Chapitre 2 Chapitre 1

Encore une journée de classe rude, Suzie n'arrivait plus à supporter cette attention qu'elle attirait sur elle de façon involontaire, c'en était de trop et elle ne connaissait même pas la raison pour laquelle cela se produisait. Elle pouvait très clairement lire de la peur dans les regards des ses deux amis. Ne sachant pas ce qu'elle avait fait cette fois, elle sortit des vestiaires après s'être rhabillée et courut dans les toilettes. Lorsqu'elle fut devant le miroir, elle vit que ses cheveux avaient encore pris une autre teinte. C'en était vraiment de trop.

Hier encore, ils avaient pris la teinte violette et là, c'était le rouge bordeau. Après avoir essayé de se calmer, elle sortit des toilettes et lorsqu'elle passait dans la cours de l'école, ses camarades de classe ne cessaient de parler de ce qui s'était passé, ce qui la mit hors d'elle et ce fut Impossible de contrôler sa colère.

Les touts petits du collège commencèrent à la pointer du doigt. Elle ne ne comprenait la raison jusqu'à ce que Théo, son meilleur ami lui souffle quelque chose à l'oreille.

- tes cheveux son en train de changer de couleur à une vitesse incroyable.

- quoi? Avait-elle hurler avant de courir vers la sortie du Lycée.

Elle n'en pouvait plus de ses journées au Lycée. Elle avait tant essayé de parler avec ses parents mais tout ce qu'on lui disait était d'éviter de se mettre en colère, une chose qu'elle ne comprenait pas car tout le monde se mettait en colère.

Revenant de sa chasse qui n'avait pas été très fructueuse, Auslin voyait clairement que quelque chose n'allait pas. Tout le monde était triste et à voir des regards qu'ils se lançaient, il était certain qu'ils se sauteraient dessus sans tenir compte du fait qu'ils étaient de la même espèce.

- tout va bien?

- j'en peux plus de souffrir. J'ai faim et j'ai soif. Cette forêt ne nous sert plus à rien. Il n'y a plus d'animaux et plus d'humains environnants, je crois qu'il serait temps de changer de campement.

- facile à dire qu'à faire, je vous rappelle que nous sommes presque recherchés par tout le monde entier à cause de nos nombreux dégâts. La faune n'existe presque plus à cause de nous alors, on va tout simplement apprendre à manger de la nourriture comme des humains.

Toute l'association des vampires se tournèrent vers Auslin comme s'il avait perdu la tête. Non ils ne se voyaient pas se priver d'étancher leur soif alors qu'il était bien possible de soulager cela avec tous ces humains qui peuplaient encore la terre.

- ce n'est pas du tout le moment de se disputer, nous sommes tous des vampires ici, nous n'avons pas choisi de l'être et il nous faut du calme pour essayer de trouver une solution, dit le père d'Auslin, le roi des vampires.

Tous se calmèrent car leur roi avait parlé.

Lorsque Suzie fut chez elle, elle ne prêta aucune attention à personne tant elle était en colère. Elle avait mis un Bonnet pour ne pas que sa famille remarque ce qui lui arrivait depuis un moment car elle avait essayé de leur en parler mais en vain.

Au fin fond des bois, elle était toute seule, le silence était si pesant qu'elle voulait s'enfuir mais elle entendait des craquement de branche, ce qui signifiait que quelqu'un approchait. Lorsqu'elle voulut prendre la fuite dans le sens inverse, plusieurs personnes apparurent devant elle et elle se mit à prononcer des phrases qui lui étaient encore inconnues. Ils disparurent tous et ce fut à ce moment qu'elle revint à la réalité

Elle sauta de son lit et se rendit compte qu'il s'agissait d'un rêve et qu'elle était toujours dans sa chambre. Ça faisait déjà un bon moment qu'elle faisait ce genre de rêve et à chaque fois, elle était attaquée. Elle ne savait pas c'était quoi ces phrases qu'elle prononçait pour faire fuir ces gens mais elle était heureuse de les connaître dans ses rêves en cas de danger.

Lorsqu'elle quitta sa chambre, elle se rendit dans la cuisine où toute sa famille était déjà installée.

- bien dormi ma chérie ? Lui demanda sa mère d'un air inquiet.

- encore un cauchemar mais je me suis en sortie.

