Chapitre 4 Chapitre 3 : Une femme étrange.

- Monsieur, la cour à fait appel pour le dossier d'Hannah Martinez.

Il tapa de la main sur son bureau. Il était devenu en colère d'un seul coup. Presque hystérique. Comment se fait-il que le juge changeait sur ses décisions. Elle était censée prendre vingt ans de prison, comment se fait-il qu'elle avait réussi à faire appel ?

Il prit le dossier et composa le numéro du juge. Il tomba aussitôt sur le répondeur. Il avait compris qu'il filtrait les appels téléphoniques.

Il grogna fou de rage avant de prendre sa veste et de sortir du bureau.

Il sortit de l'immeuble et son chauffeur attendait que son patron finisse sa journée de travail comme chaque jour. Il était aussi son bras droit et quand la secrétaire avec qui, il s'envoyait souvent en l'air dans les toilettes de l'entreprise, lui avait informé que Leonardo sortait et qu'il était à fleur de peau, il avait informé les autres sbires de le suivre.

- Merci au coup de reins d'Aria. Grace à ça, tu es très efficace. Cingla Leo en arrivant vers la voiture.

Comment... Comment avait-il su pour lui et pour la jeune femme ? Depuis combien de temps ?

Leonardo les avait surpris sur le faite il y a quelque jours. Ils ont pas été si discret que ça, tous le monde dans le cartel et dans la société était au courant. Ils entendaient tous leur gémissement quand ils passaient devant leur cachette sans le faire exprès.

Le rouge lui était monté jusqu'au oreilles et malgré la colère qu'il avait par ce qui se passait, il ne put lâcher un sourire moqueur. Son bras droit était bon au combat rapproché et avait énormément de compétences dans énormément de choses, mais là, rougir comme ça ne lui allait définitivement pas. Il ressemblait à un adolescent puceau à qui on parlerait de sexe.

Décontenancé, le jeune homme se retourna et ouvrit la porte côté passagers pour laisser entrer son patron.

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Leo était arrivé dans le tribunal. Mais que fût pas sa surprise quand il posa les yeux sur l'avocat d'Hannah Martinez sortir avec derrière lui une femme camouflé de la tête au pied. Il allait en direction d'une voiture noir. Plusieurs hommes y étaient postés pour surveiller les alentours. La femme entra en premier dans la voiture et l'avocat juste après elle. Que faisait-il ici ?

Il entra dans l'immeuble mais se stoppa aussi sec. Il jurerait avoir déjà vu ce type de voiture quelque part. Elles sont de plus en plus rares en Colombie. D'un seul coup ça fait tilt dans sa tête. La famille Lopez, la famille adoptive de sa fiancée. Mais comment c'est possible ? Le cartel Lopez avait été décimé il y a cinq ans, laissant derrière eux une survivante à ce massacre, Havvah. Cette dernière était l'héritière. Son devoir était de récréer le clan et de le diriger. Mais Havvah était une gentille fille douce et généreuse qui avait la joie de vivre. Elle ne ferait de mal à personne. Et elle est morte enceinte de Leo. Alors qui était cette femme qui se cache.

Il secoua la tête pour reprendre ses esprits.

- Levi, as-tu bien ce que je t'ai demandé à propos d'Antonio Ramos, l'avocat d'Hannah.

- Oui, monsieur Cortez. J'allais vous le donner en arrivant.

- Bien. Fait des recherches sur les Lopez.

- Les Lopez ?

- Oui. Je pense qu'il reste un membre de la famille.

- Bien monsieur.

Il entra dans le tribunal et alla directement dans le bureau du juge.

- Monsieur ! Monsieur ! L'interpella une femme qui devrait étre l'assistante.

Il ne l'écoutait pas. Il savait exactement ce qu'elle allait lui dire. Et il n'allait pas en croire un mot. C'est pour ça que Levi la bloqua aussitôt et qu'il continua sa route.

Il ouvrit les portes du bureau et aperçut un juge en pleine discution avec un homme qu'il avait vu une fois en compagnie de sa fiancée. Bordel que faisait-il ici ?

- On se rencontre à nouveau monsieur Cortez. Lui dit l'homme comme s'il savait qu'il allait venir.

- Vous... ! Que faites vous ici ?

- Monsieur Molina est venu ici pour...

- Peu importe. Dit l'homme. Nous nous reverrons à la cours d'appel, pour le dossier de mademoiselle Martinez.

Pourquoi tout le monde tournait autour de cette fille. Tout le monde se préoccupait un peu trop de son cas. Une jeune femme était morte à cause d'elle quand même.

