Chapitre 2 Prologue

*Famille Miller, pdv de Liam...

J'y crois pas... Il est pas sérieux. Il ne peut pas être sérieux.

M. Miller : On ira rencontrer la famille "Denoire" dans deux jours Liam. Leur fille devrait déjà être là... C'est elle que tu vas épouser.

Liam : PARDON ?! C'est hors de question papa !

Dis-je en me levant d'un coup énervé. Je regarde ma mère qui ne dit rien depuis tout à l'heure.

M. Miller : Tu n'as pas le choix Liam.

Liam : (agacé) Bah si ! C'est ma vie je te signale ! C'est à moi de décider de ce que je veux en faire !

M. Miller : Ah okay... Mais saches que ton avenir dépend de cette union.

Je le fixe dans l'incompréhension.

M. Mille : "DenMil Corp"... Comme tu le sais nous nous sommes associés aux Denoire pour sa création et en sommes actionnaires majoritaires.

Ouais, ça je sais.

M. Miller : Certainement comme tu vis dans l'insouciance et l'opulence depuis ta naissance tu ne le remarques pas mais les affaires ne marchent pas très bien pour nous en ce moment. Nous faisons de notre mieux ta mère et moi mais il y a pas mal de problèmes avec les autres structures que nous possédons et même nous avons dû en vendre quelques unes et fermer d'autres. Il nous faut des financements assez conséquents pour nous relever. Si ça continue ainsi, à la longue nous serons dans l'obligation de vendre nos actions à "DenMil Corp" aux Denoire et ça c'est ce que j'évite...

Je ne comprends toujours pas quel est le rapport avec cette histoire de mariage avec la fille de son associé.

M. Miller : Mark Denoire a proposé de nous racheter entièrement nos actions mais je me suis dit que je devrais d'abord t'en parler vu que je comptais léguer mon siège dans cette entreprise à mon unique fils dès lors où il aurait terminé ses études... Comme je n'y étais pas disposé il a proposé que nous soyons liés par un contrat de cinq ans à la place. Un contrat de mariage entre mon fils et sa dernière fille qui vit hors du pays. Je ne sais pas trop pourquoi il veut la marier mais soit... Avec ça il m'octroiera toute l'aide dont j'ai besoin.

Liam : En quoi t'aider me conditionne à nous marier sa fille et moi ? C'est pas sensé être ton ami ce type ?!

M. Miller : Associés, pas amis... En affaires il n'y a pas de ça c'est bien connu. Et puis vu l'aide dont j'ai besoin il serait compliqué de lui rembourser même à long terme. Sans oublier les intérêts... Par contre sa proposition nous arrange mieux. Son aide pendant le temps où vous serez mariés sera sans conditions hormis celles misent dans le contrat de mariage. Voilà pourquoi j'ai accepté.

N'importe quoi !

Liam : Et moi dans tout ça ?!

M. Miller : Toi ? Toi quoi ? Tu veux perdre ton héritage ? Ton rythme de vie actuel ? Si c'est ça dis-le et on laisse tout tomber ! Tu ne diras pas que je n'ai pas demandé ton avis avant.

Je ne réponds rien sur le moment parce que je n'avais jamais songé à ce cas de figure.

Comment en sommes-nous arrivés là ?

M. Miller : Au cas où tu es d'accord, préviens-moi dès demain. Nous sommes sensés les rencontrer dans deux jours comme je te l'ai dit.

Liam : (soupire) Mais papa... j'ai déjà une petite amie. Tu sais, Neiya... Et puis quelle fille de notre génération, sensée accepterait d'être mariée de la sorte ?

M. Miller : Pour ce qui est de sa fille je n'en sais rien et ça ne me concerne pas. Par contre il vaudrait mieux pour toi d'arrêter cette relation tout de suite si tu comptes vraiment te marier. Je dis ça pour ton propre bien.

Liam : C'est injuste... Neiya et moi on est ensemble depuis si longtemps ! Comment peux-tu me demander de rompre ?

Je me tourne vers ma mère.

Liam : Tu es d'accord avec ça maman ? Tu sais combien j'aime Neiya et pourtant...

Mme Miller : Il ne s'agit pas d'amour ici chéri. C'est de ton futur dont on parle présentement.

