-Ma sĆur (ta tante) a appelĂ© hier et elle m'a annoncĂ© que sa fille Josiane (ta cousine) viendra passer ses vacances chez nous au BĂ©nin et comme tes frĂšres iront au Togo chez ton Oncle, alors tu resteras ici avec ta cousine. En plus votre pĂšre ira au Canada dans 5 jours et y passera 3 mois, soit toute la durĂ©e de vos vacances.
-Ah non, ce n'est pas juste, pourquoi mes frĂšres ne peuvent pas rester ici avec elle ?
-Ce n'est pas Ă discuter fils.
- (Alors, je me suis tu)
- Elle viendra dans la semaine.
-Ok Maman.
Ouais, ça c'est le dĂ©savantage d'ĂȘtre le plus ĂągĂ© de la famille ; on pense que tu es le plus grand, alors on te confie la gestion de la maison quand les parents ne sont pas lĂ . A vrai dire, je n'ai pas trop aimĂ© ce que ma maman m'a dit mais d'un autre cĂŽtĂ©, je n'avais pas trop le choix, bref, l'essentiel c'est qu'elle s'arrange pour que moi, je passe mes vacances correctement ; en plus le vieux ne sera pas lĂ pendant tous les 3 mois des vacances, une chance pour de bien me dĂ©fouler.
Le lendemain pendant que je faisais une sieste, un de mes petits frĂšres (Richard) est venu m'appeler dans ma chambre :
-Richard : Grand frĂšre !!
-Moi : ouais Mani (tout ensommeillé) tu veux quoi ?
-Richard : Maman a dit de venir t'appeler
-Moi : tu n'as pas dit que je dormais ou quoi ?
-Richard : oui, mais elle a insisté pour que je vienne t'appeler, il semble qu'elle veut te commander quelque chose.
-Moi : Merde, elle ne peut pas attendre ? Moi je n'ai pas envie de me lever lĂ .
Tout Ă coup, un son vint du salon : Vido, je t'appelle ou bien tu n'as pas entendu ; c'Ă©tait ma maman ?
-Oui mum, j'arrive.
Je sautai de mon lit et je couru au salon, accompagné de mon petit frÚre.
-Maman : Depuis que je t'ai envoyé ton frÚre, c'est maintenant que tu sors hein ! Et si j'étais en train de mourir, je serais déjà morte avant que tu viennes.
- (J'Ă©clatai de rires...) Non, maman, d'abord tu ne vas pas mourir, en fait, je dormais.
-Je sais bien que tu dormais mais si ce n'était pas important, je n'allais pas t'appeler. Va faire sortir ma voiture, moi je suis un peu fatiguée pour ça.
-Je vais acheter quoi avec la voiture mum, je peux utiliser ma moto non?
-Non, tu iras attendre ta cousine Ă l'arrĂȘt bus non loin du marchĂ© pour la prendre.
-Anhan, mais tu as dit qu'elle viendrait dans la semaine, mais pas aujourd'hui.
-Aujourd'hui n'est pas dans la semaine ?
-Ouais, désolé. (Tout nerveux).
Je n'avais pas envie de sortir ce jour-lĂ , mais quand maman dit oui parfois, on dit jamais non ; au moins elle est rigoureuse plus que papa sur ce point-lĂ .
-En fait, tu peux reconnaĂźtre ta cousine ? Il y a au moins 10 ans que vous ne vous ĂȘtes pas vu, elle doit devenir une adulte maintenant.
***
« J'étais déjà allé en cÎte d'ivoire quand j'avais 8 ans, en ce moment ma cousine devait avoir 9 ou 10 ans, je m'en rappelle plus trop mais elle était un peu plus ùgée. Donc j'imagine à quel point elle a grandi maintenant. »
***
-Oui maman, peut-ĂȘtre bien. Je l'ai vu il y a longtemps mais je ne pourrai pas oublier son visage.
-Prends mon tĂ©lĂ©phone, ma sĆur dit qu'elle lui a achetĂ© un portable et une carte Sim d'ici, c'est son numĂ©ro qui en premiĂšre sur la liste des numĂ©ros composĂ©s rĂ©cemment. Quand elle va descendre, elle t'appellera.
-D'accord mum (je pris le portable). A tout Ă l'heure
Je sorti la voiture et je pris la route de l'arrĂȘt, c'Ă©tait Ă environ 3 kilomĂštres de notre maison. ArrivĂ© Ă l'arrĂȘt bus, je suis sorti de la voiture et je me suis adossĂ© Ă la portiĂšre gauche avant et j'ai fait sortir mon tĂ©lĂ©phone pour me divertir un peu avant que ma cousine n'arrive. A peine ai-je activer les donnĂ©es quand le portable de ma maman a sonnĂ©, c'Ă©tait le numĂ©ro de ma cousine. Alors, je suis arrivĂ© Ă temps sinon, elle allait attendre ; je dĂ©crochai le tĂ©lĂ©phone :
-AllÎ tanti, je suis déjà l (avec une voix déchirante)
-Non, c'est David, maman m'a demandé de venir te prendre ici.
