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EN TERMINAL...
- Léona dépêche toi tu vas rater ton bus. Crie sa mère.
- J'arrive répond-t-elle.
Je fourre mes derniers effets dans mon sac le referme et quitte rapidement ma chambre. J'arrive au salon et fait des bises rapide à ma mère. La meilleure.
- T'es en retard Light dit sa mère.
- Oui maman je sais je suis désolée et tu pourras me tirer les oreilles ce soir pour le moment je fonce. Je t'aime. Dit Léona précipitamment en quittant les lieux avec vitesses.
Je referme la porte du salon et court le plus rapidement possible jusqu'à l'arrête de bus. J'arrive avec quelques malheureuses secondes de retard et aperçois le bus s'en allant je cris de toute mes forces pour demander au bus de s'arrêter mais ceci est en vain. Je soupire. Le bus s'arrête plusieurs mètres devant et je peux apercevoir un mec y monter pour ensuite reprendre la route. Fuck.
- Je vous emmerde hurle-t-elle.
On dirait bien qu'il ne me reste qu'une seule option. Courir , j'y serai en vingt minutes.
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J'arrive au lycée totalement épuisée et essoufflée. Je montre mon badge d'accès et tape un autre sprinte vers la classe avec les dernières forces qu'il me reste. Je donne un coup sec à la porte ma poitrine se levant et s'abaissant sans répit. Le professeur arrête de s'exprimer et ce concentre sur moi.
- Et voici nos deux absents ça tombe bien. Dit-il.
Comment ça deux ? Je me retourne et voit Blake debout derrière moi les mains en poche le visage complètement inexpressif. Il est en retard comme moi et je pense savoir pourquoi, il était en live presque toute la nuit et au passage ceci est aussi la raison de mon retard étant donné que j'ai passé toute la nuit sur son live il était trop beau avec son air paresseux.
- Entrez je vous pris. Dit Monsieur Bob.
Je suis sur le point de franchir la porte quand Blake me dépasse et me bouscule violemment l'épaule au passage. Je sers les dents et ravale ma douleur. J'avance rapidement et prend place sur mon siège une fois en face de celui-ci.
- J'expliquais à vos camarades avant votre arrivés qu'un devoir de groupe de deux aura lieu. Étant que vous étiez les deux seuls absent et que les autres groupes ont déjà été formés vous ferez le devoir tout les deux.
J'y crois pas après quasiment trois ans voici enfin une occasion pour moi.
- Oh putain pas la demeurer...souffle Blake agacé.
Il l'a chuchoté mais assez fort pour que tout le monde puisse l'entendre. Toute la classe rentre dans une rayeri quasi incontrôlable. J'ai tellement honte j'aimerai que le sol m'engloutisse. Je n'ai pas choisi de l'aimer...je l'aime...je n'y peux rien.
- Je demande du silence hurle monsieur Bob il reprend et dit monsieur STRONG sachez que cette classe n'est pas un endroit où l'on peut se permettre de rabaisser ses camarades ceci est un avertissement mais la prochaine fois je ne serais pas aussi tendre, les groupes ont déjà été formés et ils resteront ainsi. Très bien poursuivons.
Durant tout le reste du cours je n'ai pas pu m'empêcher de regarder Blake je me sentais désolé pour sa remontrance de tout à l'heure. Il n'a pas jeté ne serait-ce que l'ombre d'un regard dans ma direction. La salle se vide progressivement et je prends mon courage à deux mains puis me rend au bureau de Blake. Monsieur Bob m'a donné une occasion de nouer des liens, je vais la saisir.
- Blake ? Dit-elle timidement.
- Retrouve-moi Dimanche.
- Où et à quelle heure ?
- Chez moi à treize heures, soit ponctuel.
Est-ce qu'il vient de me donner un rencard là tout de suite BLAKE STRONG M'A INVITÉ CHEZ LUI MERDE. Pour le travail me souffle ma conscience. Je m'en fous royalement que ça soit pour le travail je vais partager la même pièce que lui on ne sera que tout les deux c'est largement suffisant.
- Alors échangeons nos contacts. Dit-elle
Tous les moyens sont bons pour le pécho.
- Est-ce vraiment nécessaire ? Demande-t-il agacer.
- J'en aurais besoins pour me retrouver je ne connais pas chez toi.
Il rumine quelques instants soupire puis me le communique. Je m'empresse de le noter le regarde en cherchant désespérément un contact visuel l'obtient puis lui fait un clin d'œil. Il grimace de dégoût je rougis de honte.
- Ne refait plus jamais ça. Dit-il dégoûter.
Extrêmement gênant.
- Et ne m'écrit pas de bêtise je ne t'ai pas donné mon numéro pour développer ton hystérie tu es déjà assez soulante comme ça je n'ai pas en plus besoin que tu viennes me le faire en privée. Dit-il froidement.
Sur ces dernières notes glaciales il s'en va. Ses mots était blésant en deux ans et demi nous ne nous sommes quasiment jamais adressés la parole et là au cours de notre première vrai discussion il me traitre d'hystérique. Je n'ai pas vraiment fait quelque chose pour qu'il ne me voie pas ainsi. Je l'aime et je l'aurais.