C'est pas vrai...

Mme Miller : Je suis sûre que Neiya pourra comprendre si elle t'aime autant que tu le crois. En plus c'est juste pour cinq ans et pas toute ta vie... Réfléchis-y mon fils.

C'est pas possible... Mes parents ne se soucient tellement pas de ce que je peux ressentir qu'ils comptent juste me caser avec la première venue ? Qu'est-ce qu'ils savent de cette fille au juste ? Et si c'était une folle dingue ou je ne sais quoi...?

Liam : (soupire) P*tain...!

Je quitte la pièce ennuyé et pars de la maison.

Là je sature, je me vois mal dormir ici aujourd'hui. Il faut d'abord que je me calme...

*Famille Denoire, pdv de l'auteur...

Après le dîner toute la famille s'est réunie dans le séjour en attendant de parler à la benjamine qui vit depuis ses quinze ans hors du pays. Son frère qui est le cadet de la famille essaie de l'appeler mais pendant plus d'une quinzaine de minutes ça sonne dans le vide. Dans cette fratrie il y a trois filles et un garçon. L'aînée Roselyne, le cadet Don, la cadette Iris et la benjamine Vénus.

M. Denoire : Qu'est-ce qu'elle fait à ne pas répondre ? Il n'est pourtant pas si tard.

Roselyne : Papa il est deux heures du matin en France. Certainement elle dort. À moins qu'elle n'y soit plus.

Mme Denoire : Comment ça n'y soit plus ?

Don : Bah, le mois dernier elle disait qu'il se pourrait qu'elle revienne ici aux USA pour le travail.

M. Denoire : Et personne n'a jugé nécessaire de m'en informer ?

Don : Vu comment c'est tendu entre vous...

M. Denoire : Bref, passons... C'est tant mieux de toute façon. Elle n'aura qu'à rester une fois pour son mariage. De toute façon ce qu'elle fait en ce moment ne m'enchante pas tellement... Continues de l'appeler. À moins qu'elle fasse exprès de ne pas répondre.

Mme Denoire : Chéri... Peut-être qu'on devrait réessayer demain dans la journée.

M. Denoire : Comment ça demain ? Elle doit être là dans deux jours pour la rencontre avec la famille "Miller" ! Il faut qu'on la prévienne aujourd'hui.

Iris : Et si elle ne vient pas ?

Tout le monde se tourne vers elle.

Iris : Bah quoi ? Papa tu ne t'en rends pas compte mais au vu de la manière dont tu l'as fait partir d'ici il y a six ans je doute qu'elle saute de joie en apprenant ce que tu as à lui annoncer.

Don : (soupire) Comment tu comptes justement la convaincre de se marier papa ? On ne sait pas combien Vénus a pu changer pendant tout ce temps. Tu ne l'as même pas laissé revenir ici une seule fois depuis son départ.

Roselyne : Même avant son départ elle causait déjà des ennuis. Imagines maintenant.

M. Denoire : Justement je préférais qu'elle reste loin d'ici. Maintenant je pense qu'elle a un peu pris en maturité.

Don : Je continue de penser que c'est une très mauvaise idée ce mariage.

M. Denoire : Une mauvaise idée tu dis ? Ce qu'elle fait en ce moment est bien selon toi ?!... Là j'essaie juste de lui trouver un bon parti ! Et qui mieux que Liam Miller qui a de bonnes références ?

Don : Tu ne le connais même pas personnellement.

M. Denoire : Son père n'en fait que des éloges et ceci suffit. Les quelques fois où je l'ai vu à des galas avec sa famille il m'avait fait très bonne impression. C'est un bon garçon.

Le téléphone de Don se met à sonner les interrompant ainsi. En regardant le nom de l'appelant il constate que c'est Vénus.

Don : C'est elle !

M. Denoire : Mets en haut parleur.

Il décroche et met en haut parleur.

*Pdv de Vénus...

~Appel 📞

Pour que mon frère m'appelle autant de fois c'est qu'il doit y avoir un truc. Du moins, je crois ? Ou alors c'est papa qui lui a demandé de le faire. Il sait que s'il le faisait directement il y aurait une forte probabilité que je ne réponde pas. Encore que je ne suis plus vraiment dépendante de lui.

