Daeron: Si vous refusez ? C'est simple. Je tuerais tous les habitants de Magica, puis je terminerais par le Cercle de la Lumière. Vous serez responsable de l'anéantissement de ce monde, ainsi que de votre peuple. Vous aurez la mort de ses braves personnes sur la conscience pour l'éternité. Et vous sombrerez dans les Ténèbres, à tout jamais. C'est donc là le destin que vous désirez, princesse Azélia ?
Azélia regarde ses parents, ils sont craintifs et supplient Azélia de se taire, de leurs regards inquiets. Mais Azélia tient tête au roi Daeron, elle ne veut pas se laisser faire, elle ne veut pas se soumettre et tirée un trait sur son passé à Isla Crista.
Elle veut lui prouver qu'elle n'a pas peur de la mort, n'y de lui et de son armée ténébreuse. Docile, elle lui fait face en serrant fermement ses poings. Menaçante de son regard, ainsi que sa voix habituellement angélique.
Azélia: Si vous osez faire cela. Je vous tuerais, tous jusqu'au dernier. Est-ce clair, sire Daeron ?
Daeron: Vous avez beaucoup de courage Azélia, c'est remarquable. Mais le courage causera votre plus grande perte.
Daeron sourit d'amusement, puis il recule d'un pas, regardant par-dessus son épaule ses chevaliers.
Daeron: Bien, comme vous voudrez, mademoiselle. Amenez-les-moi !
Après quelques petites secondes, une famille de paysans passe les portes du château. Le roi Saeros ainsi que la reine Silana sont tous les deux inquiets par le sort réservé à cette pauvre famille cruellement choisis pour servir d'avertissement.
Les membres de cette famille sont tous agenouillés de force, derrière le roi Daeron. Le roi se décale alors, laissant Azélia les regarder, face à eux. Elle fait aussitôt un pas dans la direction de ces humains, mais elle est retenue par deux chevaliers du roi Daeron. N'ayant aucun moyen d'user de la magie contre eux, elle tente de les repousser par sa simple force physique. Mais ce sont des chevaliers très entraînés, il ne bouge pas d'un pouce.
Angoissée, elle regarde le roi Daeron se placer derrière le père de la petite famille, souriant, voyant cela comme un simple jeu.
Daeron: Alors, êtes-vous sûre de votre choix ?
Azélia: Ne faites pas ça !
Daeron: Vous n'avez pas répondue à ma question.
En plaçant la paume de sa main sur le crâne de l'homme, une aura violette sombre virevolte autour de celle-ci doucement. L'homme tombe en avant, le corps sans vie. La femme près de lui le regarde puis s'effondre en larmes, tandis que le roi Daeron se place alors derrière elle, un sourire bien plus mesquin se forme sur son rictus.
Il croise le regard horrifié d'Azélia, elle tente encore repousser les deux chevaliers, se débattant sauvagement pour sauver cette famille. Ou du moins, la femme et les enfants qui sont encore en vies.
Daeron: Je repose ma question. Azélia, êtes-vous sûre de votre choix ? Vous ne souhaitez pas épousez mon fils ?
Azélia: Je vous en prie ! Arrêtez ça !
Daeron: Hm, mauvaise réponse.
En effectuant le même geste de sa main, avec cette aura ténébreuse, la jeune femme subit le même sort que son époux. Elle tombe sur le ventre, rendant son dernier souffle, devant ses deux enfants qui sont en larmes.
Daeron s'arrête derrière le petit garçon qui doit avoir 10 ans. Il place sa main au-dessus de la tête de celui-ci, le petit garçon ferme les yeux en implorant la pitié du roi Daeron, terrifié.
Azélia crie sa peine, voulant simplement accourir vers eux pour les sauver de ce mage diabolique. Elle donne des coups aux chevaliers, qui encore une fois, ne bouge pas d'un pouce et la tienne fermement.
Azélia Lâchez moi !
Daeron: Alors Azélia, souhaitez-vous vivre pleinement votre vie avec ceux que vous aimez, et ainsi, sacrifier les villageois de votre monde d'origine pour votre petit bonheur ? Ou bien, souhaitez-vous épousez mon fils pour éviter une terrible tragédie, en sacrifiant votre propre bonheur pour le bien de tous ?
Azélia: Pitié, majesté ! Ce ne sont que des enfants ! Ne faites pas ça, je vous en supplie !
Daeron: Décidément, vous aimez voir les humains périrent. C'est décevant venant de la grande Impératrice de la Lumière, qui par-dessus tout, protège l'humanité des créatures de l'enfer. Quel dommage pour ce pauvre petit garçon, il avait tant de choses à accomplir, toute une vie qui s'offrait à lui.
Le même sort, le jeune garçon meurt subitement, s'écroulant sur le ventre par le contact de la magie ténébreuse du roi Daeron. Il se place ensuite derrière la petite fille, n'ayant que 5 ans. La petite fille ne comprend pas vraiment ce qu'il se passe, elle pense que ses parents dorment tout comme son grand frère, mais elle pleure tout de même, si innocente, si fragile émotionnellement.
Daeron place sa main au-dessus de la tête de la petite fille, puis en soupirant, gardant son sourire mesquin, il regarde Azélia droit dans les yeux.
Daeron: Acceptez cet accord, princesse Azélia. Cette pauvre enfant ne mérite pas de mourir aussi jeune. Vous ne voudriez pas être responsable de sa mort, quand même ? Ce n'est pas digne de vous.
