Chapitre 2 La rencontre dangereuse

La semaine arrive enfin. Alma s'en fout presque de tout. Elle se rappelle qu'elle aura un client particulier arrogant mais elle ne semble rien réaliser. Ni peur, ni confusion.

" Alma, tu es déjà prête ?" demande sa patronne

"Prête pour ?"

" Tu as déjà oublié que tu passeras la nuit avec un homme un peu particulier ?"

" Tu veux que ça me fasse quoi?"

" Toi vraiment !"

" Mais c'est vrai non, il a une chose différente des autres entre ses jambes ?"

" Tu ne changeras jamais."

" À force de trop le répéter, ça deviendra ton mot de passe."

" Je me demande comment je te supporte?"

" Ce n'est pas comme si ce ne sont pas des efforts que je fais pour te supporter aussi quoi"

" Tu me brises le cœur là", dit la patronne

" C'est l'objectif"

La patronne ne fait que se tordre de rire. Elle est sûre qu' Alma finira par la tuer de rire.

" Tu as déjà acheté des bikinis sexy?"

" La chambre devient la plage quoi? Ou je compte me noyer dans son truc?"

" Alma, je sors de ta chambre pour ne pas faire un AVC."

" Ceux qui le font, sont des Hommes aussi."

La patronne est sortie en se tenant le ventre et Alma est assise tranquillement en manipulant son téléphone.

Du côté d'Alaric, " Je n'irai pas"

" Mais ça fait déjà une semaine qu'on en parle toujours"

" Je ne semble pas ressembler à une personne qui traine avec les prostituées. Ma réputation est en jeu et ma femme aussi."

" Tu sais bien qu'il y a des possibilités que nous ne nous voyons plus après ton mariage"

Alaric sait que c'est la vérité. Et comme il n'a pas envie de trop parler aujourd'hui.

"Ok", dit-il simplement en sortant de sa chambre.

La nuit s'approche à vive allure et Alma au lieu de très bien s'apprêter, elle est juste en son mini jupe habituelle, une chemise sans manches et des talons aiguilles.

" Mais tu n'es pas encore prête ?", dit une de ses camarades des lieux.

" Pour ?"

" Mais comment se fait-il que tu continues toujours de faire semblant de ne pas connaître la personne que tu rencontreras maintenant?"

" Vous avez tous quoi contre moi? Donc parce qu'il est une personnalité, je dois commencer par ramper? Ou bien je dois aller me coucher 4 heures d'avance? S'il est aussi important que ça, tu peux prendre ma place sans problème et vous savez que je déteste la pression, ça me saoule."

Elles se sont toutes tues sans plus la mettre la pression.

Et l'heure arriva.

Ils ont réservé toute l'hôtel et heureusement qu'un restaurant bien équipé et bar si trouve.

Alaric et ses amis y sont allés à temps.

" Bonsoir chez Monsieur, soyez la bienvenue", dit la patronne d'Alma.

" Bonsoir madame", répond tout un chacun sauf Alaric qui est resté scotcher à son téléphone.

" Avec vos explications de choix, j'aimerais savoir tout d'abord quoi vous servir?"

Ils sont au nombre de quatre. Chacun dit pour lui sauf Alaric encore.

" Monsieur et vous vous désirez quoi?", en se mettant devant Alaric

" Rien", répond-t-il simplement.

La patronne est allée passer les commandes et profite pour tirer Alma de côté.

" Alma, je crois que tu auras du pain sur la planche"

" Pourquoi ?"

" L'homme pour qui tu es destinée, est d'un froideur hors norme."

" C'est intéressant ça"

" Actuellement je suis allée leur demander ce qu'ils veulent, eux tous ont répondu sauf lui. La seule phrase qu'il a pu dire, c'est un "non" bizarre."

" Waouh, ça m'intéresse bien. Je peux les apporter leurs boissons?"

" Oui, mais s'il-te-plaît, ne commets pas de crime."

" Aie confiance en moi."

La patronne sait bien que la tension va montrer.

Alma est partie prendre les boissons sans oublier d'y ajouter une bouteille d'eau. Arrivée à leur hauteur, " Bonsoir messieurs"

" Oui bonsoir, waouh tu es très ravissante"

" Merci"

Alma remarque alors son client.

" Ça ne peut être que lui, avec la forme de sa tête, pas difficile à deviner"

Elle croit parler dans ses pensées sans savoir que tout est sorti. Les amis d'Alaric ayant tout entendu, la regardent sans comprendre de qui elle parle.

" Vous parlez de qui?"

" Désolée, c'est une erreur. Je suis un peu perdu dans mes pensées".

Sans plus tard, elle les sert tous.

" Monsieur, je vous ai apporté de l'eau."

Alaric ne répond pas parce qu'il sait que ça ne peut pas être à lui qu'on parle.

"Monsieur?"

Il a levé la tête maintenant.

" Moi?"

"Oui"

" Je n' ai rien commandé", dit-il froideur

" Je vous l'ai apporté"

" J'ai bien dit que je ne veux rien, vous pouvez disposer", dit-il agacé

"Un peu de calme vous aussi" dit Alma

Alaric se lève s'approche un peu d'elle.

" Regarde moi très bien dans les yeux, je te préviens. Tu me parles encore, tu es une fille morte"

...