Chapitre 4 Chapitre 04

Partie 4.

La vie allait-elle me réserver encore de telle surprise pensais-je sur le lit. Je n'avais plus aucune intimité. On partageait désormais ma chambre à quatre.

La venue de cette famille était vraiment quelque chose de programmer car quand j'étais rentrée dans la maison ce jour ou mon père m'avait annoncé que ces gens allaient vivre avec nous je trouvais la un nouveau lit mais en étage. J'étais celle qui occupait le lit du haut.

-marie same nayiki ngue na dila (pourquoi pleures tu ?) me demanda tantine

-sniifff ....snifff...rien dis-je en essuyant mes larmes

-tu n'es pas partie a l'ecole ? Je croyais que tu allais partir pour les TD ?

-maman a refusé que papa me donne l'argent dis-je en reniflant

-ehhh Jesus s'exclama-t-elle. Meme pas une annee elle a déjà commencé avec les habitudes la ? Une vrai sorciere oooohhh ehhhh mais elle cherche quoi finalement ici ? Je savais seulement que sa gentillesse-là était pour un temps.

Oui la dame quand elle était arrivée ne faisait pas du tout la méchante. J'en etais moi-même étonnée de ce qu'elle ainsi que ses enfants soient gentilles avec moi.

Mais comme disait tantine Mado c'était vraiment pour un temps. Ça faisait juste huit mois qu'elle était la et maintenant deux semaines que papa ne s'occupait plus vraiment de moi.

-marie dit tantine va te laver je vais te donner l'argent

-c'est vrai ? Demandais-je

-oui. Va-t'apprêter

Je me lavais donc vite et m'habillais. Quand je partais voir tantine. Elle me tendit l'argent je vis que c'était deux billets un de 500 et un autre de dix mille

-faut bien garder ca comme ca le jour ou elle va encore refuser tu utilises le reste tu as compris ? bake bus ehh pas ba taxi ya beno yeyi (prend le bus eh pas vos taxis laaaa)

-merci tantine dis-je en l'embrassant...a demain dis-je en avant de partir

-et puis marie...viens ici...quand tu demandes quelque chose a ton père arrange toi a ce qu'elle ne soit pas la ok ? C'est parce que ngue ke tete mwana fuoti (tu es encore enfant) sinon tu allais comprendre que ce n'est pas la faute de ton père c'est cette femme donc faut pas te fâcher contre lui...

-oui je sais qu'elle est mauvaise

-plus que mauvaise...bon vas-y a l'ecole maintenant

Je quittais donc la maison et partais à l'école. J'étais maintenant en 4e et mon premier semestre prenait fin bientot. On était en Novembre 2002 et bientôt on allait passe au mois le plus douloureux pour moi et je savais que cette fois-ci j'allais juste le passe seule.

-toi la tu étais ou entendis-je maman crier des que je mis pied dans la maison

-a l'école répondis-je tout doucement

-a l'ecole hein ? Ce n'est pas a toi que j'ai dit de rester a la maison ?

-mais a la maison pour faire quoi dis-je en colere. Je t'ai fait quoi pour que tu me menes la vie dure comme ca ? Tu voulais papa. Tu l'as pris. Laisse-moi au moins avoir la paix putain criais-je

-ehh c'est a moi que tu parles comme ca me dit-elle en me tirant par les cheveux. Putain toi meme

-.....

-impolie que tu es....tu penses que moi je suis ta mere a qui tu manquais de respect ?

-ne parle pas de ma mere dis-je en voulant me dégager d'elle. Mais qu'elle force avais-je ?

Celle-ci me retourna avant de me mettre par terre ou elle commença a me battre.

Jamais je n'avais été battue de la sorte. Quand elle jugea bon de s'arrêter elle me dit que j'étais puni et pour cela je n'allais pas mange jusqu'à ce qu'elle me dise de. Je m'etais juste par la suite dirige dans la chambre et montais sur mon lit ou je pleurais tout en parlant a ma mere avant de m'assoupir.

J'avais fini par faire ce que tantine Mado m'avait dit. Parler a papa de mes besoins ou autres quand la dame ou ces enfants n'étaient pas. Mais ce n'était pas trop facile d'avoir un instant seul avec lui.

Le temps passait mais les choses ne changeaient pas pour autant. Je souffrais toujours autant dans la maison de mon père et n'étais pas libre. J'avais juste fini ma classe de troisième et attendais l'année suivante pour commencer mon lycée.

Un aprèm alors que je regardais un documentaire je vis papa rentrer dans la maison.

-j'ai oublié quelque chose dit-il

Il n'y avait que moi a la maison. Les filles étaient sorties comme d'habitude et la dame aussi je ne sais pas quel genre de travail elle faisait réellement mais celle-ci disait travailler.

