Elles étaient toutes des poupées dé-gonflables et même s'il aimait la chatte de ce genre de femme lorsque sa bite en décidait, il était très sérieux en ce qui concernait son travail pour les prendre comme assistante même s'il elles n'allaient rien faire de grand en dehors de réserver des chambres d'hôtels pour ses différents voyages d'affaires.
Lorsque le téléphone de bureau de caroline sonna, cette dernière commença à transpirer. Elle était déjà à trois ans de services pour cet homme. Il ne lui avait jamais crié dessus, il ne lui avait jamais mal parlé mais seulement le timbre de sa voix la faisait suer comme jamais. Elle était juste sa DRH mais depuis qu'il avait renvoyé son assistance personnelle et que sa secrétaire en faisait de trop, c'était à elle de gérer toutes ces tâches. Après avoir essuyé les grosses gouttes de sueurs qui étaient sur le point de tâcher son chemisier, elle décrocha et entendu sa voix dure et rocailleuse qui lui demandait de rejoindre son bureau. Elle se demandait ce qui se passait encore vu qu'elle avait voulu passer l'entretien elle-même mais ce dernier avait catégoriquement refusé. Elle se leva très rapidement et alla vers son bureau.
-monsieur Martinov.
-oui Caroline je vous ai demandé de me trouver une assistante et une secrétaire depuis un mois et jusqu'à présent je ne trouve personne alors vous allez continuer d'être ma DRH, mon assistante et ma secrétaire jusqu'à ce qu'on en trouve.
-mais j'ai fait passer le communiqué dans le magazine le plus populaire du pays et vous avez bien constaté que des candidates sont là monsieur.
-ah parce que tu penses que ce genre de poupées dé-gonflables sont là pour un travail sérieux ? elles attendent juste un instant de distraction de ma part pour me prendre en photo et aller faire du buzz dans leur réseaux sociaux. Pour le moment, nous pouvons encore garder la secrétaire actuelle même si elle ne fout rien qui vaille mais elle n'est pas collante. Je veux une assistante mais une étrangère. Je ne veux pas de poupée Russe.
Poupée russe, ça il le disait bien mais il aurait pu faire une semblant d'entretien avant de les renvoyer au lieu de les mettre dehors de la sorte mais bon, elle n'avait pas d'objection à faire par peur de s'attirer ses foudres. Elle sortit de son bureau et d'un ton pressé, elle dit aux candidates que l'entretien était annulé, puis fila dans son bureau pour éviter d'entendre leurs exclamations.
Pire matinée, Elena venait enfin d'arriver devant l'entreprise pour laquelle elle voulait postuler. Elle fut sur le point d'entrer lorsqu'elle vit certaines filles sortir comme si elles avaient le feu aux fesses. Elle fronça les sourcils en les regardant. Vu leurs habillements, elle savait qu'elles étaient là pour le poste et peu importait ce qui les pourchassait de la sorte, elle allait entrer elle aussi avant de voir. Elle suivit le chemin qu'on lui avait indiqué depuis le premier étage et une fois au dernier niveau, elle traversa un bureau qui était entrouvert et fut presque près de la deuxième porte lorsque quelqu'un tira sur son bras. Elle était prête à cracher sa colère lorsque le visage d'une fille presque crispé de peur se présenta à elle. Elle allait finir par croire qu'on donnait des fessées aux gens dans cette entreprise.
-bonjour, vous êtes là pour le poste ?
-oui.
-suivez-moi.
Elle la suivit dans le bureau qu'elle avait ignoré plus tôt. Ce dernier donnait envie de travailler pour cette boite car tout était frais contrairement aux odeurs des comprimés qu'elle allait humer à longueur de journée à si elle était à l'hôpital.
-normalement l'entretien a été annulé mais peut-être que vous aurez de la chance voyez-vous. Je peux avoir votre nom s'il vous plaît.
-Elena Montoya, presque diplômée en sciences biomédicale mais je vous promets que je pourrais m'adapter et je viens de la nouvelle Orléans.
-exactement le profil recherché. Ne vous en faites pas car vous êtes déjà prise, il va juste falloir aller dans le bureau du big boss dès à présent et je vous prie Elena, lorsqu'il dira un, évitez de dire deux par peur de vous attirer ses foudres. Cet homme est un mur de glace qui a une attitude comme la partie immergée de l'iceberg. Vous allez attentivement écouter ce qu'il aura à vous dire et ça sera tout.
Elena ne croyait pas qu'elle allait aimer ce patron vu la mise en garde de sa secrétaire. Elle croyait que le travail était plus jouissif lorsque le patron arrivait à communiquer avec ses employés sans leur faire peur mais vu l'attitude de Caroline, c'était comme si elle avait tort. Elles sortirent de son bureau et allèrent vers celui de son boss.
