-je ne te comprends plus toi pourquoi tu t'enferme tout le temps dans ta chambre hein ? et puis ta démarche qui a changé comme si tu avais subi une opération je te préviens si tu ne changes pas ton comportement je vais m'énerver ici ! passe là !
-oui maman
-ça été aux cours ?
-oui j'ai fini le premier semestre
-c'est bien il faudra penser à remercier ton père parce qu'il finance tout
-...
-tu as entendu ?
-maman cet homme n'est pas mon père
-ne redis plus jamais ça ! tchuiip maintenant quitte devant moi je vais aller au marcher
-...
-tu fais le riz en attendant mon arrivée ensuite tu commences à bouillir le poulet, je vais acheter les condiments
-d'accord
Elle me laissa là plantée dans la cuisine et alla au marché, je restais assise et perdue dans mes pensées, cela faisait une semaine maintenant que je vivais un véritable enfer, de tout ce que j'avais pu imaginer je n'aurais pas penser que cela m'arrive à moi, je restais muette comme une carpe cherchant le moyen de parler à ma mère mais me croirait-elle seulement ? j'en doutais la connaissant elle penserait que je suis folle, nous sommes au Congo dans la belle capitale de Brazzaville mais à ce jour je peinais même à apprécier l'authenticité des belles choses de mon pays à cause de ce que je vivais
-salut Nina
Je me tournais et sautais de là où j'étais assise instinctivement
-hey doucement ce n'est que moi
-Dylan ne refait plus jamais ça
-beh quoi je te saluais ma belle, attends, je ne peux plus te donner une tape dans le dos ?
-non ce n'est pas ça, écoute je ne supporte plus qu'on me touche ça me fait peur
-t'es sérieuse là ?
-ne fais plus ça c'est tout
-bon si tu veux, alors quoi de neuf tu vas mieux aujourd'hui ?
-pourquoi tu me demandes ça ? lui dis-je en fronçant le front
-bah parce que t'es restée enfermée dans ta chambre depuis quelques jours, et aujourd'hui je rentre qui vois-je dans la cuisine ? toi !
-ah ok
-ça va mieux ?
-oui merci
-tu cuisines quoi ?
-du riz, maman est allée au marché acheter des condiments elle sera de retour bientôt
-tant mieux parce que je meurs de faim, au fait tu as fini avec tes cours toi ?
-non pas encore, juste le premier semestre
-ok, tiens j'ai quelque chose pour toi
-c'est quoi ? lui demandais-je étonnée
-ouvre le paquet !
Je pris donc le paquet timidement et l'ouvrit
-du chocolat ? dis-je en souriant
-oui je sais que tu aimes ça j'ai remarqué hein
-merci dis-je alors reconnaissante, tu es gentil
-normal t'es ma sœur, enfin je crois
-et moi je suis ta chienne c'est ça ? lança Betty en entrant dans la cuisine
-va voir ailleurs si j'y suis rétorqua-t-il en tirant son sac, à plus tard Nina
-à plus tard
-c'est ça continue à m'ignorer bouffon va, et toi là donne-moi ce chocolat
-tu n'y touche même pas cria Dylan de loin, espèce de profiteuse t'y touche je te bute c'est compris ?
-vas-y reste avec ton chocolat toute façon vous êtes deux cons, elle me toisa et passa son chemin, tiens apporte-moi un verre d'eau dans ma chambre
-non répondis-je du tic au tac
-t'as dit quoi là ?
-j'ai dit non
-attends tu sais à qui tu parles ?
-qui que tu sois Betty je ne suis pas ta bonne
-tu vas voir je vais te faire renvoyer de cette maison toi et ta mère la comédienne
-tu peux le faire je m'en contre fiche
Elle ouvrit sa bouche étonnée et me poussa sur le côté pour se prendre un verre elle-même, j'avais déjà du mal à survivre dans cette maison alors ses airs de princesse elle pouvait se les garder, je fini de faire mon riz, et mon poulet, quand ma mère rentra du marché, elle posa le panier sur la table et commença à tout déballer
-Franck va arriver bientôt avec ses amis, il faut que tu dresses la table
-bien maman
-et puis tu mets les plus belles assiettes il a dit que l'un d'eux est un gros client donc il faut que tout soit parfait
-...