Azélia: Laissez-la en dehors de ça ! Laissez-la partir !
Daeron: Alors acceptez cet accord, mariez-vous avec mon fils dès demain. Il n'y aura plus de guerre, plus de pertes humaines. La Lumière reviendra à Magica, tout comme la paix et la joie. Je n'ai qu'une parole.
Azélia: Relâchez-la ! C'est un ordre !
Daeron: Bon, eh bien.. Adieu, jeune enfant innocente.
La petite fille s'effondre en larmes, pendant que la main de Daeron se rapproche dangereusement du crâne de celle-ci.
Ne voulant pas voir d'autres humains mourir sous ses yeux, les larmes aux yeux, Azélia s'exclame dans ce silence oppressant. Donnant enfin sa réponse au roi Daeron, dans l'espoir de sauver au moins une vie.
Azélia: J'accepte !
Daeron s'arrête de justesse, figeant sa main au-dessus du crâne de la petite fille. Puis souriant, il croise le regard larmoyant d'Azélia. Satisfait de la réponse de cette dernière.
Daeron: Pardon ? Que venez vous de dire, Azélia ?
Azélia: J'accepte cet accord. Je me marierais avec votre fils dès demain, pour protéger mon peuple ainsi que tous les habitants de Magica.
Daeron: Eh bien, je suis abasourdi. Je m'attendais à plus de résistance, mais bon.. Enfin, je vous attendrez demain, dans l'église, avec mon fils. Et pas d'entourloupe mademoiselle, sinon, j'enverrais ce monde dans le Chaos pour l'éternité.
Il s'écarte de la petite fille, puis se tourne pour rejoindre la sortie du château.
Daeron: Nos deux peuples seront enfin unis ! Lumière et Ténèbres, c'est si merveilleux ! Mais la suite de mon plan est bien plus intéressante..
Le roi Daeron marmonne pour lui sa dernière phrase, de son air sinistre et machiavélique. Puis il disparaît dans un nuage de fumée sombre, ses chevaliers sortent du château. Une fois libérée de son emprise, Azélia court en direction de la petite fille puis s'agenouille devant elle. Elle prend la petite fille dans ses bras pour la réconforter, la câliner tendrement en versant quelques larmes.
Azélia: Pardonne-moi.. Je suis vraiment désolé..
La jeune blonde ne peux pas retenir ses sanglots, les deux filles pleurent l'une dans les bras de l'autre, sous les regards du roi Saeros et de la reine Silana qui n'ont pas eu le courage, et encore moins la force, de confronter le roi Daeron pour sauver cette pauvre famille résidant autrefois, dans leur propre royaume.
La reine ainsi que le roi s'approchent tous les deux d'Azélia et de l'enfant, tristement. Ils s'arrêtent derrière elles, la reine Silana approche doucement sa main de l'épaule de sa fille Azélia.
Silana: Tu n'avais pas d'autres choix ma fille. C'est pour le bien de notre monde, je suis sincèrement désolé Azé..
Azélia: Non !
Azélia se lève brusquement, repoussant la main de la reine dans son élan. Elle se tourne dos à la petite fille pour faire face à ses parents. Furieuse en les regardant.
Azélia: Je ne veux pas de vos excuses ! Vous avez laissez cette famille mourir des mains de Daeron ! Vos propres sujets ! Comment avez-vous osez ?!
Silana: Mais Azélia, essaye de comprendre que..
Azélia: Quoi ?! Que lui est son armée sont invincibles ?! Nous le sommes tous ! Nous aurions très bien pu faire quelque chose pour sauver cette famille ! Vous aurez pu faire quelque chose, tous les deux ! Quel manque de courage, c'est décevant.
Saeros: Détrompe-toi ma fille. Le roi Daeron est bien plus puissant que nos semblables, que ceux du Cercle de la Lumière.
Silana: De plus, nous sommes beaucoup moins nombreux pour lui résister.
Saeros: Si nous lui déclarons la guerre, alors nous allons tous mourir.
Azélia: Qu'il en soit ainsi.
Silana: Azélia !
Azélia: Regardez ce que vous avez faits ! Votre manque de courage vient de tuer une famille innocente ! Vient de faire de cette jeune enfant une orpheline !
Saeros: Nous ne pouvions rien faire pour changer cela ! Le Cercle des Ténèbres est bien plus puissant que le Cercle de la Lumière ! Mieux vaut qu'il y ait trois pertes humaines plutôt que l'humanité et le royaume tout entier !
Azélia: Bien, comme vous le souhaitez, père. Alors vous assumerez les conséquences de votre faiblesse ! Rosa ?
Rosa: Oui, mademoiselle ?
Azélia: Conduisez cette jeune fille dans ma chambre et préparez-lui un bain. Elle est mon invitée d'honneur, ainsi que ma nouvelle petite sœur.
Rosa: Mais, vous.. ?
Azélia: Ne vous inquiétez pas, le roi Saeros ainsi que la reine Silana n'en voient pas d'inconvénient ? N'est-ce-pas ?
Silana: Non, bien sûr que non.
Saeros: Si tel est ton souhait. Alors nous l'élèverons comme notre fille, pour réparer nos erreurs.
Azélia: Bien. Dans ce cas, je compte sur vous Rosa.
