La porte des ascenceurs s'ouvrit puis elle se dirigea vers une grande porte alors que je lui emboitais le pas. Elle l'ouvrit et ce que je vis me laissa sans voix. Une énorme pièce senblable à un studio. Sans doute c'était une pièce où on pouvait se maquiller. Et le mieux dans tout cela, il y avait plusieurs bureaux voir une bonne cinquantaine. Chaque bureau était composé d'une chaise et d'un miroir alors que le bureau était bourré d'outils de maquillage de marque en plus. C'était sans doute, la salle de maquillage de ses putes... Et si je suis ici c'est que je suis sa nouvelle pute... Une pute de plus. À cette pensée, la beauté des lieux me paraît fade et j'avais envie d'hurler. Heureusement que Golda entrait déjà dans les couloirs où se dessinaient plusieurs portes. Et je contrôlais plus de 25 portes avant qu'elle pousse au fond du couloir une large porte: - Voici votre chambre. Votre numéro est #28. Tant qu'on ne connaisse pas votre nom vous serez appelé ainsi donc...
J'étais tellement sur la contemplation des lieux que je ne l'écoutais plus. C'était vraiment mais vraiment un appartement. Elle étais splendide. C'etait une énorme pièce. Dans un coin, il y avait un mini salon avec une télé des plus luxueux puis il y a dans la plus grande partie de la pièce, un immense lit balaquin on dirait le lit d'une princesse Puis deux portes sur lesquelles étaient marqués respectivement "Dressing et Salle de bain"...
- Avez-vous besoin de savoir autres choses?
Je me reconcentrais sur Golda en réalisant que je n'avais rien entendu de ce qu'elle disait. Mais je lui sourit faiblement en lui répondant negativement. Alors près de 10 secondes plus tard, elle quitta la chambre alors que je me dirigeais vers le dressing...
Tout était parfait. Des robes de soirées, des robes de cocktails, des robes de plage, des robes d'été... Il était classé par numéro et était tous des one size. Je pris une petite robe mauve et je réalisais que très peu de ces robes auraient la chance de me couvrir à cause de mes cheveux sauf si je les teintais. Mais qu'est-ce qui me prenais? Pourquoi je commençais à parler comme si j'allais rester ici alors que c'était faux. Je déposais la robe comme si elle me brûlait. Il y avait aussi un petit coin où il y avait un bureau de maquillage encore plus sophistiquée que ceux de la première grande salle. Je m'assis et ouvris les tiroirs avant de voir des produits de beauté soigneusement rangée et extrêmement tentante alors:
- Je vais me faire un petit maquillage avec un peu de ces articles puis je vais les ranger immédiatement. Me dis-je comme pour moi-même.
J'empoignais les quelques articles de maquillage essentiel. Mais après deux bonnes heures, un regard sur le bureau, me rappela que j'avais utilisé tous les articles de maquillage présent.
- Oh Mon Dieu! Et voilà que je commence à m'y habituer voir à me plaire. Hynbride, reprends-toi!
Je regardais mon reflet dans le miroir et le pire c'est que dans un simple front de teint il y avait plusieurs marques et plusieurs couleurs et j'avais tout essayé avant de me focaliser sur l'un dans eux. Le résultat était assez réussi. J'étais magnifique... Le maquillage relevait mon teint blanchâtre et mes cheveux mauves. Mais c'était pas moi... C'était vraiment pas mon style. On dirait une pute... C'est ce que tu es justement... Je me demaquillai alors que je regardais mon visage reprendre son teint et sa couleur initial. Je soufflais de tristesse. Tout ce luxe était magnifique et même si ma famille était des plus riches je sentais que si je restais ici je serais des plus comblée mais... Je dois rentrer chez moi et retrouver ma famille et mes amis. Amis... Bryan... Une larme roula sur ma joue alors que je m'éloignais du bureau puis du dressing. Les draps étaient soyeux et étaient bordés d'oreillers moelleux et doux. Une cage doré... Une prison en or... Voilà comment je voyais cette magnifique palace. Et la chambre sentait bon, une odeur de fraise envahissait l'air même si le chocolat était ma saveur préférée. Je souris mais quitta la chambre. Je parcourais le couloir et alors que j'arrivais près de la grande pièce. J' entendit des rires et des voix. C'étaient des femmes. Pleins de femmes. Près d'une trentaine. Certaines se maquillaient et d'autres se laissaient se coiffer et d'autres se provenaient nues. J'eus un mouvement de recul et de dégoût. Il y avait en plus des hommes dans la pièce mais ils étaient soit des masseurs ou il faisait des pédicure ou manicures ou ils maquillaient ou ils coiffaient. Les femmes qui s'y trouvaient étaient magnifiques et de plus elles étaient extrêmement belle. Contrairement avec son teint blanchâtre, elles étaient bronzés et belles mais une chose était bizarre. Elles avaient tous des yeux identiques. Aussi noirs que le charbon, que ce soit l'iris ou le diaphragme leurs yeux étaient noirs. Aussi noirs que les ténèbres.