-Eh, Vido, c'est toi qui a cette voix grave lĂ ?
-Hum, t'es oĂč je ne te vois pas.
-C'est toi, le mec adossé à une voiture rouge ?
-Oui, c'est moi, t'es de quel cĂŽtĂ© ? (Je tournai la tĂȘte pour la chercher)
-Je suis derriĂšre-toi, retournes-toi et tu me verras.
Je me suis retourné pour voir..., seigneur ! Josiane, elle était belle comme une rose, ce n'est plus la fille que je connaissais, elle a complÚtement changé, en forme, en démarche, un sourire élégant. Waoh, quelle créature. Les gens changent vraiment.
-Salut Vido, dit donc, t'as beaucoup grandi hein (elle toucha mon bras), en plus t'as pris du muscle petit. Tu sais mĂȘme dĂ©jĂ conduire une voiture, c'est trop cool.
-Et toi, alors, je n'y crois pas, t'es tellement belle, t'as vraiment changé cousine.
Elle me fit sourire, puis elle continua :
-Allez, rentrons, on va continuez en route.
Je couru vers la portiĂšre gauche pour lui ouvrir la porte arriĂšre de la voiture pour y ranger sa valise et ses bagages.
Je me suis ensuite retourné à la droite puis je suis entré dans la voiture. J'ouvris un coffre de la voiture et je sorti un biscuit chocolaté ; « tiens-ça » lui dis-je.
Elle me répondit : merci Vido, t'es gentil. Je lui souris et on démarra. Sur la route, je lui ai présenté quelques endroits de la zone, et je pense qu'elle a adoré le paysage et les routes.
-Dis, Vido, tu dois avoir 19 ans ou 20 ans maintenant non ?
-Non, j'ai eu 18 ans le mois dernier.
-Waoh, mais je te dépassais de 2 ans seulement non ?
-Hum, je crois, t'as quel toi ?
-J'ai eu 21 ans il y a 3 mois.
-Waoh, t'es une femme maintenant.
-ArrĂȘtes, tu ne vois pas que je suis toujours jeune et au top ? (Elle secoua sa poitrine)
-Hum, ouais, mais tu n'as pas besoin de faire ça.
-Humm ok, désolé, j'essayais juste de te montrer que je suis toujours une ado.
-lol, ok. Tu sais, on dit que c'est de 20 à 28 ans que les femmes sont plus belles qu'elles ne l'ont jamais été.
-Ah bon : merci.
On arriva à la maison. On descendit de la voiture, ma maman et mes frÚres étaient dans la véranda.
-Josiane : Hey, la family, comment vous allez ?
-Maman : Bienvenue à la maison ma chérie (elle la serra dans ses bras)
-Josiane : Merci tanti, je t'ai vu il y a longtemps inh.
-Maman : oui ma fille, tu as complÚtement changé.
-Josiane : merci tanti.
-Josiane embrassa mes petits frĂšres et prit ma petite sĆur dans ses bras.
-Josiane : Ce n'est pas Richard ça ?
-Richard : oui
-Josiane : Hum, tu avais seulement 1 ans quand vous Ă©tiez venus chez nous. Et -lui, comment il s'appelle ?
-Richard : C'est Jocelyn, mon petit frĂšre.
-Josiane : Coucou Jocelyn, ça va toi.
-Jocelyn : (il hocha la tĂȘte pour dire oui)
Ensuite elle demanda le prénom de la petite de trois ans.
-Moi : Richard, allez prendre les bagages dans la voitures et allez les déposer dans la chambre de Cousine Josiane.
-Josiane : Merci.
Tout le monde retourna Ă l'intĂ©rieur, on prit soin d'elle. Je lui ai ensuite prĂ©senter la maison et je lui ai montrĂ© les diffĂ©rents endroits qui s'y trouvaient. La nuit tombĂ©e, on eut un bon repas en souvenir, en guise de bienvenue pour ma cousine. Le deuxiĂšme jour Ă©tait le jour de dĂ©part de mes frĂšres pour le Togo chez mon oncle. Il ne restait alors que ma cousine, ma maman (avec ma petite sĆur de 3ans) et moi Ă la maison. Une semaine Ă©tait passĂ©e, tout allait normalement comme il faut mais un jour pendant que je m'amusais Ă faire des dessins aux environs de 00h 30min ; j'eu l'envie de pisser.
Quand j'Ă©tais allĂ© dans la douche des garçons, le robinet ne marchait pas, alors ne voulant pas salir la douche, j'ai dĂ©cidĂ© d'aller sous la douche des femmes (car normalement, Ă l'heure-lĂ , personne ne devait ĂȘtre sous la douche).
A quelques pas des toilettes, j'entendis des gémissements et des cris discrets :
-oooooh mmmmh.... Ahhhsshh...
J'ai alors, pris ma curiositĂ© Ă cĆur (bien qu'ayant peur) et j'ai essayĂ© de jeter un coup d'Ćil par la paroi de clĂ© de la porte et bizarrement, je vois Ma cousine...
đ±JOSIANE: CE GENRE DE COUSINEđ·đ