Je m'activais donc à la tâche et commençais le dressage pendant qu'elle finissait de cuisiner, elle s'activa comme une machine et en moins d'une demi-heure, le repas était prêt, m mère était très grande cuisinière je l'avais toujours suggéré de vendre de la nourriture à domicile ou avoir une table mais elle refusait catégoriquement elle préférait la facilité avec son blanc, il nous donne beaucoup d'argent répétait-elle sans arrêt, vendre la nourriture dans la rue c'est trop long, cependant si elle avait suivi mon conseil je ne serais pas là à vivre ce calvaire, mon cœur se pinça de peine
-tu as fini ? demanda-t-elle
-oui maman j'ai fini
-bien va te changer tu vas servir nos convives ils sont déjà là
Je montais donc dans ma chambre me changer pendant que Franck et ses amis se mettaient à l'aise dans le salon, je redescendis ensuite aider ma mère à servir les invités
-beh dis-donc Franck tu as une jolie hôtesse de maison elle est toute fraiche dit l'un d'eux
-non c'est la fille de ma compagne
-ah ok elle est mignonne en tout cas
Je les regardais un à un il y avait trois vieux, et un plus jeune il devait avoir entre 25 et 30 ans, je m'approchais de lui doucement et lui servit à son tour, il me regarda faire sans dire un mot et commença à manger, je me déplaçais donc et regagnais la cuisine, ma mère qui était restée dans le salon semblait toute excitée
Je nettoyais le reste des casseroles quand je senti une main soulever ma jupe, je sursautais instantanément
-tout doux ma belle ce n'est que moi
-ne me touche pas !
-sinon quoi hein ? tu vas crier ?
-laisse-moi tranquille !
-chut ! il y a mes invités ici donc tu te tais et tu te tournes que je te touche sale petite garce !
-non !
Il s'approcha de moi et tira mes cheveux si violement que j'eu très mal, il déchira mon slip et poussa contre le garde-manger, je senti la poignée de fer transpercer ma peau meurtrie par les violences de toute la semaine, j'étais blessée partout en bas, il voulut détacher sa ceinture mais je réussi à atteindre une cuillère de taille moyenne que je frappais sur sa tête
-aïe ! cria-t-il en me relâchant, tu es malade cria-t-il en me giflant violement
Je me retrouvais sur le sol traumatisée et tremblante, je commençais donc à reculer douloureusement
-pauvre imbécile, si je décide de te baiser je le fais c'est compris ? tu as la chance que j'ai des invités à côté, apporte nous du vin et ne t'inquiète pas j'ai tout mon temps pour t'écarter les jambes, il s'avança vers moi et me cracha dessus avant de retourner dans le salon
Je restais là pétrifiée, ce monstre n'avait donc pas de limite ? me dis-je en serrant fort mes jambes endolories, j'essayais de me lever tant bien que mal, je n'avais plus la force de repartir dans ce salon, je courais donc dans ma chambre en tremblant, ma mère me rejoint quelque minute après en criant mon nom partout
-Nina mais tu fais quoi dans ta chambre tu n'as pas fini de servir
-maman dis-je les larmes aux yeux il faut qu'on parte d'ici
-pourquoi ? et puis c'est quoi ça ? on dirait que tu t'es battu
-maman il faut que je te dit-je quelque chose
-quoi ? me demanda-t-elle en me menaçant du regard
-maman Franck me viole, lâchais-je en pleurant, il a abusé de moi
-répète moi ça ? me dit-elle en s'approchant de moi
-il me
Slap ! je n'eus même pas le temps de finir ma phrase que je recevais une gifle en plein visage
-redis moi encore des bêtises de ce genre tu vas voir comment je vais te boxer ici... maintenant lèves-toi et reprends tes esprits je t'attends dans le salon, tu n'as pas fini ton travail
Elle se tourna et quitta la chambre sans même se retourner...
Dites-moi que je rêve ?
04.
J'arrivais à peine à croire ce que venait de me dire ma mère, elle me demandait de faire bonne figure en dépit de la révélation que je venais de lui faire, mes yeux s'arrondirent un peu plus de larmes je peinais à me lever en réalisant que cet homme avait plus de valeur à ses que moi sa propre fille
J'ouvris donc mon dressing et me changea tant bien que mal et redescendais dans le salon
-ah tu es là, débarrasse la table
Je m'exécutais donc sans brancher, j'avais à peine eu le temps de désinfecter la petite entaille que je venais de me faire en me débattant contre lui donc je souffrais le martyr, ma mère me rejoints ensuite dans la cuisine et me tendit un billet de dix milles
-va au super marché et achète-moi une bouteille de vin, il n'y en a plus
-...
