En continuant notre petite balade, nous arrivons droit dans une immense suite, en passant par le petit salon à l'énorme chambre décoré en blanc disposant d'un énorme lit habillé de lourds drap rouge blanc.

En face accroché au mur, un énorme écran ainsi que plusieurs magnifique tableau et de l'autre côté de la pièce, un canapé à trois places sur une moquette captivante et une petite table au milieu.

Cette chambre est tout simplement magnifique et digne d'une chambre princière. Nous pouvons entendre en allant vers la terrasse, le son des coups donné sur un sac de boxe avec précision et rapidité par un jeune homme beau comme un Dieu, torse nu.

Soudain, une voix vint interrompt le boxeur qui continue quand-même de boxé sans dire un mot.

Salim : Amir... Amir arrête je te parle ! { Il s'arrête et lui lance un regard sombre } Me regarde pas comme ça ! Père veut te voir

Ce dernier soupir fortement avant de tirer une petite serviette à côté pour s'essuyer le visage et la tête tout en respirant doublement.

Il termine se dirigeant vers la salle de bain.

Amir : { Voix rauque } Alors qu'est-ce qu'il me veut ? J'ai déjà pris ma décision, je quitte ce palais aujourd'hui et personne ne pourra mon empêcher, ni toi, ni père, ni même notre mère

Salim : Hummm Alors emmène moi avec toi

Amir : { Sous la douche } Impossible ! Tu es beaucoup trop jeune pour ça

Salim : C'est toujours toi qui a le droit de quitter Abou Dabi. Tu viens à peine de revenir de l'Angleterre et tu veux repartir ? Ce n'est pas juste

Tombe t'il de dos sur le lit et se détend complément en savourant cette sensation.

❄️ DÉREK AMIR ❄️

Comme vous l'avez deviné, je suis le prince Amir Mohamed ben Amine, l'avant dernier fils du cheikh Mohamed ben Amine.

J'ai vingt pige ( 20 ans ) Mes parents disent que mon nom est sacré, Amir signifie "prince" Mais je m'en fiche ! J'aime mieux mon surnom Derek.

Salim est mon jeune frère, il a 16ans. Mon père s'est évidemment marié à deux femmes et donc Salim, ma soeur et moi sommes de sa seconde épouse, tandis que le reste de sa première épouse.

À l'heure où je vous parle, je m'apprête à quitter Abou Dabi encore une fois car oui j'ai fais mes études à Londres, dans une école royale avec plusieurs princes et princesses.

Là où j'ai obtenu mon diplôme et pour un prince, c'est déjà assez, je ne peux aller à l'université comme tout le monde dommage ! J'ai hâte d'aller à l'aventure, j'attends juste mon oncle qui est le chef d'état major et général des Emirats Arabes Unis.

Je ne supporte pas d'être enfermé ainsi, j'aime la liberté, je veux faire le tour du monde et faire des folies. Si je pouvais, je renoncerai à tout ceci car très sincèrement ça ne m'intéresse pas contrairement à mes grands frères.

Bref, Je termine ma douche et ressors pour m'habiller, non mais sérieux ? Il est encore là celui-là ? En plus étendu sur mon lit, je lui lance un regard agressif.

Salim : { Large sourire } Eh oui ! Je t'attendais mon frère, j'avoue que ton lit est bien plus confortable que le mien et vu que tu quittes bientôt le palais, tu pourras me laisser ta chambre ? { Il est sérieux là ? }

Moi : { Ton rauque } Rêve toujours ! Maintenant sors d'ici...

Salim : C'est bon calme toi { Se lève } C'était une blague, t'es pas cool ! { Je ne fais que le regarde } Bon bah j'y vais, n'oublie pas que père t'attends

Je soupire d'agacement, ce petit morveux ne me lâche jamais, il est trop collant, bon après je comprends, je suis son frère aîné, son idole, c'est ce que dit tout le temps notre mère.

Je m'habille vite fais, toutes mes affaires sont déjà prêts, je regarde un peu ma suite, ça va me manquer c'est clair. Quelqu'un fait son entré, je déteste ça et je m'apprête à gueulé sur cette personne avant de tomber sur.

Moi : Mâam... { Elle sourit et vint m'embrasser sur le front } Salam aleykoum

Meryem : Wa alaykoum salam mon fils ! { Triste regard } Pourquoi tu décides soudain de partir ainsi ? N'as-tu pas penser à ta pauvre mère ?

Moi : Oh non Mâam ne recommence pas !!

Je déteste quand elle fait ça, je ne supporte pas la voir triste et elle le sait mais veut utiliser cette ruse pour me garder ici mais non, j'ai déjà pris ma décision.

Je me rapproche d'elle, l'enlace tendrement et fermement, elle va tellement me manqué, c'est la femme de ma vie après tout, elle se mit à pleurer, oh non ! J'essuie ses larmes et la supplie de ne pas me faire ça.