Rosa: Bien, mademoiselle. Suivez-moi, jeune fille.
La petite fille suit timidement Rosa, versant encore quelques larmes de chagrin en regardant son frère ainsi que ses parents, étendus sur le sol, une dernière fois.
Azélia s'aventure en dehors du château, sous les regards inquiets de ses parents.
Saeros: Où vas-tu Azélia ?
Silana: Ne vas pas dehors, c'est beaucoup trop dangereux !
Azélia: Je ne suis plus une enfant ! Puis de toute évidence, autant profiter de mon royaume avant d'être vendue à un inconnu, et de ne plus jamais pouvoir revoir la lumière du jour.
Saeros: Je t'en prie, ne dis pas de bêtises. Le prince Melian ne te fera aucun mal.
Azélia s'arrête alors, devant les grandes portes du château. Puis elle regarde ses parents par-dessus son épaule, intriguée par le prénom que vient de prononcer son père.
Ce prénom, elle l'a déjà entendue quelque part. Dans son rêve.
Azélia: Le prince.. Melian ?
Silana: Oui, c'est lui le fils du roi Daeron. Tu as oublié son nom ainsi que son existence à cause de ton amnésie. Mais vous étiez très proches étants enfants.
Saeros: Tu n'as rien à craindre de lui Azélia. Le prince Melian est un bon garçon, il a toujours eu énormément d'affection pour toi.
Azélia: Je vois. Quand bien même. Les gens changent au fil du temps, nous ne sommes plus enfants. Alors je verrais bien s'il a suivi le chemin des Ténèbres, en suivant les traces de son père, ou celui de la Lumière. En attendant, j'ai besoin d'être un peu seule.
Azélia passe les portes du château, deux gardes la suivent aussitôt en cas de danger. Ce qui ennuie celle-ci.
Le roi Saeros fait un pas dans la direction de sa fille, mais la reine lui tient le bras.
Silana: Laissez-la. Elle a besoin de temps. Ce n'est pas facile pour elle, le roi Daeron lui a pris sa liberté ainsi que son bonheur. Dès demain, elle sera prête.
Saeros: Vous avez raison, ma reine. Seulement, je m'inquiète pour notre fille. Après tout, Melian n'est plus le même. Il suit le chemin de son père. J'ai même bien peur qu'il soit pire que lui, selon les rumeurs que j'ai pu entendre à son sujet.
Silana: Peut-être que les rumeurs disent vraies. Mais l'amour accomplit bien des choses. Azélia est la seule qui peut le sauver de ses propres Ténèbres, tout comme elle est la seule qui peut sauver notre monde.
Le roi Saeros est guidé par sa femme dans le grand salon du château. Les deux souverains regardent par la fenêtre. Saeros est surprit de ce qu'il voit en dehors du château, contrairement à Silana qui sourit, retrouvant l'espoir qu'elle avait perdue depuis des siècles.
La nature fleurit de nouveau, doucement. Tout comme le ciel noir et violet très sombre, qui est progressivement remplacer par la lumière autrefois cachée, du soleil.
Silana: Comme vous le voyez. Azélia apporte la lumière dans notre monde. Mais aussi dans le cœur de toutes créatures, ainsi que de l'humanité.
Saeros: C'est si.. Merveilleux. Je n'avais pas revu la lumière du soleil depuis 1686.
Depuis le retour récent d'Azélia. Magica retrouve sa lumière perdue d'autrefois. Tous les habitants observent le soleil avec admiration, eux qui ont depuis tous ce temps, vécus dans l'obscurité.
Azélia est comme un espoir, pour les habitants de Magica.
15h, à Isla Crista, au Fallen..
Dans le bureau de Liodas, une femme entre brusquement, affolée. Liodas la regarde, attendant des explications de sa part.
Liodas: Eh bien, Stacy. Que t'arrive-t-il ? Tu as un problème avec un démon de ma horde ?
Stacy: Non, absolument pas. J'ai un autre problème, bien plus grave que ça.
Liodas: Je t'écoute ?
Stacy: Mais avant de te parler de ça, j'aimerais te poser quelques questions. Si ça ne te dérange pas ?
Liodas: Bien sûr que non, dis-moi ?
Stacy: Ta mère était une humaine, puis ton père un démon. C'est bien ça ?
Liodas: Oui. Pourquoi ?
Stacy: Qu'est.. Qu'est-il arrivé à ta mère, lorsque tu es né ?
Liodas: Elle est morte en me mettant au monde. Pourquoi tu veux savoir tout ça Stacy ?
Stacy: Donc si par le plus grand des hasards, je tombe enceinte d'un démon. Je vais mourir ?
Liodas ne dit plus rien, il se lève et s'avance à pas lents vers Stacy.
Stacy: Liodas, dis quelque chose ! J'ai besoin de savoir !
Liodas tourne doucement autour de Stacy, l'examinant d'un œil perplexe. Puis il vient se placer devant elle, beaucoup trop près d'elle. Ce qui embarrasse l'humaine, lorsqu'il pose ses deux mains sur les joues de celle-ci, puis qu'il colle son front contre celui-ci de Stacy.
Les joues rougies par l'embarras, Stacy ne bouge pas mais essaye tout de même de comprendre ce qu'il se passe.
Liodas ferme les yeux, désormais concentré, dans ce silence pesant.
