Ooooh non! J'ai déjá assez supporté ses airs depuis petit, mais plus maintenant! Je refuse! Je refuse!
Le notaire: monsieur OBIANG?
Tonton Serge: Anatole tu peux répondre au notaire?
Je les regardais tous incrédules car je n'avais vraiment pas de réponse. Leur dire que c'est parce que Rachel a toujours été gâtée, reviendrait á me faire passer pour un jaloux, un envieux.
Moi: rien
Maman Laure: rien! Rien? Tu as dit haut et fort que tu refusais, et tu nous dis rien?
Moi(la regardant)
Maman Caroline: ah mais si il refuse de prendre le règne qu'il fasse la passation á quelqu'un d'autre
Tantine Irina: c'est ca?
Moi(balbutiant): euh... Non... Ca va, c'est bon
Eux(arquant les sourcils):
Papa: maître svp continuez la lecture
Lui: euh ok, je continue alors: donc je laisse á la tête de l'entreprise....
Il était entrain de continuer la lecture mais mon esprit était ailleurs. Je bouillonais en moi, ce n'est possible d'être autant chanceux, elle m'énerve, j'en ai marre. Je vais encore devoir supporter ses airs de grande dame, celle qui a épousé le blanc(levant les yeux) je dois trouver une solution. Faut que je trouve une solution.
C'est tout énervé que je suis rentré á la maison. J'ai directement tracé dans ma chambre, ignorant tout le monde.
Monique(entrant): qu'est-ce qu'il ya chéri?
Moi(enlevant ma cravate): rien!
Elle m'a fixé pendant quelques instants et elle est sortie de la chambre. Je ne suis pas d'humeur á discuter. J'ai pris ma douche et je me suis couché sans manger. J'étais entrain de sérieusement ruminé dans mon coin. Monique est venu se coucher aux environs de 23h, et la faim était déjá á son summum chez moi. Je me suis résigné á me lever pour aller chercher de quoi manger en cuisine. Les enfants suivaient la télévision, devant leurs tablettes.
Les vendredis soirs et samedis soirs, ils sont permis de veiller. Mais en semaine, 22h, tout le monde au lit. Toute la bouffe était déjá au congelateur (levant les yeux). Je suis retourné dans la chambre ouvrir mon frigidaire, prendre du bombel(fromage rond) avec deux petits pots de yaourts caramélisé et je suis allé grignoter ca en cuisine. Après avoir fini, je suis reparti me coucher.
Le lendemain, je me suis levé avec une petite migraine, j'ai pris un cachet. Monique m'ignorait bien, elle boude je le sais(soupirant)
Moi(l'enlacant): bonjour madame OBIANG
Elle(se dégageant)
Moi(soupirant): excuse-moi pour hier, j'étais très énervé á cause du testament de mamie d'oú mon comportement
Elle(continuant ses tâches):
Moi(soupirant de plus belle): elle m'a carrément mis á la tête de l'entreprise avec Rachel, tu t'imagines?
Elle(me regardant):
Moi: tu sais á quel point je n'aime pas trop Rachel, et je vais devoir la supporter á l'entreprise et ca m'énerve au plus au point
Elle: chacun aura ses tâches, je ne vois pas oú est le problème
Moi: le problème est que je vais devoir me taper ses airs de grandes dames
Elle: bah c'est une enfant Anatole, ignore-la
Moi: pfff
Elle: que peux-tu faire d'autres? Hum? Tu ne peux pas lui refuser l'accès elle a tous ses droits, tu ne peux que la supporter. A part si tu prouves des choses illégales de son côté dans l'entreprise, ce qui m'étonnerait
Moi(réfléchissant):
Elle: elle peut être tout ce que tu veux mais elle est honnête
Moi: hummm
Monique venait de me donner une sacrée et superbe idée. Oh Rachel, tu ne sais pas á qui tu as á faire, serre ta ceinture. Le weekend s'est bien passé, et on a repris la semaine.
Zita: bonjour monsieur OBIANG
Moi(souriant): madame IBINGAT, on peut arrêter avec les protocoles, et ne juste citer que nos prénoms svp?
Elle(souriant): ok pas de problème mon... Anatole
Moi(souriant): cool! Alors et le weekend?
Elle: c'était super! Et le tien?
Moi: ah cousi cousa mais ca va, bon on se retrouve á la pause?
Elle: ok bons cours!