- Bien. Dit monsieur le juge en baissant la tête en signe de respect pour l'homme.

L'homme partit s'arrêtant sur son passage en regardant Leo avec un sourire moqueur, avant de partir définitivement des lieux.

Cette homme tournait souvent autour d''Havvah et cette dernière ne disait jamais rien. Jaloux et possessif, Leo se prenait souvent la tête avec la demoiselle, partant presque au main. Et quand Leo apparaissait devant eux, il disparaissait tel un fantôme. C'était pour celà, qu'il l'avait vu une seule fois de prés.

- Que puis-je faire pour vous, monsieur Cortez ? Demanda le juge.

Leo voyait que le juge avait plus de respect pour l'homme qui venait de quitter les lieux que pour lui, l'homme le plus puissant de la Colombie. Et ça, ça l'enerver encore plus.

- Qui est cet homme au juste ? Demanda Leo en pointant la porte fermée à

Le juge suivit le doigts avant de sourire timidement.

- Cet homme et le futur fiancé de mademoiselle Martinez. Vous connaissez tout de même le cartel Molina.

De se que savait Leo sur Hannah était une autre histoire. Il savait qu'elle était une enfant qui venait pas du même milieu qu'eux. Elle avait été adoptée à dix ans par la famille Santana et personne ne savait qui étaient ses parents biologiques. Alors comment cet homme pouvait-il être le futur fiancé de cette fille. Sachant qu'en plus de cela, la jeune femme n'avait pas l'air de savoir que les cartels existaient en Colombie.

- Monsieur Molina l'a aperçu il y a deux ans de cela dans une émission et il en est tombé amoureux.

Qui pourrait tomber amoureux d'une femme comme ça.

- Mais au fait monsieur Cortez, pourquoi être venu à mon bureau ?

Oui, c'était cela, revenons à nos moutons. Il était venu pour cette histoire d'appel. D'ailleurs, il n'en revenait pas que le juge soit si calme, non honteux d'avoir accepté de rouvrir l'enquête sur l'affaire de sa fiancée, alors que Leo lui avait envoyé toutes les preuves sur l'accident. Vidéo, empreinte, sang et même un témoin.

- J'y viens. Dit-il en essayant de contenir sa colère. Pourquoi avez-vous accepté l'appel.

Le juge baissa enfin les yeux devant lui, il se racla la gorge, il n'avait pas le droit de dire la vérité, sa vie et celle de sa famille en dépendait. Même s'il y avait le grand Leonardo Cortez devant lui, il ne pouvait pas offenser les Martinez. Surtout cette femme qui était derrière Hannah, elle était sans scrupule.

- Par... Parce que j'ai remarqué que cette affaire n'était pas claire.

Leo avait vu que le juge mentait. Il y avait une autre raison. Il savait que quelque chose clochait. La femme qui était sortit avec l'avocat d'Hannah, cet homme qui prêtant être le fiancé de cette dernière. Cette affaire n'était pas si simple !

C'est pour cela qu'il explosa toute sa colère qu'il avait depuis qu'il avait su pour l'appel. Il se leva d'un seul coup, tellement fort que le fauteuil dans lequel il était assis, tomba à la renverse. Il prit le juge par le colle et le fusilla du regard.

- DITES-MOI LA VÉRITÉ !

Le juge se mit à tremblait face au regard de Leo. Il ne pouvait réellement rien dire.

- Vous ne pouvez rien dire c'est ça ? Alors dites-moi qui est la femme qui est sortit d'ici.

- La... La femme ?

- Oui, qui est-elle ?

- Je... Je n'ai reçu aucune femme. Je vous le promets. Mentit-il encore une fois.

Leo leva le poing qu'il avait serré un peu plus tôt. Il le balança dans la direction de la bouche de ce dernier, voulant absolument le tabasser à mort. Mais à la place, il desserra sa poigne du col et baissa tout doucement son autre main en la desserrant. Il ne savait pas qui était derrière lui et derrière Hannah Martinez, mais il allait le découvrir tôt ou tard.

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Quelques jours plus tard.

En prison, c'était la routine. Hannah était en train de faire ses corvées après s'être entraînée avec Vicky. Elle était en train de faire la vaisselle quand soudainement les lumières de la cuisine s'éteignirent sur elle. Elle leva les yeux puis se dit que ce devait encore être le disjoncteur. Elle ne savait pas y faire avec tous ce qui était électrique, alors, elle continua sa vaisselle dans le noir.

