La vie est faite de haut et de bas, des jours beaux, d'autres moches.
Aujourd'hui est pour moi le début d'une nouvelle vie. D'un départ nouveau, d'une page tournée...
Mes jambes tremblent sous mes pas, une brise glacée fouette mon visage rougis par le froid. La rue est sombre, seule les lampadaires éclairent cette partie de la ville, il est tôt et mon humeur est massacrante. Je traîne mes pieds gelé jusqu'à la porte de l'immeuble que l'on m'as indiqué.
D'une main tremblante je compose le code de l'immeuble. J'entre, la chaleur brûle immédiatement mes joues, et mes lèvres perdent peut à peut leur couleur mauve. En passant devant la baie vitrée, je passe doucement ma main dans mes long cheveux brun et bouclés essayant de les recoiffer un peut mais sans résultat évidemment !
Je souffle une injure, peut-être deux ou trois ...
- Allez Ella ... (Murmurais je)
Mes pas sont désormais lent, une boule ce forme dans mon ventre, la bile me brûle la gorge, je déglutit. "Bon sang Ella reprend toi en main !" Mes fines jambes perdent leurs forces à chaque marche montées. Devant la porte numéro *** le stresse m'envahit, je veux faire demi tour, mon cerveau m'en empêche, mais je le souhaite plus que tout au monde. Je veux partir ! Je ne veux plus y aller ....
Et si ils se moquent de moi ? Oh non .... Je veux pas ... Je veux pas frapper à la grande porte blanche qui ce trouve devant moi, mon coeur ce serre, il bat à en décoller ma poitrine, l'aire chaud émit part les radiateurs devient limite insoutenable, ma gorge est serrée, j'ai peur, Je vais craquer, Pourquoi je suis aussi stupide !? Pourquoi j'ai fixée ce rendez vous ? "Parce que sinon tu fini à la rue idiote !" Me sermonne ma conscience ...
#Toc Toc Toc
- J'arrive (crie une voix à l'intérieur)
La peau de mes mains s'humidifie à cause du stress, des pas derrière la porte se font entendre, la poignée se baisse, et la porte s'ouvre enfin sur un jeune homme, une petite barbe trois jours orne ses joues, des yeux brun, ses lèvres rose, un bonnet sur la tête ... Je bégaie un bonjour à peine audible.
- Salut ! Moi c'est Framal et tu doit être Ella t'es la pour l'annonce c'est ça ?
- Euh.. oui ...Ella c'est ... C'est moi
- ok, viens je vais te faire visiter, après si tu kiffe l'appart' on ce met au point sur les papiers et sur ta pote qui doit emménager ici aussi ok ?
Je secoue la tête, l'appartement est grand, et pas trop mal rangé, les murs sont d'un blanc cassé, le sol en parquet beige au salon, la cuisine blanche et grise, deux chambres sont occupé part Framal et son colocataire que je rencontrerais "la prochaine fois" m'explique t'il.
Je reste silencieuse comme toujours, ma timiditée prend le dessus, mes joues son rose et je me peut me résigner à regarder le visage du jeune homme. Le malaise que je ressent est énorme ! Mon estomac est noué... Ma tête baissée, mes mains moites .
- alors ça te plais ? (Me demande t'il)
- hum hum (secouant la tête de haut en bas)
- Ta pote ? Euh ... Machin la ...
- Julie ?
- Ouais ! Elle signe quand vous déménagé ok ?
Une fois de plus je hoche la tête sans dire un traître mots. Le jeune homme met un tas de papiers sur la table en m'expliquant les derniers détailles sur le contrat de colocation, puis il me dépose un verre de jus d'orange sur le comptoirs de la cuisine.
- vas y bois un coup ca vas te faire du bien ! Tu lis bien tout ça avec Julie tranquille et tu me rappel si c'est ok pour vous tu signe on l'envoi à l'agence demain matin et vous emménagez avec nous dans la semaine !
Je bois le verre d'une traite, le jus froid déserre un peut ma gorge nouée, et retire ce goût amer que j'avais dans la bouche. Je fait encore une fois signe que oui de la tête et quitte l'appartement du jeune homme pour rentrer chez moi. Qui n'est pas vraiment chez moi, ni chez Julie d'ailleurs ... C'est un studio qui nous a été prêter par une amie mais qui doit le rendre maintenant alors on vas ce retrouver à la rue si on ne fait pas quelque chose !
Je travaille et Julie aussi mais tout les appartements sont bien trop chère que pour nous deux alors on a trouver cette annonce qui disais qu'ils acceptaient deux personne en colocation, pour un petit prix et qu'il y avais seulement besoin de quelques fiches de paye .
J'était si heureuse quand j'ai vue l'annonce ! Et si énervée quand Julie m'as laissée venir à ce rendez vous toute seule. Elle sais comment je suis, elle sais et elle m'as laissée venir seule ici ...
Ouf ! Le vent frais frappe de nouveaux mon visage, mes joues redeviennent blanche comme neige , il fait moins froid que tout a l'heure heureusement j'ai encore 15 minutes de marche jusqu'au métro Grrrrr "Vive Paris " disait Julie ... Je vais regretter ma pauvre petite vie minable ...