Chaque mercredi, Clara rendait visite à se parents encore en activité. E n rentrant chez elle, ce soir, elle ne voulait qu'une chose: s'affaisser dans son lit mais son téléphone sonna à peine rentrée.
Lorsqu'elle vit le nom de ses deux amies affichées sur l'écran, elle sourit.
- Bonsoir mes chères BFF.
- Bonsoir ma chérie. Alors la visite chez les meilleurs parents du monde ?
- Toujours aussi bien mais cette fois ils paraissaient me cacher quelque chose.
- Ah oui ? Et tu leur a demandé ? Demanda Lydia en approchant l'écran vidéo de Carter.
- Non je n'ai pas insisté, j'étais trop fatiguée. Salut Carter. Ouah vous êtes tous les deux sapés ce soir.
- Oui nous allons au resto pour fêter nos trois ans de couple.
- Quoi ?! S'exclamèrent ensemble Clara et Maria. Ca fait déjà trois ans ?
- Eh oui. Dit Carter en adressant un sourire rayonnant à sa sœur. Clara, je veux te voir en forme pour ton anniversaire ce weekend alors repose toi bien et ne te dépense pas trop.
- On croirait entendre papa. Surtout qu'il a dit la même chose.
- Je m'en doute. Et comment va maman ? Ca fait une semaine que je ne suis pas allé les voir.
- Ils vont tous les deux très bien Carter, ne t'en fais pas et profite de ta soirée. Ils sont toujours aussi amoureux et désormais sont tous les très connus dans le monde des affaires.
- Je m'en doute.
- Maintenant, abordons le sujet le plus sensible. Déclara Maria.
Le silence s'ensuivit avant que Carter ne reprenne la parole.
- As tu enfin retrouvé ton agresseur de la semaine dernière ?
- Non Carter. Mais c'est passé depuis une semaine alors arrête d'en parler.
- Et les parents sont au courant que tu n'as rien dit ?
- Oui maman m'a aidé à convaincre papa de ne pas insister dessus. Mais il m'a assigné quatre gardes du corps qui séjournent à un mètre de chez moi.
- Bon sang Clara tu es têtue. Et tes cauchemars ont cessé ? Demanda Marie, exaspérée.
- Non pas totalement.
- Plutôt pas du tout oui, répliqua Lydia.
- Allez à votre soirée vous deux, ne soyez pas en retard pour votre réservation.
- Très bien, mais je rappellerai demain pour prendre de tes nouvelles, déclara Lydia avant de lui envoyer un bisou et de raccrocher.
- A nous deux Clara.
- Marie, je t'assure que je vais bien, je suis juste fatiguée. Je sors d'une soirée de répétition de piano de mes jeunes apprentis.
- Bon d'accord, je te laisse alors. Couche toi tôt et repose toi bien.
- Oui. Clara ?
- Oui ma belle ?
- Merci beaucoup à vous deux de prendre de mes nouvelles chaque jour. Et ne parlons même pas de Carter, il appelle matin et soir.
- C'est normal voyons, depuis l'université et même depuis la fin du lycée, c'est ainsi et nous continuerons de le faire.
- Merci infiniment. Allez bonne nuit, je vous aime.
- Nous aussi, bonne nuit.
Après avoir raccroché, elle prit une douche rapide et habillée, elle se prélassa dans son grand canapé avec sa salade garnie devant sa télé. Mais après avoir fini son repas, elle s'endormit sans le savoir devant sa télé.
Le lendemain, elle se réveilla secouée légèrement. Elle ouvrit les yeux et vit ses deux meilleures amies lui sourire.
- Mais que faites vous là de si bonne heure ? Et comment êtes vous entrées ?
- Bonjour Clara, oui nous aussi nous sommes très ravies de te voir. Et il est dix heures ma chérie, nous sommes entrées avec le double des clés de Carter. Déclara Lydia.
- Oh...oui bonjour les filles excusez moi, je suis étonnée de voir que je me suis endormie sur mon canapé.
- Heureusement qu'il est confortable. Répliqua Marie en se dirigeant vers sa cuisine. Je vais nous faire un petit déjeuner délicieux et après on doit parler de choses sérieuses. Pendant ce temps Clara tu va te laver et Lydia tu viens m'aider.
Quelques minutes plus tard, après s'être attablées, Maria entama le sujet délicat.
- Clara, regarde.
Elle lui montra l'écran de son téléphone.
-" Le retour du fils milliardaire, Edward Montgomery, après de tragiques évènements survenus dans sa famille." Oui et alors ?
- Ne me dis pas "et alors" alors qu'on sait toutes les deux qu'il t'a manqué pendant cinq ans.
- Oui c'est vrai mais si vous vous imaginer que je vais tomber dans ses bras, vous vous trompez. Il est parti sans explications, c'est mon père qui a dû me prévenir, et il ne m'a envoyé aucun message.
- Clara, je vois mal comment tu aurais pu voir ses messages si tu supprimes son numéro. Répliqua son amie Lydia.
- Tu n'as pas tord mais je n'ai pas envie de lui pardonner pour autant et peu importe ce qu'il me fournira comme explication.