Et alors qu'elle voulait déposé l'assiette qu'elle venait tout juste de nettoyer, elle se reçu un coup sur la tête. Elle lui fit tellement mal, que des bribes de sa mémoire disparue de cette nuit-là réapparaissaient. Choquée, confuse, elle était totalement perdue, par ce qu'il s'était passé ce soir-là. Cette fille Havvah... Elle comprenait pourquoi et pour qui elle était ici.

Elle se retourna pour voir son agresseur en tournant la tête et vit Kristina et sa bande devant elle.

Elle ne pouvait pas reculer d'un pousse. Elle était apeurés, effrayée par cette personne. Kristina était une grande brute parmi les femmes de la prison. Et depuis le début de son incarceration, elle ne s'en prenait qu'à Hannah. Surtout quand Vicky n'était pas dans les parages.

Kristina pris un couteau qui était sur l'évier et avant même qu'elle ne pu lacher un mot, qu'elle lui asséna plusieurs coups de couteau avant de le laisser tomber sur la jeune femme. Elle repartit en rigolant avec ses comparses qui l'avaient regardé faire sans broncher depuis le début.

- Si elle croyait sortir vivante, c'est qu'elle a sous-estimé ce qui étaient contre elle.

C'était la dernière phrase qu'elle entendit venant de Kristina, avant de complètement perdre connaissance.

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Le juge était toujours en compagnie de Leo, le menaçant encore de dire la vérité. Quand un homme en uniforme de police ouvrit à la volée la double porte du bureau, essoufflé et effrayé de ce qu'il se passait.

- Inspecteur !

Celui-ci reprit son souffle indéfiniment ce qui agaça fortement Cortez et le juge.

- Il y a un drame en prison. Mademoiselle Martinez est blesser, on a essayé de la tuer.

- Quoi ?

Si il arrivait quoi que ce soit à Hannah, il pouvait faire une crois sur sa famille.

Leo en revenait pas. Elle avait réellement des ennemis de partout. Parce qu'il était sûr ce n'était pas de son fait. Il voulait se venger d'elle, mais pas de cette manière. Il avait tout un tas d'idées sur la question.

- Elle est au bloc opératoire. J'ai entendu qu'elle avait reçu plusieurs coup de couteau. Sa vie ne tient qu'à un fil.

En entendant ça, Leonardo sortit du bureau du juge sans un regard et sans un mot. Il regarda Levi qui était posté devant l'entrée comme un garde attendant que son patron sorte.

- Cherche-moi l'hôpital dans lequel est Hannah.

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L'avocat d'Hannah Martinez entra dans une maison qu'il connaissait plus que trop bien maintenant, y vivant depuis des années au côté de sa petite amie de longue date. Il balança la valisette dans un coin de l'entrée, enleva ses chaussures, dégrafa sa cravate qui commençait à lui serrer et enleva ses fausses lunettes. Jouer au faux avocat était épuisant, mais il ferait tout pour sa petite amie qui lui avait demandé de prendre par à la protection d'Hannah Martinez.

La jeune femme qui lui sert de copine était en compagnie de son petit frère Theo Molina.

- Alors ? Demanda la jeune femme blonde alors qu'il allait vers elle pour l'embrasser.

- Tout se passe comme sur des roulettes. Le juge ne parlera pas, même si il se fait malmener par Cortez.

- Bien, nous devons faire sortir Hannah de cet merde. Puis nous continuerons le plan comme convenu et l'annonce des fiançailles entre Hannah et Theo.

Le téléphone de l'avocat sonna. Il regarda alors le nom de l'appelant avant de voir que c'était son bras droit qui l'appelait.

- Ouep ! Répond-il.

- Monsieur Molina. Code rouge. Hannah Martinez est en danger. Elle s'est fait attaquer dans les cuisines de la prison et elle est dans un état critique.

Malgré que l'avocat n'avait pas mit le haut parleur. La jeune femme à ses cotés avait compris qu'il s'était passé quelque chose à la jeune femme. C'était pour cela qu'elle s'était relevée aussi sec commençant à partir en direction de la porte de la maison. Oubliant presque de se camoufler et de mettre une paire de chaussure à ses pieds. C'est son beau-frère Theo qui lui pris le bras.

- Ou vas-tu ?

- À l'hopital.

- Tu ne peux pas y aller, si quelqu'un te voit, notre plan foirera et nos efforts auront été vains. C'est ce que tu veux ?

- Non. Mais je ne peux pas et ne pas aller la voir au moins une fois. Je serais trop inquiète. Brock, trouve un plan. Demanda la blondinette

Seul lui avait les meilleurs plans. Il était très stratégique et c'était pour cela qu'elle avait eu besoin de lui, jusqu'à présent.

