L'amante parfaite du milliardaire Russe
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Chapitre 5 Chapitre5

Après avoir garé sa Porsche devant le studio qu'il avait pris pour Betty, il se hâta de sortir et alla vers la porte qui était même entrouverte. C'était tout à fait normal vu que Vladimir devrait aller à l'école. Il entra et vit sa belle petite allongée sur le canapé.

-bonjour ma belle, comment vas-tu ?

-est-ce nécessaire que je réponde encore à cette question ? j'imagine que lorsque tu me vois, tu sais directement que ça ne va pas Paolo. Cet endroit n'est pas ce à quoi j'ai rêvé pour ma vie tu comprends ça ? je voulais d'un homme riche capable de m'offrir la belle vie. C'était encore un peu confortable chez toi jusqu'à ce que cette fille que tu dis être ta cousine arrive. Je ne la supporte pas du tout et je pense qu'il serait temps que tu lui dises la vérité.

-pas tout de suite Betty, Elena vient de la nouvelle Orléans et je voudrais me rassurer qu'elle ne sait rien de toi. En plus tu n'es pas toute seule ici, tu es avec notre fils, comment va Vlad ?

-il va bien, sauf que ce gosse ne me supporte pas comme sa mère, il ne fait que demander après toi et je pense que ça aurait été mieux si c'était toi dans ce trou à rat avec lui. j'en ai marre d'entendre ses plaintes tu comprends ?

Paolo la regarda et ne sut quoi dire ou faire. Pour Betty, il avait tout fait pourtant cette femme ne voulait toujours pas l'aimer. Si jamais il ne l'avait pas vu donné naissance à leur fils, il aurait cru qu'elle avait raison de ne pas aimer cet enfant et pourtant c'était bien le sien. Ça faisait de cela sept ans que Vlad était né et que Betty avait décidé de l'abandonner pour aller continuer sa vie en nouvelle Orléans mais cette dernière était revenue, lui faisant savoir qu'elle voulait renouer avec lui, en omettant de lui dire qu'elle avait des ennuis.

Flashback.

Sept ans plus tôt alors que Betty venait d'avoir une petite dispute avec sa famille, elle trouvait que ses amies, Olivia et Maggie avaient assez fait pour elle et elle ne voulait plus les déranger. Elle était dans la rue à une heure tardive et cette rue de la nouvelle Orléans était réservée aux dealers. Elle ne savait pas si c'était la mort qu'elle voulait ou plutôt la survie mais c'était le seul chemin qu'elle avait trouvé pour se sauver. Entendant une détonation forte, s'en suivie des coups de feu. Elle aurait pu prendre ses jambes à son cou et se mettre à courir mais peut-être qu'elle avait espoir qu'une balle perdue mettrait fin à ses jours. Alors que certaines personnes couraient dans sa direction, quelqu'un l'attrapa par le bras et la ramena derrière un bac à ordure et mit la main sur sa bouche, l'évitant ainsi de sortir un quelconque son. Elle ne sentait ni la peur ni la rassurance, elle était juste là comme ça.

Après que le camp adverse de leur collaborateur soit parti, Paolo sortit de sa cachette avec la jeune dans ses bras, elle s'était déjà endormie. Il la ramena dans le motel où il séjournait le temps de son travail attendant que cette dernière se réveille. Il avait besoin des réponses car il ne savait pas du tout ce qu'elle faisait à cet endroit à cette heure-là.

Se réveillant enfin, Betty entendit de l'eau couler dans la pièce d'à côté, elle ne reconnaissait pas l'endroit où elle se trouvait et son seul souvenir était le fait que cet homme l'avait pris avec lui dans sa cachette. Elle se leva du lit dans le but de se sauver mais c'était compliqué vu que la porte était fermée. Elle entendit la porte s'ouvrir et vit un homme grand de taille qui la regardait comme si elle était dans la merde. Ce dernier l'ignora complètement et se mit à ranger ses affaires comme si de rien n'était.

-je peux savoir ce que je fais là ?

-et si tu me parlais plutôt de ce que tu faisais dans cette ruelle hier à une heure aussi tardive. Tu aurais pu mourir jeune fille, es-tu autant inconsciente ou quoi ?

-mes problèmes personnels ne vous regardent pas du tout. je veux m'en aller mais je peux aussi venir avec vous. Vous habitez où ? je n'ai plus de refuge vu que je me suis disputée avec ma famille et je ne voudrais plus déranger mes amies.

-tu n'as donc pas peur de la mort ? lui demanda Paolo un peu sous le choc vu que la jeune fille ne le connaissait même pas.

-Ça m'est égal que je survive ou que je disparaisse, alors je peux venir avec vous ?

Il comprenait que son problème était certainement très grave car une personne normale ne pourrait pas parler ainsi. Il hocha la tête et lorsqu'il porta son sac, ils sortirent du motel. Il appela un taxi qui allait les laisser à l'aéroport.

