Ah oui! Quand je sors de la classe, ils savent qu'ils doivent aussi sortir que quand j'atteinds une certaime limite, et c'est celle de l'arbre. Je mets mes lunettes de soleil noires á cause du fort soleil au zénith, et c'est en crânant que je me dirige vers ma voiture, une Land Cruiser noire.
Manuela(une surveillante): c'est le départ?
Moi: oui oui! Je suis harassé!
Manuela(souriant): toi et tes grands mots lá pardon!
Moi(pouffant): toi aussi! Ca veut dire je suis fatigué, être harassé c'est être fatigué
Elle: ok! Je note. Ca me fait plus de mots dans mon jargon
Moi(souriant): ok! Á lundi alors
Elle: ok bon weekend
Moi: pareillement
J'ai continué mon chemin, jusqu'á ce que j'apercoive madame IBINGAT Zita, mon coup de coeur dans cette école, professeur d'anglais. Une vraie beauté, elle a tout ce que j'aime. D'abord, elle a des formes bien placées oú il faut, ensuite, elle est très belle et élégante. Quand elle s'habille, tu as juste mal á la tête, et son parfum, Seigneur, Dieu seul sait.
De plus, elle est posée et elle en a dans la tête, ah oui, elle est de mon niveau, c'est-á-dire le haut niveau.
Zita(voix mielleuse): bonjour monsieur OBIANG
Moi(sortant des vapes en retirant mes lunettes): euh oui bonjour madame IBINGAT, ca va?
Elle(souriant): oui et toi?
Moi: oui merci, tu t'en vas déjá?
Elle: oui oui!
Moi: aller, laisse-moi te déposer
Elle: ca ne te dérange pas? Ta femme...
Moi(la coupant): madame est encore au travail, aller viens, je te dépose juste, je ne vais pas te manger.
Elle: ok!
Elle monte dans ma voiture que je déverouille, et je m'installe.
Moi: destination?
Elle: Batterie IV
Moi: ok!
Sylvie(professeur d'espagnol): monsieur OBIANG, vous allez vers oú?
Moi(levant les yeux): je dépose madame IBINGAT á Batterie IV et je vais chez moi á Agondjé au Delta.
Elle(souriante): ca tombe bien, je vais á Cherco(quartier d'Agondjé) avancez-moi svp
Moi: ok montez!
Elle monte á l'arrière, et je démarre. Les choses énervantes comme ca. Je voulais faire le trajet seul á seul avec Zita pour mieux faire connaissance, mais il faut que des gens comme Sylvie gâche tout, pfff. C'est dans le silence que j'ai déposé les deux et que je suis allé prendre Gabriel et Judith aux Tsanguettes(école primaire) et nous sommes rentrés á la maison.
Gabriel et Judith: bonjour maman
Monique(ma femme): bonjour, cc chéri(me débarassant de mes effets)
Moi: bonjour chérie, tu as bien passé ta journée?
Elle: oui et la tienne?
Moi: c'était assez bien
Monique(aux enfants): changez-vous vite, on va passer á table
Eux: ok
J'ai fait de même en prenant mon temps, la fatigue c'est quelque chose. Je suis descendu et ils étaient entrain de m'attendre. Monique a prié et on a commencé á manger.
Johana: bonjour
Nous: bonjour
Elle est allée se changer dans sa chambre et elle nous a rejoint.
Monique: alors Johana c'était comment á l'école?
Johana: comme d'habitude, rien d'exceptionnel
Moi: on ne vous a pas encore rendu les copies?
Elle(fuyant mon regard): euh, non non
Moi: hummm(regardant Monique) Gael rentre á quelle heure?
Monique: il passe midi aujourd'hui, il rentre á 17h
Moi: ok! Johana tu sais que c'est le Bepc cette année non?
Elle(me regardant): oui papa
Moi: et tu sais ce que j'attends de toi non?
Elle: oui papa
Moi: ok!
On a continué de manger tranquillement. Oui, je suis OBIANG Anatole 40ans, marié á Monique TCHONDA, 38ans et père de famille, dont les enfants sont Gael 17ans (1ère á Nelson Mandela), Johana(14ans en 3e á Immaculée Conception), Judith(10ans Cm2) et Gabriel(6ans Cp1) tous les deux aux Tsanguettes. Je suis professeur de francais depuis plus de 15ans maintenant, et lá j'enseigne á Quaben.