Stacy: Eh bah.. Tu as la peau glacée. Ce qui n'est pas le cas d'Akira, lui, il est brûlant comme la braise. Alors..
Liodas: Tais-toi.
Stacy: D'accord.
Après quelques secondes de silence. Liodas ouvre brusquement les yeux, puis il s'éloigne brusquement de Stacy, reculant de quelques pas, la respiration haletante. Stacy voit de l'angoisse dans le regard de l'Archidémon de glace.
Nerveuse, elle essaye d'obtenir des réponses de la part du démon.
Stacy: Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a Liodas ? Parle-moi, je t'en prie !
Liodas: Débarrasse-toi de cet enfant, au plus vite.
Stacy: Mais.. Pourquoi ?
Liodas: Car il nous conduira tous à notre perte.
Stacy: Quoi ?
Liodas: Ce n'est qu'un fœtus pour le moment. Mais je sens déjà une puissance incommensurable en toi, venant de cet enfant. Une puissance qui dépasse celle de son père, Akira.
Stacy: Tu rigoles, rassure-moi ?
Liodas: J'aimerais bien plaisanter, oui. Mais ce n'est pas le cas. Tu dois te débarrasser de cet enfant, avant qu'il ne soit trop tard. Les enfants nés mi démon, mi humain, sont beaucoup trop dangereux pour l'humanité comme pour l'enfer.
Stacy: Mais pourtant, toi tu en es un. Et tu es gentil avec nous tous.
Liodas: Je n'étais pas aussi gentil que ça durant ma jeunesse. J'étais différents des autres humains. Avec le temps j'ai finis par comprendre pourquoi. Cet enfant que tu portes dans ton ventre, il est loin d'être humain Stacy. Non seulement il peut être une menace pour nous tous, mais surtout, il te tuera lors de sa naissance. Tu veux mourir pour ce monstre ?
Stacy: Non. Je ne peux pas faire ça. Qu'importe ce que ça me coutera. Je sais qu'il ne sera pas un monstre, alors ne dis pas ça !
Les yeux larmoyants, Stacy tourne le dos à Liodas pour rejoindre la sortie de son bureau. Liodas soupir et s'assoit sur son bureau, croisant les bras en regardant Stacy s'éloignée de lui.
Liodas: Je ne vais pas te forcer à faire ce choix. Mais réfléchis bien Stacy. Nous ne savons pas de quoi sera capable cet enfant, puis en accouchant, il te prendra toute ton énergie et tu mourras. Pense à la peine qu'aura Akira, il détestera son enfant. Tout comme mon père m'a toujours détesté. Il sera le responsable de ta mort.
Stacy: Non, je suis la seule responsable. J'assumerais les conditions, c'est de ma faute, ce n'est pas celle du bébé. Akira l'acceptera, je crois en lui. Il ne pourra jamais haïr son propre enfant éternellement.
Stacy ouvre la porte et sort du bureau, au même moment, Zagal entre dans le bureau et regarde Stacy partir avec les larmes aux yeux. Septique, il regarde Liodas qui semble nerveux.
Zagal: Je ne savais pas que tu avais des relations sexuelles avec tes employés humaines.
Liodas: Je t'en prie, je ne suis pas comme toi Zagal. Assieds-toi, il faut qu'on discutent, toi et moi. C'est au sujet de ton père. Le démon bourreau.
Zagal: Q-Quoi ? Mon père ? Il est ici ?
Liodas: Non, ne crains rien. Puis referme la porte.
15h45..
Arix et Trixie entrent dans le Fallen, l'interview est enfin terminée, Azuhla vient de rentrer chez lui pour se reposer un peu. Trixie s'approche d'un bar puis entame une petite discussion avec d'autres démons. Quant à Arix, il s'éloigne de Trixie étonnamment, puis prend un verre avant de rejoindre le deuxième étage.
Il s'accoude sur les clôtures en verres et regarde Trixie, buvant quelques gorgées de son verre. C'est alors qu'un démon le rejoint, s'accoudant sur cette clôture près de lui, observant ses semblables en discutant avec Arix.
?: Alors ça va comme tu veux, patron ?
Arix: Qu'est-ce que tu me veux, Ragno ? Puis ne m'appelle plus comme ça.
Ragno: Tu es peut-être Arix, le Tigre Noir des Ténèbres, désormais. Mais pour moi, tu seras toujours cet enfoiré de
mafieux italien. Mon ancien boss.
Arix: Si tu veux. J'en ai complétement rien à foutre.
Arix boit une gorgée de son verre, ennuyé de la présence de Ragno. Celui-ci sourit sournoisement, continuant cette petite discussion en parlant un peu moins fort désormais.
Ragno: Alors j'imagine que tu en as également rien à foutre des rumeurs qui courent à ton sujet ?
Ce qui agace le tigre, qui regarde du coin de l'œil Ragno, nerveux.
Ragno: Hm, peut-être pas finalement.
Arix: Quels genres de rumeurs ?
Ragno: Le genre, cruel démon qui maltraite une pauvre humaine devant une foule de démons. Le tyran sans cœur, cannibale et très diabolique. Qui prend un malin plaisir à torturer ses victimes.
Arix: Qui a dit ça ?
Ragno: Qui est la seule humaine que tu as fait souffrir il y a seulement quelques mois ?
Arix: Je vois. Bon, ce ne sont que des rumeurs.