Brock et Theo Molina, deux frères qui traînaient depuis leur plus jeune âge avec la jeune fille. Ils avaient également contribué à beaucoup de choses pour leur famille. Ils étaient tous les trois inséparables.

Pour la jeune femme, Hannah était toute sa vie. Il fallait qu'elle la sauve et qu'elle la protège coûte que coûte.

- Appelle le juge. Dit lui de laisser Hannah étre jugé. Trouve les meilleurs médecins pour elle. Et trouve lui un appartement dans lequel elle pourra s'y cachait hors de la vue de Leo.

- Une fois qu'elle est sortie de là. Qu'est-ce que tu veux qu'il lui arrive ?

- Tu sais pas à quel point il n'est pas simple. Il est très dangereux et très sadique. Si il sait où elle est, il va lui faire la misère jusqu'a temps qu'elle soit fatigué physiquement et mentalement qu'elle sera face au sucide. Elle n'est pas encore prête à affronter ce monde, lui. Il est hors de question qu'il la retrouve.

- Okay, j'aboutirai à tes demandes. Lui dit Brock la prenant dans ses bras. Je sais comment on va passer les caméras de surveillance.

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Brock était venu le premier après avoir trouvé l'hopital qui avait acceuilli Hannah, il était après tout l'avocat et le responsable légal d'Hannah. Il n'était pas tout seul, avec lui, son frère qui était venu en tant que futur fiancé d'Hannah.

Deux minutes plus tard une femme blonde habillé en medecin était arrivée dans le couloir. Elle portait un masque sur le visage.

- On va la transporter. Loin d'ici. Dit-elle simplement, avant que quelqu'un arrive et l'entende.

Les portes du bloc opératoire s'ouvrirent sur un médecin. La jeune femme s'approcha de lui et montra un badge.

- Je suis le docteur Padilla. Le médecin familial de la famille Molina. Je viens chercher la patiente Hannah Martinez. Nous la transférons dans notre hôpital à la demande des Molina.

Elle mentit tellement bien, comme si elle avait fait ce métier touts sa vie.

- P... Pardon ? Demande l'autre Medecin. C'est dangereux de la déplacé tout de suite. De plus, elle est une prisonnière.

- A partir d'aujourd'hui, elle ne l'est plus. Nous prendrons nos responsabilités s' il y a un problème. Dit Brock en montrant le certificat de sortit d'Hannah.

- Bien.

D'autre infirmier qui était venu avec Brock, Théo et la jeune femme récupèrent le lit dans lequel était Hannah. Elle se retourna, pour partir, avec les infirmers,

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Au moment que les Molina et la jeune femme partit, Leonardo et ses sbires arrivent à leur tour.

- Cherchez dans quelle chambre elle est.

- Oui. Disent-il tous en chœur et qu'ils s'exécutent aussitôt.

Leonardo entre à son tour dans l'hôpital. Il fallait qu'il récupère Hannah avant tout le monde. Il avait peur qu'elle se soit évadé, qu'elle retourne en prison ou encore que les gens qui complote et qui sont avec elle ne la prennent.

- Messieurs ou allez-vous ? Monsieur.

Il ne l'ecoutait pas. Il commença à fouillé tout l'étage.

- Monsieur que puis-je faire pour vous ?

- Ou est-elle ?

- De qui parlez-vous ?

- La jeune femme qui a été emmené ici pour agression.

- Ah...! Il se gratta le crâne. Elle a été transférée dans un autre hôpital. Vous l'avez manqué de peu.

Il sortit à toute vitesse sans pour autant en demander plus.

- Levi ! Une voiture vient de sortir d'ici. Cherchez là.

Levi acquiesça et se mit en route. Leonardo suivit.

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Quelques jours plus tard.

Hannah venait de se réveiller. Et qu'est-ce qu'elle a vu en ouvrant les yeux ? Une belle chambre avec vue sur une piscine.

Elle se souleva en grimaçant et sortit du lit. Mais où était-elle ?

Elle se souvenait qu'elle était censée être en prison. Ou attachée avec des menottes comme elle l'avait si bien vu lors des films. Mais là, elle était complètement libre. Personne pour la contrôler. Même la porte de la chambre était ouverte. Elle sortit d'ailleurs pour voir à qui appartenait cette maison.

Elle entra dans une grande pièce et aperçut une personne regardant au loin par la véranda du salon. Son coeur émit un battement d'un seul coup.

- Qui... Qui êtes-vous ?