Chapitre 4 Rayden collins.

Rayden, le milliardaire célibataire le plus convoité de la ville, jouit d'une séduction intense, d'un charme arrogant et d'un talent inné pour charmer les foules. Considéré comme un véritable playboy, il incarne le stéréotype parfait du riche et beau cœur à prendre. Mais alors que sa réputation de séducteur fait des ravages, Rayden doit relever un défi de taille : répondre aux attentes de son père.

Sa capacité à changer ses habitudes de playboy sera-t-elle suffisante pour lui permettre de se consacrer à une cause plus sérieuse et de trouver un équilibre entre ses plaisirs personnels et les exigences familiales ?

Patrick: Tu auras 31 ans dans trois jours, à quel moment comptes-tu arrêter toutes ces bêtises ?! Enfin Ray, tu n'es plus un enfant, dit-il en jetant le journal sur la table.

Rayden: Si ma vie ne me dérange pas, je ne vois pas pourquoi ça te dérange, toi. Je ne fais rien de mal, je m'amuse.

Patrick : Tu t'amuses ? Jusqu'à quand vas-tu t'amuser ? Crois-tu peut-être qu'avoir une réputation de playboy est amusant ? Te faire filmer avec différentes filles chaque jour, est-ce ça mener une belle vie ? Fiston, tu me déçois. Ta mère et moi nous faisons déjà vieux et Dieu seul sait à quel point elle souhaite avoir des petits-fils. Alors tu ferais mieux de te trouver une fiancée que tu vas épouser cette fois pour de vrai et nous donner des PUTAIN de petits-fils.

Rayden : Calme-toi. Je ne suis pas une machine à reproduire des bébés. Et c'est mon putain de pénis, je peux l'utiliser comme je le veux. Maman et moi en avons déjà parlé, pourquoi me presser ? Je ne suis pas prêt à être père. Mon Dieu, papa, quand vas-tu le comprendre ? Tu me vois, moi, élever un enfant ? Je ne sais même pas si je m'en sortirais et quel genre de père je ferais. il grimace rien qu'en y pensant. Non, ce n'est pas possible. Patrick sourit, amusé.

Patrick: Tu n'es pas une machine à faire des bébés ? Mais à baiser oui ! Il reprend son sérieux. Tu es un homme bien, fiston, malgré ce que tu veux montrer, et je suis sûr que tu feras un excellent père, ça je n'en doute pas une seule seconde. Rayden enlève ses lunettes et les pose sur la table de son bureau.

Rayden: OK, ça devient bizarre, on peut changer de sujet ? Patrick se redresse sur sa chaise.

Patrick : Je ne vais pas en rester là. Rayden sourit.

Rayden: Très bien, comme tu veux ! Tu es venu de bon matin dans mon bureau pour me parler de ça ?

Patrick: Attends que je m'en souvienne... euhm... ah oui, la jolie rousse avec son joli sourire. C'était quoi déjà son prénom ? A...

Rayden: Adèle ? Elle est jolie. Il sourit. Papa, tu me déçois.

Patrick: Non, je crois qu'il finissait par un "A" son prénom.

Rayden: Désolé, je ne vois pas de qui tu parles et je n'ai travaillé qu'avec une seule rousse, c'était Adèle. Tu sais bien que je n'aime pas les rousses. Je préfère mille fois les blondes, ou encore mieux, les brunes. Et d'ailleurs, pourquoi cherches-tu à te rappeler des filles qui ont travaillé pour moi tout d'un coup ?

Patrick: Je ne cherche pas à me rappeler, j'ai découvert son dossier hier. Il dit qu'elle a travaillé ici pendant un an et qu'elle a eu un accident il y a quelques mois. Quand j'ai regardé sa photo, je me suis rendu compte que son visage me rappelait quelqu'un, vraiment quelqu'un. Donc je veux savoir comment elle va, depuis son accident elle n'est pas revenue.

Rayden: Peut-être qu'elle a démissionné, je ne connais pas cette fille !

Patrick: Si elle avait démissionné, je l'aurais su. J'étais sûr qu'elle avait travaillé pour toi. Il se met à réfléchir. Donc si elle n'a pas travaillé pour toi...

Rayden: Papa, des fois tu peux être vraiment agaçant, j'ai encore plein de travail. Si c'est tout, tu veux bien me laisser ? Pour ta fille aux cheveux roux, on verra ça plus tard. Je t'ai déjà dit que j'ai travaillé avec une seule rousse, et c'était Adèle. C'est sûrement d'elle dont tu te souviens ou... tu l'as déjà croisée dans un autre département. Papa, l'entreprise est très grande.

Patrick : Oui, mais d'habitude tu connais tous tes employés.