Ragno: Tu crois ça ? C'est afficher dans les journaux. Tous ont des doutes concernant ta bonne foi. Tu devrais faire plus attention.. Et supprimer les preuves. Comme dans le bon vieux temps.
Arix: Non, j'ai fait une promesse à Trix. Celle de ne plus jamais succomber à mes pulsions sanguinaires. Je ne ferais rien, tant pis pour les rumeurs. J'assume mes actes.
Ragno: Ok, si c'est ce que tu préfères. Lis ça en attendant.
Ragno donne un journal à Arix qu'il sort de l'intérieur de sa veste. Puis il part de son côté, souriant.
Ragno: Tu viendras me voir quand tu seras prêt.
Arix: Crétin.
Dit-il en soupirant, avant d'ouvrir le journal et de lire l'article le concernant. Ce qui progressivement, énerve cet ancien mafieux qui ne demande qu'à en découdre avec la personne qui a écrit l'article. Mais surtout avec celle qui propage la rumeur à son sujet.
Au même moment, chez Akira et Stacy..
Les invités partent en même temps, saluant Stacy et Akira. Stacy reste en retrait, beaucoup trop perdue dans ses pensées après cette terrible révélation à son propre sujet. Elle veut en parler avec Akira, mais elle n'y arrive pas. Alors elle sourit simplement, gardant pour elle ce lourd secret.
Akira reste devant la porte d'entrée, saluant ses amis.
Akira: Aller, à la prochaine !
Solgry: Heureusement que Stacy est là, tu es vraiment pathétique comme hôte !
Akira: C'est bon, tu ne fais pas mieux que moi, toi. Aller, dégage de chez moi.
Solgry: Ouais, si tu le dis, le Japonais. Bon, je peux m'incruster chez qui ?
Kim: Certainement pas chez moi.
Ashley: Moi je dois aller bosser au club.
Marcus: Ouais, moi aussi.
Ashley: Si par travailler tu veux dire draguer les strip-teaseuse du club, eh bah..
Marcus: C'est bon, tais-toi avec ça. J'ai des enquêtes à résoudre pour sauver le royaume, je suis utile pour l'humanité moi au moins, pas comme toi.
Ashley: Bah si, les clients m'adorent. Je rapporte beaucoup de fric à Liodas.
Marcus: Bah ça, je n'en doute absolument pas.
Nelly: Bon, à plus tout le monde !
Nelly crée une patinoire sous ses pieds, puis elle patine en direction de la ville, de la glace suis son chemin sous ses pieds pour lui permettre de patiner en toute liberté, où bon lui semble.
Lucas et Kimberly montent dans leur voiture, puis quittent le bas-côté de la route après avoir salués tout le monde. De même pour Ashley et Marcus, qui manquent de se rentrer dedans en voitures, râlant encore en rejetant la faute sur l'autre.
Marcus: Non mais regarde où tu vas ! Je vais te coller une amende !
Ashley: Bah vas-y, viens, qu'est-ce que tu attends le poulet ?!
Akira: Ah, il sont mignons tous les deux. Tu ne trouves pas, mon petit ange ?
Stacy: Si, bien sûr. Ils sont adorables.
Solgry: Je peux me baigner dans ta piscine ?
Akira: Non mais qu'est-ce que tu fous encore là ?! Dégage !
Solgry: Aller, sois sympa Akira ! J'ai toujours était sympa avec toi, puis je t'aime bien.
Akira: Ouais, c'est ça. Sors de ma villa maintenant ! Pot de colle.
Solgry: Je retire ce que j'ai dit, je te déteste. Egoïste.
Solgry soupir en disparaissant sous la forme d'une ombre noire. Akira referme alors la porte, entendant encore Marcus et Ashley se hurler dessus.
18h..
Dans un manoir éloigné de la ville, habitent Arix et Trixie, les deux grandes stars d'Isla Crista. Dans la salle de bain de la chambre d'Arix, le tigre se déshabille pour pouvoir se prendre une petite douche. Il reste en caleçon, devant son grand miroir, il s'observe un instant avec ennui. S'imaginant plus jeune, beaucoup plus humain, comme autrefois.
Soudain, il retient un gémissement de douleur puis se tient le bras gauche, souffrant pour une raison inexplicable. Il manque de trébucher en reculant de quelques pas, puis il regarde sa main gauche qui lui fait atrocement mal. Nerveux, il voit que sa main prend une forme noire démoniaque, des griffes acérer remplacent ses doigts plutôt humains habituellement. Puis une encre noire démoniaque recouvre progressivement sa main, remontant jusqu'à son poignet, des veines noires ressortent de celle-ci.
La douleur passe aussitôt, mais cette main garde cette forme démoniaque et ténébreuse. Ce qui angoisse Arix, qui tente par sa propre concentration, de faire disparaitre cette soudaine noirceur. Mais il échoue aussitôt. Alors confus, il observe sa main, des souvenirs du passé refont surfaces dans sa tête. Des voix résonnent en écho, sa propre voix, de simples fragments du passé, lorsqu'il était un cruel mafieux d'Italie.
Après quelques secondes insupportables, les voix cessent ainsi que cette étrange adrénaline qu'il ressent. Il ne cesse de fixer sa main.
Trixie: Hé Arix, tu veux venir manger quelque part avec moi ?