J'eus tout à coup peur et je retournai dans ma chambre en courant. Était-ce des vampires?? Sans doute. Je fermai ma porte et je me laissa aller sur le lit. Dans la douceur des draps, je me laissais aller en pleurant. Et peu après, le sommeil m'emportait...
Une sorte de sonnerie me réveilla dans mon sommeil et je me réveilla et avant d'ouvrir la porte je prononçais un "Qui est-ce??". Puis comme la personne ne répondait pas je réalisais que la chambre était insonorisée... Je soufflais et j'ouvris puis regarda ma visiteuse. C'était une nouvelle femme. Comme Golda, elle était impeccablement habillée.
- Bonsoir dis-je en m'éclaircissant la tête.
- Bonjour, #28. Le déjeuner est servi et M. Julia vous attend.
- Bridie. Je m'appelle Bridie.
- Okey.
Elle tourna les talons et s'en alla vers les couloirs. Je regarda l'horloge et... Il était 9 hrs 00 du matin. Quoi???? Je soufflai d'exaspération puis je me dirigeait vers la douche. Elle était aussi luxueuse que la chambre et elle était immense. Quand je sortis enfin de la douche, je me mis une robe rose assez longue avec des sandales plats noir prit au hasard car 9hrs30 s'affichait déjà. Je sortis de la chambre avec appréhension car je ne savais pas où étaient la salle à manger. Mais une autre femme était debout devant ma porte mais en la voyant je sursautai. Elle avait elle aussi les yeux noirs. Mais elle semblait la plus normale possible:
- Suivez-moi je vais vous ammener à la salle à manger.
La maison était du style grec moderne. Les statuts qui bordaient chaque recoin étaient impressionnants mais je ne pouvais identifier aucun d'entre eux... Prenant une énième détour, elle ouvrit une large porte et là je vis tout un tas de gens. Je les regardais une à une et je reconnus les jeunes femmes de tout à l'heure je déglutis en les voyant normales comme si la couleur de leurs yeux étaient la plus naturelle que possible. Un silence palpable régnait dans la pièce même les bruits de cuillère étaient légers presque inaudibles. Elle déglutit à nouveau et ses iris tombèrent dans les miens. Et à ce moment, un leger frisson me parcourut. Non, Hynbride! Cet homme veut te mettre dans son lit! Il te considère comme une pute... Une pute!!
- Votre attention!!
Sa voix était aussi envoûtante qu'hier soir. Et il ne cessait de me regarder je me sentais bizarre et vraiment nerveuse quand près d'une trentaine de yeux noirs me fixaient. Elles me faisaient peur et mon coeur me dictaient de courir mais mes pieds ne pouvaient se déplacer.
- Les filles, je vous présente ma nouvelle pute...
Nouvelle pute...
Nouvelle pute...
L'entendre de sa bouche, me semblait plus réelle et plus blessante. C'était comme si je réalisais la gravité de la situation sur un angle plus important.
- Héo?? Ton nom c'est pour aujourd'hui ou pour demain...??? Avait dit une blonde platine.
Je le regardais et j'allais gentiment prononcé mon nom mais un élan de colère s'empara de moi:
- Laissez-moi tranquille. Je ne suis pas une pute et je ne le serais jamais. Foutez-moi la paix, je dois juste rentrer chez moi! Je m'en fiche de qui vous êtes, alors faites la même chose pour moi. Vous n'avez qu'à me montrer la porte de sortie de ce monde pourri.
J'étais essoufflée car j'avais dégagée beaucoup d'énergie. Tout le monde me regardait et c'était normal puisque je venais d'hurler sur des gens apparemment dangereux. - Maître? Voulez-vous que... Reprit la blonde. - Non, laisse tomber. Ça va aller. La voix de Julian était trop calme et je n'aimais pas cette intonation. Alors il me regarda dans les iris puis se retourna vers la blonde... - Amène-la dans sa chambre. Je m'occuperai d'elle après.