Elle me fusille d'un air étrange. Je me suis rendue compte que ma réponse est inappropriée surtout dans notre situation à laquelle on se retrouve à cause de moi, on danse pour gagner notre vie. Je me sens tellement coupable d'avoir provoqué cet homme, à présent tout le monde paie mon insolence.
_chaïma : je suis désolée Samrita. Je n'ai pas vraiment la tête en ce moment.
Lui répliquais-je doucement.
_Samrita : on dirait que tu nous caches quelque chose.
_chaïma : je n'ai pas envie de parler.
_Samrita : tu as oublié que je suis ta copine depuis des années. Je t'ai toujours soutenue.
_chaïma : tu me fais des reproches Samrita.
Lui répondis-je sans lui quitter des yeux durant quelques secondes. Je me suis mise débout pour avancer vers les grilles.
Elle me rejoint, Samrita dépose sa tête sur mon épaule.
Samrita : J'en suis hypersensible quand il s'agit de toi malheureusement, tu es sournoise, tu es mélancolique avec un mélange imprévisible, je veux tout simplement t'aider, car je sais, tu as beaucoup souffert dans ta vie, tu n'as pas de famille ainsi que moi, je voulais qu'on partage nos sentiments comme si on était des sœurs du sang rien que ça, je te demande.
Je lui ai détaché de moi, je lui ai souri légèrement.
_chaïma : pardonne-moi d'avoir réagi ainsi, je n'aurais pas dû Samrita.
_Samrita : moi aussi, car j'ai tellement insisté pour savoir ce qui te tracasse pour que je te fasse des reproches. Pardonne-moi ma señorita.
_chaïma : pour toi, c'est Chaïma.
Je lui ai caressé le visage avant de la prendre dans ses bras même si personne ne pourrait jamais remplacer Yasmine dans ma vie, mais Samrita a toujours été là pour moi, et elle a comblé un vide en moi.
[ LES CHRONIQUES D'UNE HAÏTIENNE]
[ EMPEREUR HARISH SHAH III]
Je suis arrivée à la salle de réunion avec les membres royaux, ils se sont levés pour me saluer d'un signe de tête puis j'ai pris de la place au fond de la table, nous avons parlé de l'économie du pays, notamment de plusieurs autres provinces.
_Harish : vous pensez quoi de ma nouvelle Loi concernant la prostitution ?
_Je n'ai rien contre lui, cependant votre majesté faire arrêter ses filles, c'est purement de l'injustice. Dis l'un des ministres.
_Harish : la danse, c'est de la prostitution.
_Je suis totalement d'accord avec toi votre majesté. Il n'y a pas de place dans notre monde pour ces dames qui salissent notre société, elles diversent les hommes pour faire des frics, elles se fichent qu'ils sont mariés ou pas.
Ajouta un autre des ministres.
_Harish : tu as raison, les femmes ne sont pas des jouets et ne respectent pas nos coutumes et notre religion, elles se couvrent même leurs corps, elles s'affichent comme une vulgaire chose juste pour attirer les regards des hommes riches alors sur mon règne, je veux fermer toutes ses maisons de clause.
_c'est presque fait votre majesté, cependant, je veux que tu libères toutes ses filles du prison.
_Harish : ça ne me pose aucun problème, mais à une seule condition.
_Laquelle mon Empereur
_Harish : je veux que tu me ramènes cette insolente de la dernière fois jusqu'à moi.
_Quoi ? La señorita, mais mon Empereur personne ne connaît son nom ou son visage à part qu'elle se prénomme la señorita rien de plus.
_Harish : je veux simplement que tu me ramènes cette femme, peu importe la façon que tu vas la retrouver, ça ne me concerne absolument pas. Je veux juste la voir s'accroupir devant moi.
Lui répondis-je dans une voix autoritaire.
_Je le ferai bien votre majesté.