En même temps arrive ma sœur adossé au mur, bras croisés. Les contes de Ro

Samira : Tu comptes vraiment nous quitter ? Partir loin du palais ? Je te rappelle que tu rentre à peine de Londres et maintenant tu veux aller plus loin que ça ? On dit que le monde est très dangereux...

Moi : N'en rajoute pas pour l'amour du tout puissant et puis je ne suis plus un gamin

Samira : { Rire } Tu as à peine 20 ans, alors oui ! Tu es encore un bébé { Je la regarde furieux } La preuve en est que je suis ta grande sœur, dis lui maman !

Moi : { Cela me crispe } Arrête de te vanté ! Tu es plus grande juste pour une année alors redescends sur terre

Samira : { Rougit de colère } Petit impoli... Mamannnn parle à ton fils sinon je le tuerai avant son départ

Meryem : { Voix fine } Ok... Ça suffit vous deux

Soudain un garde vint nous interrompre.

_ Ma reine...

Moi : { Tonne } TU TE CROIS OÙ ? CHEZ TOI ICI ?

_ { Soumission } Désolé mon prince... { Je lui demande de parler } Juste pour vous informer que le général est arrivé, il vous attend à l'extérieur et aussi que votre père vous demande de le rejoindre dans son jardin

Moi : Ok j'ai compris ! Tu peux disposer { Ce dernier s'en va } Bon bah, je vais à la rencontre de père

Samira : Bonne chance alors ! Tu en auras besoin { Je sors sans dire un mot, maman la regarde } Quoi ? J'ai raison !

Je rejoins mon père dans son jardin privé, il vient très souvent ici quand il veut réfléchir, en même temps en profite pour arrosé ses fleurs.

J'arrive discrètement mais il est tellement sensible qu'il m'a déjà senti.

Cheikh : Alors... C'est comme ça que tu comptes devenir un homme ? { J'arrange ma posture et vint prêt de lui }

Moi : Salam aleykoum père ! { Je demande sa bénédiction qu'il donne }

Cheikh : Wa alaykoum salam mon fils, qu'Allah veille toujours sur toi

Moi : Amine ! On vient de m'informer que mon oncle est là, mes affaires sont déjà prêts... Alors je viens te dire au revoir

Il reste silencieux un moment, toujours concentrer sur ses plantes.

Cheikh : { Soupir lentement } Prend soin de toi, j'espère que tu trouveras ce que tu cherches et quand tu seras prêt { Tourne sa tête face à moi } Reviens chercher ton trône car j'avoue que d'ici quelques années, je deviendrai beaucoup trop vieux pour diriger

Je n'en reviens pas, il est sérieux ? Mais pourquoi moi ? Je ne suis pas l'aîné. Merde ! Il ne manquait plus que ça, moi qui pensais me débarrasser de cette royauté. Mon père sourit, qu'est-ce qui lui fait marré ?

Cheikh : Je sais que tu n'as jamais voulu ni le trône, ni la royauté, j'en suis conscient { Bah voyant ! } Tu n'es pas mon fils aîné c'est vrai mais tu es le mieux placé pour cette tâche, c'est ton destin, je ne changerai pas d'avis et je souhaite que tes frères comprennent cela même si j'en doute. Maintenant tu peux partir mais n'oublie jamais de revenir le moment venu, je t'attendrai { Je m'incline pour qu'il me bénisse } Qu'Allah guide tes pas.

Il m'embrasse sur le front et me laisse partir. J'avance vers la sortie où le reste de la famille m'attend, je me demande de quelle matière mon père est fait.

J'ai l'impression qu'il voit plus loin que n'importe qui, d'ailleurs il est connu pour sa sagesse mais cette fois-ci je pense qu'il se trompe, je ne suis pas le mieux placé pour ce trône, je n'en veux pas.

La voix de ma deuxième mère me fis revenir à moi.

Lalla : Qu'Allah guide tes pas mon chéri ! { Me câline, je prend ses bénédictions }

Moi : Amine ! Merci mère et prennez soin de vous { Mes frères et leurs épouses arrivent pour me dire au-revoir } Merci beaucoup, vous allez tous me manqué surtout mes charmantes belles sœurs

Tous Rigolent.

J'avance avec sourire vers mon oncle qui me prit dans ses bras et s'étonne en me voyant devenu grand. Il me promets que l'aventure m'attend, je suis déjà excité.

Après quelques minutes nous quittons le palais d'Abou Dabi en laissant ma mère en larmes, mais prie pour qu'Allah veille sur moi, ma sœur tente de lui calmer.

Je vis mon petit frère Salim triste avec des larmes aux yeux, quel faible celui-là, les femmes pleurent et lui aussi, pourtant je lui ai toujours interdit ça.

Bref c'est ainsi que je dis au-revoir à ma terre natale pour allé découvrir le monde extérieur. Mon destin m'appartient, que l'aventure commence !