Je pris le billet sans piper mot et essuya mes mains pour y aller
-attends continua-t-elle avant que je ne sorte, on parlera de ton comportement là plus tard, mais de grâce souris devant nos invités si je te vois encore avec la mine renfermée je vais m'énerver
J'acquiesçais de la tête et sortie, sur tout le chemin je réfléchissais à ma vie, mais qu'étais donc ma vie puisque je n'en avais plus ? j'entrais dans le super marché et demandais le rayon de vin, un des chef de rayons m'indiqua où ça se trouvait j'allais donc et prenais une bouteille, je regardais ensuite de l'autre côté et remarquais un produit qui attira mon attention, j'allais donc voir un moment, je n'avais pas d'argent je ne pouvais donc pas me l'offrir je le regardais encore et voulu me déplacer quand j'heurtais de plein fouet un inconnu dans l'allée
-hey ! cria-t-il vous pourriez faire attention !
-désolée, je... excusez-moi je me redressais et passait sur le côté, encore désolée, je passais donc mon chemin sans me retourner, j'arrivais en caisse et déposais la bouteille pour la payer et enfin j'en avais fini avec
Pendant que je marchais je regardais autour de moi et me rendais compte que je ne connaissais presque personne dans ce quartier, pourtant j'y vivais depuis un moment je...
-hey !
J'entendis quelqu'un m'interpeler, je me tournais pour voir le même inconnu que j'avais heurté dans le super marché, mais qu'est-ce qu'il me veut ? mieux je continue mon chemin sans me retourner mais il continuait de me suivre
-hey attende je ne vais pas vous manger
-vous voulez quoi ? lui dis-je en le regardant dangereusement
-tout doux ma belle je voulais vous remettre ceci et il me tendit un paquet
-je n'ai rien oublié dans ce super marché à ce que je sache
-prenez ce paquet et ne discute pas s'il vous plait
-je ne vous connais même pas pourquoi devrais-je prendre ce paquet ?
-parce que j'insiste, bon de toute façon je le dépose là et vous n'aurez qu'à le prendre ou le jeter vous avez le choix, au revoir mademoiselle, il posa le paquet à mes pieds et me sourit gentiment avant de s'éloigner
Je n'y comprenais absolument rien, il vient de se passer quoi là ? humm bon si c'est ça je prends et je m'en vais, quand j'arrivais à la maison je n'allais pas dans le salon, j'entrais dans ma cuisine et posais la bouteille de vin sur le plan de travail
-tu en as mis du temps
-désolée maman
-bon ouvre-le je vais l'apporter à table tout le monde attends
Je m'exécutais et le lui tendais
-surtout souris ton visage là je ne veux pas le voir...
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Plus tard dans la soirée alors que tout e monde était dans son coin, j'étais dans ma chambre, je me rappelais que j'avais un paquet non ouvert je le pris donc et l'ouvris pour tomber sur l'article que j'avais vu, c'était gentil de sa part je le posais sur le côté et reportais mon attention sur mon livre, je révisais quand ma mère entra sans même frapper dans ma chambre
-je suis là me dit-elle, je t'écoute
-...
-tu disais quoi ce matin, donc tu penses que mon mari va te toucher ?
-maman !
-tais-toi ! je te préviens tu as intérêt à oublier tout ça quoi qu'il ait pu se passer tu oublies ! tu ne te rends même pas compte que nous sommes bien ici ! tu à tout ce que je n'ai pas pu t'offrir depuis la mort de ton père alors si tu ne fais pas d'effort on ne va pas s'entendre ! tu m'as compris ?
Je la regardais avec des yeux tout ronds, ma mère me demandais d'oublier les violences que je subissais au prix du confort qu'on avait ? je ne savais pas quoi lui répondre
-tu ne dis rien ? tu ne parles pas hein ? de toute façon je suis ta mère donc si je te demande de te taire tu te tais parce que je ne pense pas que ce que tu dis sois vrai, je vais me coucher à demain
Elle sorti de ma chambre et la claqua sans se retourner, je restais là affaiblie, avec une photo de mon père entre mes mains, mes larmes se mirent à couler abondement, s'il était là jamais il n'aurait permis qu'on me brutalise, seigneur pourquoi moi ?