Arix se réveille de ses songes, nerveux à l'idée d'être démasqué par Trixie dans ses pensées macabres. Il cache son petit sourire par un air sérieux, puis il planque sa main gauche derrière son dos, se tournant face à la porte où Trixie fait son apparition.
Arix: Qu'est-ce que tu fais chez moi ?
Trixie: Euh, nous sommes colocataires. T'as oublié ?
Arix: Tu parles, c'est moi qui paye tout ici.
Trixie: Ah ouais ? Les clopes et les courses aussi ? Je ne crois pas non. Alors réfléchis avant de l'ouvrir.
Arix: Ouais, ça va. Tu as raison.
Trixie: Du coup, tu veux manger au resto ce soir ?
Arix: Euh.. Eh bien..
Il réfléchit un instant, puis il lui répond finalement avec lassitude.
Arix: Non, j'ai des choses à faire ce soir.
Trixie: Ah ouais ? Comme quoi ?
Arix: Des choses. C'est tout.
Trixie: Ouais bon, comme tu voudras. Moi j'y vais en tout cas, je crève de faim et je n'ai pas envie de cuisiner.
Arix: Eh bien, fais toi plaisir.
Trixie: Ouais, merci pour ce râteau.
Dit-elle avec ennuie en sortant de la chambre d'Arix.
Celui-ci expire profondément, rassuré. Puis il regarde de nouveau sa main gauche, les sourcils froncés.
18h30, au Crista Castle..
Azuhla: Ouais Azélia, c'est encore moi. Tu peux me rappeler s'il-te-plaît ? Je commence à m'inquiéter là. N'oublie pas que c'est notre anniversaire, j'ai tout organisé pour nous deux ce soir, alors ne me pose pas un lapin s'il-te-plaît. Pas comme l'autre soir.
Azuhla raccroche et pose son téléphone sur la table basse du grand salon. Il s'assoit sur le canapé puis allume la télévision. Déjà prêt pour son petit rencard avec Azélia, il n'attend plus qu'elle.
Mais il n'est pas dupe, il sent que quelque chose cloche. Il pense à la soirée d'hier qu'il a bêtement oublier à cause de l'alcool. Il essaye de se souvenir de quoi que ce soit, mais c'est beaucoup trop flou dans sa tête. Il réfléchit en silence, dans son coin. Ayden apparaît près de lui, sous sa forme toujours aussi fantomatique.
Ayden: Quelque chose vous tracasse, majesté ?
Azuhla: C'est Azélia. J'ai un mauvais pressentiment.
Ayden: Je n'ai pas vu la reine depuis hier soir. Voulez-vous que je contacte l'un de vos amis, pour qu'il puisse vous aidez à la retrouver ?
Azuhla: Nan, c'est bon. Je dois me faire du souci pour rien. C'est parfaitement normal de disparaître comme ça, sans laisser de trace, sans donner de nouvelle. Du jour au lendemain.
Les deux hommes se regardent, tous les deux perplexes de la situation, dans un long moment de silence. Puis Azuhla finit par laisser exploser ses inquiétudes, il se lève du canapé puis attrape une cigarette, marchant nerveusement jusque dans la cour du château, avec Ayden à ses côtés.
Azuhla: Bon non, ce n'est pas normal puis ça ne lui ressemble pas ! Qu'est-ce que je dois faire, Ayden ?
Ayden: Calmez-vous, altesse. Réfléchissez bien. Quand est-ce que vous avez vu la reine Azélia pour la dernière fois ?
Azuhla: Hier soir, je crois. Mais je n'en suis pas sûr.
Ayden: C'est fort possible. Hier soir, la reine m'a averti qu'elle allait vous cherchez dans cet endroit festif, le Fallen.
Azuhla: D'accord, donc je l'ai bien vue hier soir, je n'ai pas halluciné. Ensuite ? Tu as vu ou entendu quelque chose de bizarre ?
Ayden: Non, pas que je sache. C'était très calme hier soir. Je vous ai simplement vu devant le château, allongé sur le sol, dans la nuit.
Azuhla: Et tu ne m'as même pas ramené à l'intérieur du château ? Quel indigne majordome.
Ayden: J'ai essayé, sire. Mais vous m'avez ordonné de vous laisser tranquille en me hurlant dessus, pendant que vous dormiez.
Azuhla: Ouais bah.. J'aurais pu crever de froid. Ne m'écoute pas la prochaine fois.
Ayden: Bien, excusez-moi votre majesté.
Azuhla: C'est bon, ne t'en fais pas. Puis par pitié, arrête de m'appeler par tous ces surnoms royales complétement débiles, appelle moi Azuhla, comme tout le monde.
Ayden: Je n'y arrive pas, c'est une habitude. Excusez-moi si je vous gêne, votre..
Azuhla: Ne le dis pas.
Ayden: Altesse.
Azuhla: Putain..
Azuhla regarde le ciel grisâtre et pluvieux, perplexe en fumant sa cigarette.
Azuhla: Ouais, il y a quelque chose qui cloche avec Azélia. La lumière a disparu d'Isla Crista, ce qui n'est jamais le cas lorsqu'elle est là.
Ayden: Alors, à quoi pensez-vous ? Que la reine serait partie d'Isla Crista ?
Azuhla: Ou plutôt qu'elle a était forcée de partir d'Isla Crista. Je dois aller voir Marcus, en attendant, surveille le château
et préviens-moi si tu vois quelqu'un rôder autour du château. Je vais me dépêcher.
