Le visages étaient
tous similaires et pourtant si différents. On pouvait lire sur le
visage de certains hommes la fierté d'emmener leur dulcinée au bord
de l'eau contempler un chef d'œuvre réalisé par l'Homme, sur
d'autres encore on pouvait lire la pulsion dévorante du désir,
dévorant de leurs yeux les courbes dessinées de jolies jeunes
femmes se promenant sur les quais, les jeunes femmes n'était
d'ailleurs elles non plus pas en reste, car, derrière de grands yeux
miroitant l'innocence et l'attente d'un amour sincère, des pensées
plus intimes venaient bousculer régulièrement ses yeux aux allures
innocente et donnant l'ampleur d'un appétit grandissant.
C'est sur ce même
port que tout les soirs venait Lisa. Elle s'asseyait sur le banc face
à l'Hermione et cherchait à deviner les envies des passants en
regardant les visages qui défilaient devant elle.
Après tout, sa vie
n'était pas ce qu'on pourrait qualifier de trépidante. La journée
elle était assistante d'un riche magnat de l'immobilier et résumait
son travail à :
" Signer des
papiers, faire des papiers, transférer des appels et faire du café,
encore du café et toujours du café"
En soirée, elle
était la fille du banc, enfin c'est comme ça que l'appelait
Thérèse.
Thérèse c'était
la dame au pigeons qui venait tout les jours à la même heure, pour
nourrir selon elle les mêmes pigeons qu'elle a nommés et qui
repartait une fois une critique des passants faite en bonne et due
forme.
Au début Lisa
n'aimait pas ce qualificatif, mais petit à petit elle s'en amusât
et finit même par ce définir elle même de la sorte.
Après tout qu'y a
t'il de mal à être la fille du banc?
Aucun mal si ce
n'est que sa vie se résumait à ça et uniquement à ça.
Pas d'amis, pas de
copain, pas de sortie, pas de folies, l'image parfaite de la nonne,
heureusement pour elle pensait elle, elle avait eut la présence
d'esprit de se laisser séduire lors de ses années lycée par un
charmant garçon avec qui elle avait pu s'adonner aux plaisirs
brûlant de la chair.
Mais depuis, 8 ans
se sont écoulés et du haut de ses 26 ans, Lisa vivait seule, mangez
seule, se contentait seule, enfin seule ou presque car il y avait
Greg.
Greg était là lui
quand la pression montait et qu'elle avait besoins de parler, de
crier, de rigoler, quand les soirs était long et qu'elle avait envie
de se blottir, Greg était là... Son fidèle ami... Son fidèle
oreiller qui l'avait suivit depuis sa plus tendre enfance.
Depuis toujours,
elle espérait tomber sur l'homme qui lui ferait vivre une aventure
inoubliable, mais elle était tombé uniquement sur des connards
égocentrés qui ne réfléchissent qu'avec l'organe qui à la
décence de dépasser de leur entrejambe.
Mais bon, on ne se
refait pas et Lisa aimait l'amour et si elle pouvait consumer des
nuits auprès de quelqu'un pour oublier sa solitude alors elle
n'était pas très regardante sur le type qui devrait essayer de la
contenter.
- Fais chier, je
suis là, sur un banc comme la vieille au pigeons... Pourquoi je ne
suis pas normale bordel...
- Vous paraissez
normal pourtant ! Enfin en apparence...
Alors qu'elle était
dans ses pensées un homme s'était assis sur le banc et contemplait
l'Hermione depuis cette place de choix.
- Bordel, vous êtes
qui vous? Qu'est ce que vous faites à côté de moi?
- Oh pardon... Je ne
savais pas que ce banc vous appartenait, vous préférez que je
partes m'en chercher un peut être?
Le ton de cet homme
quoique sarcastique n'était pas agressif ni même piqué
d'agacement, il semblait au contraire amusé et le sarcasme
ressortait plus comme un ton naturel qu'un pic lancé pour redonner
le change.
Ne sachant quoi
répondre Lisa pris une mine renfrogné et se mise à bouder dans son
coin du banc.
- Magnifique n'est
ce pas?
L'Homme lui ne
prêtait pas la moindre attention à la mine contrarié ou à l'air
jugeant que portait Lisa, il était souriant et ce sourire se
percevait même dans sa voix.
- Le bateau, il est
magnifique non?
- Qu'est ce que ça
peut me faire!
- Ça pourrait vous
ébahir, vous révolter, vous rendre heureuse mais je ne penses pas
que ça vous rende indifférente...
- Et si c'était le
cas?
La jouxte verbale se
lançait mais plutôt que de s'intensifier, elle prenait petit à
petit un autre tournant devenant plus amical, plus chaleureux.
- Alexandre..
- Hein?
- C'est mon prénom
et le votre?
- Ha Lisa...
- Jolie prénom pour
une jolie personne.
- Mouais merci.
- Ca peut te
paraître précipité, mais je voulais savoir si tu accepterais de
venir boire un verre avec moi avant que le nuit se fasse vieille?
- Comme ça ? Déjà
d'un coup vous me tutoyer, et en plus vous avez la prétention de
penser que je pourrais accepter de boire un verre en vôtre compagnie
!
- Bien sûr,
pourquoi refuseriez vous? Il me semble que vous n'avez rien à faire
de plus intéressant puisque même l'Hermione vous laisse
indifférente, de plus notez que je vous vouvoie cette fois.
L'attitude franche
de cet homme plaisait à Lisa, en plus il était loin d'être moche à
bien y regarder, une belle stature d'environ 1m75/ 1m80, des épaules
larges qui laissait supposer un dos musclé, une mâchoire oscillant
entre l'allure carré et le dessin fin et dessiné avec une barbe
fine et taillé épousant son contour, des lèvres pulpeuses et
rosées, des yeux d'un doré profond et des mains grandes calleuses
qui exprimer l'habitude de les utiliser de cet homme.
Elle même ne se
trouvait pas moche, elle était brune au yeux verts, avec des courbes
dessinées sans plus, elle aurait aimer avoir une poitrine plus
généreuse et un fessier plus ressortis mais ses formes étaient
plus que généreuses déjà et comblaient le regard des hommes
s'imaginant ce qui pourrait leur être impossible. Elle n'était pas
très grande du haut de ses 1m65 mais l'Homme s'est adaptés et les
talons était selon elle la réponse pour se grandir.
- Hé bien ! Vous
n'avez toujours pas accepté il me semble, vous devriez savoir qu'un
adage dit : « qui n'y dit mots consent ".
- Vous avez gagner
j'accepte et appeler moi Lisa et par pitié arrêtez de me vouvoyer
je n'ai pas 40 piges.
- Il faut savoir ce
que tu veux Lisa, je vouvoie, je ne vouvoie pas ... ce qui est sur
c'est que je vous ai vu et qu'actuellement je vous vois.
- Et en plus vous
faites de l'esprit...
Le ton sarcastique
de Lisa plutôt que de vexer Alexandre le fit éclater de rire.
- Allez venez Lisa,
je connais un petit bistro pas trop loin, on peut débuter là bas.
- Débuter?
- Oui oui allez
venez.