Je me couchais et recouvrais le drap sur moi, je n'étais pas heureuse comment pouvais-je me sortir d'ici ? c'est ce moment que Franck choisit pour entrer dans ma chambre
-bonsoir ma jolie
-...
-tu as fait du bon boulot aujourd'hui mais tu n'as pas encore fini
-je veux que tu sortes de ma chambre
-déshabille-toi je n'ai pas que ça à faire me dit-il pour m'intimider
-sors de ma chambre ! je ne veux pas que tu me touche pour quoi tu me fais ça ? qu'est-ce je t'ai fait ?
-je me fiche de tes états d'âmes ! tu vas faire ce que je te demande ! me cria-t-il en tirant ma jambe
-non !
-laisse-toi faire assena-t-il en me giflant, il faut toujours que tu fasses le caprice, viens ici !
Il me tira si violement que mon pied se coinça sur les rebords de mon lit
-ahhhh ! criais-je de douleur
-c'est ta faute si je suis violent, je t'ai demandé de te laisser faire mais tu n'entends pas hein ? tu n'entends toujours pas !
-non laisse-moi lui criais-je en pleurant, laisse-moi !
Il tira ma culotte et enfonça ses doigts violement dans ma chair encore meurtrie je me débattais du mieux que je pouvais pour l'échapper mais il s'allongea de tout son poids sur moi et me pénétra comme une brute en bâillonnant ma bouche avec sa main, ses coups se faisaient de plus en plus violents, je souffrais le martyr il prit ma main et la coinça pour m'empêcher de bouger mais un bruit le fit sursauter, ma mère ouvra la porte de ma chambre et le trouva sur moi alors qu'il assouvissait sa sale besogne, il la regarda sans mot dire et continua son action
-Franck ! cria-t-elle
-sors d'ici tout de suite j'arrive
-mais mon chéri
-sors d'ici !
Elle n'insista pas et sortie en me laissant avec lui, les larmes se remirent à couler sur mon visage, elle venait de le voir me brutaliser et n'avait pas bouger le moindre petit doigt, il se releva quelques minutes après et ajusta ses vêtements
-la prochaine fois que je viens prépare-toi à me recevoir je déteste avoir recours à la force pour parvenir à mes fins, je vais voir ta mère je reviens, il sorti et me laissa là, il y avait du sang sur mon lit, je me sentais mal et trahie
S'il revenait dans cette chambre il allait me tuer je réussi donc à me lever avec difficulté et m'habilla avec douleur avant d'aller jusqu'à la chambre de Dylan, je frappais aussi fort que je le pouvais
-Dylan ?
-Nina ? mais qu'est-ce qu'il y a ? tu as du sang partout tu t'es fait mal ?
-je peux dormir dans ta chambre s'il te plait ? lui suppliais-je
-oui vas-y entre
J'entrais dans sa chambre et m'enfermais dans sa salle de bain, je venais de vivre le plus grand cauchemar de ma vie, et ma mère n'avait rien fait pour m'aider...
05.
-Nina qu'est-ce qui ne va pas ?
-rien je ne peux pas te parler pour l'instant on parlera demain
-je m'inquiète vraiment pour toi tu sais
-bonne nuit Dylan
Je fermais mes yeux car j'étais exténuée et complètement à bout
Au petit matin je sortis de sa chambre à son insu, je rentrais dans ma chambre et une envie de rendre me vint, je me sentais si souillée et sale de partout, je pris une douche qui dura plus d'une heure et changeais de vêtement, j'enlevais le drap souillé qui recouvrait mon lit pour le remplacer, ma mère entra dans ma chambre et resta sur le pas de la porte en me regardant, je fis comme si je ne l'avais pas vu et continua de ranger mais elle s'approcha plus près de moi et voulu me toucher mais je me déplaçais je n'avais pas envie qu'elle pose ses mains sur moi
-Nina
-...
-Nina comment vas-tu ?
-...
-Nina... ma chérie comment vas-tu ?
-tu oses me demander comment je vais ?
-Nina
-maman tu oses me demander comment je vais? et tu veux que je te réponde quoi ?
-Franck m'a dit que tu lui faisais des avances voilà pourquoi il a cédé
-quoi ? criais-je prise d'horreur
-tu pensais vraiment qu'il allait te faire ça si tu ne lui avais pas fait des avances ? tu es une grande fille et si tu t'habilles comme une femme facile c'est normal qu'il pose ses yeux, sur toi
-maman est-ce que tu t'entends parler ? tu justifies son comportement à mon égard pour avoir une conscience tranquille ? tu me dégoûtes !
