Madame Martinez répondit d'un ton préoccupé et autoritaire : « Non, ma fille, tu dois tout faire pour prendre soin de ton mari. Ce n'est pas bien, même s'il ne dit rien. Parce qu'il t'aime et c'est lui-même qui a agrandi ton restaurant, tu dois prendre soin de lui. »
Lisette acquiesça avec une résolution renforcée : « D'accord maman, je ferai des efforts. »
Madame Martinez insista sur sa demande d'une voix ferme : « Non, tu dois prendre soin de lui, c'est tout. Et concernant tes employées au restaurant, je vais t'en trouver d'autres qui peuvent t'aider. Mais n'oublie pas que je veux voir mes petits-enfants. »
Lisette consentit avec une légère frustration : « D'accord maman, c'est compris. C'est ce que papa me dit aussi tous les jours. Oh, j'ai oublié, où est papa ? »
Madame Martinez exprima son étonnement d'un ton légèrement irrité : « Comment peux-tu poser une telle question ? Ton père ne va pas travailler ? »
Lisette s'excusa avec empressement : « Si, mais il m'a dit hier au téléphone qu'il avait pris une semaine de congé, si je ne me trompe pas. »
Madame Martinez marqua sa perplexité d'une voix troublée : « Ah bon ? Je ne suis pas au courant. Mais il est quand même sorti de la maison ce matin. »
Lisette décida de mettre fin à la conversation avec sa mère : « D'accord maman, bon je vais prendre congé de vous. Je dois aller faire des courses pour mon restaurant. »
Madame Martinez rappela une demande précédente avec une pointe d'insistance : « D'accord ma chérie, mais ta sœur veut te voir. Elle me parle de ça depuis longtemps. »
Lisette soupira, légèrement agacée : « D'accord maman, elle veut encore me dire quoi cette fois. »
Lisette se rendit chez sa sœur Gloria, qui fut accueillante et enthousiaste : « Ma beauté, tu es là pour moi ? » demanda Lisette.
Gloria répondit avec excitation : « Oh grande sœur, tu es venue ? J'étais sur le point de t'appeler. »
Lisette demanda avec sollicitude : « Ah bon ? Il y a un problème ? »
Gloria exprima son besoin d'une manière préoccupée : « Oui grande sœur, j'ai besoin d'un peu d'argent pour finaliser mes documents de licence, mais papa me dit toujours qu'il va venir, et le temps passe. Tu connais maman aussi, elle n'aime pas sortir son argent si elle sait que papa en a. »
Lisette chercha une solution, compatissante : « D'accord, j'ai compris. Tu fais quelque chose ? »
Gloria révéla son incapacité d'un ton déçu : « Non grande sœur, je peux faire quelque chose pour toi? »
Lisette proposa une idée avec gentillesse : « Tu peux m'accompagner au marché, non ? Parce que j'ai déjà passé commande et je veux juste vérifier les choses. »
Gloria accepta, tout en montrant son empressement : « D'accord grande sœur, donne-moi cinq minutes pour me changer. »
Lisette demanda de faire vite avec légèreté : « D'accord, je t'attends, mais fais vite s'il te plaît. »
Gloria remarqua la grandeur du restaurant de Lisette avec étonnement et interrogations : « D'accord !!! Mais grande sœur, ton restaurant est devenu grand, hein !? On dirait un quartier transformé en restaurant. Ce n'est pas trop ? Et ton mari aussi, on dirait qu'il veut prendre toute la ville pour toi seule. »
Lisette réagit avec une pointe d'agacement : « Vraiment, cette fille va me tuer. Je vais te laisser et partir maintenant. »
Gloria essaya de retenir Lisette avec une demande sincère : « Non, s'il te plaît... »
Finalement, elles se rendirent ensemble au marché, puis au restaurant.
Lisette et sa sœur échangeaient des propos autour d'une table dans son établissement gastronomique lorsque soudain, une ravissante demoiselle s'approcha d'elles. Il s'agissait de Debby, l'intime amie de Lisette. Cette dernière exprima le désir de passer commande au restaurant, lorsqu'elle aperçut Lisette et la reconnut immédiatement.
Elle salua Lisette et sa sœur avec courtoisie. Lisette, initialement, ne parvint pas à la reconnaître et supposa qu'elle avait une demande à formuler.
Lisette « Bonsoir madame, puis-je vous être utile ? » demanda Lisette.
Debby « Lisette, ne me reconnais-tu pas ? Ou bien est-ce que ton prénom ne serait pas Lisette ? »
Lisette « Bien sûr que je suis Lisette, vous me connaissez ? »
Debby « Mais Lisette, c'est moi, Debby, ta camarade de l'université. »
Lisette « Debby, Debby, vraiment ? Debby, mon amie proche de l'université ? »
Debby « Oui, ma chérie, c'est bel et bien moi. Tu es devenue si magnifique. »
Lisette « Toi aussi, c'est vraiment surprenant. Tu es partie et tu m'as complètement oubliée. »
Debby « Ma chère amie, tu peux dire la même chose ? Je pense toujours à toi. Je suis même revenue dans notre pays aujourd'hui. Je voulais flâner et quand j'ai vu le nom du restaurant, je me suis rappelée ce que tu disais autrefois. Avec le nom de ton restaurant et tout cela, je voulais manger quelque chose ici, et c'est là que je t'ai aperçue. »
Lisette « Je comprends. Sois la bienvenue chez Lise Restos-Bar-Pâtisserie alors. »
Debby « Merci infiniment. Bon, que fais-tu ici ? Ou bien es-tu venue pour prendre quelque chose, tout comme moi ? »
Lisette « Oui, on peut dire ça. »
Debby « Quoi, Lisette ? Ne me dis pas que ce restaurant t'appartient, n'est-ce pas ? »
Lisette « Cela peut te sembler étrange, mais oui, c'est bel et bien mon restaurant. »
Debby « Waouh ! On dirait un véritable paradis. Ce vaste établissement est uniquement le tien ? »
Lisette « Oui, ma chérie. Que souhaites-tu déguster afin que je demande au personnel de te servir ? »
Debby passa commande de son repas et elles entamèrent une conversation informelle.