Je vise l'excellence depuis toujours et j'incite mes enfants á la même chose, et j'y mets les moyens pour. Je ne veux pas qu'ils vivent les mêmes complexes que j'ai eu á vivre depuis petit. En effet, je suis né d'un père gabonais et d'une mère camerounaise plus âgée que lui. Elle est repartie au Cameroun me laissant avec mon père, avec qui j'ai eu á vivre le cauchemard. Il me tapait toujours dessus pour un rien, jusqu'au jour, j'avais déjá 15ans, j'en ai eu marre, j'ai voulu lui damer un chevron, c'est l'un de mes oncles qui m'en a empêché.
Ce jour lá, j'ai quitté définitivement sa maison, et je suis allé vivre chez ma grand-mère qui m'a élevé comme si j'étais son propre enfant. Je voyais mon père de temps en temps pendant les cérémonies, on se disait bonjour, sans plus. Mais voir les autres avec leurs parents, les chouchouter me rendait jaloux, telle que Rachel. Oui, surtout Rachel, et ses frères. Ils avaient et ont toujours ce qu'ils veulent, la vie a toujours été rose pour eux, toujours je vous dis.
Leur seul malheur a été d'avoir perdu papa Armand, mais malgré ca, la vie leur sourit toujours, pas comme moi qui suit toujours obligé de me battre pour réussir. Dieu merci, maintenant je ne souffre plus, je suis heureux. Mamie est morte ca fait deux semaines, et cet après-midi c'est la lecture de son testament. Donc je dois me reposer un peu.
A 14h30, je commence á me préparer.
Monique: c'est pour la lecture du testament aujourd'hui non?
Moi: oui oui! J'y vais(lui donnant un bisou)
Elle: oki! A ce soir!
Je démarre pour les charbonnages car c'est lá-bas oú se trouve le cabinet du notaire. Sur place je trouve Rachel(35ans), Michel(37ans, l'enfant de maman Caroline), Ornélia(34ans, l'enfant de tantine Hercilia), papa, maman Laure, tantine Hercilia, tantine Irina(pas celle dans les larmes de nos coeurs), tonton Serge, maman Caroline. Voiká, nous sommes au complet.
Le notaire: ah monsieur OBIANG, c'est vous qu'on attendait
Moi: je suis lá
Lui: ok nous pouvons donc commencer, prenez place
Je me suis assis á côté de Michel.
Le notaire: ok nous sommes réunis ce soir, pour lire les dernières recommandations de madame OBIANG Florence décédée ce 15octobre, paix á son âme. Alors, je vais faire la lecture de son testament pour que chacun sache ce qu'elle a laissé comme bien mais surtout á qui elle les a légués.
Nous: ok
Lui: bien, je lis alors: en ce jour, j'écris ce testament pour qu'après ma mort il n'yait aucun litiges sur les biens que mon mari et moi laisserons. Ainsi, mes enfants, dont Caroline, Laure, Pierre, Irina, Hercilia et Serge OBIANG vous avez déjá chacun acquis en toute conscience vos biens, qui ont été des parcelles de terrain sur lesquelles vous avez construit de mon vivant
Eux: hummm
Lui: donc vous concernant je n'ai plus grand chose á vous laisser. Ce testament est plus pour mes petits enfants, et même arrières petits enfants. Donc pour commencer, j'ai encore 4 maisons en location, deux du côté de Sisiba, et deux autres du côté d'Ondogho. Les deux du côté d'Ondogho reviennent intégralement á Anatole OBIANG, fils de Pierre OBIANG.
Moi(souriant)
Lui: et les deux du côté de Sisiba reviennent á Michel OBIANG, fils de Caroline OBIANG. J'ai aussi un terrain du côté de Nkoltang qui revient intégralement á Ornélia BEKALE fille d'Hercilia OBIANG épouse MIDDEPANIE. Voici ce qui est pour les terrains. Que Rachel et ses frères ne m'en veuillent pas, car j'ai donné en fonction des besoins que je voyais chez chacun.
Ah mamie, ne t'inquiète pas pour eux(souriant), je suis très content.
Rachel(regard impassible)
Lui: enfin, pour l'entreprise de savon "Nianga Cosmétics" que je laisse
Moi(c'est la partie que j'attendais):
Lui: l'entreprise je la laisse sous le règne de Anatole OBIANG
Moi(satisfait): merci mamie
Lui: et de Rachel NKETO épouse VALVERDE
Moi(sourire disparaissant): quoi?
Le notaire: oui, elle laisse l'entreprise sous votre règne á tous les deux, vous déciderez désormais tous les deux du nouveau fonctionnement de l'entreprise.
Moi: oh non!
Tout le monde(me regardant)
Rachel: euh non quoi?
Moi(m'énervant): tu ne peux pas prendre le règne de l'entreprise
Rachel: nous sommes á deux Anatole
Moi: peu importe! Je refuse!
Tout le monde: oh??!
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