Lisette, d'une voix aimante : « J'espère que ta journée ne fut pas trop éprouvante, mon cher ? »
Éric, d'un ton apaisé : « Non, par chance, la route était dégagée et je n'ai pas rencontré d'embouteillages. Dis-moi, n'es-tu pas allée au restaurant aujourd'hui ? »
Lisette, avec tendresse : « En effet, mon amour, je viens tout juste de rentrer. Pourquoi cette question ? »
Éric, d'un ton anodin : « Oh, rien de particulier, je constate simplement que tu es rentrée plus rapidement qu'à l'accoutumée. »
Lisette, curieuse : « Comprends-je bien que cela ne te satisfait pas que je sois rentrée tôt à la maison ? »
Éric, d'une voix empreinte de passion : « Bien sûr que si, ma chère impératrice. Ta présence à mes côtés est une source d'intensité pour moi. »
Lisette, d'un ton taquin : « Ah, monsieur et ses flatteries. Tu finiras par me faire succomber un jour. »
Éric, avec sérieux : « Non, mon amour, je suis sincère. Tu es ma raison de vivre. Je t'aime et je t'aimerai toute ma vie. Je prie pour que rien ni personne ne puisse nous séparer. Je te le jure, si tel était le cas, je préférerais mettre fin à mes jours. Je t'aime, Lisette, et je peux affirmer sans mentir que c'est avec toi que mon étoile brille le plus intensément. Je t'aime plus que ma propre vie. »
Lisette, émue : « Mon roi, moi aussi je t'aime, mon amour. Mon amour pour toi n'a jamais faibli depuis toutes ces années, et je pense à toi chaque jour, à tout instant. Ton amour m'est indispensable, et ta présence est irremplaçable. Comme je te le répète souvent, je ne me lasse pas de toi, honnêtement. Tu es la personne la plus précieuse à mes yeux. Au fait, as-tu mangé au travail aujourd'hui ? »
Éric, rassurant : « Oui, mon amour, mais je n'étais pas le seul à prendre mon repas. »
Lisette, intriguée : « Vraiment ? Et avec qui donc ? »
Éric, contrarié : « Avec Giselle, notre secrétaire. Cette femme m'importune vraiment, elle n'arrête pas de me vanter tes talents culinaires, de me dire que ma femme est une excellente cuisinière, et ainsi de suite. J'avais à peine commencé à manger qu'elle est entrée dans mon bureau. J'ai même eu l'impression qu'elle me surveillait. J'ai même cherché des caméras dissimulées, mais je n'ai rien trouvé. »
Lisette, amusée : « Mon chéri, que t'est-il donc arrivé ? Tu as cherché des caméras dans ton bureau ? Tu es vraiment drôle. Je n'ai pas encore eu l'occasion de rencontrer cette nouvelle secrétaire. J'espère qu'elle est aussi agréable que ton ami Wilfrid ! D'ailleurs, pourquoi notre patron a-t-il envoyé Wilfrid dans une autre entreprise alors qu'il faisait si bien son travail ici ? »
Éric, explicatif : « Wilfrid est vraiment doué, on ne peut le nier, mais le patron avait plus besoin de lui dans l'autre entreprise que dans la nôtre. À l'origine, il n'était pas destiné à être secrétaire, selon les informations que j'ai. Il s'est contenté de jouer ce rôle en attendant que nous trouvions quelqu'un pour le remplacer. Quant à Giselle, elle est vraiment gentille. Elle vient même manger au restaurant, bien que tu ne la connaisses pas, elle, te connaît. »
Lisette, surprise : « Ah bon ? Alors elle me connaît ? Comment cela se fait-il ? »
Éric prit la parole d'un ton empreint d'affection et de sincérité : « Ma chérie, tu es parfaitement consciente que j'accorde une place spéciale à ta photographie dans mon bureau, et que beaucoup de mes amis te connaissent. »
Lisette répondit tendrement, exprimant ses préoccupations : « C'est vrai, mon cher, tu as raison. Cependant, je te prie d'être prudent avec cette Giselle. »
Éric, sur un ton amusé, répliqua avec un soupçon d'ironie : « Oh là là ! Madame souhaite-t-elle susciter des jalousies, c'est cela ? »
Lisette tenta d'apaiser la situation en laissant tomber le sujet : « Ce n'est pas cela, mais... Bon, oublions cela. Mon amour, j'ai quelque chose à te dire. »
Éric, attentionné, répondit : « Oui, mon amour, je t'écoute. »
Lisette continua, partageant ses préoccupations concernant son amie proche, Debby, avec qui elle avait fréquenté l'université : « Non, mon amour, aujourd'hui, ma seule amie, Debby, celle dont je t'ai déjà parlé, est venue dans mon restaurant. Cela m'a vraiment surpris, je ne me souvenais même plus d'elle. Elle est venue me parler, et elle a vraiment changé. »
Éric, réjoui pour Lisette, répondit avec enthousiasme : « C'est une bonne nouvelle alors. »
Lisette, heureuse, affirma : « Oui, c'est merveilleux, j'ai retrouvé ma meilleure amie. »
Éric exprima sa satisfaction : « Je suis content pour toi. Dis-moi, es-tu allée rendre visite à ma mère comme tu l'avais prévu aujourd'hui ? »
Lisette confirma avec tendresse :« Oui, mon chéri, et elle m'a demandé de te saluer de sa part. Elle a également exprimé son désir de voir ses petits-enfants. »
Éric, sachant que sa mère partageait le même souhait, fit une remarque avec complicité : « Je comprends, ma mère me dit la même chose tout le temps. Mais elles ont raison, n'est-ce pas ? Moi aussi, j'ai hâte de rentrer du travail et de m'amuser avec quelqu'un. »
Lisette, taquine, fit une allusion à l'idée d'avoir un enfant : « Ah bon ? Monsieur souhaite également avoir un bébé ? Dis-moi, préfères-tu une fille ou un garçon ? »
Éric répondit avec douceur : « J'aimerais avoir une fille, mais j'accepterai ce que le bon Dieu nous donnera. »
Lisette partagea une information concernant sa prochaine visite d'une amie : « D'accord, mon mari. Je voulais te dire que ma copine nous rendra visite ce week-end. »
Éric, soucieux de l'accueil, répondit avec bienveillance : « D'accord, cela ne pose aucun problème, mon amour. Allez, dépose tes affaires. Ai-je besoin de t'aider ? »
Lisette déclina son offre avec affection : « Non, mon amour. As-tu déjà mangé ? »
Éric rassura sa femme : « Oui, mon cœur. »
Lisette exprima sa préoccupation : « Sans avoir besoin de réchauffer le repas ? C'est pour cela que je suis rentrée rapidement. »
Éric la rassura avec tendresse : « J'ai réchauffé avant de manger, mon amour. Mais j'aimerais sentir ta chaleur pour me réchauffer davantage. »
Lisette accepta avec compréhension : « Bien compris, mon amour. Donne-moi quelques minutes pour prendre une douche. »
Éric acquiesça avec respect : « D'accord, ma reine, je t'attends. »
Lisette se leva, embrassa son homme, puis monta dans sa chambre.