Ayden: Très bien, sire. Soyez prudent.
Azuhla ne perd pas une minute de plus à réfléchir, il part immédiatement au commissariat de police d'Isla Crista, dans l'espoir d'y voir Marcus pour lui parler de cette étrange disparition. Ayden lui, il surveille le château ainsi que les alentours, obéissant à son roi tout en étant inquiet pour sa reine.
Au même moment, dans le royaume de Kalia, à Magica..
Azélia entre dans sa chambre, après une longue promenade dans son ancien royaume. Elle ne cesse d'être inquiète pour son propre avenir, même si au fond, elle a hâte de voir Melian pour peut-être avoir des explications sur son propre passé. Sur tous les deux. Car selon ses parents ainsi que son rêve, Melian et Azélia étaient très proches étants enfants. Alors Melian doit en savoir des choses sur le passé de la mage de la lumière.
Mais bon, pour elle, il reste un inconnu. Alors elle ne veut pas l'épouser, surtout qu'elle a déjà un homme dans son cœur, depuis une éternité, le Ténébreux en personne. Azuhla Kalenrah. Maintenant, elle regrette d'avoir perdu du temps avec lui. Elle aurait dû lui dire bien plus tôt qu'elle l'aimait toujours, qu'elle le pardonne, qu'elle veut reconstruire un nouvel avenir à ses côtés. Mais non, elle n'a pas voulu précipitée les choses. Elle avait besoin de temps.
En tout cas, elle ne trouve pas l'appétit, n'y le sommeil, alors qu'elle est affamée et surtout épuisée. Elle réfléchit beaucoup trop, elle est si tourmentée par son destin.
?: Princesse Azélia ?
Azélia se tourne, devant la grande fenêtre de sa chambre. Elle aperçoit alors la jeune fille vêtue d'une petite robe de princesse, à l'embrasure de sa porte. Elle sourit à l'enfant et s'agenouille sur le sol, pour être à la hauteur de la petite fille. Elle l'incite à venir la rejoindre avec un doux sourire. Les yeux larmoyants, par son propre chagrin.
Azélia: Waouh, tu es magnifique. Une vraie princesse ! Viens, n'aie pas peur. Tu es chez toi ici.
La petite fille s'approche timidement d'Azélia. Elle arrive devant elle et lui sourit tristement. Azélia décide alors d'en savoir un peu plus sur elle.
Azélia: Dis-moi, comment tu t'appelles ?
?: Je m'appelle Inès.
Azélia: Inès ? Quel jolie prénom ! Tu veux rester un peu avec moi ?
Inès: Oui, si vous êtes d'accord. Princesse Azélia.
Azélia: Apelle moi Azélia, tout simplement.
Inès: Azélia, je peux vous posez une question ?
Azélia: Oui, bien sûr. De quoi s'agit-il ?
Inès: Mes parents.. Et mon grand frère.. Ils dorment ?
Attristée, Azélia se redresse sur ses jambes puis s'assoit sur son lit. Faisant un signe de sa main à la petite Inès, de la rejoindre. Inès s'exécute aussitôt, et s'assoit à côté d'Azélia sur ce grand lit de princesse.
Azélia tient la main de la petite fille, elle sourit pour masquer sa peine envers elle. Puis la regarde droit dans les yeux, avec bienveillance.
Azélia: Je ne sais pas comment te le dire, car tu es très jeune. Mais, tes parents ainsi que ton grand frère, ils sont partis dans un autre monde.
Inès: Mais, ils vont revenir ?
Azélia: Eh bien, non. Mais ils doivent rester dans cet autre monde.
Inès: Quel est ce monde ?
Azélia: C'est le Paradis.
Inès: C'est quoi le Paradis ?
Azélia: C'est un endroit où sont réunis les anges ainsi que les dieux. C'est un endroit merveilleux. Tous sont très heureux là-bas, tes parents et ton grand frère le sont aussi. J'en suis persuadée. Même si tu leur manque énormément.
Inès: Moi aussi.. Ils me manquent. Mais s'ils sont heureux, alors je suis heureuse.
Azélia: C'est très bien, c'est ce qu'il faut. Ils veulent que tu sois heureuse.
Inès: Et un jour, j'irais là-bas aussi ?
Azélia: Oui. Mais dans très longtemps.
Les deux filles se câlinent tendrement, dans ce silence plaisant.
19h15, au commissariat de police, à Isla Crista..
Azuhla: Alors bougez-vous un peu ! Retrouvez Azélia, maintenant !
Marcus: Azuhla, calme-toi un peu.
Azuhla: Je suis parfaitement calme !
Marcus: Bon, viens dans mon bureau, discutons-en un peu plus rien que tous les deux.
Les deux hommes entrent dans le bureau de Marcus, pendant ce temps, les officiers reprennent leurs activités dans un calme absolu.
Azuhla tourne en rond devant le bureau de Marcus, où le mage de glace s'installe. Il le regarde marcher nerveusement face à lui.
Azuhla: Je sais qu'elle est en danger. Il faut la retrouver Marcus !
Marcus: Assieds-toi en premier temps, tu me file la nausée là.
Azuhla: Eh bah ne me regarde pas, je dois marcher, je ne peux pas rester en place. Sinon je vais finir par exploser.
Marcus: Bon, si tu veux. Donc tu dis qu'Azélia ne donne plus aucune nouvelle d'elle depuis ce matin ?