Je quitte la salle où se déroule la fête du lancement de la campagne de publicité donc je suis l'égérie d'une ligne de produits cosmétiques et monte vers l'étage où il y a un peu de calme puis décroche.

- Vénus : Salut Don. J'ai vu qu'il y a un moment t'as essayé de m'appeler... Ça va ?

- Don : Hé, p'tite sœur !... Ouais ça va. Et toi ?

- Vénus : Je vais hyper bien oui...

Je m'appuie contre la balustrade de l'étage en regardant les gens en bas.

- Vénus : Alors ?

- Don : Déjà désolé d'appeler comme ça d'un coup, mais papa voulait te parler d'un truc urgent donc...

- Vénus : (rigole) Ça m'étonnait aussi que tu appelles avec autant d'insistance. Il est à côté ?

- Don : Oui. Je suis à main libre là. Il y a toute la famille.

- Vénus : Oh...

Eh bien... Pour qu'ils soient tous réunis à cette heure c'est que ça doit être important.

- Vénus : C'est nouveau ça papa... Je croyais que ma vie ne t'intéresserait pas.

- M. Denoire : (soupire) Tu ne sais toujours pas dire bonsoir ?

- Vénus : L'émotion m'a fait oublier, désolée.

Je rigole... C'est archi faux.

- Vénus : Bref, que me vaut cet appel ? Je suis en plein travail là alors si tu pouvais rapidement...

- M. Denoire : (coupe) Quel travail pourrais-tu bien faire à deux heures du matin ?

Il n'a même pas remarqué que j'avais l'air bien réveillée. De toute façon il est même pas deux heures où je suis.

- Vénus : (souris) À ton avis ?

- M. Denoire : Vénus !

- Vénus : C'est bon M. Denoire, j'suis à Montréal là et on a la même heure. Je suis juste à une soirée dont je suis l'égérie... Abrèges s'te plait j'ai pas le temps.

Si c'est pour me demander d'arrêter mon travail il perd son temps. Il y a quelques temps il m'a appelé pour ça, Don aussi m'avait dit que ça ne lui plaisait pas trop l'idée que je sois model. Je me demande comment il fera en voyant mes photos dans toutes les rues de Miami quand on fera le lancement là bas ?

- M. Denoire : J'aimerais que tu sois ici dans deux jours.

- Vénus : Pourquoi ?

Il reste silencieux pendant quelques secondes.

- Vénus : J'écoute ?

- M. Denoire : J'aimerais que tu épouses le fils de mon associé.

Sur le coup je reste figée complètement abasourdie par ce qu'il vient de dire puis finis par éclater de rire.

Me marier... Moi ? Au fils de l'un de ses associés en plus de ça. Coincé du cul comme ils sont je n'ose même pas imaginer la tronche du mec s'il a accepté le mariage. Pas que je juge l'apparence des gens mais bon... Que fait-il de Roselyne et Iris ? À ce que je sache je ne suis pas le meilleur choix pour ce genre de choses. Pour lui je suis plus susceptible de ruiner ses bonnes relations avec les gens.

- M. Denoire : (soupire) Tu ferais mieux de ne pas prendre ce que je dis à la rigolade.

Il est donc sérieux... Aahh...

- Vénus : Je ne veux être la femme de personne alors demande à tes deux autres filles de le faire ! Rien à battre qu'elles soient déjà mariées. Elles sauront se débrouiller mieux que moi.

~Fin de l'appel...

Je raccroche directement sans même lui laisser le temps de réagir.

Un mariage... Et puis quoi encore ?

Il compte caser une personne instable, une malade mentale avec le fils d'un de ses associés ? On aura tout vu. Enfin bref, je ne mords pas à ça. En plus ça n'irait pas tellement avec la vie que je mène.

??? : Ah Vénus t'étais là ! Il y'a encore des personnes que tu dois rencontrer pour d'éventuelles collaborations.

Vénus : D'accord, allons-y.

Six ans durant j'ai vécu à part comme si je n'avais pas de parents. Qu'ils me laissent maintenant vivre tranquille.

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Hey les amis ! J'espère que vous apprécierez cette nouvelle histoire.



Kiss 😘