Mon mariage était un accord, une simple transaction, dont Léo, mon mari, était la seule condition.
Il me vouait un amour aveugle, que j'ignorais superbement, le traitant avec un mépris que j'estimais juste.
Jusqu'au jour où Léo se jeta dans le Rhône, brisé par ma cruauté, me laissant un accord de divorce déjà signé et une villa vide, comme s'il n'avait jamais existé.
Je me suis crue libre, mais alors que je détruisais impitoyablement ses dernières affaires, et que Lucas Evans, l'homme pour qui j'avais épousé Léo, brisait l'urne contenant ses cendres, la vérité me frappa.