Chapitre 5 Chapitre 5

•le......lendemain•

Je suis toujours au lit et je n'ai pas prévu d'aller à l'université aujourd'hui, en plus je suis beaucoup trop fatiguée pour sortir du lit.

Pendant que je suis couchée , j'entends la porte de la chambre s'ouvrir alors que j'ai les yeux fermés donc je ne savais pas qui est entrée dans ma chambre.

Ma mère : tu dors encore ? Tu ne vas pas à l'école aujourd'hui ?

* en ayant les yeux fermés * __ non j'y vais pas aujourd'hui

Ma mère : et pourquoi ?

__ j'ai un entretien d'embauche aujourd'hui

Ma mère ( rire ) : ne me fait pas rire et lève toi pour aller à l'école, ne raconte pas des bêtises ce matin

Ma mère est sortie de la chambre et je me suis tout de suite levée du lit avant de la suivre.

__ la vieille je suis très sérieuse

Elle a retiré ses sandales pour me lapider avec ça et ça ne m'a pas du tout raté.

__ eeeh !

Ma mère ( sévèrement ) : je ne t'ai pas dit de ne plus m'appeler ainsi ?

__ hum maman tu dois arrêter de me traiter ainsi, tu me maltraites

Elle m'a juste jeté un mauvais regard avant de prendre place sur le fauteuil.

__ tu penses que je suis toujours un enfant

Ma mère : temps que tu n'as pas mis au monde un enfant tu seras un enfant devant moi tchrr

__ Ok j'ai compris , maman je vais arrêter l'école pour travailler

Ma mère : ça va pas chez toi Vanessa ?

__ je vois que c'est dur c'est temps si moi je suis en train de chercher du travail pour t'aider

Ma mère : je sais que tu te préoccupes de tout ça mais toi tu as tes études à terminer donc arrête de te soucier de cela

__ moi je veux t'aider en faisant un petit boulot maman

Au même moment, Déborah est sortie de la cuisine avec un gobelet dans la main.

Déborah : maman laisse là travailler si elle veut, on a besoin d'argent en ce moment

Ma mère : tchrr gnagna....... Ton argent que tu gagnes là, tu mets ça où ?

Déborah : je travaille pour moi pas pour vous

Elle nous a laissé dans le salon en prenant la direction de sa chambre.

Ma mère ( criant ) : continue de nourrir ton idiot de copain Hun, continue

Déborah : c'est mon argent

Ma mère : c'est ton argent, au lieu de t'occuper de ta fille c'est un pauvre type comme ça tu nourris. Tu es tellement bête que je ne sais plus quoi penser de tout ça

Déborah : maman tu sais très bien que j'ai pas voulu avoir d'enfant et sache une chose à partir de demain je vais aller m'installer chez Salif

Ma mère : Ok va t'installer avec lui et ne reviens plus, fille inutile. On te parle tu ne veux pas comprendre, quand il va te casser les deux pieds tu vas comprendre.

C'est toujours ainsi entre ma mère et Déborah , Déborah énerve toujours ma mère. Elle est tellement bête et naïve, elle s'en fout complètement de ce que ma mère lui dit mais bon, nous attendons le jour où elle ouvrira les yeux.

* en jouant avec les cheveux de ma mère * __ maman s'il te plaît je veux travailler

Ma mère : Vanessa ne me fatigue pas avec ça, si tu veux travailler il faut travailler et enlève tes mains dans mes cheveux

Je l'ai enlacé tellement j'étais contente qu'elle ait accepté ma décision de travailler.

__ merci ma maman adoré

Ma mère : arrête de te comporter comme une gamine et va chercher mon portefeuille tu vas aller acheter du pain

* en me levant du bras du fauteuil * __ tu n'as pas dis que je suis toujours un enfant ? donc assume

Ma mère : vous les enfants d'ici vous me voyez trop en votre camarade et puis Vanessa va te brosser les dents et lave aussi ton visage

__ j'avais oublié

Ma mère : je t'ai toujours dis de ne pas être une fille sale , si tu reviens tu vas te laver en même temps

__ OK madame

Je suis allée prendre le portefeuille de ma mère dans sa chambre et après avoir donné le portefeuille à ma mère, j'ai pris la direction de ma chambre où je me suis retrouvée dans la douche et j'ai lavé mon visage avant de me brosser les dents. Après avoir fini, je suis retournée dans le salon.

__ je suis là

Ma mère : tu as déjà fini ?

__ oui

Ma mère : hum, tiens cet argent et achète deux pains avec

Elle m'a remis l'argent et je suis sortie de la maison pour me rendre à la boulangerie.

Pendant que je descendais les escaliers , j'ai vu Christian, un des jeunes qui habite dans l'immeuble, il était en train de s'amouracher avec une des nounours de l'étage.

Lui, ça vit c'est de draguer toute les servantes et nounou qui travaille chez les voisins. Cette fille croit avoir eu l'amour mais c'est le sida qu'elle accueille.

__ hum

Christian et la nouvelle nounou se sont séparés avant de poser les yeux sur moi.

Christian : qu'est ce qui t'arrive ?

__ euh moi rien du tout , je me demandais si c'est la nouvelle et elle va durer combien de temps ?

Christian m'a lancé un regard tellement mortel et la je me suis demandée pourquoi ma bouche ne se ferme jamais.

La nounou : qu'est ce que tu racontes ?

__ fait pas attention à ce que j'ai dit ma chérie

J'ai continué ma route en me rendant à la boulangerie où j'achète du pain avant de retourner à la maison.

Dès que j'ai fait mon entrée dans l'immeuble, j'ai senti une main me tirer les cheveux tellement fort que je croyais que tous mes cheveux allaient quitter.

J'ai regardé qui est cette personne malade qui me tire les cheveux et j'ai vu que c'est Christian qui me tient les cheveux.

__ lâche mes cheveux, tu es fou où quoi ?

Christian : je suis ton camarade ?

Là, il a encore plus fort tiré mes cheveux et j'avais vraiment mal à cause de la pression que subissaient mes cheveux.

* en criant de douleur * __ Aïe , Aïe Christian laisse mes cheveux

Christian : répond d'abord , est ce que je suis ton camarade ?

__ non Christian , s'il te plaît lâche moi tu me fais mal

Il m'a relâché avec tellement de pression que je me suis retrouvée sur le sol.

Christian : la prochaine fois que tu joue avec moi tu vas voir

Après avoir dit ça, il m'a tourné dos. A cause de cet idiot j'ai vraiment mal au cuir chevelu et je pensais même qu'il allait m'arraché les cheveux de devant.

* en chuchotant * __ sale porc

Il s'est en même temps retourné alors que j'avais parlé en sorte qu'il ne m'entends pas.

Christian : tu as dis quoi ?

* souriant * __ rien du tout , je parle de mes cheveux qui me font mal

Il m'a jeté un dernier regard et il est ensuite parti. Je me suis levée du sol en récupérant le pain qui était à terre, Dieu merci que le pain soit dans un sac qui le protège.

Plus tard , je suis arrivée devant la porte de notre appartement et je suis entrée à l'intérieur. J'ai vraiment mal au cuir chevelu.

Ma mère : tu avais quel problème à crier dans tout l'immeuble ?