Elle attaqua son petit déjeuner sous les regards inquiets des autres. Ils avaient peur des sa réaction lorsqu'elle saura la raison de ces cauchemars et ces personnes inconnues qui ne cessaient de l'attaquer.

Après s'être préparée, elle se rendit au Lycée où, tout le monde la regardait. Elle était déjà habituée depuis que cette histoire de changement de couleur de cheveux avait commencé. Elle alla vers son premier cours et c'est là qu'elle se souvint que Théo faisait ce cours avec elle. Elle était presque'en retard et il n'y avait plus de place pour elle, raison pour laquelle elle était obligée de s'asseoir près de lui. Il était très bavard et cela l'empêchait de se concentrer.

- salut ma belle, je te préfère avec des cheveux noirs mais disons que j'aurais préféré te voir avec des jeux de lumière dans les cheveux.

Elle serra les poings mais evita de se mettre en colère comme le lui avait conseillé ses parents. Ils étaient convaincus que c'était le fait de se mettre en colère qui créait tout ce spectacle de changement de couleur de cheveux.

- je savais bien que ça te ferait plaisir raison pour laquelle j'ai décidé de ne pas orchestrer cela. Nous sommes en cours et tu ferais mieux de te concentrer.

- D'accord maman, Avait répondu Théo.

Après deux heures, leur premier cours venait de se terminer et le second devait se passer dans la même salle de classe raison pour laquelle, elle avait gardé la même place car le prochain enseignant était très ennuyeux et elle devait avoir besoin de son ami pour la détendre.

- j'ai lu un nouveau livre hier Suzie.

- comme d'habitude, il parlait de quoi? Toujours des êtres surnaturels ?

- oui des sorciers.

Elle n'aimait pas du tout lorsqu'on parlait des êtres surnaturels, elle ne savait pas pourquoi mais elle les haïssait plus que tout au monde car elle était convaincue qu'ils ne savaient rien faire d'autre autour d'eux que du mal.

- tu crois que ces êtres existent vraiment Théo ?

- puisque l'auteur l'a écrit avec certitude, je suis convaincu qu'ils existent vraiment. J'aimerais bien faire face à une sorcière et à un vampire un jour, le spectacle pourrait être amusant non?

- je ne le pense pas non. Ce sont tous des êtres égoïstes. Chacun a envie de régner et tout cela en détruisant les humains. Je te conseille d'arrêter de lire ce genre de livre Théo.

Ce dernier fit la moue et se cocentra sur le cours. Elle avait perdu le goût d'écouter le professeur après avoir entendu cette histoire que son ami lui avait racontée. Elle ne pensait pas que ça pouvait être une réalité non.

- tu ne veux toujours pas croire en ce que je t'ai dit?

- puisque je viens de t'expliquer que ces êtres n'existent pas.

- tu veux que je te prouve?

- à moins que tu en sois un, lui répondit Suzie hors d'elle.

Le professeur remarqua leur manque d'attention à son cour et les interpella.

- quel est ce cour que vous organisez pendant mon cours?

- monsieur, est-ce que les êtres surnaturels existent vraiment ? Demanda Théo.

- desquels parlez-vous ? Puisque l'histoire nous enseigne plusieurs. Des sorciers, des vampires, des loups-garous et bien d'autres.

Théo regarda Suzie avec un sourire vainqueur et cette dernière secoua négativement la tête. À l'évocation du mots sorcier, une colère vive se répendait en elle.

- et je dirais que les sorciers sont les plus sollicités dans les mondes des humains car ils ne sont pas forcéments fait pour faire du mal mais pour sauver le monde à travers leur magie. Y a-t-il quelqu'un appartenant à une famille de sorciers dans la salle ? Demanda le prof.

- pour qu'il nous extermine tous ? Demanda Suzie dépitée.

- et vous mademoiselle ? Vous appartenez à quelle espèce surnaturelle vu le changement de couleur de vos chevaux à chaque fois?

Non elle n'en revenait pas. Il avait fait allusion à la couleur de se cheveux devant toute la salle de classe. Elle ne put empêcher la colère qui grandissait en elle et pour ne pas lui donner raison puisque ses cheveux devaient changer de couleur d'un moment à l'autre, elle sortit de la salle de classe et s'enfuit.

-monsieur, avait dit Théo en se levant.

- oui suivez-là, dit le prof. Vous autre, continuons le cour.

Auteure : Fayole Goumgang Wamba