J'ai poussé la chaise, et poussé la pile de documents sur la table pour l'un des membres, je suis sorti pour quitter la salle, je sortais quand je suis arrivé au niveau de Indira, elle a baissé la tête pour me saluer pendant que les autres membres saluaient la reine.
Elle a avancé jusqu'aux membres après être passé devant moi.
_Indira : assieds-toi mon mari, car c'est vraiment urgent, on doit parler d'une situation vraiment délicate.
_Harish : vous pouvez disposer. J'aimerais entretenir avec ma REINE.
Ils allaient s'élever quand la reine les dit doucement.
_Indira : dis à tes membres qu'est-ce que tu as l'intention de lui faire mon Roi ? Ils ont le droit de le savoir. Ne me dis pas que tu as l'intention de le faire derrière leurs dos.
Je garde mon silence durant son intervention, car je vois qu'elle se joue avec le feu de jours en jours, je ne reconnais plus cette femme. Tout le monde braque leurs yeux à ma direction quant à moi par la curiosité.
Ils se mettent à murmurer l'une et les autres, je m'approche d'eux encore une seconde fois .
_Harish : je veux prendre CHAÏMA pour ma femme, ce n'est pas pour la seconde épouse plutôt pour la première, c'est elle qui m'a donné une héritière. Tu es satisfaite, Reine Indira.
Lui lâchais-je calmement sans lui quitter des yeux cette fois-ci.
Je paniquais à l'intérieur de la cellule quand j'ai vu Nahar entrer et venir vers nous.
Je suis montée et j'ai lu les grilles de l'enfance.
Chaima : qu'est-il arrivé Nahar ?
Nahar : j'ai une mauvaise nouvelle, le roi Harish a demandé la fermeture de la señorita
Samrita : Quoi ?
_chaïma : tout est de ma faute.
samrita : de quoi tu parles même CHAÏMA
_chaïma : j'ai donné une gifle à notre Empereur.
Samrita a été tellement surprise quand je lui ai dit ça qu'elle a mis sa main sur sa bouche parce qu'elle ne pouvait pas l'imaginer. Nahar et moi regardons.
C'est le même endroit où l'on voit de nombreux officiers s'avancèrent pour nous parler de la situation.
_tu es Nahar, le chef de la maison Señorita
_Nahar : oui, c'est bien moi.
_J'aimerais discuter avec vous.
_Nahar : avec plaisir
Quelques minutes, plus tard, toutes les femmes ont été libérées, je suis vraiment contente que ce problème soit résolu, nous avons quitté le commissariat, quand nous sommes sortis pour aller, au même endroit qu'un des agents a pris ma main, je ne comprends pas, j'ai enlevé sa main rapidement et me suis retournée pour aller rejoindre les autres qui allaient, et aussitôt un autre officier m'a bloqué le passage.
Chaima : pourquoi bloquez-vous mon chemin ?
_Tu devrais nous suivre. C'est toi la señorita
Chaima : comment as-tu su que c'est moi ?
Sans même fermer la bouche, il m'a soulevé et m'a mis dans la voiture
Il m'a faufilé à l'intérieur de la limousine et a fermé la porte, même si je frappais à la porte, c'était en vain car personne pouvait entendre mon hurlement.
Il démarre le moteur et fonctionne avec vitesse.
Chaima et moi parlions au prêtre de notre prochain mariage qui aura lieu dans quelques semaines.
Je veux honorer Chaima pour assurer l'avenir de Hailee sur le trône mongol, même si elle sait que cette décision ne tentera pas Prêeta lors de ses voyages.
Un de mes serviteurs est venu me murmurer quelque chose à l'oreille.
Je m'excuse auprès du prêtre et je m'en vais.
Yasmine: j'attends avec le verdict des signes astrologiques concernant mon mariage avec l'empereur. Je suis sur mon petit nuage que mes rêves vont réaliser.
J'ai un sourire rayonnant sur mon visage. La seule chose que je veux, c'est vivre chaque instant présent de ma victoire sur Indira.