-tais-toi ! cria-t-elle tu ne sais pas ce que tu dis ! Franck est mon mari et s'il me dit que tu lui as fait des avances c'est que c'est vrai ! maintenant tu vas me faire le plaisir d'oublier cette histoire complètement ! il ne s'est jamais rien passé tu as compris ?
-...
--tu as compris ?
-...
-tu ne réponds pas hein ? humm de toute façon j'ai déjà parlé tu me rejoints dans la cuisine quand tu finis
-...
Elle sorti de ma chambre en claquant la porte, je me rendais compte que j'étais dans une jungle et ma mère me donnait au lion pour s'assurer d'avoir toujours le confort à ses pieds, je m'assis sur le lit et respirais un bon coup ma mère va me tuer un jour pensais-je, elle va vraiment me tuer
Quand j'arrivais dans la cuisine je la trouvais assise à côté de lui, il l'embrassait comme si jamais rien ne c'était passé ils me dégoûtaient tous les deux, rien qu'à les voir j'avais des envies meurtrières, quand il s'aperçu que j'étais dans la pièce il me regarda comme une moins que rien et reporta son attention sur ma mère
-tu l'a parlé ma chérie ?
-oui c'est déjà fait elle aura un comportement plus approprié désormais
-j'espère bien parce que je ne suis qu'un homme
-un homme qui me viole ! lui lançais-je
-Nina !
-laisse-moi parler ! tu te laisses berner par cet homme qui abuse de ta fille par envie de confort et de luxe j'aimerai avoir une mère autre que toi !
-tais-toi je te dis !
-et toi sale porc regardes-toi bien dans un miroir, Dieu est vivant tu vas payer pour ce que tu me fais vivre
-ça suffit cria-t-il en s'approchant de moi dangereusement, tu vas te taire ! il me saisit par le coup et commença à m'étrangler dangereusement
-non dis-je avec difficulté, tu... me fais mal
-ne me parle plus jamais sur ce temps si tu tiens à ta petite vie sans importance, je te nourris et fais tout pour toi alors tu vas apprendre à contrôler ta langue
-ma...man...
-Franck s'il te plait calme-toi mon chéri elle ne pensait pas ce qu'elle disait
-ta fille est très impolie et je ne l'accepte pas
-Franck mon chéri je t'en supplie je m'excuse pour elle, mais ne lui fait pas de mal, tu vas la tuer si tu continues à l'étrangler comme ça
-ma...man... dis-je encore à bout de souffle
-Franck je t'en prie
Il me regarda avec un air sadique alors que je me sentais déjà partir, son sourire narquois et son air suffisant me donnait des sueurs froides, on aurait dit un vrai démon
-Franck supplia ma mère, elle a compris elle ne va plus recommencer
-j'espère bien pour elle lâcha-t-il en me balançant sur le sol
Je prenais une profonde inspiration pour retrouver mes esprits
-je suis le chef de cette maison et tu me dois respect et dévotion, si tu veux survivre tu te plis aux règles, je vais dans la chambre tu viens avec moi Simone ajouta-t-il en regardant ma mère
-oui je viens mon chéri vas-y je te suis...
Quand il monta ma mère accouru vers moi apeurée
-je t'avais demandé d'oublier tout ça pourquoi tu ne m'entends pas ? regarde ce que tu as fait ti l'as provoqué maintenant il est fâché
-...
-je vais essayer de le calmer essai de reprendre tes esprits personne ne doit savoir ce qui se passe ici même pas ton frère et ta sœur tu nous déjà asse de dégâts comme ça
-maman tu vas me tuer dis-je en pleurant, pourquoi tu fais ça ?
-c'est ta faute, maintenant arrête avec tes larmes de crocodile, elle se leva et suivi mon beau père me laissant seule dans la cuisine, je me levais donc et essuyais mes larmes
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Deux jours plus tard...