-ca va marie me demanda-t-il

-oui repondis-je timidement....papa ? Dis-je alors qu'il s'apprêtait a sortir

-oui ?

-...non rien tu peux partir

-non, dit-moi dit-il en venant prendre place au fauteuil ? Y'a quoi ?

Je pouvais etre assise a cote de lui aujourd'hui sans qu'on ne me pousse pensais-je. Sans comprendre comment mes larmes coulèrent.

Surement parce que j'avais mal de ne pouvoir plus rien partager avec mon père

-pourquoi tu pleures me demanda-t-il....marie dit-il en me tenant

-papa pourquoi tu as change comme ca ? Demandais-je en pleurant ...pourquoi te laisses tu faire ?

-.... J'ai changé ?

-oui beaucoup tu ne t'occupes plus de moi.

-........

-pourquoi tu laisses la femme-là dans la maison papa ? On n'est plus du tout bien depuis qu'elle est la

-marie tu ne peux pas parler comme ça. C'est ta maman

Je m'écartais de lui et le regardais. Non ce n'était pas mon père là. Il avait juste osé dire que c'était ma maman ?

-donc elle va rester ici ? Ça te fait plaisir que je ne puisse plus avoir droit au petit déjeuné ? Que je ne puisse même plus avoir droit a 100 franc venant de ta part ?

-non ce n'est pas ca marie. J'ai beaucoup de choses a faire avec l'argent c'est pourquoi maman ne veut pas que je depense trop... j'ai la construction. Sa voiture a payer... j'ai beaucoup....beaucoup a faire dit-il. Faut que je termine avant la fin de l'annee....

-papa tu vas acheter la voiture a cette dame ?

- maman marie...et non dame

-okay dis-je en essuyant les larmes. Et de qu'elle construction parles-tu ?

-notre nouvelle maison. Elle n'est pas alaise ici. C'est trop petit dit-il...bon faut que j'aille elle m'attend. A ce soir

Je me levais en larmes apres qu'il soit parti et partais tout expliquer à tantine. Tantine était juste devenue celle avec qui je parlais. On était là en juillet 2004 quand mon père me parla de cette construction a terminer.

Aout 2004

Plus que deux mois et j'allais reprendre avec mes cours. J'avais hate d'etre au lycee. Apres avoir mangé j'etais au salon et regardais un film quand j'entendis le klaxon de la voiture.

-bonsoir marie

-bonsoir papa dis-je

-va deposer ça dans la maison et reviens chercher les autres choses dit la dame

Meme un bonsoir elle ne pouvait pas me dire ?

Je prenais les sachets qui pesaient vraiment et déposais au salon quand je vis les trois autres filles s'asseoir au salon. Celles-ci étaient venues les bras ballants en plus alors que y'avait des choses a prendre encore.

-je dis tout va bien se passer entendis-je maman dire a papa

-mais et marie...peut-être qu'on doit attendre un peu encore. Je trouve cela brusque maintenant

-on a déjà commencé a acheter les choses et dire aux gens...tu veux me faire honte ou quoi ?...ehhh toi la ? Nene tu es venue soulever les choses ou nous écouter ? (Nene veut dire grosse. C'est comme ca qu'on m'appelait juste par des surnoms vexant)

-non maman dis-je. Je soulève dis-je en partant.

Je mettais les sachets au salon et partais dans la chambre. Les miss étaient au salon mieux j'évite.

-marie entendis-je mon père m'appelé

-papa dis-je en sortant

-pourquoi tu t'enfermes dans la chambre ? Viens au salon ?

Je le regardais stupéfaite de longues minutes sans rien dire.

-ah avant que je n'oublie encore demain on ira ensemble faire les courses okay ? a moins que tu ais quelque chose de prevu déjà ?

-euh...euh...je...moi ca va balbutiais-je car la dame ne cessait de me regarder depuis la porte du couloir.

-Je vais dormir. Dis-je pour eviter des problemes.

Mais le lendemain mon père m'emmenait faire les courses. Il était donc sérieux hier ? Qu'est-ce qui se passait ne cessais-je de me demander. Apres les courses il avait proposé qu'on aille dans une pâtisserie ou on passait juste un autre merveilleux moment.

Trop émue de ce que les choses prennent une autre tournure que celle qui était mon quotidien désormais je m'étais excusée au moins deux fois déjà pour aller aux toilettes ou en réalité je pleurais et me demandais si cela allait durer.

-excusez-moi entendis-je une voix me dire en me donnant une legere tape sur le dos

Je me retournais dans le but de dire ''oui y'a un problème'' mais je me retrouvais sans voix.