Rayden: Je ne peux pas connaître quelqu'un dont le nom m'est inconnu, et de plus, je n'ai même pas vu son visage. Si tu as une photo, montre-la moi afin que nous puissions régler ça rapidement. J'ai une réunion dans moins d'une heure.

Patrick: Tu sais quoi, laisse tomber. Je vais demander à Stéphane de s'occuper de ça, il finira bien par la retrouver. Et en plus, je n'ai pas vraiment passé en revue son dossier.

Rayden: Ou mieux encore, oublie-la. Je ne vois pas en quoi elle est si importante pour que tu t'en préoccupes.

Destyni, sa secrétaire, entre sans frapper à la porte.

Destyni: Désolée, M. Collins, je ne savais pas que vous étiez occupé. Elle jette un coup d'œil à l'homme à côté de lui. Bonjour, M. Patrick.

Patrick: Bonjour, Destyni. Ne vous en faites pas, de toute façon, j'allais partir. Ray, tu viens toujours dîner à la maison ce soir, j'espère ?

Rayden: Oui, à 20 heures, c'est ça ?

Patrick: C'est ça, à tout à l'heure, et n'oublie pas ce dont je t'ai parlé. On veut des petits-enfants. Sois à l'heure!

Il sort du bureau, et Destyni s'approche du fauteuil vide pour s'y asseoir et déposer un document sur la table.

Destyni: Vous devez signer ces documents, c'est pour l'attestation du nouveau produit, et M. Karick a repoussé votre réunion à 15 heures. Il récupère les documents et les signe.

Rayden: Pourquoi est-ce que vous m'informez seulement maintenant de la réunion avec Karick ? Et la réunion avec la compagnie Roberts, ce n'était pas prévu pour demain ?

Destyni: Mr. Collins, la secrétaire de Mr. Karick vient juste de m'appeler pour me le confirmer, je n'étais pas certaine du changement. Je suis venue vous le dire aussitôt qu'ils l'ont confirmé. Pour ce qui est de la réunion avec la compagnie Roberts, c'est vous qui m'aviez demandé hier de la déplacer à aujourd'hui, car vous ne seriez pas disponible la semaine prochaine.

Rayden: D'accord. Écoutez, je ne sais pas comment vous allez vous y prendre, mais débrouillez-vous. La réunion avec Karick ne peut plus avoir lieu, donc trouvez une date disponible et replanifiez-la pour ce jour-là ! Maintenant sortez.

Destyni: Monsieur.

Rayden: Quoi ?! D'un ton sec.

Destyni: Il y a quelqu'un qui veut vous voir, je peux lui demander d'entrer ? Elle attend depuis longtemps.

Rayden: De qui s'agit-il ?

Destyni: Elle prétend être...

Rayden: Je dois deviner ??

Destyni: Non, elle prétend être votre fiancée.

Rayden: Ma fiancée ! C'est quoi encore ce bordel ? Elle vous a dit qui elle était ?

Destyni: Alix Johnson.

Rayden: Faites-la entrer et apportez-nous deux tasses de café.

Elle sort et quelques minutes plus tard, Alix se retrouve dans le bureau de Rayden.

Rayden: Ma fiancée, hein? Dit-il en levant les sourcils.

Alix: C'est comme ça que tu me salues?

Il se lève pour l'embrasser.

Rayden: Désolé, bonjour Miss Johnson. Pourquoi ne m'as-tu pas dit que tu venais? Je serais venu te chercher.

Alix: Si je te l'avais dit, cela n'aurait plus été une surprise.

Rayden: Alors ça pour une surprise! Dit-il en la détaillant de haut en bas.

Elle porte une jolie robe bleu marine moulante avec des talons hauts noirs.

Alix: Ça te plaît?

Rayden: Ce que tu portes ou la surprise?

Alix: Les deux...

Rayden: Et comment! Tu es superbe, comme toujours. Assieds-toi, s'il te plaît.

Alix: Merci, toi aussi, tu n'es pas mal.

Destiny entre dans le bureau avec les deux tasses de café. Avant de partir, elle dit quelque chose à Rayden.

Rayden: Alix, le timing n'est pas bon. Ne pense pas que je te chasse, mais j'ai une réunion prévue dans... il s'arrête pour regarder sa montre. 20 minutes, et tu es la mieux placée pour savoir que...

Alix: Ne t'en fais pas, je comprends. Et puis de toutes façons, mon vol m'a épuisée. Je dois aller me reposer. Tu viens me voir plus tard?

Rayden: Oui, bien sûr.

Alix : Je t'enverrai l'adresse par e-mail. À tout à l'heure.

Plus tard dans la soirée, Rayden rejoint ses parents pour le dîner. Comme prévu...