Très vite, il me détend en me demandant comment je vais de manière générale.
Il s'intéresse également à mon travail, ce qui me fait plaisir.
Moi : tu es là pour combien de temps ?
Lui : une semaine.
Moi : ah ouais, c'est court.
Il me regarde dans les yeux et :
Lui : court ? Tu t'attendais à ce que je passe plus de temps ici ?
Moi : je ne m'attendais à rien.
Lui : vas-y, dis-moi.
Le serveur se rapproche de nous et on passe nos commandes.
Lui : il y a un monsieur à ma gauche qui te regarde depuis que nous sommes assis. Peut-être que tu le connais ?
Je jette un coup d'œil et je reconnais ce moins que rien (un ancien dragueur), mon dernier dragueur d'ailleurs.
Moi : un ancien dragueur.
Lui : ok.
Je vois que l'expression de son visage change. Chose qui m'intrigue mais je ne dis rien.
Moi : et tu es avec la famille ou bien ?
Lui : non, je suis au Radisson (hôtel).
Moi : ah d'accord.
Il me regarde droit dans les yeux et :
Lui : d'ailleurs j'ai un truc pour toi. Mais on va devoir passer par mon hôtel.
Moi (septique) : huuuum.
Il rigole, chose qui me détend.
Lui : non, pas ce à quoi tu penses.
Je me redresse lorsque que le serveur vient avec nos entrées.
Moi : dis-moi, tu ne vois personne à Libreville ?
Lui : tu me demandes si j'ai une copine ici ?
Moi : oui ?
Lui : non.
Moi : ok.
Il me demande pourquoi je suis célibataire et discussion s'en suit.
2h plus tard, le ventre plein, je décide d'aller au wc.
Je remets ma poudre avant de le retrouver
Il est au téléphone avec une personne et lorsqu'il me voit arriver au loin, il me fait un sourire.
À ce moment précis, mon ancien dragueur se met sur mon chemin et me dit bonsoir.
Je le regarde droit dans les yeux et je réponds avec condescendance.
Lui (me bloquant) : attends s'il te plaît.
Moi : tu ne vois pas que je suis accompagné ?
Lui : si mais je veux juste m'expliquer.
Moi : je n'ai pas besoin de tes explications.
Lui : on a arrêté de parler sous un malentendu Ludy. Depuis, nos conversations me manquent.
Moi : bonne soirée.
Lucien nous regarde au loin et je vois qu'il raccroche.
Lui : est-ce que tu peux me débloquer ? Juste ça.
Moi : pour quelle raison au juste ?
Lui : je veux simplement avoir une autre chance.
Moi : tu es drôle toi.
Je le laisse là et je vais retrouver Lucien.
Quand j'arrive, je vois comment il règle l'addition.
Lui : tout va bien ?
Moi : oui.
Lui : on y va ?
Moi : oui.
Je me lève et il me suit.
Une fois dehors, on croise ce cancre.
Sa voiture est juste à côté de la nôtre.
Lucien m'ouvre la portière et il m'aide avec la ceinture.
En se redressant, ses lèvres frôlent les miennes ce qui me donne un frisson dans le dos.
Lui (calme) : tu me fais le même effet, je te rassure.
Comment il sait que j'ai des frissons ? Je n'ai absolument rien dit.
Il fait le tour et monte à son tour.
Une fois dans la voiture, il me demande ce que je veux faire.
Je lui propose de se poser quelque part pour prendre un verre.
Puis il me demande de choisir.
Je lutte contre la pensée qui s'installe dans ma tête mais c'est plus fort que moi.
Moi : allons à ton hôtel !
Lui : tu es sûre ?
Moi : oui, room service.
Lui : j'y pensais mais je n'osais pas te le dire.
Moi : ça ne me dérange pas.
Il me fait un sourire et démarre.
On arrive au Radisson en moins de 15 minutes.
Tant que je suis avec lui, le reste compte peu.
Il gare le véhicule et on monte dans sa suite.
Une fois devant la porte il s'arrête et me regarde.
Lui : on peut encore aller autre part.
Moi : ne t'en fais pas, ça ne me gêne pas. Nous sommes des adultes.
Lui : ok.
Il ouvre la porte et m'invite à entrer.
Il est dans une belle suite ! La vue est magnifique.
Je marche jusqu'au canapé et je lui fais un sourire.
Lui : attends, je te prends une photo.
Il dirige son téléphone vers moi et :
Lui : c'est bon !
Moi : montre un peu ?
Il se rapproche de moi et me montre la photo en question.
Ça va, elle est belle.
Moi : bof tu pouvais mieux faire.
Il me fait une grimace avec sa bouche, ce qui me fait tirer son visage.
Je lui vole un baiser sans même m'en rendre compte.
Lui : qu'est-ce que tu veux ?
Moi : je te suis !
Lui : sûre ?
Il se dirige vers le téléphone et il appelle la réception.
Lorsqu'il raccroche, il se dirige vers sa chambre et revient 3 minutes plus tard.
Il me trouve assise sur le canapé.
Je le regarde marcher vers moi.
Il a ses mains derrière lui.
Moi (souriante) : qu'est-ce qu'il y a ?
Il me montre ce qu'il a et je découvre une boîte de chocolat made in CIV.
Lui : c'est de mon entreprise.
Moi : ah trop bien.
Lui : tu es la première à l'avoir.
Moi : quel honneur.
Le packaging est magnifique !