Moi: á toi aussi!
Je suis allé á la tonnelle réviser le cours que je vais donner á 8h20 lá, et quand ce fut mon heure, je me suis dirigé en Tle B.
Les élèves (se levant)
Moi: bonjour á vous
Eux: bonjour monsieur OBIANG!
Moi: asseyez-vous
Ils s'exécutent.
Moi: bien! Faites sortir vos excercices.
Je vois des visages se décomposer.
Moi(souriant): qui n'a pas fait ses excercices?
Silence!
Moi: personne? Tout le monde a fait ses excercices?
Silence!
Moi(sérieux): je répète pour la dernière fois, qui n'a pas fait ses excercices?
Une main, deux mains, trois, quatre, ils étaient six(soupirant). Les récalcitrants, et pourtant ils connaissent déjá comment je fonctionne, mais ils aiment bien me mettre au défi.
Moi: ok! Vous m'apportez vos carnets de liaison et vous avez déjá -5 au prochain devoir
Eux: mameeeeeeh monsieur!
Moi: dépêchez-vous! Comme vous m'avez oublié en un weekend c'est bien, on revient sur terre
Quelqu'un: tchuips
Moi(regardant): qui a piaffé?
Silence
Moi(m'énervant): qui a piaffé? (Pointant du doigt) c'était dans cette rangée lá, qui a piaffé? Personne ne veut répondre?
Amandine: monsieur ce n'est pas moi oh
Tout le monde: ce n'est pas moi oh! Ce n'est pas moi oh!
Moi(me levant): ok! Toute cette rangée, chaque devoir jusqu'á ce que la personne se dénonce vous aurez -5
Eux: oooOoOOOooOooh monsieur!
Moi: parce que je ne tolère pas les impolis! Donc jusqu'á ce que vous me dites la personne ce sera ainsi!
Une fille: dénoncez-vous déjá ooh
Et tout un brouhaha s'en est suivi.
Moi(ton dur): ca suffit!
Silence
Moi: on va commencer
J'ai commencé mon cours, et c'était assez lourd. Car ils étaient fâchés, qu'est-ce que j'en ai á foutre? Qui passe le bac? Pas moi en tout cas. C'est leur problème, des impolis comme ca, tchuips! Et ca été ainsi pendant la semaine. Le jeudi matin, mon jour de repos, je suis allé á l'entreprise pour la réunion pour que les employés connaissent les nouveaux patrons, et pour qu'on sache á quel niveau ils sont et comment ca marche. Une journée pénible, harassante.
Mais pas plus pénible que le fait de voir Rachel sur ses hauts talons avec ses vêtements de marque, se la jouer la grande chef, pff. Toute facon je n'étais pas en reste non plus donc. Nous sommes allés dans la salle des machines, et c'était que du bruit. Mais en tout cas, je sens que je vais m'y plaire. Rachel et moi sommes dans le même bureau, un grand bureau divisé en deux heureusement.
Chef de sections: donc voici un peu
Moi(acquiessant): c'est bon pour le moment alors, vous faites du bon boulot
Rachel(souriant): oui c'est vrai, j'espère que ca va continuer ainsi
Moi(levant les yeux): pourquoi ca ne va pas continuer ainsi?
Elle(m'ignorant): nous vous faisons confiance, mais vous conviendrez avec moi qu'en tant que nouveaux patrons, nous voulons bien voir les comptes de l'entreprise. Combien on dépense, ce qu'on gagne, comment est la concurrence, le marché etc?
Chef de division: biensûr, vous les voulez tout de suite?
Rachel: non organisez-vous bien, la semaine prochaine c'est bon
Lui: ok alors
On s'est séparé et chacun a regagné sa voiture.
Rachel: salut Monique et les enfants pour moi
Moi: ouais!
Puis, je recois un message du censeur 2 qui m'informe que le proviseur est finalement mort. Mon Dieu!
Rachel
Je ne comprends vraiment pas cet enfant, il doit avoir un sérieux problème quoi. Il a toujours été bizarre ainsi depuis petit que je le connais, toujours étrange. Même quand j'avais attrapé la grossesse de Rami, il n'est jamais venu la voir, et le jour qu'il était venu demandé de l'argent á maman et que je le lui avais reproché en blaguant, il m'a sorti "on ne donne pas l'argent aux enfants en forme" mah! (Rires) j'étais vraiment choquée et j'ai compris que ce n'est pas la peine, pardon.
