Il y avait eu une attaque en ville, et comme la majorité des sorties de super-criminels à grande échelle, elle avait déclenché plusieurs cas sérieux de stress post-traumatique, créer au moins une crise de nerfs et encore, c'était sans compter les blessures physiques et les morts collatéraux dû aux combats entre les Héros et leurs némésis de toujours étaient légions.
L'image d'un serpent se mordant la queue lui vient a l'esprit... Car si la plupart des survivants finissent par s'en sortir...
Il était fort probable d'en voir certains et certaines devenir a leurs tour des Vilains où des Héros soit pour ce venger soit pour tenter d'honorer la mémoire des disparus.
Elle-même avait pu constater cela avec un proche à elle qui par moment se contre disais dans ses idées sous prétexte que les autres faisaient comme ça, victime de l'effet de meute sociale elle ne savait plus penser par elle même par moment.
Victoria était bénévole au centre. Elle avait beau avoir obtenue un Master en Psychologie médicale, elle n'avait pas encore assez confiance en elle pour ouvrir sa propre clinique, comme elle en avait toujours rêvé. Elle n'avait que vingt-six ans, elle se disait que passer du temps à aider au centre était plus productif que de retourner à l'école pour un doctorat.
"Je rentre."Dit-elle."Je reviens demain."
"Prend un jour de repos." Lui répondit Jordan. "Il vaut mieux que tu ne te stress pas trop. Tu sais ce que ça peut faire."
"C'est vrai." Concéda-t-elle. "Mais je vais bien. Je prendrai le week-end pour me reposer."
"Je considère que Vendredi fais partie du week-end." Insista Jordan. "Je ne veux pas te voir ici avant Lundi."
"Mais si vous avez besoin de..."
"Tu es notre meilleure bénévole, mais nous avons les internes pour gérer les médicaments et nous occuper des patients. Tout ira bien. Maintenant rentre, regarde la télévision, trouve-toi un rendez-vous excitant..."Fit-il en lui faisant un clin d'œil.
Victoria rit.
" D'accord, c'est bon. À Lundi, dans ce cas. "
" Au revoir, Vivi. "
Victoria quitta le centre par la sortie de derrière. Elle portait un jean noir et une chemise d'un blanc immaculé. Elle était venue au travail avec une chemise a col bleue, mais celle-ci avait été agrippée par un patient en pleine crise, et les coutures avaient été déchirer et taché de sang.
Les médias, journaux et autres réseaux sociaux n'aurait relayé que peu d'information sur l'horreur derrière ces combats... Bourrant le crâne des populations avec les exploits, les interviews des Héros victorieux et les arrestations des criminels.
Oh ! Bien sûr il aurait pu y avoir bien plus de victimes sans l'intervention de ces brâves défenseurs de la justice mais les dégâts étaient là.
Peut importe les arrestations, les criminels s'évadent toujours où sont remplacé et reviennent pour ravager la ville.
Peut importe si les quartiers sont équipés d'alarmes pour évacué les résidents... Personnes ne peux prévoir quand ça aura lieux.
Les dommages sont irrémédiable et pendant qu'on reconstruis, certains habitants sont logés dans des centres exprès pour ça.
La ville était devenue un véritable champs de bataille.
Jordan lui avait dit de ne pas porter de beaux vêtements en allant au centre, pas si elle voulait travailler au sein du département de soins intensifs.
Au moins si elle ouvrait sa propre clinique, le pire qu'elle aurait à gérer serait des crises d'angoisses.
Victoria se dirigea vers la bouche de métro la plus proche. Elle avait son portefeuille dans sa poche avant droite et ses clefs dans la gauche. Il faisait déjà nuit dehors, mais elle n'était pas plus inquiète que ça, ayant rarement eu affaire à du racket.
Non, quiconque regardait un tant soit peu les informations savait qui elle était, ou avait entendu parler d'elle enfant.
Elle était tout de même une déception pour le public et surtout pour la ville de Meagher-Valley. Depuis la grande éxplosion de la centrale... La plupart des citoyens ayant survécu sont devenus des êtres extraordinaires.
Chez Victoria cela ne s'était jamais produit... Elle était normal.
En tant qu'être humain normal, elle était la rescapée la moins populaire, des survivants du grand cataclysme, mais elle était tout de même connue. Car si elle avait survécue a cela les médecins ne s'explique pas comment un être humain normal aurait pu y arriver sans mutation comme les autres. Et de ce fait son nom est connue, car bon nombre de scientifiques y vois là peut-être le remède a la mutation.