-je crois que vous vous êtes trompe de porte...mademoiselle ?

-hein ? euh oui je sais. Désolé les nôtres étaient occupés... Je sais lire t'inquiètes. Mais merci.

-je n'en doute pas une seconde une belle fille comme toi...dit-il en me dévisageant

Pardon ? Une quoi ? Pensais-je ? Ce garçon se moquait juste de moi me dis-je au fond de mon cœur. Pourquoi tout le monde était méchant envers moi ? Même les inconnus ?

-pourquoi vous pleurez ? J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas?

Ceux qui utilisaient les toilettes sortaient et nous dévisageaient grave.

-non rien dis-je en essuyant mes larmes.

-vous pleurez bien la pourtant ?

Est-ce qu'il pouvait comprendre ?

Trop d'émotions. D'abord le changement brusque de papa et maintenant ce garçon qui me faisait un compliment ? C'était la première fois que j'en reçoive venant d'un garçon en plus beau. Il se moquait juste de moi comme les autres dans le fond peut-être mais ca me faisait juste du bien d'ecouter cela.

-excusez-moi je dois partir dis-je

-je ne peux pas vous laissez avec ce visage triste dit-il en me tenant

-hein dis-je ?

-un petit sourire ? Je suis sur que ce visage est plus beau quand vous souriez

-a quoi jouez-vous dis-je. Ça vous fait tant plaisir de vous moquez de moi ?

-euhh fit-il comme s'il ne comprenait pas mes mots

-d'abord laissez ma main ... désolé d'avoir utilisé les toilettes dis-je en voulant partir

-je crois que j'ai dit des trucs qui ne vous ont pas trop plu. J'aimerai me faire pardonner

-Je ne sais pas qui vous a envoyé ou a quoi vous jouez mais je dois partir je suis accompagnée de mon père qui doit maintenant s'inquiéter de mon absence.

-donnez-moi votre numéro alors ? Si vous dites non je ne vous laisse pas partir

C'était la première fois que je me retrouve dans pareille situation. Je ne savais pas quoi faire. Mais il était si serieux avec son affaire de ne pas me laisser partir que je donnais et le laissais. Je savais de toutes les facons qu'il n'allait pas appeler.

-tu en a mis du temps cette fois-ci

-oui...désolé papa j'attendais mon tour en fait

On continuait notre déjeuné tout en discutant sur l'actualité et tout le reste quand le jeune homme de tout a l'heure repassait et me regardait en me faisant un sourire.

-marie...marie

-hein dis-je en portant mon regard vers mon pere

Ce dernier se retourna en direction du jeune homme qui venait de passer.

-je ne le connais pas papa dis-je tout d'un coup

-je n'ai pourtant rien dit marie...mais on continuera cette conversation a la maison dit-il en souriant. Tiens dit-il en me remettant une enveloppe ou je trouvais beaucoup de billet. C'est pour toi, t'es besoins.

Oh seigneur Dieu pourvu que les choses restent ainsi me dis-je. Pourvu que les choses ne basculent pas encore. Que je puisse toujours pouvoir passer du temps avec mon père ainsi..................................

Deux semaines s'étaient écroulées. Et les choses n'avaient pas changé. J'en etais heureuse. Meme si cette femme était toujours la au moins je respirais. Je pouvais manger comme je voulais et faire ce que je voulais. Comme cela m'avait manqué d'être libre.

'' broummm brouuummm''

Je me demandais bien qui pouvait penser a moi un bon matin comme ca. Je regardais l'ecran et c'était un numero prive.

-allo dis-je

-bonjour! Dit une belle voix...Comment vas-tu princesse ?

Je savais bien que ce n'était pas un appel pour moi.

-euh desole vous vous etes trompe de numero ce n'est pas princesse

J'eus a peine terminé ma phrase que la personne au bout du fil se mit a rire.

-je sais que tu ne t'appelles pas princesse enfin c'est possible que ce soit ton prenom car dans le fond t'es bien une princesse...

Franchement les congolais etaient de vrais baratineurs sérieux. C'était quoi tout ce truc ? Et depuis quand je recevais ce genre d'appelle ? Et un bon matin ?

-c'est qui svp dis-je

-ah désolé c'est vrai. C'est mael...

-Maël ? Désolé je ne connais pas de mael...

-oui je sais on ne s'était pas vraiment présenté la fois dernière devant les toilettes des hommes.

Quand il le dit je restais juste calme et écarquillait mes yeux. Je parlais avec le beau mec de la fois passe ? Je reve ou c'était bien lui ? Il m'avait rappelé ?

Et moi qui croyais qu'il n'allait pas et qu'il avait juste zappé sur moi ??????