Mais qu'à cela ne tienne, je ne m'occupe pas de ses états d'âme. A chaque fois qu'il fait ses choses là, je prends sur moi, je l'ignore, je n'ai pas envie de lui manquer de respect, c'est mon grand-frère et à cause de Dieu aussi, sinon hein, eeeeeh atirizame, tchuips. Bruuuuuuu. Mon téléphone sonne et je vois sur mon écran "Amor" je décroche le sourire aux lèvres.
Moi: oui amour?
Lui(voix suave): tu as fini?
Moi: oui oui je sors à peine, tu es oú?
Lui: je suis toujours á l'entreprise, mais c'est ma pause. Ca te dit de passer?
Moi: okiii bb j'arrive
Click! Je vérifie les sous-vêtements que j'ai mis ce matin, impéccable. Je fonce dans son entreprise, et je gare au parking. Une dernière touche de parfum et j'entre dans les locaux.
Eloise: bonjour madame
Moi: bonjour Eloise ca va?
Eloise: oui et vous madame?
Moi(souriant): ca va
Je me dirige vers le bureau de mon chéri et je sens de nerveux regards sur moi(rires) mon Dieu, même après 5ans, les mêmes comportements? (Rires) elles vont donc se fatiguer, c'est moi qui ai la bague, calmez-vous! Je ne bouge plus, mdr.
Toc toc?
Lui: c'est ouvert!
J'entre en fermant la porte á clé, et je fonce net sur lui.
Lui(m'embrassant avec fougue): toujours aussi bandante, comment tu fais?
Moi(souriant): c'est mon secret(clin d'oeil)
S'il ya bien une chose que j'ai apprise avant mon mariage et même pendant, c'est qu'il faut toujours chercher à plaire à son homme en tout temps ah oui! Ce n'est pas parce que tu es déjà mariée, que tu dois te laisser aller, non! Tu dois toujours faire du bien à ton corps, de sorte qu'il attire toujours ton homme.
Pas que je justifie l'infidélité de certains hommes, mais parfois ce sont les femmes même qui repoussent leurs hommes, et personne n'est parfait, je l'ai bien incrusté dans ma tête.
Moi(m'empalant sur son membre): hummmm! Oui oui!
Il a pris mes lèvres pour étouffer les cris, et après une bonne dizaine de minutes, on a enfin joui. On est resté dans cette position quelques minutes, et on s'est séparé. On est allé se nettoyer dans sa douche, et c'est main dans la main qu'on est sorti de son bureau, et qu'il m'a accompagné á la voiture.
Lui(souriant): à ce soir
Moi(clin d'oeil): okiiii
Je suis allée chercher Algrey et sa jumelle à Ruban Vert.
Elles(montant): bonsoir maman
Moi: bonsoir mes amours, comment était l'école?
Algrey: on a fait du coloriage maman
Greyal(me montrant): regarde maman
Moi(admirant): ouh lala! C'est très joli mes bb, on va bien regarder à la maison
J'ai pris la route de la sablière et en arrivant presque chez nous, j'ai cru reconnaître la mère de la petite impolie métisse là. Ou bien elles se ressemblent juste(levant les épaules) moi j'ai une enfant comme ca, mon Dieu, ce que je vais lui faire, hum! On arrive, et je claxonne pour que le gardien ouvre le portail. Les filles descendent de la voiture en courant. Je l'ai rejoint tranquillement et nous nous changeons chacun dans sa chambre.
Moi(á maman Ada): maman Ada tu as fait le crabe dans la sauce gombo?
Elle: oui oui
Moi: ok c'est bon! Les filles venez dresser la table
On le fait toutes les trois pardon, elles vont me casser ma vaisselle, mais c'est pour les mettre déjà dans le bain. Oui, je ne veux pas que mes filles soient des pareusseuses comme moi à l'époque, ou encore des dévergondées(frissons) quand je pense à ce passé j'ai toujours envie de pleurer. Mais bon, c'est le présent qui compte maintenant. Rami est chez son père pour l'instant. On sera ensemble samedi pour notre sortie du mois entre filles.