Confortablement installée dans l'avion, Betty ne savait même pas là où elle se rendait mais elle avait qu'à même pris la peine de laisser des messages à Olivia et Maggie pour leur faire savoir qu'elle allait voir son cousin. C'était étrange pour les filles vu qu'elle ne leur avait jamais parlé de l'un de ses cousins vivant dans un autre pays mais bon, elles ne pouvaient pas en savoir plus.

-bienvenue en Russie ma belle, lui avait dit Paolo lorsque l'avion avait atterri.

Elle n'y croyait pas du tout. elle en Russie, elle était heureuse d'y être même si elle ne savait pas à quoi s'attendre. Cet homme lui avait offert de l'hospitalité et au fil des jours, elle apprenait qu'il trempait dans des affaires louches mais au moins, il prenait soin d'elle. Betty s'attendait au moins à ce qu'il soit un homme qui la couvrirait d'argent mais lui aussi vivait au jour le jour et ce n'était pas ce qu'elle voulait pour sa vie. Elle avait qu'à même entamé une relation avec lui, mais elle ne pouvait pas rester là alors qu'elle pouvait encore séduire des hommes riches à la nouvelle Orléans. c'est ainsi qu'elle décida de le quitter sans aucun motif pertinent.

Un mois plus tard en nouvelle Orléans alors qu'elle essayait de trouver une école de mannequinat où s'inscrire, elle ne se sentait pas bien mais ne cherchait pas à savoir ce qu'elle avait. Lorsqu'elle parvint à trouver une école qui était d'ailleurs très stricte, on lui demanda d'ajouter son carnet médical dans a liste de renseignement et cette dernière perdit goût à la vie lorsqu'elle se rendit compte qu'elle était enceinte. Elle ne pouvait pas du tout supporter cela et elle avait peur de perdre la vie si elle décidait de se débarrasser de ça alors le seul moyen fut de retourner en Russie.

-tu es vraiment sûre que tu veux y aller Betty ? ton cousin pourrait aussi venir ici te voir non ?

-oui mais c'est un homme très occupé et ses parents et les miens ne s'entendaient pas beaucoup alors je ne préfère pas avoir ma famille sur le dos encore une fois. Je vais y aller je vous promets que je serai de retour très bientôt.

Elles se firent un câlin et elle s'en alla. Elle espérait juste que Paolo n'allait pas nier cela parce que s'il le faisait, elle allait se retrouver toute seule mais heureusement, ce dernier avait bien pris le fait qu'elle attendait son enfant.

Huit mois plus tard, lorsque son fils poussa ses premiers cris, Betty quitta l'hôpital le laissant ainsi à Paolo et même si ce dernier voulait oublier, les paroles de cette dernière raisonnaient encore dans sa tête.

-cette vie n'est pas faite pour moi. J'aurais pu rester si tu avais quelque chose à m'offrir mais seul l'amour ne suffit pas. Je veux d'un homme qui pourra me couvrir de diamant. Je te le laisse, c'est ton fils et je retourne en nouvelle Orléans.

Alors qu'elle se dirigeait vers l'appartement d'Olivia où Maggie lui avait dit qu'elle se trouvait, Betty était tellement heureuse de revoir ses amies. Huit mois de séparation car elle avait aussi rejeté tous leurs appels vidéos par peur qu'elles ne constatent quelque chose. Elle ne voulait pas que cela se retrouve un jour dans les archives de sa vie.

-mon Dieu Betty, tu es tellement belle et je rêve où tu as pris du poids ?

Elle savait qu'elle ne pouvait pas cacher cela vu qu'elle avait effectivement pris quelques kilos mais elle savait que quelques jours en salle de sport allaient l'aider à perdre ces kilos avant de reprendre la poursuite de son rêve.

-la belle vie les filles, je n'avais rien d'important à faire alors c'était tout juste normal que je prenne quelques kilos.

Sept ans plus tard alors qu'elle n'était plus jamais retournée en Russie, elle avait eu des problèmes avec Damon Dixon, le PDG des entreprises Dixon.Aviation, le mari de sa meilleure amie Olivia mais ce dernier avait toléré. elle fut obligée de fuir lorsqu'elle provoqua James, son ancien patron qui avait fini par aimer sa meilleure amie Maggie. Le seul endroit où elle pouvait se refugier n'était que la Russie, auprès de cet homme qui l'avait sauvé une nuit.

Fin du flashback.

-je veux que tu parles à ta cousine Paolo, je veux retourner chez toi parce que je ne supporte plus cet endroit et concernant Kira, tu en fais quoi ?

-je te rappelle que ce mafieux a kidnappé ma sœur par ta faute, c'est toi qui m'a demandé de jouer au poker avec lui dans ce casino pour de l'argent et voilà que j'ai même mis ma sœur comme garantie et à ce jour, cet homme fait d'elle ce qu'il veut. Je dois trouver le moyen de la ramener et le seul moyen serait de payer la dette que j'ai envers lui, tout ça par ta faute Betty. Je ne peux pas perdre ma sœur tu comprends.

Betty se foutait pas mal de ses états d'âmes, tout ce dont elle avait besoin c'était de l'argent et du pouvoir, puis rien d'autre.

                         

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