'Indira est venue s'asseoir en face de moi. Nous partageons des regards noirs sans que le prêtre ne puisse remarquer nos conflits.
_Yasmine : je sais que tu n'es pas heureuse de me voir marié avec l'empereur.
_Indira : j'aimerais savoir les résultats des astres mon Prêtre.
Articula-t-elle tout en ignorant ma suggestion. Je la toise puis fixer mes yeux en la direction du Brahmane.
_Yasmine : pourquoi tu veux en savoir hein ?
_Indira : une chose que, jamais tu épouseras mon mari.
_Brahmane : écoutez les astres sont complètement opposés, si ce mariage eut lieu, ça apportera des préjudices au trône ainsi à notre Roi Harish.
_Indira : Quoi ? Dis-je avec un sourire léger.
_Yasmine : c'est impossible mon prête d'ailleurs, je m'en fous de ses traditions incohérentes. Je pense que l'empereur est du même avis que moi.
_Brahmane : je tiens à vous dire une chose, la femme qui pourrait sauver la vie de notre Empereur est déjà dans sa vie malheureusement, ce n'est pas vous deux.
Elles crient ensemble : Quoi ?
_Brahmane : c'est une fille simple et ordinaire qui changera le coût de sa vie sinon jamais vous donnerez un héritier à notre Empereur, il risque même de mourir comme nous l'avions prévenu il y a des années à notre Empereur Arish son père.
Yasmine et Indira se regardent d'un air inquiétant et incompréhensible de cette malédiction qu'Harish.
[ LES CHRONIQUES D'UNE HAÏTIENNE]
[ CHAÏMA SHARMA]
Je me tiens dans une grande salle parce que je sais que c'est l'Empereur qui l'a envoyé pour m'enlever, je regarde autour de moi, je sens quelqu'un se tenir derrière moi.
Je fais un volte-face puis tombe face à face, je me calme sans me mettre la pression. Notre dernière conversation était très mal aboutie juste par des insultes.
Je baisse ma tête pour le saluer.
_chaïma : ton officier m'a enlevé de force c'est le kidnapping.
Harish : je suis votre roi. Je suis la loi rien ne peu contre moi.
Je lui ai souri aux coins des oreilles.
_chaïma : je veux savoir pourquoi vous voulez fermer la señorita votre majesté.
_Harish : je veux aussi que tu t'humilies pour tes paroles de la dernière fois.
_chaïma : c'est quelque chose que vous ne verrez jamais votre majesté, vous êtes un Roi, mais pas un dieu.
_Harish : quelle insolence de ta part.
_chaïma : désolée de te décevoir mais c'est tout moi.
_ Harish : si tu t'agenouilles à mes pieds, j'annulerai ma nouvelle loi concernant la fermeture des maisons clauses.
_chaïma : même pas en rêve, ce n'est pas parce que tu es Empereur que je vais salir mon honneur.
_Harish : tu es très audacieuse.
_chaïma : ça s'appelle de la fierté votre majesté.
_Harish : avec moi, c'est le contraire, je veux que tu rabaisses à mes pieds.
Je l'ai regardé d'haut jusqu'en bas avant que je ne retourne mes talons pour partir, il attrape ma main.
_ Harish : comment as-tu osé m'ignorer ?
Lui répliquais-je en colère.
_chaïma : et moi, je veux que tu me laisses tranquille rien que ça.
_Harish :Ah bon la señorita?
_chaïma : oui
Il m'attire brutalement vers lui tout enlevant ma voile sur mon visage. J'étais abasourdie par cette scène, j'étais dans ses bras, son visage près du mien, il approche sa bouche vers la mienne.
La porte s'ouvre à cet instant présent quand mes yeux tombent sur ses deux femmes sous le pas de la porte qui ne nous quitte pas des yeux tandis qu'il ne me quitte pas du regard.