J'essaie d'être le plus possible proche de mes enfants, ne pas reproduire la même erreur que ma mère. Je veux qu'elles me confient leurs joies, leurs peines, leurs bêtises, je ne veux pas qu'elles aient peur de moi, même si elles savent bien qu'il ya des limites. Je gâte mes enfants, elles ont presque tout ce qu'elles veulent, c'est vrai, j'en ai les moyens, mais elles savent que ce n'est pas un prétexte pour être arrogante, impolies, ou miniser les moins ayant.
Je les forme du mieux que je peux, surtout sur la voie de Dieu, car sans lui, je ne serai même plus en vie aujourd'hui, je n'aurai pas tout ce que j'ai maintenant.
Moi: Greyal prie stp
Greyal: Seigneur, je te dis merci pour que tu nous gardes encore, mer.... Merci parce que on était á l'école aujourd'hui, benie la nourriture là, et donne à ce qui n'ont pas aussi la nourriture. Amen
Nous: amen
Grey n'a pas pu monter maintenant, ce n'est pas grave. Les filles et moi mangeons tranquillement en se racontant nos journées. Après le repas, on a débarassé et j'ai lavé nos assiettes. Bah quoi? Ce n'est parce qu'il ya une ménagère qu'on ne peut rien faire dis donc. En semaine, je ne fais presque rien, mais le weekend c'est mon moment. Et maman Ada ne travaille pas les weekends.
On est monté dans nos chambres se reposer. Et pendant ce temps, j'ai appelé Emmanuel via whatsapp video.
Emmanuel: il fait un froid de dingue t'as pas idée
Moi: mon petit j'étais en Chine hein
Lui(riant): oui c'est vrai
Je lui ai raconté l'histoire avec Anatole.
Lui(riant): kier sacré Anatole! Il n'a pas changé apparemment
Moi: hélas
Lui: il est jaloux
Moi: hummm
Lui: il a toujours eu un complexe envers nous. Regarde même à chaque fois qu'il nous voyait, il nous appelait ''les enfants riches" , donc pour moi il s'est toujours senti à l'écart
Moi(pouffant): ecart de quoi? Il sait ce que nous on a vécu? Tchuips
Lui: en tout cas faut faire attention, faut pas qu'il te fasse ce que Déborah a voulu te faire
Moi(riant): Dieu se chargera de lui bien avant. Sinon, tu n'as pas déjà une petite là-bas?
Lui(riant): non non
Moi: akah il n'ya même pas une fille qui te plaît là-bas?
Lui(riant de plus belle): noooon
Moi(boudant): hummm cache bien
Lui: non sérieux yen a pas
Moi: hummm ok oh! Tu as les nouvelles de Dorcas et Ketsia?
Lui: non ca fait deux semaines qu'on n'a pas parlé, mais par leurs statuts elles vont bien
Moi: humm faut quand même les appeler on ne sait jamais
Lui: oki, bon je vais bosser
Moi: ok bisous
Lui: kiss
Click! Je me suis endormie. C'est vers 16h que je me suis reveillée, les jumelles dormaient encore. Je vais à la cour prendre un peu d'air. Le samedi arrive rapidement. Les jumelles et moi allons au restaurant le bar lounge et attendons Rami. Elle arrive 30minutes après avec Michael.
Michael&Rami: bonjouuuur
Nous: bonjour
Michael: Aliza
Moi: Michael
Nadège
Je rentre sur Libreville avec mon fils Ervine. Il est temps qu'il connaisse son père, nous nous sommes assez cachés, et d'ailleurs on n'aurait jamais du, je n'aurai jamais du. Mon fils a droit à un père, peu importe les circonstances dans lesquelles il est venu. Mais je ne rentre pas que pour ca, mais aussi pour des raisons professionnelles.
Je suis assez contente de revenir. Port-Gentil est une petite ville qui n'a pas trop d'opportunités comme ici. Bref, nous sortons de l'aéroport, et nous prenons un taxi pour Alibangeng oú un ami m'a trouvé un studio.
Ervine: c'est petit ici hein
Moi: bientôt on en aura un plus grand chéri
Je dépose les valises un côté et inspecte le petit studio, une chambre, une petite cuisine, une douche-toilette, et une petite terrasse. Bientôt cette maison ne sera qu'un lointain souvenir. Aux dernières nouvelles, le père d'Ervine a une petite entreprise à lui et sa femme une petite clinique qui marchent bien.
Il est aisé, alors s'occuper de son fils ne sera pas un problème. Mon fils a droit aussi à une belle vie, et ce sera le cas. C'est un RETENOT quand même (rires).
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