La femme de mon père.
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Chapitre 5 5

J'étais content, car Audrey avait accepté de séduire mon père. Cela m'enlevait un poids de moins dans ma conscience, puisque je ne veux pas que cette femme épouse mon papa. J'étais tout content quand je me suis séparé de Cécile et de sa sœur. Enfin, cette Talia va pouvoir nous laisser tranquille mon père et moi. Je file à la maison et je suis surpris de trouver une foule de personnes chez nous, et en plus de cela, la musique sonne de partout. J'entre dans la maison et Talia vient se jeter sur moi toute contente:

- Ho, Ho, Ho crie-t-elle

- Qu'est-ce qui te rend si joviale ?

Elle me montre sa main et pointe la jolie bague.

- Ton père vient de me demander en mariage Serges. Je vais enfin être madame Abate.

Je fais fi de ce que je viens d'entendre et me contente de monter dans ma chambre. Ils sont entrain de se réjouir: Des amis à papa, des amis de Talia, ses parents etc....

- Toc toc toc

- Oui ?

- Serges c'est papa

- Oui

Il entre dans ma chambre tenant une bière qu'il me tend:

- Tiens, me dit-il.

Je prends la bière sans dire mot.

- Tu pourrais au moins te réjouir de mon bonheur.

- Tu sais déjà ce que je pense de tout ça papa. Tu es trop pressé d'épouser cette fille que tu ne connais pas!

- Et toi tu la connais ?

- Justement je ne la connais pas et c'est pour cela que je te demande d'attendre avant de t'engager, mais tu ne m'écoutes pas. C'est comme si cette fille avait mangé ton cerveau. Est-ce toujours pour fuir la solitude que tu le fais? Tu vas épouser une femme qui ne dort presque jamais à la maison.

- Je sais tout ça, tu n'as pas besoin de me rappeler.

- Alors ne me pose plus aucune question!

- C'est ça! C'est toi qui es venu me trouver dans ma chambre.

- Ok Serges, c'est comme tu veux, mais sache que je vais me marier dans moins de trois mois et j'aurai besoin du soutien de mon fils.

- Ok papa c'est compris.

Il sort de ma chambre et je saute dans la douche. Une fois mon bain pris, il ya tellement de bruits en bas que je ne peux fermer l'œil. Je décide de sortir de la maison pour aller faire les cent pas, question de me remettre les idées en place. A vrai dire, pourquoi je me soucie autant pour mon père ? La situation a l'air de l'arranger, donc je vais le laisser dans sa bêtise parce que je crois qu'à force de vouloir lui faire comprendre son erreur, il ne fait que s'enfoncer. Le mieux serait donc de le laisser faire comme bon lui semble. J'en ai marre! Pendant que je réfléchis ainsi dans le noir, j'aperçois une silhouette non loin de moi qui arrête un monsieur par la chemise en lui réclamant de l'argent.

- Donne-moi mon argent, dit-elle.

J'ai failli m'évanouir quand j'ai écouté la voix, car c'était celle de Talia. Mon Dieu! Cette fille s'était éclipsée le jour de ses fiançailles pour aller se faire "baiser" a quelques pas de la maison. Mais c'est quoi son problème? Je rentre rapidement pour m'assurer que c'est vraiment sa voix que je viens d'entendre et si c'est le cas, je sors directement avec papa et je le mets devant les faits accomplis, pour qu'il comprenne enfin qui est cette fille de Talia. J'arrive à la maison, j'entre et regarde un peu partout: aucune ombre de Talia!

- Papa ?

- Oui ?

- Talia est où ?

- Elle est sortie mettre son cousin dans le métro

- Depuis combien de temps déjà ?

- Je ne sais pas, je suis occupé avec mes invités. Mais je crois une demie heure, mais pourquoi ?

- Parce que je l'ai aperçue dehors avec un monsieur.

- Probablement son cousin

- Est-ce qu'on peut au moins sortir de la maison pour voir ?

- Serges, tout ça te sert à quoi mon fiston ? Tu détestes tellement cette fille que tu es prêt à tout pour te le prouver, en inventant des sottises pareilles ?

- Pff

Je ressors de la maison, et à ma grande surprise, je croise cette écervelée devant la maison

- Tiens, tiens, tu as fini de te faire défoncer ? Je lui demande

Elle me bouscule au passage.

- De quoi je me mêle ? me lance-t-elle de façon nerveuse.

- On dirait que le client n'a vraiment pas payé hein ! Prostituée !

Je la suis dans la maison.

- Tu me suis pourquoi, me demande-t-elle

-Ton client n'a pas payé ? Tu n'as même pas honte ! Le jour de tes fiançailles, tu sors te faire baiser par tes multiples clients ? Vraiment pff ! Tu laisses à désirer, pauvre fille de ton état.