Il m'explique qu'il est en parti ici pour ça. Il veut l'insérer dans les grandes surfaces.
Je suis fière de lui, autant le dire.
Alors que j'écoute son récit, j'entends un bruit à la porte.
Il me laisse là et va récupérer notre commande.
Je l'entends dire qu'il veut juste la bouteille et les deux coupes.
Il renvoie la personne avec le reste.
Une fois dans la même pièce que moi, je découvre le champagne qu'il a pris.
Je suis contente, j'en ai besoin !
Il s'en presse de me servir et ensemble on trinque.
Moi : à Libreville ?
Lui : à Libreville !
Je suis contente de mon choix.
Je me sens bien dans sa suite.
Lui : je te laisse goûter.
Moi : le packaging est si beau. Je n'ai pas envie de le gaspiller.
Lui : mais j'ai besoin que tu me donnes ton avis.
Ok, je l'ouvre et je goûte.
Oh mon Dieu !
Je ne suis pas très chocolat mais waouh c'est trop bon.
Moi : mon palais est comblé.
J'ai comme un orgasme gustatif à cet instant précis.
Voir le sourire sur son visage me comble davantage.
Moi : je suis fan de tes chocolats.
Lui : merci, je ne m'attendais pas à moins comme réaction.
Moi (souriante) : ouais c'est ça !
Il prend place près de moi et :
Lui : qu'est-ce que je ne sais pas que je devrais savoir ?
Moi (buvant dans ma coupe) : huuuum ça dépend. Quelles sont les raisons derrière.
Lui : tu me plais, je ne peux plus te le cacher.
Moi (contenant ma joie) : ah oui ?
Il me prend ma coupe des mains et la dépose sur la table basse.
Je le regarde sans trop comprendre ce qui se passe.
Il dépose également sa coupe et se rapproche davantage.
Lui : je veux te connaître.
Moi : pour quelle raison ?
Il passe ses deux mains sur mon visage et me tire délicatement vers lui.
En l'espèce de quelques secondes nos lèvres se retrouvent les unes sur les autres.
Un baiser langoureux, puis passionné.
Je ressens des fourmis au bas de mes pieds, les papillons dans le ventre.
Les yeux fermés, je ne pense plus à rien.
Il effectue chaque mouvement avec finesse.
Lorsqu'on se retrouve en haleine, je recule le temps d'un instant.
Lui : embrasse-moi.
Et puis merde je ne peux plus me retenir.
Je l'embrasse fougueusement, sans honte.
Je sens ses mains se balader sur mon corps.
Faible que je suis, je lui donne l'accord en me laissant tomber sur le dos.
Il décolle ses lèvres des miennes pour nourrir mon corps de ses baisers.
De la tempe à la bouche, puis de la bouche au cou.
Sa seule limite c'est ce que je porte.
Rapidement, il me débarrasse de cette robe.
Il esquisse un sourire lorsqu'il découvre que je n'ai aucun soutien. Louma a vu juste, qu'elle visionnaire !
Il descend, lentement, mais sûrement.
Lorsque je ressens l'air provenant de sa bouche sur mon téton droit, je plie mes orteils.
Sans perdre une seconde de plus, il gobe ce sein.
Oh non, oh n-o-o-n
Son autre main n'est pas en reste.
Elle se promène sur mon corps sans invitation.
Sa bouche chaude se décolle pour se poser sur mes lèvres le temps de quelques secondes, puis, il se redresse et prend place.
Il me soulève et m'incite ainsi à être à califourchon sur lui.
Ma poitrine est dévoilée, il continue sa mission en se chargeant de l'autre sein. Celui qui était en reste quelques secondes plus tôt.
Des petits sons s'échappent de ma bouche, et je pense qu'il les aime, il n'arrête pas de me faire son beau sourire.
Je sens à travers ces mouvements qu'il veut prendre soin de moi et je le remercie au fond de moi.
Certains ont passés des mois à me courir après sans aboutissement.
Lui, cet inconnu, cet homme que j'ai rencontré il y a moins d'un mois, a réussi à me voir en tenue d'Ève.
Lorsque ses doigts poussent mon string j'enfonce ma tête dans son cou.
Je glisse des bisous dans le creux de son cou avant que je me laisse aller.
Lui (murmurant) : tu es prête.
Il se lève en me portant et marche jusqu'à sa chambre.
Une fois dans cette pièce, il m'allonge délicatement sur le lit et se débarrasse de ses vêtements.
Je ne sais trop d'où il sort ce préservatif mais je me charge de le mettre.
Une fois qu'il est prêt, il me regarde dans les yeux comme pour me demander si je veux vraiment le faire.
Sa réaction me rassure tellement.
Un autre homme aurait foncé sans hésiter.
Trou noir...
Tzs Tzs
J'ouvre les yeux et je cherche mon téléphone des yeux pour l'éteindre. Ça fait un moment que ce bruit me dérange.
Quand je me tourne, je vois qu'il dort.
Il me montre son dos alors je profite pour déposer ma tête sur son dos.
Je crois que je l'ai réveillé, il bouge.
Il se tourne et m'ouvre grand ses bras.
Je m'enfonce dans ses bras comme un enfant dans les bras de sa mère.
Il referme ses bras et :
Lui (murmurant) : tu m'as fait perdre mes moyens.
Je rigole et je dépose un bisou sur son torse.
Je me sens si bien, j'ai l'impression d'être au bon endroit.