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Début de l'histoire...
Au sein de l'aurore naissante, Monsieur Éric, un homme d'affaires d'une prestance indéniable, était confortablement installé dans son jardin pittoresque, baigné de douces lueurs matinales. Revêtait un costume impeccablement taillé, témoignant de son souci du détail et de son goût pour l'élégance intemporelle. Son visage, légèrement ombragé par une barbe soigneusement entretenue, reflétait une concentration feutrée alors qu'il savourait chaque gorgée de son breuvage parfumé. Ses gestes, empreints d'une assurance teintée de délicatesse, étaient emblématiques de l'homme de pouvoir qu'il était. Une aura de maîtrise émanait de sa posture droite et de son regard perçant, témoignant de son charisme inné.
C'est alors que Marina, la femme avec laquelle Monsieur Éric partageait une relation amoureuse clandestine, s'avança à pas mesurés vers lui. Sa silhouette gracile se découpait avec une allure envoûtante contre le décor bucolique du jardin. Elle était vêtue d'une robe longue d'un blanc immaculé, épousant délicatement les courbes de son corps. Ses cheveux d'ébène, parfaitement coiffés en une cascade de boucles soyeuses, encadraient un visage angélique aux traits délicats. Dans ses gestes, une grâce naturelle se déployait, comme si chacun d'eux était orchestré avec une précision digne d'une danseuse étoile. Ses doigts effleuraient à peine les fleurs qui bordaient le chemin, comme si elle craignait de troubler l'harmonie paisible du lieu.
Marina « Bonjour, chéri comment vas-tu ce matin ? »
Éric « Je vais bien, femme. Que me vaut l'honneur de ta visite ce bon matin ? Si je me souviens bien, je ne t'ai pas demandé de venir me voir aujourd'hui. »
Marina « Ce n'est pas le week-end ? Et... ? »
Éric « C'est bien le week-end et je n'ai pas besoin de toi dans ma maison aujourd'hui. »
Marina « Qu'est-ce qui ne va pas avec toi au juste, Éric, ou bien tu me prends pour qui ? Parce que je commence à être dépassée par ces comportements que tu as commencé à afficher ces derniers temps. C'est quoi le problème ou bien tu as déjà eu ce que tu veux et tu cherches comment te débarrasser de moi ? »
Éric « Chercher quoi ? Me débarrasser de toi nécessite encore des efforts à fournir, tu penses, ma chère ? Mais tu te trompes carrément. N'oublie pas à qui tu t'adresses, c'est Éric. »
Marina « Waouh ! Tu sais quoi, je ne suis pas venue ici pour ça. Si je suis là, c'est pour te dire que je suis enceinte de toi. »
Éric prit une gorgée de la tasse de thé qu'il avait dans la main, la déposa sur la table qui se trouvait devant lui et se tourna vers Marina.
Éric « Tu viens de dire quoi ? Que tu es enceinte de moi ? J'espère que tu sais déjà ce qui te reste à faire ? »
Matina « Et qu'est-ce qui me reste à faire ? »
Éric « Tu avortes tout simplement, ma chérie. Mon aventure avec toi n'a pas encore cette dimension. Donc, si tu veux, je peux t'accompagner chez mon médecin et il s'occupera de ça. »
Marina affichait un air imperturbable, dénué de surprise, et commença à rire une fois que monsieur Éric eut fini de parler. Elle prit place devant lui, saisit la tasse de thé qu'il avait entre les mains et, après s'être servie une autre tasse et avoir bu, elle prit la parole « Tu sais quoi, je n'ai jamais été intéressée par ta richesse, ni par ton statut d'homme puissant, ni par toutes ces fortunes dont tu jouis. Maintenant que je réalise que tu as passé tout ce temps à me convaincre de te donner une chance, uniquement pour profiter de moi, je ne vais jamais avorter cette grossesse. Cependant, sache une chose : si jamais tu négliges réellement cette grossesse et que tu ne joues pas ton rôle jusqu'à l'accouchement, le jour de la naissance de ce bébé marquera le début de ton enfer sur terre. »
Éric, tentant de dissimuler sa surprise et son inquiétude grandissante, adopta une attitude plus arrogante « Mon enfer sur terre ? »
Marina, déterminée et les yeux brillants d'une lueur nouvelle, continua de faire face à Éric avec assurance « Personne ne joue avec Marina, je te le dis, personne. Et pire encore, tu seras contraint de te contenter de te masturber quand tu auras envie de coucher avec une femme et de la laisser ensuite. Tu sais pourquoi ? Parce que toutes les femmes qui t'approcheront auront affaire à moi. Je suis l'incarnation du mal et tu dois savoir que je suis pire que toi. Aucun homme ne joue avec moi. Je déteste qu'on me marche dessus, c'est pourquoi je n'ai jamais accepté aucun de tes cadeaux. Je ne m'appuie jamais sur les intérêts ou la richesse d'un homme dans une relation amoureuse. »
Sans plus attendre, Marina se leva, prit le reste du thé qui se trouvait dans la tasse et le renversa sur la tête d'Éric. Son imposant chien qui se trouvait à proximité commença à grogner. Monsieur Éric se sentit ridiculisé devant ses gardes du corps, il se leva pour riposter, mais il reçut une gifle de la part de Marina.
Sans plus tarder, il ordonna à ses gardes de faire sortir Marina de sa demeure, ce qu'ils tentèrent d'exécuter, mais Marina les affronta en utilisant les talons hauts de ses longues bottes, les battant sans difficulté, puis elle quitta la maison. Éric n'arrivait tout simplement pas à y croire, il resta debout à observer Marina jusqu'à ce qu'elle monte dans sa voiture et parte.