Azuhla: Ouais. Personne ne l'a vue aujourd'hui, en plus de ça.
Marcus: Tu es le seul qui dis ça. Les autres..
Un policier entrouvre la porte du bureau de Marcus, ce qui l'interrompt sur le champ, puis le policer s'adresse à lui calmement.
Policier: Chef ?
Marcus: Quoi ?!
Policier: Une jeune fille demande à vous voir, immédiatement.
Marcus: Pas maintenant, je suis occupé.
Policier: Mais chef, elle est avec votre fils, Lucas Cartland.
Marcus: Lucas est ici ?
Lucas: Papa, laisse-nous entrés c'est urgent !
Kim: C'est à propos d'Azélia ! Elle a disparue !
Azuhla regarde Marcus avec un petit sourire, arrogant en croisant les bras sur son torse. Marcus soupir et fait signe au policier de laisser entrer Lucas et Kimberly dans son bureau.
Marcus: C'est bon, ne me regarde pas comme ça, Casanova.
Azuhla: Bah quoi ? Ce n'est pas de ma faute si j'ai tout le temps raison.
Kim: Ah, tu es là aussi Azuhla.
Lucas: Alors nous ne sommes pas les seuls à avoir des doutes concernant Azélia.
Azuhla: Effectivement, vous n'êtes pas les seuls.
Marcus: Bien, donnez-moi vos dépositions chacun votre tour. Nous entamerons les recherches juste après.
Les minutes passent, les dépositions sont prises, les recherches commencent et la rumeur se répand aussitôt à Isla
Crista. La reine Azélia aurait était kidnappée, tous sont inquiets pour elle. Les journalistes s'en mêlent, tout comme les paparazzis, ce qui énerve facilement les proches d'Azélia.
20h30..
La nuit tombe sur Isla Crista. Il y a de l'agitation en ville.
Trixie sort d'un restaurant, parfaitement détendue. Elle découvre alors cette agitation en dehors du restaurant, elle marche vers sa voiture en essayant de se camoufler le mieux possible pour ne pas alerter ses fans. Après tout, elle est l'une des plus grandes célébrités d'Isla Crista.
Durant son court trajet vers sa voiture, elle entend une conversation entre deux jeunes filles. Elles semblent inquiètes. Elles parlent de la disparition d'Azélia, ce qui interpelle aussitôt Trixie, qui, une fois dans sa voiture, prend son téléphone et compose le numéro d'Arix. Elle tente de l'appeler plusieurs fois, mais elle tombent sans cesse sur le répondeur d'Arix.
Agacée, elle lui laisse un message vocal sur son répondeur.
Trixie: Arix, c'est moi, Trix. Appelle-moi, c'est urgent. C'est à propos d'Azélia, il y a quelque chose qui cloche en ville. Tous disent qu'elle aurait disparue. Alors décroche ce foutu téléphone et rejoins-moi dès que possible. À plus.
Le message vocal est envoyé, Trixie démarrasse sa voiture et quitte le parking. Elle appelle Azuhla sur son téléphone, qui décroche aussitôt. Puis elle le rejoint au Crista Castle après une courte discussion.
Mais ce que Trixie ne sait pas, c'est que son fidèle partenaire de concert ne décroche pas son téléphone pour des raisons beaucoup trop.. Macabres.
Au même moment, au Fallen..
Car en effet, Arix peut décrocher facilement sont téléphone. Mais il ne le fait pas, car il n'en a tout simplement pas envie. Mais aussi car il a des choses personnelles à faire.
Il monte au deuxième étage du Fallen actuellement, puis il rejoint Ragno qui est assis sur un sofa en cuir avec d'autres démons. Lorsque Ragno aperçoit Arix, il sourit sournoisement et regarde les démons de sa bande.
Ragno: Disposez, mes très chers amis démons. Je dois parler avec le Tigre des Ténèbres, en privé.
Les démons soupirent, mais ils s'écartent de Ragno et Arix. Arix s'assoit à côté de lui, avec un cocktail en sa possession. Il boit une gorgée et évite tout contact visuel avec Ragno. Le regard sombre, il s'adresse à voix basse à Ragno.
Arix: Il est temps de reprendre le boulot.
Ragno: Tu en es sûr ?
Arix: Plus que sûr, même. Trouve moi ce journaliste en premier temps, nous nous occuperons de la fille en dernier.
Ragno: Eh bien, moi qui pensais que tu t'étais adouci avec le temps. Le dégonflé. Tu m'impressionnes.
Arix: Ne discute pas et fais ce que je te dis Ragno.
Ragno: L'ennuis c'est que.. J'ai besoin de quelque chose pour me motiver, tu vois ?
Arix: Qu'est-ce que tu veux ?
Ragno: J'accepte tout, de l'or, du liquide et des chèques. Peu importe.
Arix: Ok, si tu veux. Je te payes dès que tu me rejoins au coin de la route désertique, près de la côte, à l'Ouest.
Ragno: Ouais. Je te rejoins là-bas demain à l'aube, je te donne ce type et tu me donne le fric.
Arix: Marché conclu.
Ragno se lève du sofa, souriant. Il descend l'escalier pour sortir du club. Arix lui, il boit son verre avec nervosité, il regarde sa main gauche qui a encore cette forme sombre de lui-même. Puis il sourit, d'un petit sourire mesquin.
À suivre..