Chapitre 4 Chapitre 4

Après son forfait il m'a de rien dire à ma mère sinon il me tuerait ainsi que ma mère. Moi qui croyais qu'elle ne connaissait pas qui etait son mari, je me disais que ma mère ne connaissait pas ce monstre. Je me trompais lourdement, elle le savait mais elle devait le cacher pour ne pas détruire sa famille. C'est d'ailleurs pour cette maison que plus personne ne venait a la maison. Papa: vas te doucher Karen: 😭😭 je ne veux pas Papa: ok reste alors là. Si tu tentes de sortir ce qui s'est passé à ta mère. Je vous tuerai tous les deux Et moi qui aimais profondément ma mère.

J'avais peur qu'on la tue et qu'elle me laisse toute seule. Je voulais plutôt m'en fuir cette nuit mais hélas, il m'avait enfermé dans ma chambre. Mon petit lit etait tacheté de sang et de sueur. Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit. Je voulais que ma mère vienne ouvrir en la croyant endormie dans sa chambre. J'ai passé ma première nuit Blanche parmis tant d'autres à pleurer, à me haïr, à me questionner... c'était ma première grande épreuve et surtout la plus difficile. Je ne savais pas ce qui m'arrivait réellement mais je savais que mon père était devenu mon ennemi. Imaginez un peu ce ressenti, c'est difficile? Oui c'est difficile, mon héros, mon premier amour, mon petit papa m'avait fait vivre ce cauchemar. Le lendemain, je suis restée dans ma chambre jusqu'à près de 10h. J'étais toujours enfermée. Puis j'avais entendu comment quelqu'un m'ouvrait de l'extérieur. Papa: sors tu vas prendre le bain Karen: je n'ai pas envie Papa : je ne demande pas ton avis. Sinon je recommence Je me suis levée, j'ai pris ma serviette je suis allée à la douche... Karen: 😭😭😭 maman maman... Elle ne répondait pas... Papa : ça ne vaut pas la peine, elle n'est pas là. Ton grand père est décédé hier. Elle est là-bas Karen: hummm Papa: si tu t'obstine à parler. Je vais te tuer avant ta mère Je suis passée, je suis allée prendre mon bain Il etait resté arranger ma chambre. Il avait mis tous mes habits là je ne sais où puisque je ne les avais plus vu. Les draps déchirés. Il avait changé cette paire de drap Ma chambre etait tellement propre on pouvait pas imaginer ce qui s'était passé. Mon père avec cet acte commençait à disparaître de mon coeur . Pour moi, il etait dans une loge. C'était juste ce qui ressortait de mon esprit... Près de 2h de temps après, ma mère etait arrivée j'étais assise au salon... Déboussolée par la mort de son père, elle ne m'avait même pas regarder plus d'une seconde. C'est en allant dans sa chambre qu'elle me parlait Maman : Karen tu as mangé ? Papi est décédé hier soir. J'étais obligée d'y aller, j'ai même oublié que tu dormais Karen : oui maman... Mon père etait à la cuisine, il nous faisait à manger Papa: chérie tu es rentrée? Je ne pouvais pas laisser Karen toute seule et venir te retrouver... Karen : elle n'est pas ici. Elle est dans votre chambre Papa : tu as été intelligente tout à l'heure. Si tu tentes d'ouvrir ta bouche. Je finis avec vous deux Quand il me le disais, il avait un visage de criminel. Il ressemblait à ces horribles monsieurs qu'on montre à la télévision. Maman : je suis dans la chambre. Je suis épuisée Christian Papa: d'accord j'arrive... Cette première journée ma mère n'avait rien remarqué à mon silence. Comme c'est irresponsable pour une mère de ne rien remarquer quand sa fille va mal. C'est terrible, tu sais que ta fille a une joie de vivre débordante, ta fille joue seule comme ci c'était 10 personnes. Du jour au lendemain elle est toute silencieuse, elle vous évite, elle veut rester seule. Elle a peur de tout et de rien, elle toujours enfermée dans sa chambre... Laissez moi donc vous dire que certains parents ne savent pas le voir pour eux c'est normal l'enfant est sûrement fatigué. Les mamans aucun enfant n'est fatigué lorsqu'il s'agit des cris, ou encore casser un objet parcequ'il jouait dans la maison. C'est ça être enfant, et c'est normal car c'est de son âge. Mais dès que ton enfant n'est plus comme ça, vraiment il faut se poser des questions, c'est important. Parfois l'enfant a besoin de toi, mais tellement tu es occupée, elle finit par vivre avec une douleur sous la peur d'être tuée. Je parle de la jeune fille et de sa maman. Si dans ce récit, je peux me permettre de vous donner mon avis, je dirai que à chaque fois qu'il y'a un abus sexuel dans une maison, un cas de viol d'un cousin, un oncle, un frère, une parentée éloignée chez nous. Et que notre fille a été exposée à cet incident, la personne la plus responsable de tout ça c'est la maman. Car elle est mieux placée pour remarquer le changement sur le visage de sa fille Apprenez à parler à vos petites filles, elles ont des choses à dire. Elles ont juste peur d'être tueé par ces prédateurs sexuels comme l'était mon propre père. Ma mère n'avait rien remarqué. Et surtout que c'était une période noire pour elle. De l'autre côté elle se devait de gerer le deuil de son père en tant que femme du milliardaire. Toutes les charges lui revenaient. Elle passait énormément de temps là-bas. Mon père se réjouissait également de son absence. Il ne l'a pas fait une fois, deux fois, trois fois, je ne peux pas vous dire le nombre de fois exacte car c'était devenu l'habitude. J'avais essayé de le dire à maman en vain en écrivant des petites lettres. Mais malheureusement il tombait sur ces bouts de papier. Et le même soir, il revenait commettre son forfai. J'étais épuisée moralement, physiquement et même psychologiquement. J'avais perdu le sourire, je n'arrivais plus à manger, je pleurais même pour un rien, je n'arrivais plus à dormir, j'avais peur qu'il entre dans ma chambre malgré que je fermais dorénavant ma porte. Mais parfois il venait la brutaliser en me criant des dessus Papa: ouvre cette porte mademoiselle, dépêche toi Et moi avec toute la peur, j'ouvrais juste. Chaque fois que ma mère me regardait, elle posait toujours une question Maman : Karen tu vas bien? Karen: oui ça va bien juste le mal de ventre Maman : tous les jours? J'essayais de l'ouvrir et je revoyais cet homme avec des yeux tout rouge qui me pose le couteau sur la gorge. Et puis je me ressaisissais. Karen: je vais me coucher Maman : hummm ok C'était juste ça la conversation avec elle. J'étais jeune, je ne savais pas quoi faire. À 12ans, on a tellement peur de tout, on est abbatu par ces choses qui nous frustrent. Ma mère a fait près de 1 mois en s'occupant de son deuil sans toutefois en savoir plus sur ce que je mangeais car son mari s'occupait de moi selon elle. En même temps elle pouvait pas imaginer ce pourquoi elle avait enfermé sa petite soeur avait déjà commencé sans qu'elle ne s'en rende compte. Certainement en se disant que j'étais sa seule et unique fille il ne pouvait pas me faire une telle chose.