Mon père qui nous a entendus entre dans la cuisine et se met à nous questionner

- Qu'est-ce qui se passe encore ici ? Nous demande-t-il

Talia et moi nous nous regardons

- Rien, lui répondons-nous en cœur.

Je sors de la cuisine avant de faire une révélation qui pourrait me couter une vie. Papa et elles disent au revoir aux invités et tout le monde va se coucher.

Le lendemain, moi je me réveille et prends mes effets pour aller en cours de langue, comme je le fais depuis lundi. J'entends Talia qui vomit dans la salle de bain comme une femme enceinte. Hum ! Je me pose la question si cette garce n'est pas allée porter une grossesse et veut la mettre sur le dos de mon papa ? Mais bref. Une fois au salon, j'aperçois des valises

- Qui voyage ? Je demande à mon père

-Personne, on a juste décidé qu'il serait préférable que Talia aille vivre en famille en attendant le mariage.

- Et laisse-moi deviner, c'est une idée de Talia n'est ce pas ?

- Oui

- Ok ! Et comme un mouton tu as dit oui.

- Contrôle ton langage, Serges !

- Ok ! Moi je vais en cours et, à propos, j'ai une amie qui vient bucher à la maison ce soir.

- Wow ! Une petite amie ?

- Pas encore, juste une camarade. Tu seras à la maison ?

- Oui je serai de retour vers 17h.

- D'accord

Je le laisse et je vais en cours. Je dois absolument joindre Audrey, la sœur de Cécile pour lui demander de commencer sa mission. Car nous ne pouvons plus attendre. Je dois profiter du fait que Talia est chez ses parents pour agir. J'arrive en cours et je m'installe bien. Je discute avec Cécile et on se promet de se retrouver à la sortie pour aller chez moi.

A la fin des cours, nous sommes rentrés chez moi et á ma grande surprise Talia était encore là !

- Bonsoir, lui disons-nous.

Elle ne nous répond pas.

- Je pensais que tu étais chez tes parents.

- Je suis juste venue prendre quelques effets de Sacha et je constate qu'à peine partie tu te la joues déjà.

- C'est la maison de mon papa ici, dois-je te le rappeler ? Je suis libre d'amener qui je veux ici.

- Pour l'instant, dit-elle en sortant après avoir toisé Cécile.

Nous sommes montés dans ma chambre pour travailler.

- Mince ! Mais elle ne se prend pas pour dix francs la meuf de ton père hein !

- Tu parles ! Tu comprends pourquoi j'aimerais que ta sœur la dégage d'ici.

- Et si Audrey tombait amoureuse de ton père, tu as pensé à ça ?

- Non ! Mais ce n'est pas dans le contrat.

- Ah, mais on ne contrôle pas ces choses, la tu sais.

- Je sais, mais bon tout ce que je veux, c'est que cette fille sans valeurs dégage de la vie de mon père et puis après ta sœur est une bonne fille, il me Semble.

- Hum

On a travaillé pendant deux bonnes heures et ensuite, on va à la cuisine. On se met à faire le repas du soir. Ma mère m'a appris à cuisiner à Paris, donc je sais m'y prendre lorsqu'il s'agit de concocter quelque chose de succulent. Vers 19 heures par là, on a fini de cuisiner et c'était le retour de papa.

- Bonsoir, humm ça sent, bon dit-il.

- Oui on a fait des épinards sautés avec des plantains murs fris. Papa je te présente Cécile, une camarade de classe.

Il salut Cécile et moi pendant ce temps, je bipe Audrey, car j'aimerais qu'on dine tous les quatre. Papa monte se changer et il revient.

- Je vois quatre couverts ?

- Heuh, oui la grand soeur d'Audrey vient la chercher tout á l'heure et on a pensé qu'elle peut rester dîner avec nous ?

- Wow ! D'accord, répond-il

Quelques minutes plus tard, Audrey arrive dans une belle robe rouge décolletée qui laisse entrevoir sa poitrine. Elle salue papa et nous nous attablons. Pendant le repas, nous discutons de tout et de rien. Je vois bien papa intéressé par la personnalité d'Audrey. J'avoue que cette ambiance me plait bien et c'est ce que j'aimerais. C'est ce que j'appelle une famille. Apres le repas, je monte dans ma chambre avec Cécile, alors que papa discute de la politique avec Audrey. Ils ont l'air de bien s'entendre. Une fois dans ma chambre, Cécile veut m'embrasser, mais je la repousse.