Finn avait cru que sa matinée allait être calme comme l'était l'église lorsque le prête faisait sa prédication mais apparemment, il avait des fidèles qui étaient bien plus curieux qu'un enfant qui avait hâte de connaitre c'était quoi son cadeau emballé. Lorsqu'il ordonna à la personne de sa voix grave et grondante d'entrer, il vit Caroline. Ah cette fille qui ne cessait de trembler à chaque fois qu'elle était à quelques mètres de lui.
-monsieur une nouvelle candidate.
-poupée Russe ?
-non monsieur, elle vient de la nouvelle Orléans.
Finn avait hâte de voir à quoi ressemblait une Néo-orléanaise. Il avait fréquenté toute sorte de femme dans sa vie mais à bien regarder son tableau de chasse, il ne se souvenait pas avoir déjà eu affaire aux filles de ce pays. Juste par curiosité, il allait la recevoir. Il hocha la tête à caroline, l'intiment ainsi à faire entrer la candidate.
-je te l'ai dit, ne lui répond pas même si ce qu'il dit t'irrite au point extrême.
Que des bêtises, pensa Elena. Elle n'allait certainement pas se taire et regarder cet homme la traiter mal ou mal lui parler alors qu'elle avait la faculté de lui répondre. Lorsque caroline la laissa passer, elle pénétra dans le bureau et sans savoir, la première chose qu'elle vit lui glaça le sang. Ce manteau qui était accroché si élégamment comme si quelqu'un le portait lui rappelait une situation fâcheuse du matin. Elle aurait pu croire que n'importe qui pouvait avoir ce genre de manteau mais non, ça ne pouvait qu'être le même.
-vous voulez peut-être m'aider à le nettoyer mademoiselle ?
Cette voix ne lui était pas du tout méconnue, bien au contraire elle croyait l'avoir déjà entendu et où exactement, dans ce songe qui semblait si réel lorsque cet inconnu allait lui faire l'amour. C'était la même voix mais à la différence qu'elle n'était pas timbrée d'autant de froideur. Cette nuit-là, elle était juste rauque et si sexy. Lorsqu'elle se retourna, elle regarda l'homme et même malgré le fait qu'il était assis, sa taille restait intimidante.
-je suis... bonjour...
-prenez place mademoiselle avant de me dire ce qui vous amène.
Elle trottina avec ses chaussures à talon qui lui faisait déjà très mal aux orteils. Lorsqu'elle s'assit, elle soupira légèrement d'aise ce que Finn avait constaté même si elle croyait qu'elle avait été très discrète. Il regrettait pourquoi il avait été aussi gentil car vu son attitude, elle semblait très paresseuse.
-présentez-vous mademoiselle et dites-moi pourquoi la Russie pourtant vous êtes loin de chez vous.
-je m'appelle Elena Montoya et j'ai décidé de postuler ici parce que j'ai à tout prix besoin d'un travail. mon oncle, docteur Johns voulait à tout prix que je fasse la médecine car pour lui c'est comme un héritage familiale mais ça ne m'intéressait pas du tout. il ne restait plus que trois mois pour que je reçoive mon diplôme mais je ne supportais plus ça.
Finn venait de confirmer ce qu'il avait bien pensé, elle était paresseuse et seul l'argent l'intéressait. Il ne voulait pas travailler avec une personne autant paresseuse parce qu'il savait que tôt ou tard, elle se mettrait à le séduire pour enfin le piéger.
-dossier rejeter, tonna ce dernier.
-mais vous ne l'avez même pas lu, comment peut-il être rejeté ?
-j'ai déjà passé l'entretien et vous n'êtes pas retenue mademoiselle car votre tailleur est sale au niveau de vos miches et ce n'est pas l'attitude que devrait avoir l'assistante d'un homme important comme moi.
Elena venait de comprendre. C'était lui le matin et il s'était même souvenu de son visage car depuis qu'elle était arrivée, elle ne lui avait pas du tout montré son fessier. Si son tailleur était sale c'était de sa faute parce qu'il l'avait renversé mais au lieu de comprendre cela, il venait carrément de la rejeter. Elle se leva avec une haine qui ne disait pas son nom et s'en alla mais elle savait qu'elle ne laisserait pas passer cela.
-alors vous commencez quand ? lui demanda Caroline.
-jamais et c'est mieux ainsi parce que je préfère rester au chômage que de travail pour ce mur de glace, claqua-t-elle avant de partir.
Ce qu'elle ignorait, c'était que Finn avait tout entendu mais ce n'était pas encore le moment de courir après elle, son tour allait arriver dans pas longtemps.