Je faisais la lessive et repassais mes vêtements à l'arrière de la maison quand Betty s'approcha de moi en me toisant du regard, je fis comme si je ne l'avais pas vu parce qu'elle m'énervait chaque jour un peu plus j'avais mieux à faire mais elle s'approcha un peu plus de moi
-tu fais quoi ? me demanda-t-elle
-tu n'as pas d'yeux pour voir ? je nettoie mon linge
-tant mieux parce que j'ai aussi une corbeille sale si tu peux me nettoyer ça aussi
-je ne suis pas ta bonne je te l'ai déjà dit
-et moi je n'ai pas l'habitude de faire la lessive ça te coûte quoi de faire ça pour moi ?
-ça te coûte quoi de le faire toi-même ? rétorquais-je en passant sur le côté
-je n'ai pas envie de discuter tu vas le faire ou pas ?
-je ne le ferai pas
-tu sais quoi ? ok ! c'est comme tu veux mais je te préviens je vais faire en sorte de te rendre la vie difficile parce que tu ne m'écoutes jamais
-mais je vais t'écouter pourquoi ? tu es qui ? tu n'es même pas la moitié de la Reine d'Angleterre si tu veux qu'on fasse la lessive pour toi embauche une bonne sinon fais-le toi-même ! j'ai pas besoin de votre argent ! maintenant laisse-moi tranquille j'ai pas que ça à faire
-tu ne me parles pas sur temps ! non mais !
Je jetais ma chemise dans le seau et me redressais pour me mettre face à elle
-ne t'avise plus jamais d'hausser le ton sur moi je ne suis pas ta boniche compris ?
-je fais ce que je veux Nina, tu me fais tellement pitié que je pourrai vomir sur toi tant tu m'écœures
-ne te gêne surtout pas pour moi tu peux toujours vomir
Je voulu ajouter un mot quand je senti le coup partir sans prévenir, elle venait de me donner une gifle, je posais ma main sur ma joue abasourdie, elle vient de lever la main sur là
-pauvre imbécile tu crois vraiment que
Slap ! je la giflais à mon tour avant qu'elle ne finisse sa phrase, je sentais une colère immense monter en moi que je me jetais ensuite sur elle pour la frapper
-ne lèves plus tes sales mains sur moi !
-ahhh tu me fais mal !
-slap ! tu as commencé depuis trop longtemps j'en ai marre ! je tirai ses cheveux et la poussais sur le côté et elle tomba dans la cuvette d'eau
-hey ! il se passe quoi ici ? cria Dylan en nous voyons nous bagarrer, arrêtez !
-Dylan reste en dehors de ça !
-non Nina arrête ! elle n'en vaut pas la peine
-ta sœur me cherche tout le temps là j'en ai marre !
-je sais mais n'entre pas dans son jeu calme-toi
-tu la soutiens elle ? cria Betty en se levant toute mouillée, mais comment peux-tu faire ça ?
-tu la provoque tout le temps ! je ne sais pas ce qu'elle t'a fait !
-elle est chez nous avec sa mère et elles profitent de nous toutes les deux ! on était mieux sans !
-ah oui vraiment ?
-oui ! dit -elle en passant ses mains sur son visage elle va partir d'ici !
-t'es complètement folle ! lui lança-t-il en me tirant, viens Nina
Je le suivais dans la maison énervée et entrais dans ma chambre, j'en avais plus que marre de tout ça, j'avais envie de pleurer mais j'avais l'impression d'avoir déjà pleurer toutes les larmes de mon corps mais une voix forte me tira de mes pensées tant elle tonnait dans la maison
-Nina !
Je sursautais de peur, c'était Franck il fracassa la porte de ma chambre et entra très colère
-tu as touché à ma petite fille ?
-c'est elle qui a commencé
-on ne touche pas à ma fille ! me cria-t-il avant de commencer à me frapper avec sa ceinture
-papa arrête ! lui supplia Dylan, c'est Betty qui a commencé !
Mais rien n'y fit il continua de m'assener de coups de plus en plus fort avec la boucle de sa ceinture ce qui me blessa presque partout, je n'en pouvais plus je me sentais mourir
-papa arrête !
Il continuait de frapper jusqu'à ce que j'aperçoive une bouteille au bas du lit, je rompais tant bien que mal et la tirais jusqu'à moi, il me suivit et voulu me tirer avec le pied mais je choisis ce moment pour lui balancer la bouteille qu'il reçut sur sa tête, il lâcha alors la ceinture en hurlant de douleur, je me relevais donc tant bien que mal avec l'aide de Dylan et commença à courir pour fuir la maison
Je l'entendis crier mon nom dans mon dos, mais je continuais de courir sans me retourner...