- C'est quoi ? me demande-t-elle

- Rien Cécile, tu es une fille bien mais ...

- Mais quoi ? trop jeune pour toi ?

- Ma vie sentimentale est un peu désordonnée depuis quelques temps et j'ai besoin de temps avant de me lancer dans quelque chose de sérieux.

- Et qui t'a dit que je cherche quelque chose de sérieux ?

- Je ne veux pas te faire mal Cécile. C'est comme ça que vous êtes, vous les filles. Au début tu dis que tu ne veux pas quelque chose de serieux et après, tu vas tomber amoureuse et moi je ne pourrai pas te donner ce que tu veux. Je ne veux pas te faire souffrir.

Elle s'approche de moi et veux me forcer à vraiment l'embrasser, mais papa toque à ma porte et lui dit que sa soeur l'attend en bas. Je la raccompagne à la porte et je rentre faire la causette avec papa.

- Alors ? Je lui demande.

- Alors quoi ?

- Comment tu trouves Audrey ?

- C'est une belle fille, mais elle n'est pas un peu grande pour toi ? Je te vois plutôt avec Cécile, me dit-il en baillant.

- Mais je demande ce que toi tu penses d'elle, si elle te plait quoi ! Rajoutais-je

- Moi ? Mais moi je me marie avec Talia dans quelques mois et tu le sais.

- Je le sais mais ça ne voudrait pas dire que tu vas fermer la porte á toutes celles que tu verras ?

- Il est tard Serges, va te coucher !

Je suis monté me coucher et j'avais hâte d'appeler Audrey le lendemain pour qu'elle me dise si elle pense pouvoir mener à bien cette mission de séduire mon papa.

Le lendemain matin je me suis préparé et je suis allé en cours. J'ai croisé Cécile et je me suis empressé de lui demander ce que sa soeur pensait de mon papa.

- Salut, lui dis-je.

Elle me boude un peu mais me répond quand même. Je profite pour lui demander ce que sa soeur lui avait dit.

- Humm ! Elle dit que ce sera compliqué, car ton papa est plus qu'amoureux de cette fille.

- Ah oui ? Mince alors !

La journée se passe bien, je reçois un texte d'Audrey me promettant qu'elle va faire le nécessaire pour séduire papa. Ensuite, j'appelle ma mère en France et rentre à la maison. Je trouve papa au salon avec une petite valise.

- Tu vas quelque part ? Je lui demande.

- Oui je vais au Mexique pour une mission de deux jours, donc tu as la maison pour toi tout seul.

-Heuh ! Ok, sans soucis.

Je monte dans ma chambre, je prends une bonne douche et m'endors ensuite. Je décide de me réveiller un peu plus tard. Je sors faire les cent pas. Quand je reviens, grande est ma surprise de trouver Talia devant la porte.

- Toi ? Tu fais quoi ici ?

- Ton papa m'a appelée pour me dire qu'il voyage, alors je me suis dit que tu es seul à la maison et voulais te donner ce que tu veux depuis.

Je la bouscule et je passe ma route, mais madame me suit.

- Tu fais quoi là ? Me demande-t-elle en se déshabillant

-S'il te plaît Talia, je ne veux pas d'embrouille avec mon père

- Tu ne me désires plus ? Me demande-t-elle. Ou alors c'est la petite que j'ai vue hier qui te trouble ? Mais est-ce qu'elle est pro comme moi ?

Elle me pousse sur le lit et se met à me déshabiller. Elle me rend fou cette fille, on dirait qu'elle a un pouvoir sur moi. Je n'arrive pas à me contrôler quand je suis avec elle.

On commence à s'embrasser et á se caresser, et on finit par faire l'amour toute la nuit dans ma chambre en se chuchotant des mots d'amour.

- Je t'aime Talia

Je venais de le dire et je le pensais vraiment. Elle se tourne vers moi et m'embrasse fougueusement.

- Moi aussi je t'aime, me dit-elle.

- Tu vas vraiment te marier avec papa ?

- Oui ! C'est pour le bien de Sacha.

- Et nous alors?

- Nous, rien ! Serges ! Répond-elle avec véhémence. Tu sais qu'on ne peut jamais se mettre ensemble

- Mais on couche ensemble ?

Elle me serre et me demande de me calmer. On s'embrasse et on se dit des mots d'amour, lorsque la porte s'ouvre brusùquement sur nous. C'était papa ! Qu'est ce qu'il faisait là ? Voulait-il nous piéger? Etait-il au courant pour nous deux ? Il était devant la porte. Ni Talia, ni moi ne pouvions fuir. Nous étions pris en flagrant délit. Que pouvions-nous faire ? RIEN ! Ma vie est foutue !

                         

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