C'est pourquoi certains Héros garde un œil sur elle... Après tout si on découvre le moyen d'enlever les pouvoirs aux Vilains et Héros ce sera grâce à elle.
Par moments, Victoria était contrariée par cela. Ce qui l'embêtait, c'était de voir ce que le monde s'évertuait a cacher derrière les clameurs, derrières les arrestations, se cache des massacres, des morts, des blessés, des traumatismes qui formeront les Criminels ou Héros de demain.
La ville était prise dans une boucle d'auto-destruction maladive.
Victoria n'aurait pas du tenter le diable, bien sûr. La station de métro était vide, un fait pour le moins étrange, inquiètant. Les ombres s'entendaient sur le mur avec des formes curieuses alors que l'obscurité de la nuit s'étendait.
La jeune femme était experte pour savoir quand quelque chose de dangereux était dans les parages. C'était une compétence qu'elle avait acquise au fil des années passées aux côtés des victimes de ces affrontements héros/vilains.
Elle se conduisit comme si elle n'avait rien remarqué et prudemment, nonchalamment, elle attrapa son téléphone portable dans sa poche arrière. Le sortant, elle déverrouilla l'écran, comme si elle ne faisait que vérifier l'heure. Elle ouvrit une fenêtre pour écrire un message et commença a donner sa position actuelle aux autorités.
Le téléphone fut expulsé loin de ses mains avant qu'elle puisse appuyer sur envoyer. Lors d'un terrible tremblement de terre inconnue.
Victoria se mit immédiatement à courir. Elle avait à peine fait cinq pas qu'elle fut violemment encerclée des deux côtés par de l'acier. Elle lutta, mais les tuyaux et les plaques métalliques ne bronchèrent pas.
"Arrête de te débattre."
La voix était masculine et couvrait un léger accent. Victoria ne la reconnue pas, et pourtant elle pouvait identifier beaucoup de voix de criminels.
Elle se ramollit dans son cocon d'acier. Malheureusement, sa prison de métal ne bougea pas.
Elle fit alors ce que n'importe qui ferait pour demander de l'aide sans téléphone...
Elle appela l'Alliance.
Des pas résonnèrent sur le sol, venant de quelque part derrière elle. L'homme arriva dans son champ de vision, et Victoria le fixa, cataloguant mentalement tout ce qu'elle pouvait.
"C'est inutile." Annonça le supposé Vilain. "Je suis déjà là."
Victoria ne compris pas.
Il semblait porter du métal souple comme du tissus et des bottes noires sans boucles ni lacets apparents aux semelles d'acier renforcées. Son torse était lui aussi recouvert d'un alliage de métaux robuste. Ses cheveux n'étaient pas couverts et étaient noirs et épais. Son visage était aussi inexpressif et froid que son métal. Ses pommettes étaient recouvertes d'un masque de fer, qui faisait étinceller un éclat d'argent dans ses yeux sombres, dont la lueur vacillait comme les métaux qui emprisonnaient Victoria.
Il était plus grand qu'elle, remarqua Victoria lorsque l'homme s'approcha.
Elle mesurait seulement un mètre cinquante-cinq, cet homme faisait au moins le un mètre soixante dix-neuf et semblait aussi imposant qu'une montagne en mouvement.
Contrairement aux attentes de Victoria, le supposé criminel ne se lança pas dans un discours assomant sur ses intentions.
Il se planta en face d'elle, cependant, la fixant avec ces yeux vides. Il était dur de lire des expressions à travers un masque.
Un bruit d'atterrissage se fit entendre non loin d'eux.
"Je ne vous connais pas." Dit Victoria, brisant ainsi ce silence qui s'était installé.
La bouche de l'inconnu s'incurva brièvement vers le haut avant de s'aplatir de nouveau.
"On m'appelle Argent de Fer." Dit-il avec la même voix, et le même accent vague.
"Je suppose donc que ce sont vos bouts de férailles ?" Demanda Victoria.
Elle gesticula dans le cocon de fer comme si elle espérait qu'il se déssèrrerait.
Ce n'était pas le cas.
"Des métaux précieux. " Corrigea-t-il simplement. "Et ils te protègeront le temps de l'attaque."
"Ok." Répondit Victoria. "Alors vous êtes de L'Alliance ?"
Ce ne serait pas le première fois que les criminels de bas étages étaient envoyés pour faire leurs preuves en attaquant des citoyens.
" Oui et non."
" Ok, captaine obvious merci pour votre réponse on ne peut plus limpide. " marmonna-t-elle.
Argent de Fer ne répondit pas.